Née à Turin en 1847, elle est la fille du roi Victor Emmanuel II d’Italie et de l’archiduchesse Marie Adelaide de Habsbourg-Lorraine.
Elle épouse en 1862 le roi Luiz de Portugal (1838-1889) avec qui elle eut deux fils : le roi Carlos (1863-1908) assassiné avec son fils le prince héritier Luiz Filipe, et Afonso, duc de Porto (1865-1920).
Bien qu’aimant le grand train de vie, elle était surnommée « L’ange des pauvres ».
Elle est décédée à l’âge de 64 ans en 1911 à Stupiningi en Italie, très ébranlée par les assassinats de son frère le roi Umberto I, de son fils et de son petit-fils, ce qui eut des répercussions sur sa santé mentale.
Cosmo
24 novembre 2022 @ 07:32
Biographie d’un personnage certainement intéressant. Il semble que la duchesse de Cadaval n’en soit pas à son premier essai littéraire, d’une autre tenue que ceux de Sarah Ferguson.
Christian
24 novembre 2022 @ 20:42
Qu’en savez vous puisque qu’apparemment vous n’avez lu ni l’une ni l’autre ? Sarah (même avec sa ghostwriter pourrait nous surprendre).
Cosmo
26 novembre 2022 @ 15:34
Je ne parlais pas du style mais du sujet.
Robespierre
25 novembre 2022 @ 21:44
En tout cas, Diana née duchesse se présente comme auteur en tant que Diana de Cadaval. Elle n’a rien à prouver. Sara Ferguson née roturière se présente comme duchesse d’York. C’est comme l’ex Miss Markle qui s’accroche à son titre de duchesse de Sussex comme une huitre à son rocher, et a du papier à lettres avec une couronne ducale au dessus de la lettre ‘ »M ». Une est divorcée mais étale le titre qu’on a daigné lui laisser. L’autre, prêche l’Amour du prochain et la Compassion Universelle en supposant que la couronne aura plus d’impact sur ce qu’elle martelle dans les esprits. Une couronne-marteau, quoi !
Christian
26 novembre 2022 @ 19:20
J’ai lu il y a quelques années la lune et le serpent de…Marie-Christine de Kent et j’avais beaucoup apprécié, pourtant fort décrié…le livre AVANT…sa sortie !
Ludovina
24 novembre 2022 @ 08:07
L’épouse de son second fils D. Afonso de Bragança, duque do Porto (1865-1920), Nevada Stoody Hayes, avait pratiquement 20 ans de moins que lui : il était son quatrième conjoint.
Jean Pierre
24 novembre 2022 @ 11:25
Un brave garçon un peu perdu ! Il s’était entiché, voire un peu plus, de Liane de Pougy qui le raconte dans son journal. Elle était de son côté moins éprise….
Hervé
24 novembre 2022 @ 08:47
Ce livre sera-t-il traduit en français.
Le sujet est très intéressant
plume
24 novembre 2022 @ 09:06
Il y a de quoi être ébranlé après tous ces assassinats. C’est affreux.
Passiflore
24 novembre 2022 @ 09:49
Je connais mieux l’histoire de sa belle-fille Amélie d’Orléans.
Le pont Maria Pia (nommé ainsi en l’honneur de la reine) est le premier pont ferroviaire à joindre les deux rives du Douro, à Porto. Il a été conçu par Gustave Eiffel et son associé Théophile Seyrig. Ouvert en novembre 1877, il est désaffecté en 1991 mais non détruit.
Il peut être confondu avec le pont Dom Luís, assez proche, qui lui ressemble beaucoup.
Marnie
24 novembre 2022 @ 10:33
Je ne savais pas que Diane de Cadaval était historienne. Question sans arrière-pensée, car je ne connais pas sa formation : c’est du sérieux, vraiment ?
Stéphane G.
24 novembre 2022 @ 14:32
je pense qu’elle prête son nom à des biographies toutes faites…comme sur les exilés royaux à Cascais…son mari faisait pareil
Agnese
24 novembre 2022 @ 10:39
Stupinigi, très beau palais d’été et de chasse près de Turin que je vous conseille de visiter si vous passez par le Piemont.
Elisabeth-Louise
24 novembre 2022 @ 11:02
Je crois avoir lu ( guère le temps de vérifier, veuillez me pardonner ! ) que ses proches ont été assassinés en sa présence, elle était à leurs côtés ! Tragédie inoubliable, on imagine le choc atroce…….
