Victoire devant le tribunal de l’audience provinciale de Cadix pour Leonico, Pilar et Gabriel Gonzalez de Gregoria y Alvarez de Toledo, enfants de Luisa Isabel Alvarez de Toledo (1936-2008), duchesse de Medina Sidonia, dite la « duchesse rouge ». La défunte avait épousé en 2008 sur son lit de mort sa compagne Liliane Dahlmann et avait privé ses enfants d’héritage en plaçant ses biens entre les mains de la Fondation Casa de Medina Sidonia.
Le tribunal a pointé du doigt des ventes effectuées au profit de Madame Dahlmann dans le but d’appauvrir l’héritage des trois enfants.
La sentence reconnaît le droit de propriétés sur deux biens situés à Tarifa au profit des enfants, 27 millions pour les enfants et 6 pour la veuve et le droit pour les enfants d’avoir leur mot à dure au sein de la Fondation qui gère les avoirs de la famille et qui est présidée par la veuve de la duchesse.
Il est probable que Liliane Dahlmann fasse appel devant la Cour suprême. (Merci à Alberto – Source : El Mundo)
framboiz 07
27 juin 2018 @ 03:13
De nouveaux conflits à venir avec ce jugement de Salomon …
J’espère que la compagne n’avait pas d’enfants , car voir des étrangers gérer ce qui devait vous revenir n’est pas évident à supporter …
Teddy
27 juin 2018 @ 13:44
Le pactole
Gérard
28 juin 2018 @ 02:50
La duchesse elle en tout cas avait des enfants qui sont légitimement intéressés du point de vue patrimonial et historique par la succession de leur mère.
Francoise
27 juin 2018 @ 04:42
Décidément on devrait prendre exemple sur les Espagnols qui appliquent la justice en dehors toutes pressions remarquable pour ce royaume
Francoise
27 juin 2018 @ 04:46
Décidément on devrait prendre exemple sur les Espagnols qui appliquent la justice en dehors toutes pressions remarquable pour ce royaume. Tant mieux pour les enfants car c’est une des plus grosses fortunes d’Espagne, Sans compter avec toutes les merveilles qui sont dans sa résidence , c’est là qu’il y a le plus grand fond d’archives historiques d’Espagne, d’Andalousie.
Gérard
28 juin 2018 @ 02:51
On peut faire des reproches à la justice française mais en général elle se laisse pas influencer par des questions de personnes.
Sylvia2
28 juin 2018 @ 22:02
Espagne terre de rêve juridique pour certains !. Il ne fait pas bon héritier dans certaines régions d’Espagne. Chaque région à ses règles et ses droits de succession! Il ne fait pas bon héritier en Andalousie où les droits de succession sont les plus chers d’Espagne ! C’est pourquoi de nombreuses familles sont domiciliées ailleurs Et oui .À Madrid les droits sont moitié moins cher.
Quant à la duchesse rouge, elle n’était que rosée !
Aurélien
27 juin 2018 @ 05:20
Comment peut-on déshériter ses enfants ? Le pire, dans ce cas, c’est que cet argent et ces biens ne sont probablement pas le fruit du travail de cette femme mais seulement l’héritage qu’elle avait elle même récuperé de ses aïeux.
Se marier avec une femme sur son lit de mort et déshériter ses enfants, décidément cette duchesse ne m’inspire rien qui vaille…
Sophie
27 juin 2018 @ 13:00
De votre avis. Peut être l’envie de les faire payer de ne pas avoir accepté sa relation?
Pierre-Yves
27 juin 2018 @ 14:49
En même temps, Aurélien, cela fait dix ans que cette duchesse n’est plus de ce monde, ce qui veut dire que vos probabilités d’avoir un jour affaire à elle sont des plus limitées. Autrement dit, qu’elle n’inspire rien qui vaille n’a plus réellement d’iimportance.
Jul
27 juin 2018 @ 05:20
La duchesse de Medina Sidonia et Madame Dahlmann, qui détestaient et déteste probablement « la société patriarcale » auraient pu et peuvent sûrement faire leur le slogan qui m’a tant amusé dans les manifestations étudiantes de cette année :
« ni Dieu, ni roi, ni maître, ni patron, NI MARI » mdr.
C’était vraiment la meilleure de l’année :D
Au lieu de donner tant de choses à Madame Dahlmann, et Madame Dahlmann, au lieu de les accepter, auraient été plus en accord avec leurs convictions si elles avaient créer des activités économiques sur ces terres pour donner du travail à des jeunes espagnols, si nombreux à en être privés et qui doivent émigrer, si elles avaient construit une maison de retraite médicalisée pour les personnes âgées indigentes, si elles s’étaient battues contre l’exploitation des travailleurs saisonniers marocains dans les champs et les serres d’Andalousie.
Ces deux là était et sont des petites filoutes qui se drapent dans le beau drapeau de leur idéologie « progressiste » mais qui concrètement n’ont pas fait grand’chose pour les travailleurs.
Bien sûr si des lecteurs peuvent me montrer le contraire, je serais très heureux de me tromper.
La décision de l’audience provinciale est sage mais on peut se navrer qu’il ait fallu dix années de procédure pour reconnaître les droits légitimes des enfants de la défunte. Et encore il ne s’agit que de deux biens.
La lenteur de la justice est aussi une cause de la perte de confiance des peuples. Le pouvoir exécutif ne devrait pas se satisfaire de cette situation, effectuer les interventions qui s’imposent comme des simplifications et surtout pourvoir les cours de justice d’un nombre suffisant de magistrats.
