La princesse Beatrice de Bourbon-Deux-Siciles, sœur du duc de Castro et mère du prince Napoléon était en visite à l’institut d’instruction supérieure Francesco Degni à Torre del Greco près de Naples. La princesse a confié à cette occasion se sentir très napolitaine. (merci à Alberto)
Iankal21
12 décembre 2019 @ 10:20
Photo expressive et si j’ose dire très Napolitaine de la Princesse
Jean Pierre
12 décembre 2019 @ 13:10
Je dirai très « Bourbon » même.
LPJ
12 décembre 2019 @ 10:35
Toujours aussi active la Princesse Béatrice pour représenter la famille royale des Deux-Siciles.
Caroline
12 décembre 2019 @ 10:56
Des nouvelles de son fils et de sa belle-fille? En voyage de noces?
Il est étonnant que cette princesse se sente très napolitaine si on sait qu’ elle est d’ origine franco- polonaise .
LPJ
12 décembre 2019 @ 14:46
Caroline, les origines polonaises sont très diluées. En effet la grand-mère paternelle de la Princesse Béatrice était née Comtesse Caroline Zamoyska et donc issue de cette grande famille polonaise, les Zamoyski. Mais la mère de la Comtesse Caroline était une Princesse de Bourbon-Siciles. C’est d’ailleurs cet ascendance maternelle qui avait permis que le mariage du Duc de Castro (Rénier 1883-1973) soit considéré comme dynaste par la famille royale des Deux-Siciles (le roi d’Espagne par contre avait considéré l’union comme inégale, privant la branche des Castro de tous droits successoraux sur la couronne espagnole).
Anne-Cécile
12 décembre 2019 @ 11:23
Parisienne née de parents français ou naturalisés, mariée puis divorcée d’un prince français, d’une dynastie française ayant reçu une des innombrables couronnes de provinces italiennes à la loterie guerrière des princes,n’ayant jamais vécue en Italie encore moins à Naples, la princesse est très forte.
Des innombrables activités que peuvent auto-générer les rejetons des Bourbon, qu’elle se contente d’animer des ordres, louer des biographies écrites par les copains ou cousins, et de s’attendrir sur ses nièces débutantes, c’est déjà fort bien.
Comme son entourage le prétend, du couple qu’elle forma avec le fort beau Prince Charles Napoléon, sa qualité première fut d’être « d’un naturel très maternel’.
Elle peut donc ajouter à son arc, celui d’être une bonne maman et belle-mère agréable pour sa nouvelle bru. C’est déjà plus que bien des humains sur terre.
Mais pour le reste…
Mary
14 décembre 2019 @ 16:50
Mais elle a bien le droit de se sentir proche de la terre dont elle porte le nom !
C’est un endroit magnifique, elle s’y sent bien, ses ancêtres y ont régné, ne faisons pas de mauvais procès à cette belle femme sympathique !
PS : cette photo n’est pas terrible, je le reconnais.
LPJ
12 décembre 2019 @ 12:40
Anne-Cécile, nul de besoin de vivre dans un endroit pour y avoir des liens forts.
La Princesse a construit sa vie familiale et professionnelle en France certes, mais elle connait ses origines, ses racines. Et elle a fait en outre le choix personnel de s’impliquer dans les ordres familiaux et les actions menées par son frère (ce qui n’est pas la cas leur soeur Anne). Ce qui implique d’être régulièrement présente dans l’ancien royaume des Deux-Siciles. Ses séjours réguliers n’ont pu certainement que renforcer les liens avec cette partie de l’Italie. D’ailleurs en 2015 lors d’une interview même son fils le Prince Napoléon indiquait son attachement à l’Italie !
Nemausus
12 décembre 2019 @ 18:58
J’ose imaginer que l’ensemble de ce commentaire ne s’applique pas uniquement à cette princesse mais peut concerner beaucoup d’autres dans la même situation, ce qui fera sans aucun doute pâlir de rage les orléanistes !
