Dans cette biographie consacrée à la princesse Louise, fille de la reine Victoria et du prince Albert, l’auteur évoque le fait que la princesse aurait eu un enfant avec le tuteur de son frère le prince Léopold. De cette relation avec le lieutenant Walter George Stirling qui émigra ensuite au Canada, est né un garçon qui fut adopté par une autre famille et qui était pour les registres de l’Etat civil Henry Locock. L’auteur explique que pour ses recherches, elle s’est retrouvée confrontée au fait que tourtes les archives royales concernant la princesse Louise ne pouvaient être publiques. Un descendant d’Henry Locock revendique cette filiation et a demandé à ce que son corps puisse être exhumé, ce qui a été refusé par les tribunaux. La princesse Louise s’est marié en 1871 John Campbell, 9ème duc d’Argyll.(Merci à Alberto)
The mystery of Princess Louise, Lucinda Hawskley, Chatto & Windus, 2013
Marko
17 novembre 2013 @ 13:53
Le 21 mars 1871, elle épouse John Campbell, marquis de Lorne et futur 9e duc d’Argyll, dont elle n’a pas de postérité, pas de duc de Fife.
La princesse Louise, princesse royale (Louise Victoria Alexandra Dagmar) le troisième enfant et la première fille du roi Édouard VII du Royaume-Uni et de la princesse Alexandra de Danemark, épousa le 27 juin 1889 le 6e comte de Fife qui deviendra le 1er duc de Fife deux jours après le mariage, dont elle eut trois enfants.
marie.françois
17 novembre 2013 @ 14:05
Elle a épousé lord Lorne, héritier du duc d’Argyl.
Francine du Canada
17 novembre 2013 @ 14:07
Merci à Régine et Alberto pour cet article. Ce livre semble bien intéressant mais je trouve dommage qu’on ne puisse en savoir davantage sur Henry Locock (de sang royal) puisque fils naturel de la princesse Louise. Bonne journée, FdC
Gustave de Montréal
17 novembre 2013 @ 19:06
présumé, ma chère.
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 06:28
Vous avez raison mon cousin; un des termes « juridiques » que j’ai le plus détesté p.c.q. à partir de là… tout le travail est à faire n’est-ce pas? Bonne semaine, FdC
Mayg
17 novembre 2013 @ 14:17
Je n’ai jamais entendu parler de cette histoire. Les faits sont il avérés où est ce de simples rumeurs ou des ragots ?
Alberto
17 novembre 2013 @ 15:45
Attendons quelques jours. L´auteur va donner une conférence à Londres pour les historiens « experts » de la famille royale et aussi pour des archivistes ou anciens archivistes du château de Windsor.
Parmi les présents il y aura Sue Woolmans qui a déjà donné un interview à Noblesses et Royautés sur son livre sur l´archiduc François Ferdinand.
Elle racontera ce qu´elle trouve de la sériété de l´auteur.
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 07:12
Merci Alberto, tenez-nous au courant (ici ou ailleurs). Merci. FdC
Gustave de Montréal
17 novembre 2013 @ 14:48
Henry Locock s’est tué en tombant d’un train ici à Montreal-West en 1907. On dit qu’il aurait été poussé. Enfin…. je ne me priverai pas d’acheter ce livre maudissant ces tribunaux anglais de rejeter l’exhumation. Why not?
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 06:35
Ah là c’est sérieux Gustave… j’achèterai également et je lirai et… je pousserai. En effet, « why not? » Amitiés, FdC
JE
17 novembre 2013 @ 15:34
Il y a une petite erreur dans cette biographie. Ce n’est pas cette princesse Louise qui épousa le duc de Fife mais la fille ainée d’Édouard VII qui portait le même prénom. La princesse Louise, fille de Victoria, épousa Le 21 mars 1871, elle épouse sir John Douglas Sutherland Campbell, marquis de Lorne et futur 9e duc d’Argyll, dont elle n’a pas de postérité. Ce dernier sera le 4e gouverneur général du Canada de 1878 à 1883.
La province canadienne de l’Alberta est nommée en son honneur (elle fait le choix de perpétuer son dernier prénom en souvenir de son propre père), ainsi que le lac Louise dans les Rocheuses canadiennes et la ville de Louiseville au Québec.
Aussi cela me surprendrait qu’on puisse obtenir quelques informations en exhumant son corps pour prouver la filiation des descendants de M. Locock
puisque selon ses voeux, après sa mort, la princesse a été incinérée et non enterrée ou mise en crypte. Impossible d’obtenir de l’adn viable après passage au crématoire. Personnalité originale, elle fut la première personne de rang royal à choisir cette façon de disposer de son corps.