Claude MARON
27 juin 2018 @ 12:01
Commentaire juste !
Trianon
27 juin 2018 @ 23:11
alors là, Jul bravo!
autant je ne partage pas votre point de vue sur la statue St Louis enfant, autant là, je fais mien votre avis!
Jul
28 juin 2018 @ 05:03
Bonjour Trianon, eh bien j’en suis ravi :)
Gérard
28 juin 2018 @ 02:54
Je ne crois pas que ce soit les simplifications c’est-à-dire les modifications permanentes et qui désorientent qui puissent faire progresser la justice. Ce qui pose un problème réel c’est d’un côté le manque d’argent et d’un autre côté la volonté de chaque gouvernement de modifier constamment les lois en sorte que la sécurité juridique disparaît.
Jul
28 juin 2018 @ 05:04
Ah Gérard, il faudrait, non pas des modifications permanentes, mais une modification lourde et durable.
Gérard
28 juin 2018 @ 13:33
Pour cela il faudrait une grande réflexion avec tous ceux qui participent à l’œuvre de justice et cette réflexion prendrait plus temps qu’une législature alors je crois qu’elle n’aura pas lieu.
Jul
29 juin 2018 @ 08:32
Ah Gérard, alors il ne faut pas que ce soit « avec tous ceux qui participent à l’oeuvre de justice » car comme vous le dites bien, sinon cela prendra trop de temps et cela n’aura pas lieu.
Je pense qu’au contraire, le président de la République (l’actuel ou le prochain) doit utiliser les pouvoirs que lui donnent La constitution et les Français pour procéder rapidement aux améliorations qui s’imposent.
Gauthier
28 juin 2018 @ 10:53
Vous avez entièrement raison, Jul.
Jul
27 juin 2018 @ 05:25
Et puis, cette duchesse aurait aussi pu abandonner tous ses titres de son vivant à ses enfants puisqu’ils sont contraires à ses convictions.
Mais elle voulait probablement choquer la société en croyant qu’elle pourrait les faire porter à sa consort civile.
Karabakh
27 juin 2018 @ 15:36
Merci Jul, je vous rejoins.
Gérard
28 juin 2018 @ 02:56
Il me semble néanmoins qu’elle a entretenu et classé les archives familiales avec l’aide de celle qui devait devenir son épouse.
Jul
28 juin 2018 @ 05:06
C’est sûrement comme cela qu’elles ont fait connaissance puisque Madame Dahlmann est historienne. N’était-ce pas un travail rémunéré?
Gérard
28 juin 2018 @ 13:34
En effet Julbpeut-être la lecture de vieilles lettres d’amour…
Karabakh
29 juin 2018 @ 12:44
Elles se sont rencontrées à un mariage mais sans doute que leur passion de l’Histoire les a réuni. De même, je pense que Madame Duhlmann a œuvré sur et pour le fond d’archives de la famille. C’est toutefois indépendant des questions sentimentales et des objectifs poursuivis par la duchesse lorsqu’elle a fait le choix de se marier et déshériter ses enfants ; il semble ne faire aucun doute qu’elle a souhaité porter un préjudice certain à sa descendance, et cela demeure un choix personnel, regardant ses convictions persos ; je ne pense pas que sa compagne ait joué un rôle sérieux là-dedans.
Pierre21
27 juin 2018 @ 17:15
Elle est pourtant bien connue sous le titre de duchesse douairière de Medina Sidonia il me semble.
Karabakh
29 juin 2018 @ 12:50
En même temps, le douaire est un état de fait, celui d’une veuve qui continue à user des prérogatives nominales que lui confère son mariage. Lorsqu’un homme meurt, sa veuve ne perd pas son nom d’épouse ; dans un formalisme poussé, on pourrait l’appeler Madame, épouse douairière/en douaire Y… Bien sûr, c’est plus simple de dire Mme X, veuve Y mais c’est juste pour souligner que le maintien du nom d’épouse est une forme de douaire. :-)
Val
27 juin 2018 @ 06:43
Toutes ces histoires d’héritage sont écœurantes.
Pierre-Yves
27 juin 2018 @ 14:59
Celle-ci est quand même plutôt pittoresque, je trouve. D’autant qu’elle se termine bien (ok, ça aura pris du temps …) pour les enfants, qui vont pouvoir récupérer leur part du gâteau.
Sylvia2
28 juin 2018 @ 22:05
Espagne terre de rêve juridique pour certains !. Il ne fait pas bon héritier dans certaines régions d’Espagne. Chaque région à ses règles et ses droits de succession! Il ne fait pas bon héritier en Andalousie où les droits de succession sont les plus chers d’Espagne ! C’est pourquoi de nombreuses familles sont domiciliées ailleurs Et oui .À Madrid les droits sont moitié moins cher.
Quant à la duchesse rouge, elle n’était que rosée
L'Alsacienne
27 juin 2018 @ 07:04
Encore une sordide affaire d’héritage qui se règle au tribunal.
Je peux comprendre que la défunte ait fait un geste ou assuré l’avenir de sa compagne. Mais de là à priver ses enfants d’héritage ?
Gérard
28 juin 2018 @ 02:58
En Europe aujourd’hui les droits du conjoint survivant sont considérables et fort dommageables pour les enfants lorsque ce conjoint par exemple est beaucoup plus jeune.
