Prochaine parution en allemand de cette biographie consacrée à la princesse Ludovika de Bavière, épouse du duc Max en Bavière. Née en 1808, la princesse Ludovika est le neuvième et dernier enfant du roi Maximilien I de Bavière et de sa seconde épouse la princesse Caroline de Bade.
Ludovika a conservé toute sa vie une profonde amertume d’avoir épousé le duc Max en Bavière alors que ses sœurs ont connu des destinées royales : reine de Prusse, reine de Saxe, reine de Wurtemberg, impératrice d’Autriche et mère d’un empereur d’Autriche.
C’est pourquoi elle veilla à marier ses filles au mieux au sein du Gotha. Sa fille Elisabeth dite Sissi devint impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, sa fille Hélène épousa le prince von Thurn und Taxis, sa fille Marie le roi François des Deux-Siciles et sa fille Sophie-Charlotte après avoir été éconduite par le roi Louis II de Bavière devint duchesse d’Alençon.
Ludovika de Bavière est décédée en 1892. (Merci à Alberto)
Pauline de Roby
14 février 2019 @ 05:17
Voilà un livre qui m’intéresse. Plutôt méconnue, elle a été représentée comme une mère proche de ses enfants. L’un de ses fils devint ophtalmologue et fonda une clinique.
Edwige
14 février 2019 @ 12:35
Et père de la reine Elisabeth de Belgique !
Yode
14 février 2019 @ 06:18
le bijou qu’elle porte sur sa robe est le « Saint Esprit », spécialité de la Haute Loire …
Antoine
14 février 2019 @ 15:06
Bien vu, Yode. Mais en Velay il était en métal doré avec de la verroterie…
Laurent F
14 février 2019 @ 16:34
Je ne pense pas que ce soit un St-Esprit mais plutôt une broche devant de corsage
Stéphanie
14 février 2019 @ 08:56
Sait-on si une publication en français est prévue ?
jardin médiéval
14 février 2019 @ 17:32
Ce bijou n’est ni un Saint Esprit Velave ni un Saint Esprit Auvergnat.
Menthe
14 février 2019 @ 10:48
Amertume d’avoir épousé le duc de Bavière, on est loin du sirop des films d’Ernst Marischka !
Karabakh
15 février 2019 @ 17:13
Max était duc EN Bavière, c’est le père de cette dame qui fut roi DE Bavière – et donc en quelque sorte le « duc de Bavière » car le royaume fut fondé sur un précédent duché. Ils tiennent à la distinction. 😉
Leonor
16 février 2019 @ 10:55
= la différence entre » von » et » zu ».
Menthe
16 février 2019 @ 14:57
Mon correcteur automatique l’ignorait, merci de l’avoir éduqué ! retiendra-t-il la leçon ?
Karabakh
19 février 2019 @ 15:22
Mettez lui une fessée s’il ne retient pas ! 😂
Karabakh
19 février 2019 @ 15:23
Leonor, oui c’est cette différence là. 😉
Robespierre
14 février 2019 @ 12:07
Ludovika où comment la conscience de rang et l’ambition peuvent gâcher un mariage. Son mari n’était quand même pas le garde de chasse du canton.
Jean Pierre
14 février 2019 @ 12:55
Je pense que l’amertume ne venait pas juste du fait que Max était un lointain cousin de la branche régnante.
« L’amertume de l’amour est toujours en raison des douceurs qu’on en espérait » et Ludovika n’a pas dû recevoir beaucoup de douceurs du dit Max.
Mayg
14 février 2019 @ 13:49
Oui mais il n’était pas roi ou empereur comme ses beaux-frères. A l’époque les mariages étaient plus arrangés que d’amour, ce n’était pas anodin.
Cosmo
14 février 2019 @ 17:41
Dear Rob,
je crois que le vrai problème du mariage résidait dans les absences et le infidélités répétées de son mari. Il était aussi plus fantaisiste qu’elle.
Toutefois à l’époque ce qui nous parait être de petites différences aujourd’hui prenait des proportions considérables. Encore que récemment la princesse Margaret a refusé d’épouser Peter Townsend et sur le site N&R certains poussent des cris d’orfraie pour les mariages inégaux et d’autres grimpent aux rideaux à entendre prononcer les mots d’altesse, impériale, royale, sérénissime, prince, princesses et tutti quanti.