Son portrait présente une ravissante jeune femme au visage très doux, sachant ce qu’étaient les photos à cette époque, elle devait être une beauté……Je réfléchis à acquérir ce livre, il me semble passionnant……
Passiflore
24 novembre 2022 @ 21:50
Elisabeth-Louise, je ne suis pas sûre que la reine Maria-Pia ait été témoin de l’assassinat de son fils et petit-fils mais je n’en sais rien. Voici ce que dit « Le Petit Journal illustré » du 16 Février 1908 :
« C’est au retour d’ une fête à Villaviçosa que le souverain et son fils ont été frappés. La voiture royale, dans laquelle se trouvaient le roi, la reine et leurs deux fils : le prince héritier et l’infant Manuel, débouchait de la place du Commerce dans la rue de l’Arsenal quand, soudain, un homme se précipita sur la voiture (…) et déchargea son revolver sur le roi qui (…) s’ affaissa aussitôt. La reine (…) s’ était levée, tenant encore le bouquet que des jeunes filles de Lisbonne venaient de lui offrir à la gare, et, dans un geste sublime de dévouement maternel, elle essayait de couvrir de son corps ses deux enfants. Mais, en même temps, un second assassin (…) ajustait le prince royal et l’atteignait de deux coups de feu (…) Une balle blessait au bras l’infant Manuel. Seule, la reine, par miracle, échappait à cet horrible massacre ».
Elisabeth-Louise
26 novembre 2022 @ 15:03
Ah, merci beaucoup, chère Passiflore !
Gérard
26 novembre 2022 @ 21:05
La reine Maria-Pia n’était pas présente mais sa santé mentale fut très affectée par l’attentat.
COLETTE C.
24 novembre 2022 @ 11:14
Certainement intéressant, mais pas en français ?
beji
24 novembre 2022 @ 12:44
Je serais intéressée s’il était édité en français.
josaint vic
24 novembre 2022 @ 13:05
La charmante duchesse de Cadaval
JE
24 novembre 2022 @ 14:53
Et non plus duchesse d’Anjou?
Monica
25 novembre 2022 @ 18:21
😁😆
Gérard
26 novembre 2022 @ 20:46
Elle est toujours duchesse d’Anjou.
Marie-Caroline
24 novembre 2022 @ 13:23
Il y a quelques années, j’ai lu une biographie de la reine Maria Pia par l’américaine Sabrina Pollock. Maria Pia était assez dépressive, extravagante, très dépensière mais aussi très active, charitable et généreuse. Un personnage souvent haut en couleur même si elle était de petite taille. Je crois me souvenir qu’elle était plus populaire auprès des Portugais qu’au sein de sa belle-famille. Son mariage, heureux au début fut ensuite terni par les liaisons de son époux. Evidemment, sa fin de vie fut triste. Si le livre de Diana de Cadaval est traduit en français, je le lirai volontiers, son approche de la reine sera probablement différente de celle de Mme Pollock.
Mayg
24 novembre 2022 @ 13:39
Si je ne me trompe pas, elle était la belle mère d’Amelie d’Orléans.
Leonor
24 novembre 2022 @ 16:45
Je me méfie toujours de ces bouquins commis par des aristocrates ou similaires. On comprend certes qu’ils s’intéressent à leurs ancêtres, à des figures de l’histoire qui les conernent de près ou de loin.
De là à avoir une formation d’historien, d’abord, et de la plume en plus, il y a un grand pas.
Vous me direz que pour la plume, il y a des nègres.
Passiflore
25 novembre 2022 @ 15:03
Leonor, les hommes politiques eux-mêmes font appel à des « nègres ». J’ai lu que, depuis 2017, le ministère de la culture recommande d’utiliser l’expression « prête-plume », selon un courrier adressé au CRAN.
Clarisse
26 novembre 2022 @ 19:24
Exact car l’ancienne expression est moche voire très péjorative… ou alors à mettre entre guillemets. ou bien en anglais ghostwriter, plus… »drôle »
Muscate-Valeska de Lisabé
24 novembre 2022 @ 18:10
J’aime toujours autant le fin minois piquant de la belle Diane.
Je lui imagine un caractère super-bien trempé …
Mais quelle frimousse mutine dont elle sait jouer !
Caroline
25 novembre 2022 @ 00:56
Bravo pour son talent d’ historienne !
ABER
25 novembre 2022 @ 19:32
Totalement épanouie depuis sa séparation.