Mary
27 juin 2018 @ 07:07
Courage les trois enfants ! J’espère que vous allez gagner sur toute la ligne !!!
Les enfants n’ont pas demandé à naître, même si c’est un cliché de le dire, et , à moins qu’ils n’essaient de vous réduire en petit bois, il est scandaleux de les déshériter ! Qu’on laisse de quoi vivre à son compagnon ou sa compagne, bien sûr, mais on respecte les enfants que l’on a mis au monde !!!
Karabakh
29 juin 2018 @ 13:16
Au-delà de la question d’avoir/ne pas avoir demandé à naître, se pose celle des droits acquis par la naissance, tout simplement. Il s’agit là des tous premiers droits de tout individu, et il n’est donc pas normal que ces droits puissent être niés à quiconque. Loin de moi l’idée de priver les conjoints de droits successoraux mais je pense que chacun devrait avoir des droits préfixes et surtout inaliénables au moyen de pirouettes diverses, comme c’est le cas actuellement. Finalement, ce sont ces moyens légaux de contourner ce qui est l’évidence même, que je trouve inacceptables, ahurissants.
(Je suis aux prises avec la question. ^^)
Mary
30 juin 2018 @ 11:31
Courage Karabakh ! Je vous souhaite bonne chance . Quand on est légitime sur un héritage et que l’on est rejeté injustement par l’un de ses parents, c’est très douloureux affectivement.
J’ai connu le cas chez quelqu’un de très cher à mon cœur : ça n’a pas été facile . Sur le plan financier, cette personne a réussi à limiter les dégâts , sur le plan affectif… Les séquelles demeurent…
Karabakh
1 juillet 2018 @ 22:16
Merci.
De mon côté, c’est légèrement différent ; ma mère a touché un héritage conséquent, et l’on nous nie à ma sœur et moi le droit de recevoir 25% chacun de la somme (ensemble 50%) – c’était un souhait de ma mère (un peu calculé mais passons) et nous n’avons donc pas pioché, elle nous les a donnés… C’est une donation du vivant. Et ce sont donc les services sociaux et la juge des tutelles qui nous nient ce droit.
Je sais que nous gagnerons et aussi que nous récupérons des dommages et intérêts, j’aurais aussi la tête de la juge, mais c’est toujours éprouvant d’avoir à se battre pour défendre un droit si élémentaire. ?
Francois
27 juin 2018 @ 07:16
Enfin une décision cohérente
Comment peut on penser passer au travers de
turpitudes aussi grotesques
Déshériter ses enfants …
Je pense que l’épouse se dit complètement désintéressés
C’est limpide
Francois
27 juin 2018 @ 07:17
Désintéressée
Isa C
27 juin 2018 @ 07:51
Mariage sur un lit de mort… Voilà qui en dit long sur la mentalité de la « veuve » !!
Contente que les enfants aient pu récupérer l’essentiel du patrimoine de leurs ancêtres
Karabakh
29 juin 2018 @ 13:20
Nous sommes d’accord sur le peu de moralité d’un mariage sur un lit de mort, toutefois il est souvent difficile d’opposer un refus à une personne mourante, surtout lorsqu’il s’agit d’un être cher. La veuve a sans doute eu le loisir de plaider qu’elle n’a pas pu résister à cette demande, émanant de celle qu’elle aimait, au crépuscule de sa vie. Cela s’entend.
Robespierre
27 juin 2018 @ 07:53
cette histoire serait aussi explosive si la duchesse avait épousé un homme sur son lit de mort. Le fait qu’il s’agisse d’une femme au lieu d’un homme n’a pas d’importance, ce qui coince c’est la volonté de déshériter les enfants. Nous ne connaissons pas tous les éléments de cette supposée spoliation et c’est difficile dans ce cas de bien comprendre tout. Ou alors Alberto ici n’est pas clair. J’avoue n’avoir pas très bien compris l’avant dernier §
Pierre-Yves
27 juin 2018 @ 14:55
Ce que je me demande, c’est ce que ses enfants lui avaient fait (ou pas fait) pour que la duchesse veuille les punir post mortem en les privant d’héritage.
Est-ce parce qu’ils jugeaient leur mère trop inconvenante et qu’ils s’étaient détourné d’elle, ce qu’elle a voulu leur faire payer, ou bien y a t-il d’autres raisons ?
Alberto
27 juin 2018 @ 14:56
Bonjour. Qu est-ce que vous n avez pas compris? L un des enfants a écrit ses mémoires. La feu duchesse les a mis dans le monde et n a pas voulu les elever. C était une personne parfaitement désagréable qui ne ratait pas une opportunité d attaquer les Bourbons et ses pairs aristrorcates. Et pourtant elle n a jamais travaillé un jour de sa vie à part ranger les archives de famille. Les 10 dernières années ont été difficiles pour ses enfants, particulièrement pour la fille.
Leonor
27 juin 2018 @ 16:55
Message spécial à Alberto, quoique hors sujet ici, veuillez m’en excuser :
Alberto, Je me suis amusée à faire la traduction de la totalité de l’article -interview de la Stuttgarter Zeitung ( Le Journal de Stuttgart) sur les princes de Langenburg-Hohenlohe.
Je l’ai copiée-collée en-dessous des posts précédents, sous l’article du mardi 19 juin.
Mais, Alberto, vous aviez tout très bien résumé. Mais … j’ai adoré l’humour du prince. Ce sont visiblement gens sérieux, lui et elle, qui prennent leur travail très au sérieux , sans pour autant se prendre au sérieux eux-mêmes. Une attitude que personnellement j’apprécie beaucoup.