Gérard
14 décembre 2019 @ 13:43
Les orléanistes vous hantent Nemausus. Vous ne pensez qu’à l’orléanisme ou ce que vous appelez tel mais pourquoi serions-nous enragés par les actions dans l’ancien royaume des Deux-Siciles de la princesse Béatrice ? D’ailleurs je pense que pour vous la princesse Béatrice est considérée comme une lointaine cadette des rois des Deux-Siciles.
Gérard
14 décembre 2019 @ 13:48
Oui on ne peut pas critiquer tout le monde tout le temps. La Terre est peuplée par plusieurs milliards d’individus et aucun n’est comme nous ce qui fait beaucoup de sujets de mécontentement et encore parfois nous ne nous supportons plus nous-mêmes.
ciboulette
12 décembre 2019 @ 15:29
Je crois que beaucoup de personnes aiment Naples et ses environs . On peut se sentir Napolitain de cœur sans renier ses origines .
Esquiline
13 décembre 2019 @ 00:07
Seuls les Napolitains peuvent se sentir Napolitains avec toute la fierté et la désespérance que ça implique!
Parfois il vaut mieux se taire …
Denise LEROUX
14 décembre 2019 @ 09:47
Rappelons que la ville de Torre del Greco est réputée pour ses productions d’objets en corail et ses camées.
Tamtoum
François Leroux
14 décembre 2019 @ 12:13
Livres de Réf :
— Camées et Coraux ANTIQUITÉS & Objets d’art n°12
— La Fascination du Corail Charles Paolini Édition Gerfaut
Denise LEROUX
14 décembre 2019 @ 12:20
Le travail du corail prit son essor véritable en 1805, lorsque le Marseillais, Paul Barthélémy Martin, ouvrit une manufacture à Torre del Greco : outre les grains et les petites boules, on y produisait des objets en corail taillé et surtout des camées, conformément aux impératifs de la mode Empire.
Robespierre
18 décembre 2019 @ 12:46
Dans son livre « Graziella » censé se passer sous la domination française à Naples, Lamartine décrit la touchante héroïne du livre en train de travailler avec le corail pour en faire des colliers avec de petits instruments. C’était son métier, en sous-traitance . Elle habitait Procida.
Gérard
14 décembre 2019 @ 16:55
On dit que le roi Ferdinand IV de Naples, plus tard Ferdinand Ier des Deux-Siciles, appelait le corail l’éponge d’or de son royaume et Torre del Greco en était en effet le principal centre de travail et c’était aussi le plus ancien.
Le 18 mai 1699 la ville redevint propriétaire de son territoire en l’acquérant du marquis de Monforte pour 106 000 ducats. C’est de ce moment que commença la floraison du commerce maritime et la flotte de pêche compta alors 214 bateaux pour la collecte des éponges, des coraux et des coquillages.
Aujourd’hui le corail vient surtout d’Asie car on protège le corail des côtes méditerranéennes.
Et c’est dit-on un français d’origine génoise qu’on appelait le Marseillais, Il Marsigliese, Paolo Bartolomeo Martin, qui créa la première manufacture en 1805 pour le travail et la vente du corail.
Martin avait quitté Marseille où l’on travaillait le corail en raison de la crise provoquée par la Révolution française. C’était un artisan très habile notamment dans le travail des camées.
La tradition dit qu’il s’était rendu à Torre del Greco pour conclure une vente de corail et qu’il tomba en pâmoison devant la sœur d’un pêcheur avec laquelle il décida de vivre à Torre del Gréco où le roi lui accorda en 1805 le privilège du traitement des coraux. Il installa une boutique dans la villa des marquis de Castelluccio et engagea des ouvriers. Cinq ans après ses ouvriers étaient au nombre de 200. Jusqu’alors le corail avait surtout servi pour des objets liturgiques, mais à partir de cette période il se répandit aussi dans la vie profane.
En même temps l’art du camée, la glyptique, se développait également sur coquillages ou sur pierre et en 1878 se créa la première école pour ce travail d’incision à Torre del Greco.