Jef
17 novembre 2013 @ 17:11
On peut donc se dire qu’il n’y a peut-être pas de hasard…
Même si à l’époque, on ne parlait pas d’ADN, la princesse a peut-être voulu faire disparaître toute trace physique de sa présence…
Kalistéa
17 novembre 2013 @ 18:42
Cher Jef ,merci pour les renseignements que vous donnez qui sont un peu plus clairs. Bon dimanche-soir. K.
Eliane
17 novembre 2013 @ 18:04
De nos jours toujours possible de connaitre l’ascendance d’une personne, sans avoir l’adn des parents.
Plusieurs exemple d’Anastasia, Louis XVII, Henri IV, Diane de Poitiers , simplement en passant par les descendants des oncles et tantes.
Jean Pierre
17 novembre 2013 @ 22:02
Au lac Louise je conseille le Fairmont pour une nuit et surtout le matin quand on découvre le mur de montagnes en face de l’hôtel.
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 06:54
JE, j’ignore d’où provient votre confusion mais… dans l’article de Régine et d’Alberto, ci-dessus, il n’est absolument pas question du duc de Fife mais bien du duc d’Argyll. Que l’enfant naturel (Henry Locock) soit le fils de la princesse Louise (fille de la reine Victoria) où qu’il soit le fils de la fille aînée d ‘Edouard VII? Il serait tout de même de sang royal? Quelque chose n’est pas clair dans cette affaire et mérite une attention particulière. Cordialement, FdC
Régine
18 novembre 2013 @ 13:22
j’ai rectifié
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 17:31
Merci Régine, ceci explique cela. Bonne journée, FdC
COLETTE C.
17 novembre 2013 @ 16:00
Je suppose que ce livre n’est pas traduit en français ?
Régine
17 novembre 2013 @ 16:15
pas pour le moment
Palatine
17 novembre 2013 @ 16:57
Après tout, c’est possible, je dis bien possible. La mort du prince Albert a relâché la surveillance sur l’éducation des enfants, et on sait que Victoria s’isola dans son chagrin, puis s’arrangea pour s’éloigner des affaires du royaume , et délégua sans doute trop l’éducation de sa nombreuse progéniture. Si Albert avait vécu je doute qu’on puisse parler d’une affaire pareille. Parallèlement à cet éloignement des affaires, Victoria s’isolait pour vivre en paix avec John Brown.
Corsica
17 novembre 2013 @ 23:08
Si je comprends bien, les reines pouvaient avoir certaines faiblesses : la reine Emma pour son aide de camp et la reine Victoria pour son palefrenier … Comme quoi, l’on peut être reine ou régente tout en restant femme .
Actarus
17 novembre 2013 @ 16:59
Tromper son mari homo qui porte le titre de duc d’Argyll, c’est filer à la glaise… ^^
aubert
17 novembre 2013 @ 20:29
Lecock n’était pas chapon. Si le duc d’Argyll l’avait su, il l’aurait pris dans sa propre basse-cour.
Guyard
17 novembre 2013 @ 23:08
British humor ?
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 07:05
Bon sang Actarus, parle t-on un langage de sourd ici? L’article mentionne que la princesse Louise aurait eu une relation avec le tuteur de son frère (le lieutenant Walter George Stirling), avant son mariage avec le duc d’Argyll et non pas d’une relation extra-conjugale??? FdC
Actarus
18 novembre 2013 @ 13:49
Parlez plus fort, chère Francine, je suis célibataire ! ^^
flabemont8
19 novembre 2013 @ 16:19
Comment pouvez-vous être encore célibataire, beau et spirituel comme vous l’êtes, et sur un site qui ne comporte que de belles dames et de beaux messieurs !
Actarus
21 novembre 2013 @ 15:08
Je ne sais. J’ai renoncé à essayer de comprendre le pourquoi du comment.
Peut-être suis-je de ceux qui sont condamnés à la solitude.
« Lonely at the top ».
Vincent
17 novembre 2013 @ 19:54
Ce n’est pas nouveau. En Espagne, la famille de Stton-Clonard revendique être les descendants de Ray II de Sotto Campuzano, IVe Comte de Clunard et d’Isabelle II d’Espagne, preuve ADN à l’appui. D’ailleurs lorsque j’ai regardé les photos, j’ai été stupéfait par la ressemblance entre Isabel Sutton de Clonard et Isabelle II d’Espagne ou entre Ray III G. Sutton de Clonard et Alphonse XIII.
http://www.suttonclonard.com/ZZZ_FamilyRemembrancesAndSimilarities.htm
Actarus
18 novembre 2013 @ 01:16
Les Clonard sont une famille de clowns clonés ! ^^
Francine du Canada
18 novembre 2013 @ 07:08
Vincent, c’est intéressant mais… non pertinent sur cette page. FdC
Vincent
18 novembre 2013 @ 14:30
Henry Locock se dit descendant de la princesse Louise et donc d’une famille royale prestigieuse comme les Sutton de Clonard revendique la même chose en se réclamant descendant des Bourbons d’Espagne.