Amitiés, Alberto. Sans exclusive !
Alberto
28 juin 2018 @ 06:22
Leonor, j ai tout lit!!! C est parfait et je vous en remercie du fond du coeur! J espère que les autres liront votre traduction aussi!
Trianon
27 juin 2018 @ 23:12
quelle femme ecoeurante!
tout pour déplaire!
Gauthier
28 juin 2018 @ 11:02
En effet, peu importe pour nous le sexe de la personne épousée in articulo mortis, mais pour la feue duchesse elle-même, ce « mariage » était une ultime provocation, comme sa vie toute entière: abandonner mari et enfants, tirer à boulets rouges sur l’aristocratie « coupable » de tolérer le franquisme, critiquer la famille royale, mais surtout, surtout, ne pas renoncer à ses titres et à la fortune héritée de son père.
Je lui reconnais une cohérence dans sa vie, certes, mais c’était une idéologue aussi fanatique que l’archiduchesse Elisabeth-Marie, fille de Rodolphe et petite-fille de l’empereur François-Joseph: elle n’aurait certainement pas hésité, non plus, à faire de son fils un employé de station-service, à la différence près que cela aurait été en Roumanie sous Ceaucescu, pays qu’affectionnait tant sa grande amie Dolorès Ibarurri! D’un certain côté, avoir abandonné ses enfants à leur père les sauvât de beaucoup de choses.
kalistéa
27 juin 2018 @ 07:55
Des scandales qui ne devraient pas avoir lieu dans des familles qui se croient plus respectables que les autres et donnent pourtant des preuves du contraire !
beji
27 juin 2018 @ 08:00
cette femme est pire que Johnny.
Laurent F
27 juin 2018 @ 15:35
Ah Johnny, c’est devenu une référence internationale maintenant !!
Baboula
27 juin 2018 @ 16:43
Cest l’héritage « artistique « de Jonny qui est en jeu . Ce sont les concerts qui faisaient de l’argent .Le patrimoine immobilier va vite coûter cher . Ce n’est pas une référence internationale car Jonny n’est pas connu à l’internationale .
Philippe Gain d'Enquin
28 juin 2018 @ 10:39
Hélas…
Karabakh
29 juin 2018 @ 13:23
Effectivement, je suis d’accord, autant sur la nature de l’héritage, que sur le coût à venir du patrimoine et sur la non-réputation internationale. J’en ai un peu assez que tout soit rapporté à ce vilain bonhomme, car lui aussi avait une personnalité bien moche !
JAY
27 juin 2018 @ 08:27
Cela risque d affaiblir cette aristocratique Maison dans son patrimoine.
Toujours la même histoire quelques soit la famille, surtout quand rien n’a été fait dans le respect de chacun.
Jean Pierre
27 juin 2018 @ 09:21
Quelle famille ! C’est un peu les Smet d’outre Pyrénées.
Je suis heureux de constater que le frère et la sœur qui se disputaient devant les tribunaux pour un titre nobiliaire se sont réconciliés pour pouvoir bénéficier de l’herirage sonnant et trébuchant.
Stéphane G.
27 juin 2018 @ 09:29
« leur mots à dure » oh le beau lapsus!
J’en connais qui vont pouvoir à plaisir déverser leur bile, fiel, venin, avec la commisération qui sied à de bons chrétiens! J’attends et j’en ris d’avance!
Je viens d’acheter Point de Vue: 90% des sujets ont déjà été traités par le site depuis 10 jours!
Trianon
27 juin 2018 @ 23:13
parce que vous, ça ne vous choque pas qu’on déshérite tous es enfants?
là ce n’est pas une question d’être chrétien ou pas..
Stéphane G.
28 juin 2018 @ 09:13
encore à côté de la plaque comme de juste…votre haut niveau d’études c’était le certificat d’études primaires?
Karabakh
29 juin 2018 @ 13:25
Pst ! A votre place, vu la qualité de votre message (absence de majuscules, ponctuation rare et tournure pauvre), je ne la ramènerais pas.
Trianon
29 juin 2018 @ 20:48
votre agressivité est pitoyable.
Pour répondre à votre question, l’une des plus haute si ce n’est la plus prestigieuse Ecole d’Art, laquelle se situe dans des locaux historiques le long de la Seine, plus un DEA en Histoire de l’Art en Sorbonne.
On peut faire mieux certainement, mais j’aime ce que j’ai étudié.
Baboula
30 juin 2018 @ 11:04
Trianon,ce Monde manque d’artistes ! ??
Karabakh
2 juillet 2018 @ 10:58
Trianon, est-ce bien utile de répondre à ce genre de triste personnage en faisant état de votre cursus, même s’il est normal que vous en soyez fier. Ces personnes là n’écoutent/ne lisent pas, tant elles sont certaines d’être au-dessus des autres. Vous perdez du temps.
Trianon
2 juillet 2018 @ 17:02
plus hauteS
Stéphane G.
3 juillet 2018 @ 09:48
votre DEA c’était sur Arno Brecker?
Trianon
3 juillet 2018 @ 12:06
vous parlez d’or, Karabakh! à l’avenir je m’abstiendrai..
Baboula
3 juillet 2018 @ 20:11
Stéphane les artistes n’ont rien à voir avec la politique mais d’autres ont à voir avec la co..erie.