Amitiés
Cosmo
Ellen
14 février 2019 @ 19:51
non, mais il parait qu’il ne se plaisait qu’en compagnie des gardes chasse justement et des » patites gens » avec qui il faisait la nouba
Robespierre
15 février 2019 @ 14:05
c’est pour ça que j’ai parlé de garde-chasse. Et j’ai aussi pensé à Lady Chatterley …:)
monica
23 février 2019 @ 19:38
Oui mais Max était tellement beau !!!
Claudia
14 février 2019 @ 12:49
Evidemment pour nous qui n’avons aucun sang royal ni princier, l’amertume de n’avoir épousé « qu’un Max en Bavière » et de pousser ses filles à des unions prestigieuses peut paraitre déplacée et anachronique..Mais plus près de nous la reine Frédérika de Grèce avait le même comportement.
Mayg
14 février 2019 @ 13:50
La reine Frédérika n’a quand même pas réussi a marier sa dernière fille Irène.
Antoine
15 février 2019 @ 15:02
Comme disait ma grand-mère : à vingt ans on veut un prince, à trente-cinq on est ravie d’épouser un épicier.
Leonor
16 février 2019 @ 11:01
Ah oui ! :-)
Sur mes étagères, une collection de très vieux » Chasseur français », dont certains des années ’20 ( 1920), etc.
Lire les petites annonces » matrimoniales », équivaut à une étude sociologique : instructif, hilarant, et réaliste.
A vingt ans , les prétentions sont énormes, voire insensées. A trente-cinq, en effet, on voit bien qu’il a fallu en rabattre.
Le plus clair, c’est que le mariage était d’abord une affaire sociale, de positionnement dans la société; pas du tout ou très peu une affaire d’amour.
Gérard
16 février 2019 @ 13:17
Voulait-elle vraiment se marier cette princesse intellectuelle, artiste, anticonformiste ?
Mais si Michel de France n’avait pas rencontré Béatrice peut-être…
Mayg
16 février 2019 @ 14:29
Lol
Clara
14 février 2019 @ 14:05
Bien venu sera ce livre ; il nous dira si elle s’est réellement marîee contre son gré et malgré l’amour qu’elle portait à un prince portugais, et peut-être confirmera l’existence de la ‘seconde famille’ du duc Max ??
beji
14 février 2019 @ 14:21
Ce livre m’intéresserait mais encore faudrait-il qu’il soit édité en français.Quelle est la soeur de Ludovika qui a été reine de Wurtemberg ?
Laurent F
15 février 2019 @ 14:31
Aucune ne fut reine de Wurtemberg
Elisabeth avait épousé Frédéric Guillaume IV roi de Prusse
Sophie l’archiduc François-Charles d’Autriche
Marie sa jumelle, Frédéric Auguste II roi de Saxe
Amélie, Jean1er roi de Saxe, frère du précédent.
Ses demis-soeurs
Augusta-Amalia, Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, grand-duc de Francfort
Caroline Augusta successivement le prince héritier Guillaume de Wurtemberg puis après divorce l’Empereur François II d’Autriche. Elle devint ainsi la belle-mère de sa sœur Sophie !
COLETTE C.
14 février 2019 @ 15:38
Elle est jolie sur ce portrait.
Livre en allemand, dommage !
Francois
14 février 2019 @ 16:00
De la relativité de tout
Rien ne change en ce bas monde
Dans les hautes sphères les gradualités sont très fines
parfois invisibles aux yeux du quidam
Marcel Proust nous a décrit cela de façon accomplie tout au long
de son œuvre immense
Il y a pire qu’être la femme d’un Duc EN Baviere
Mais il y a mieux !