Actarus
19 novembre 2013 @ 01:26
Des prétendants, toujours des prétendants, mais rien que des prétentieux… ah la la…
Francine du Canada
20 novembre 2013 @ 02:48
Merci Vincent, je comprends mieux votre commentaire. Bonne journée, FdC
Actarus de Bourbon-Whisky
19 novembre 2013 @ 15:59
À propos des Clonards (que Dieu bénisse le L) :
« The Sutton descent of this Spanish count is itself interesting and worthy of study. But even more interesting are the fantasies to which the current count subscribes. He accepts and stridently defends the dubious descent of the Wexford Suttons from the baronial Sutton-Dudleys as alleged in the 18th century; on top of this he subscribes to (and appears to have invented) two distinct additional fantasies. The first fantastic claim is that his (perfectly legitimate) Spanish title ‘conde de Clonard’ happens to correspond to an older Anglo-Irish title, ‘earl of Clonard’, established in the 12th century; he therefore calls himself (by what arithmetic one cannot divine) the 29th earl of Clonard. That such a title is found nowhere in the history of the English or Anglo-Irish peerage does not deter him.
But Clonard’s second fantasy is more extraordinary by far. He alleges that his ancestor, Raymundo de Sotto y Campuzano, 4th conde de Clonard (b. 1822; d. 1894), was actually secret husband of Queen Isabella II of Spain, and father by her of both her actual successor on the Spanish throne, King Alfonso XII (b. 28 November 1857), and of his own successor as conde de Clonard, Don Serafín de Sotto y Aguilar, the 5th conde (b. 20 June 1856; d. 1923). Therefore Clonard alleges that the current Spanish royal family is descended in the male line from the Wexford Suttons, and therefore that they are his own very close kin. (It should be pointed out that these condes de Clonard are real historical figures, and that Raymundo de Sotto y Campuzano, 4th conde de Clonard, had a real wife, Agustina Aguilar, daughter of Juan de Dios Aguilar del Viso; according to standard biographical sources she and not the Queen was the mother of the 5th conde.)
All this is heady stuff. Clonard’s baroque website seeks to establish all these fantasies, it seems, by repetition, along with the time-honored stylistic choice of gold text on purple background (the choice of dignified texts since at least the sixth-century Codex argenteus).
To an observer of internet fantasists it seems unusual that one who already won for himself an authentic comital title should also baldly (and brashly) grasp at fantasies: most fantasists after all are commoners with anonymous families who desire something more glamorous (Michael LaFosse, Terence McCarthy). More astonishing still that the Conde’s particular fantasy should make such a bald, revisionist claim about the ancestry of his own sovereign. But it should hardly be surprising that the desire for self-aggrandizement through genealogical fantasy should afflict even those who have already inherited something that would be a fantasy for others. »
source : http://nltaylor.net/sketchbook/archives/145
Vincent
19 novembre 2013 @ 20:07
Des analyses ont été faites avec Axel et Sixte Henri de Bourbon-Parme et Jean d’Orléans-Bragance. Ces trois princes ont le même chromosome Y. Il suffirait donc de faire de faire analyser le chromosome Y de Juan Carlos ou de Louis de Bourbon, duc d’Anjou et de le comparer avec celui qu’on a déjà pour être fixé.
http://adnbourbon.wix.com/adnbourbon
Agnès de SM
17 novembre 2013 @ 22:25
Bon alors, s’agit-il de Louise, la fille de Victoria et Albert, ou de Louise la fille d’Edward VII et Alexandra ? c’est un peu confus.
flabemont8
17 novembre 2013 @ 22:32
Je n’ai rien compris du tout , était-ce la fille de Victoria ou celle d’Edouard VII ? Ou celle des deux ? ben voui, comme chez les pharaons…
J.J.
17 novembre 2013 @ 22:32
La plus « intéressante » des filles de la reine Victoria…
Artiste et rebelle ! En ce moment à Paris, une exposition au musée Jacquemart-André : Désirs et volupté à l’époque victorienne !;)
Caroline
17 novembre 2013 @ 23:16
On peut lire les titres de ce livre suspense en anglais ‘Le mystère de la princesse Louise »La fille rebelle de la reine Victoria’!
Dommage que ce livre ne soit pas traduit en français!