Trianon
4 juillet 2018 @ 11:42
Baboula, j’aime bien votre façon de dire les choses…sans papier de soie pour emballer..:)))
Stéphane G.
4 juillet 2018 @ 12:22
Baboula, elle m’a cherché elle m’a trouvé. Point. Et cela vaut pour Gauthier. Cela met le feu aux poudres, et après cela joue la dignité outragée! laissez moi rire!
et oui déballer son pauvre cursus comme autant de médailles sur un complet usé, genre « moi m’sieur, moi je sais » c’est vraiment risible!
Trianon
1 juillet 2018 @ 15:24
merci Karabakh et Baboula..:)
Karabakh
4 juillet 2018 @ 22:04
Avec grand plaisir. :)
Stéphane G.
5 juillet 2018 @ 12:16
trop cool deux nouvelles copines! quelquefois j’ai l’impression d’avoir à faire au casting de la série palace de Jean-Michel Ribes, le quatuor des senior sur leur canapé, décaties et complétement débiles
Baboula
5 juillet 2018 @ 23:15
Serviteur ,votre honneur !
Antoine
27 juin 2018 @ 09:42
Bon, ils auront quand même tous de quoi vivoter… La loi française ne permet pas de déshériter totalement ses enfants. Mais je serais assez favorable à une plus grande liberté de choix pour les parents testateurs. Je suis certain qu’un certain nombre y gagnerait beaucoup en marques d’attention de la part de leur progéniture.
emy
27 juin 2018 @ 13:13
Eh bien je trouverais cela très triste d’imaginer que c’est par risque d’être déshérités que nos propres enfants nous donneraient des marques d’attention. Je préfère largement que mes enfants ne m’accordent pas d’attention (je ne dis pas que c’est le cas) que de faire un chantage à l’héritage.
Les chats ne font pas des chiens : je ne connais pas d’enfant qui ait été respecté et aimé dans son enfance, et ne le rende pas à ses parents. D’ailleurs, personne ne peut savoir ce qui se passe dans les familles, il est donc impossible de juger de l’extérieur. Parfois, les enfants reçoivent TOUT en apparence (toute la richesse extérieure, tous les cadeaux, les vêtements à la mode…) mais ne sont que des objets de décoration, à qui on n’accorde pas la moindre attention, pas d’affection, pas de respect.
Enfin, il y a aussi des enfants, qui, pour riches que soient leurs parents, choisissent toutefois de refuser l’héritage… pcq on n’accepte pas d’argent à n’importe quelle condition. J’en connais de très près… et j’approuve.
Antoine
27 juin 2018 @ 16:51
Chacun voit midi à sa porte, Emy. Je suis visiteur dans une maison de retraite et je vois moi beaucoup de parents qui se sont séparés de tout avant d’y entrer au bénéfice de leurs enfants. Je peux vous dire que la gratitude est loin d’être générale et que certains auraient grand besoin d’un peu plus d’attention et de visites. Heureux que vous viviez dans un monde de bisounours.
Robespierre
28 juin 2018 @ 08:06
Bien d’accord avec vous, la reconnaissance n’est pas toujours au rendez-vous. Il y a toutes sortes d’enfants comme il y a toutes sortes de caractères.
emy
28 juin 2018 @ 14:32
Eh bien je dirais, Antoine, que loin de vivre dans un monde de bisounours, je vois beaucoup d’enfants brisés par leurs parents (que ceux-ci soient riches ou pauvres) : donc comme vous le dites, chacun voit midi à sa porte. Je vois plutôt, pour ma part, « toutes sortes de parents » ! Que certaines personnes âgées aient besoin d’un peu plus d’attention et de visites, j’en suis convaincue. Mais je dirais la même chose pour des enfants qui sont marqués à vie de ce que leur ont fait subir leurs parents. Je trouve qu’il ne faut pas juger de l’extérieur et prendre parti systématiquement pour « le pauvre vieillard » : c’est ce que j’ai fait très longtemps, mais hélas, j’en suis revenue.
Karabakh
29 juin 2018 @ 14:16
Je vous rejoins, toutefois on ne peut nier que fréquemment (je n’ai pas dit toujours ou la plupart du temps), la relation des enfants à leurs parents est le reflet de l’histoire familiale. Pour être confronté au problème à divers titres, j’entends fréquemment des gens d’origines diverses et d’horizons variés, dire que, s’ils veilleront à ce que leurs parents vivent et meurent décemment, ils ne feront pas d’efforts particuliers pour améliorer leur quotidien. En somme, le strict minimum. C’est complexe et bien sûr, ça doit conduire à un questionnement autant personnel que global, ce n’est pas toujours aisé en regard de sa propre histoire mais voilà, s’il existe des enfants particulièrement malveillants envers des parents qui leur ont tout donné, il existe aussi des parents qui ont commis de graves erreurs et se retrouvent, certes malheureusement mais raisonnablement, face à leurs destins.
En l’espèce, je lis que cette mère ne fut pas aimante, qu’elle fut dans le rejet de beaucoup de valeurs sociales, pourtant actuelles… je pense que ce ne fut pas simple d’être l’enfant de cette dame. Naturellement, je ne connais pas l’histoire de cette famille mais justement, je me garde d’en conclure trop rapidement que les enfants sont des salauds, car ce n’est peut-être pas de cela qu’il s’agit.
La superposition de procédures est dommage, même pour ceux qui les mettent en action mais l’important c’est qu’au final, chacun s’y retrouve.