Il y a etre future impératrice d’Autriche
Même si sa sœur resta archiduchesse ayant renoncé au trône en faveur
de son fils
Sommes nous jamais heureux de notre sort ?,
Mais n’être point satisfait de celui ci dans la plus haute société mène
davantage à la rancœur
En effet on ne peut plus rien imaginer
Mais être déçu dans des milieux plus modestes laisse imaginer
que né plus haut tout eût été tellement extraordinaire
Méfions nous du pouvoir de l’imagination
Celui ci merveilleux pour la création artistique demeure très néfaste
quant à faire des constructions sur le ratage de nos vies
Gérard
14 février 2019 @ 17:29
Il y a quelques années, en 2004, avait été publié en français chez Pygmalion Sissi, ses frères et sœurs : Valse tragique en Bavière, par Erika Bestenreiner.
Le sous-titre est un peu ridicule et l’on reste un peu sur sa faim mais c’est tout de même une première approche intéressante.
Robespierre
15 février 2019 @ 14:06
j’ai ce livre et l’ai lu avec bcp d’intérêt
Caroline
14 février 2019 @ 21:58
Ce livre est certainement intéressant et triste à la fois !
Gérard
15 février 2019 @ 10:18
Il semble aussi que le couple ne fonctionnait pas très bien malgré le grand nombre d’enfants et que la princesse se sentait un peu négligée par son mari. Alors elle essayait sans doute de trouver les meilleurs partis possibles pour ses enfants mais tout ne fut pas rose à cette génération non plus. Charles-Théodore a pu dire « Nous avons tous un grain dans la famille ».
Leonor
15 février 2019 @ 10:34
L’article Wkpd allemand en dit plus long sur Ludovika que l’article Wkpd français. Normal.
La conscience de rang , réelle, n’est de loin pas la seule explication à l’amertume de Ludovika.
Oui, ses soeurs avaient toutes rang de reine, elle non. Certes.
Mais par ailleurs, elle avait été amoureuse et près d’épouser un Miguel, futur roi de Portugal. Son futur époux, Max, aimait lui aussi ailleurs. Tous deux ont été mariés contre leur gré.
Le jour du mariage, Ludovika aurait proféré ce voeu à haute voix :
» „Dieser Ehe und allem, was daraus hervorgeht, soll der Segen Gottes fehlen bis ans Ende.“
Trad° : » A cette union, ainsi qu’à tout ce qui en adviendra et en sortira, fasse le Ciel qu’il lui manque jusqu’à son terme la bénédiction de Dieu . »
Par ailleurs, Max était quand même un drôle de zigoto. Wittelsbach d’abord, ça n’aide pas quant à l’équilibre mental. Excentrique , jouisseur et coureur ensuite , et carrément adepte de la liberté en amour, mariage ou pas. Ce qui n’était pas plus rare à l’époque que maintenant , certes, mais pas plus drôle pour l’épouse légitime non plus. Max allait jusqu’à convier à sa table , devant Ludovika, les enfants issus de ses liaisons.
Le couple ne s’entendit jamais , vécut peu ensemble – toujours selon wkpd.de. Ce qui ne l’empêcha pas de procréer dix rejetons.
Peut-on imaginer une femme dix fois enceinte ( au moins), accouchant dix fois sans aimer son mari , ou pire, en le détestant ? Là aussi, chose courante à l’époque sans doute, mas pas plus épanouissante pour autant.
Max ne contribua en rien à l’éducation de sa progéniture, , contrairement à la bluette des Sissi-films. Ludovika par contre, épouse frustrée , mais mère aimante et dévouée , s’en occupa bel et bien, quoique seule.
Cependant, Elisabeth ( Sissi) a apparemment bel et bien hérité de l’esprit fantasque, avide de liberté, réfractaire aux obligations, voire dépressif de son père . Inné ou acquis, allez savoir, mais copie conforme.
Claude
15 février 2019 @ 10:36
Son fils aîné, Louis Guillaume a pourtant épousé successivement 2 roturières!
particule
31 octobre 2019 @ 19:41
Quand on le voit Max dans les épisodes de Sissi … il parait très sympathique et peu guindé … et comme vous dites avec tellement d’humour -j’adore- ce n’était pas le garde chasse du coin- et franchement quelle femme aurait aimé être « Impératrice d’Autriche » dans ce palais glacial, farci d’intrigues où la rigueur du protocole était insupportable.
La biographie doit être très intéressante à condition pour moi qu’elle soit traduite en français ou en anglais.