Sublime pour les uns, scandaleuse pour les autres, martyre de sa foi ou comploteuse frénétique, complice de l’assassinat du roi son époux ou victime d’abominables machinations, créature aveuglée par la passion ou femme assumant sa liberté, Mary Stuart ne saurait laisser indifférent. Sa fin tragique, qu’elle a su affronter avec dignité et panache, pare sa mémoire d’une aura romantique qui a sans doute fortement contribué à masquer les ombres d’un parcours erratique et d’une personnalité aussi complexe que déroutante. Son destin est indissociable de celui d’une autre icône du XVIe siècle, Elisabeth lre d’Angleterre. Entre Marie, plus femme que reine, et Elisabeth, plus reine que femme, s’établit une étrange relation sur fond de  fascination/répulsion, de conflit d’ambition, d’oppositions confessionnelles qui, dans le droit fil de la tragédie grecque, ne peut se clore que par l’élimination de l’une d’elles.

Ce sera Marie… parce qu’elle est la plus faible? Ou la plus fautive ? Après sa très remarquée contre-enquête sur le procès des Templiers, l’auteur livre ici un travail rigoureux d’investigation et d’analyse uniquement basé sur les faits avérés, les actes authentifiés des protagonistes et les seuls documents validés par les meilleurs historiens. Cet essai, qui se lit comme un roman, apporte des réponses objectives et argumentées aux questions que la destinée de Marie Stuart ne cesse de susciter depuis cinq siècles. Biographie de l’auteur Dominique Labarrière est auteur de romans et de documents portant sur de grandes affaires judiciaires. (Source : maison d’édition Pascal Galodé – Merci à Anne P.)

« Marie Stuart, sainte ou putain ? », Dominique Labarrière, Editions Pascal Galodé, 2012