Pierre21
27 juin 2018 @ 17:19
La loi espagnole ne le permet pas non plus
Gérard
28 juin 2018 @ 03:01
Si la loi française s’applique aux enfants de Johnny…
Karabakh
29 juin 2018 @ 14:21
Là aussi, c’est un truc auquel je suis confronté.
Dans un testament, c’est le droit en vigueur sur le lieu de rédaction qui s’applique, sauf à démontrer qu’il s’agit là d’une mention erronée ou d’une parade ; sinon (et c’est souvent le cas des testaments sous seing privé), c’est le droit du principal lieu de vie du testateur qui doit s’appliquer. Apparemment, c’est cette question du principal lieu de vie qui se pose dans la succession Smet. (je n’ai pas la réponse) ;-)
Mary
30 juin 2018 @ 11:43
Perso, je pense que si l’on ne reconnaît pas la France comme lieu de résidence principal de Johnny, j’aurais une question à poser : pourquoi nous, les imposables , aurions – nous payé des funérailles nationales à un résident américain ?
Allô, la cour des comptes ? Allô, Mr Macron ?
Karabakh
2 juillet 2018 @ 10:59
Je suis d’accord et d’ailleurs j’espère (mais parfois je rêve un peu) que, si l’aventure mène à déterminer que M. Smet est citoyen américain au moment de la rédaction du testament, la France réclamera les frais de ses obsèques aux héritiers. Il n’est pas normal que les Français paient pour un étranger.
Baboula
3 juillet 2018 @ 20:25
Je voulais me coucher en travers des Champs pour empêcher ces obsèques obscènes. On a mis mes facultés intellectuelles en doute sur ce site .Comptez sur moi pour manifester pour être remboursé .
Vive le jazz !
Antoine
27 juin 2018 @ 10:12
« Duchesse rouge »..? En l’occurrence, plutôt rouge et or !
pit
27 juin 2018 @ 10:37
Comme on dit : « les pièces rapportées apportent toujours des problèmes »
Charles
27 juin 2018 @ 10:56
C’est triste et navrant de voir la Duchesse de Medina Sidonia se marier sur son lit de mort avec sa concubine afin de déshériter ses enfants.
kalistéa
27 juin 2018 @ 14:38
Une femme qui toute sa vie a marché sur les corniches pour dire: « regardez-moi j’ai le droit de penser le contraire de tout le monde et je vous em… » seulement alors on ne fait pas comme tout le monde en ayant des enfants et oui , on les aime au lieu de leur faire honte , et coups bas !
Gauthier
28 juin 2018 @ 11:03
Excellent résumé, Kalistéa.
Karabakh
29 juin 2018 @ 14:22
Bien résumé.
septentrion
27 juin 2018 @ 11:05
D’après ce que l’on peut lire sur Wikipédia (pas toujours exact) :
Luisa Isabel Alvarez de Toledo (1936-2008), « représentante du plus ancien duché d’Espagne et titulaire de nombreux autres titres de noblesse, était 21e duchesse de Medina Sidonia, 17e marquise de Villafranca del Bierzo, 18e marquise de los Vélez, 25e comtesse de Niebla, triple Grande d’Espagne.
Malgré cet environnement hautement aristocratique, les convictions républicaines et antifranquistes de la duchesse, ainsi que son soutien actif aux pêcheurs et paysans de la région de Jerez, notamment sa manifestation pour les victimes de l’incident nucléaire de Palomares, lui valurent un emprisonnement à Alcalá de Henares pendant huit mois par le pouvoir franquiste. Elle y gagna son célèbre surnom, conféré par la presse, de Duquesa Roja (Duchesse rouge). Pour éviter d’autres peines de prison à la suite de la parution de son roman La Grève (la grève étant à cette époque illégale en Espagne), elle s’exila en France en 1970 pour sept ans. »
Ce qui a eu de grandes conséquences sur ses trois enfants, cette absence renforça leur impression que leur mère n’avait pas l’instinct maternel.
La duchesse s’était mariée enceinte de son premier enfant et s’est séparée de son mari avant la naissance de son troisième enfant et avait divorcé en 1995 à la demande du mari.
Elle est décédée d’un cancer du poumon dix jours après son ex mari lui même mort de la même maladie.
Revenue en Espagne, le duchesse s’est prise de passion pour l’étude des archives de sa famille, un des plus vastes fonds d’archives privés d’Europe, dont certaines pièces remontent à l’année 1228.
« Lors de ses recherches, elle découvrit des documents montrant que des marins arabo-andalous faisaient commerce avec des ports du Brésil, de la Guyane et du Venezuela bien avant les voyages de Christophe Colomb. »
Fin 1990, elle institua une fondation, la Fundación Casa de Medina Sidonia, à laquelle elle fit donation du château et des archives et dont elle resta présidente jusqu’à sa mort.
Sa fondation reçut des subventions du Ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports.
La photo illustre sans doute bien sa vie, qu’elle partagea vingt ans avec Liliane Dahlmann devenue duchesse douairière par un mariage secret in articulo mortis.
Née en Allemagne, Liliane Marie Dahlmann déménagea en Espagne en 1963 et passa sa jeunesse à Barcelone, où elle obtint une licence en Histoire, se spécialisant en Histoire moderne et contemporaine. En 1983, Liliane fut invitée à assister au mariage de Leoncio Alonso González de Gregorio y Álvarez de Toledo, en qualité d’amie de la fiancée, et c’est à cette occasion qu’elle rencontra la mère de celui-ci, Luisa Isabel Álvarez de Toledo y Maura.
En 2015, selon un extrait de l’AFP, on pouvait lire :
la justice a jugé cette semaine qu’elle n’aurait jamais dû priver d’héritage ses trois enfants au profit d’une fondation présidée par sa veuve.
L’aristocrate rebelle et antifranquiste avait provoqué un dernier scandale en laissant la totalité de ses biens à la fondation présidée par sa compagne de très longue date, épousée quelques heures avant de mourir en 2008, à 71 ans.
Mais le tribunal de la petite ville andalouse de Sanlucar de Barrameda (sud) – berceau de la famille d’aristocrates parmi les plus titrés d’Espagne – a finalement condamné la Fondation Casa Medina Sidonia à répartir 33,4 millions d’euros entre les trois enfants et… la veuve.
Le juge a conclu que la duchesse « avait donné de son vivant (en 1990, ndlr) plus que ce qui lui était légalement permis », soit au maximum un tiers de ses biens, dans son jugement du 13 décembre consulté samedi par l’AFP.
Il a donné, en grande partie, raison au fils aîné, Leoncio Alonso González de Gregorio y Álvarez de Toledo – comte, marquis et 22eme duc de Medina Sidonia – qui se voit attribuer plus de 16 millions. Sa soeur Pilar et son frère Gabriel en recevront 5,5 chacun. Quant à la veuve, Liliane Dhalman, 59 ans, le juge lui en accorde 6,2.
Le dossier était complexe car parmi les biens en cause figuraient le Palais des Guzman, qui recèle des archives historiques privées parmi les plus importantes du monde: six millions de documents dont un datant de 1228.
Le juge a pris en compte le fait que palais et archives étaient des biens déclarés d’intérêt culturel et historique, protégés et indivisibles. Considérant que « les caractéristiques très particulières de ces biens de très grande valeur culturelle et historique » empêchaient leur restitution « en nature », il a jugé qu’il valait mieux que la fondation s’acquitte « en liquide » de sa dette envers les héritiers.
Juliette
27 juin 2018 @ 12:57
Setentrion,
Vous dites, je vous cite, que « Lors de ses recherches, elle découvrit des documents montrant que des marins arabo-andalous faisaient commerce avec des ports du Brésil, de la Guyane et du Venezuela bien avant les voyages de Christophe Colomb. »
On sait que les premiers Européens à avoir été en Amérique sont les Vikings en l’an 1000. On a des preuves archéologiques au Canada actuel à l’Anse aux Meadows.
Qu’en est-il exactement de ces traversées transatlantiques avant 1492?
septentrion
30 juin 2018 @ 13:57
Juliette,
Ne connaissant pas cette « duchesse rouge », je suis allée voir sa biographie sur Wikipédia, qui précise que la duchesse publia ses travaux de recherches dans des ouvrages d’histoire, No fuimos nosotros (C’était pas nous) et África versus América.
Je n’en sais pas plus.
Cdt,
HRC
3 juillet 2018 @ 17:27
un prof il y a fort longtemps, un spécialiste du commerce transatlantique de cette période disait que les Portugais, (avec des marins issus de diverses régions côtières de la Méditerranée) avait touché l »actuel Brésil par hasard , venus de Guinée actuelle, dans la région de Salvador de Bahia avant 1492 mais en avaient gardé le secret, et d’ailleurs en sous-estimant la taille de la nouvelle terre trouvée.
Ce serait une des causes du choix difficile du méridien dit de Tordesillas.
Et la découverte officielle fut faite en ….. par un des frères Cabral, les grands marins du Portugal.
de mémoire,
cordialement.
Juliette
14 juillet 2018 @ 15:59
HRC, septentrion,
Merci à vous deux pour vos précisions. Il me faudra me replonger dans les ouvrages d’historiens de la période concernée (Jacques Heers ou Pierre Chaunu) et étudier la bibliographie plus récente.
Veuillez excuser ma réponse tardive, je n’avais pas vu vos réponses avant que septentrion ne m’en avertisse dans un autre article consacré à Pucci.
Cordialement.
Juliette.
Juliette
14 juillet 2018 @ 16:05
HRC,
Le professeur dont vous parlez était-il un professeur d’université?
Avez-vous suivi un cursus universitaire d’histoire?
Cordialement.
Juliette
Mathieu K
27 juin 2018 @ 11:57
Bonne décision de la part du tribunal. Quelle histoire !
framboiz 07
27 juin 2018 @ 11:58
Les enfants n’ont pas fini avec cette affaire, si la « veuve » est présidente de la Fondation !
Y a -t-il un conseil dans cette fondation , qui le nomme ?
Latina
27 juin 2018 @ 13:45
Les histoires d’héritage sont déjà assez lamentable, celle ci devient carrement navrante avec un mariage sur le lit de mort et une spoliation des enfants.
Et aussi peu édifiante quand on considère le contexte dans sa globalité.
Mayg
27 juin 2018 @ 14:54
Je ne comprendrais jamais comment des parents en arrivent à déshériter leurs propres enfants…
Leonor
27 juin 2018 @ 16:36
Ca arrive quand les parents en question
– se mettent à travailler du chapeau
– et/ou sont la proie de prédateurs extérieurs
– et/ou sont travaillés au corps par une partie de leurs enfants contre les autres
– et/ou veulent claquer leurs biens à leur bénéfice exclusif avant de claquer eux-mêmes ( style » après moi le déluge »)
– et/ou sont foncièrement et depuis toujours égoïstes et égotistes, et/ou se prennent pour le centre du monde.
Vu et vécu.
Et gagné contre ça en appel. Dix ans de procédure, merci belle-maman.
Y’a pas que chez la duchesse de TrucMuche Sidonia…
Gauthier
28 juin 2018 @ 11:03
Ici c’est clairement le dernier cas de figure que vous évoquez.
Karabakh
29 juin 2018 @ 14:28
Effectivement.
Chez moi, nulle belle-mère mais des soucis plus ou moins similaires, venant de l’héritage d’un grand oncle. Nous pensons qu’il a été la proie de prédateurs divers mais c’est très difficile de le prouver. Actuellement, « la police enquête » (pour reprendre une expression courante)… J’avoue ne nourrir aucun grand espoir car il travaillait aussi du chapeau.
Quant à mes parents, ils sont les proies d’eux-mêmes et de leurs addictions, qui le font penser qu’après eux, viendra le déluge…
C’est compliqué et moche de vieillir.
Baboula
30 juin 2018 @ 11:09
Ce serait plus facile si parfois il m’y avait pas aussi ceux qui vous veulent,très sincèrement, du bien et sont à côté de la plaque .
Karabakh
1 juillet 2018 @ 22:47
Nous n’avions pas d’attention particulière pour lui. Il était un peu étrange et puis, ma sœur comme moi, n’étions que des secondes lignes. Toutefois, la somme qu’il nous a toujours assuré avoir mis de côté (et cela quelques semaines avant sa mort), pour payer ses obsèques, a disparu comme par magie. Nous n’aurions rien gagné au final, ou tout au plus une centaine d’euros qui nous auraient permis de vider son appartement et le remettre au propre, afin de le restituer au bailleur. Tout compte fait, les héritiers en première ligne ont payé les obsèques, ce qui est tout de même un peu lourd quand on ne s’attendait pas à devoir le faire.
marie
27 juin 2018 @ 17:00
Egalement, je ne comprends pas Mayg…..mariage sur un lit de mort ???…..çà ressemble à de la vengeance….elle n’a pas dû mourir en paix cette pauvre femme….Les enfants n’ont pas demandé à naître..
Sylvia2
28 juin 2018 @ 22:13
Ses enfants n’étaient pas tout jeune….50/60/65 ans. Elle a toujours voulu être en dehors de toute règle sauf son titre, sa fortune, ses avantages. Ses enfants ont vécu leur vie plus traditionnellement que leur mère, sauf peut-être le dernier. Alors le mariage sur son lit de mort, à la sauvette, ça a été trop pour eux. Je ne peux que les comprendre ! Que justice leur soit rendue
Kayleen
27 juin 2018 @ 19:54
C’est fou dans la noblesse le nombre de personnes qui changent de bord
val
28 juin 2018 @ 10:24
Kayleen,
Il n’y a pas que dans la noblesse !!! :) :)
Gérard
28 juin 2018 @ 13:43
Je ne pense pas que ce soit spécifique à la noblesse. D’autres part de tels changements qui n’étaient pas toujours de véritables changements étaient parfois dissimulés autrefois ce qui n’est plus nécessairement le cas.
Baboula
28 juin 2018 @ 22:15
Ce n’est pas une chose qui arriverait chez les prolétaires !!!
Caroline
27 juin 2018 @ 21:24
Pourquoi n’existe-il pas de nos jours des lois précises sur l’héritage des parents automatiquement donné aux enfants? Par contre, c’est différent s’il y a d’autres enfants illégitimes non reconnus par l’un des parents !
L'Alsacienne
28 juin 2018 @ 18:59
Caroline, des lois existent pour régler les problèmes d’héritage.
Mais la société change : entre divorce, concubinage, pacs, veuvage, mariage entre personnes de même sexe, enfants de différents lits, etc… le droit de la famille devient de plus en plus complexe.
Et ne pas oublier : on hérite pas seulement de l’actif mais aussi du passif.
Baboula
28 juin 2018 @ 22:17
Mais elles existent Caroline comme existent aussi des stratagèmes légaux pour les contourner.
Philippe Gain d'Enquin
28 juin 2018 @ 10:41
La mémoire de la duchesse de Medina Sidonia mérite beaucoup mieux que la mal séance de beaucoup des propos ci-avant.
Gauthier
29 juin 2018 @ 11:06
Nul n’attaque la feue duchesse sur sa gestion parfaite du fonds d’archives exceptionnel dont elle a hérité, et qu’elle a su mettre en valeur. Hélas, elle a laissé ses opinions extrêmes, pour ne pas dire extrémistes, la guider dans tous les autres aspects de sa vie, et là réside le problème.
Karabakh
29 juin 2018 @ 14:32
Si vous le permettez, je pense qu’il faut distinguer deux mémoires de cette femme. Celle de la personne, manifestement assez dure à vivre pour ses proches… et celle de l’historienne, sans conteste exceptionnelle. La postérité de son oeuvre historique ne m’inquiète pas beaucoup, elle restera connue et reconnue pour cela.
Gauthier
28 juin 2018 @ 11:04
Précisons que l’actuel duc de Medina Sidonia est lui-même historien ,et enseigne dans plusieurs universités espagnoles.
Blouin
29 juin 2018 @ 20:50
Leonor tout-à-fait d’accord « vu et vécu » comme vous et cela a séparé un frère et sa soeur favorisée en douce par leur mère pour le reste de leur vie, ce qui est bien triste.