Voici la biographie du prince Charles de Belgique intitulée « Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, Régent du Royaume » écrit par Gunnar Riebs et traduite aujourd’hui notamment en langue albanaise. Le 10 octobre 2003, à l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance du prince Charles et du 20ème anniversaire de son décès, l’ouvrage a été présenté dans sa version néerlandaise au public.
Le prince Alexandre et la princesse Léa de Belgique assistaient aux côtés de Gunnar Riebs à cette présentation. C’est probablement l’une des raisons de la présence de la princesse Léa de Belgique il y a quelques jours en Albanie lors de la publication de l’ouvrage dans ce pays. Cliquez sur le lien du blog de la famille royale belge pour plus d’informations à propos du prince Charles de Belgique. (Merci à Valentin Dupont pour ses recherches – Copyright photo : A.Symons)
« Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, régent du Royaume », Gunnar Riebs, Editions Labor, 2005
Charlotte
8 décembre 2010 @ 07:47
Merci à Valentin pour cette archive
Sophie
8 décembre 2010 @ 17:13
Je comprends mieux pourquoi la princesse Léa s’est déplacée en Albanie. Merci à Valentin
Un petit Belge
8 décembre 2010 @ 17:44
Et merci à Valentin et Régine pour le lien vers mon blog sur la famille royale belge! Ajoutons que Gunnar Riebs a côtoyé le prince Charles au cours des quatre dernières années de sa vie (de 1979 à 1983), mais son amitié ne l’empêche pas de rester objectif dans son livre.
*GUSTAVE
8 décembre 2010 @ 18:11
Est-ce que le prince Charles n’a pas une fille naturelle ??
Damien B.
8 décembre 2010 @ 18:41
Valentin, j’ai découvert votre site la semaine dernière.
Vos articles sont très intéressants à lire.
Bonne soirée.
Anne-Cécile
8 décembre 2010 @ 19:05
Merci à vous Valentin et Régine pour cette évocation.
C’était un prince poignant, digne, fidèle à la Belgique et remarquable d’intelligence et d’habilité.
Le fils mal aimé qui eut à faire face dés sa plus tendre enfance à l’indifférence de ses parents, fort radicale de la part de son père (même s’il était logique qu’il se penche plus sur l’apprentissage de son héritier), indifférence morale et affective, et au désamour parental et ceci devant la Belgique entière, a fort dignement et intelligement servi notre pays.
Ses qualités intellectuelles…. égalaient bien celles de son frère et ont mieux réussi à la Belgique.
La solitude et l’absence de chaleur familiale ont en grande partie expliqué l’assombrissement de son caractère. Il faut savoir se cuirasser.
Je déplore qu’il n’ait pu comme sa soeur (elle aussi sacrifiée et éduquée pour un trône et un homme certes sympathique mais dont on connaissait déjà les moeurs à l’époque des fiançailes et que leurs parents pourtant chrétiens donnèrent sans état d’âme et faisant fi et de la vie de leur fille et du sens du mariage religieux) se rapprocher de sa famille notamment de sa mère à la fin de leur vie.
chicarde
8 décembre 2010 @ 21:21
Mais pourquoi une traduction… albanaise ?
Un petit Belge
8 décembre 2010 @ 21:37
Réponse à DamienB : merci! Je ne suis pas Valentin, mais nous sommes amis et il m’aide régulièrement pour la rédaction de certains articles du blog.
Réponse à Anne-Cécile : le prince Charles s’est réconcilié avec sa mère la reine Elisabeth à partir de 1955, mais il n’a pas assisté à ses funérailles en 1965. Le prince Charles avait également de bons contacts avec l’actuelle reine Paola qui s’intéressait à ses expositions de peinture.
Valentin Dupont
8 décembre 2010 @ 22:26
A Damien B : Merci pour votre appréciation quant au blog de Pro Belgica Hainaut. Je tiens à préciser que si je suis le webmaster de ce site et que je publie parfois des articles qui sont miens, il y a aussi d’autres personnes qui y travaillent ou y collaborent. Au plaisir de vous lire en commentaires à l’avenir sur ce blog.
A *Gustave : En effet, le prince Charles a eu une fille, Isabelle Wybo, née en 1938 de sa relation avec Jacqueline Wehrli. Celle-ci est toujours restée discrète, et a travaillé pour la Société Générale de Belgique comme historienne de l’art. Toujours en vie à l’heure actuelle, elle est restée célibataire et aurait, petite, côtoyer la reine Elisabeth et bien sûr son père, avec qui les relations pouvaient être parfois difficiles. On a aussi prêté un mariage strictement religieux (et donc non valable, en Belgique) avec Jacqueline de Peyrebrune, le 14 septembre 1977 à l’église Saint-Pierre de Paris. Cependant, aucun historien n’a su prouver cette alliance (rien dans le registre de l’église) et aucune photo du « couple » ensemble n’existe. Mais la comtesse Berthe de Bergeret et une autre témoin affirmèrent y avoir assisté. Jacqueline, elle, publiera un livre en 1991, « Un amour dans l’ombre : le jardin secret du prince Charkes ». Mais comme le fait remarqué Gunnar Riebs dans son livre, certains éléments sont tout à fait incohérents, et il juge cette union comme « improbable ». Cependant, Jacqueline et le prince Charles se seraient bien rencontrés, et ce à plusieurs reprises chez… Lucien Durrieux, fils naturel, lui, de Léopold II.
belveze
8 décembre 2010 @ 22:38
Je suis d’accord avec Anne Cécile, il fut élevé sans amour dans l’indifférence totale, on rapporte qu’on avait oublié de le mettre tout de suite au courant du décès de son père et qu’il aurait dit »je l’aimais moi aussi ».Je pense qu’il a sauvé la couronne en 1945 et qu’il n’en a eu aucune reconnaissance de son frère . On raconte que c’est la reine Fabiola qui l’a veillé pour qu’il ne soit pas seul au moment ou il est décédé.Je pense qu’il avait hérité de la sensibilité de la famille de sa mère la Reine Elisabeth(elle était la petite nièce de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, »Sissi »)
Caroline
8 décembre 2010 @ 23:19
A Valentin et a Sophie,aahh,c’est la cle du mystere de la visite de Lea de Belgique en Albanie!
Anne-Cécile
9 décembre 2010 @ 21:23
Merci un Petit Belge pour cette précision. Je regrette cependant toujours qu’il n’ait pas pu jouir de la même qualité de relations qui existaient à la fin entre le Reine Marie-José et la Reine Elisabeth.
Il est tellement dommage que ces trois personnalités exceptionnelles et qui avaient beaucoup plus en commum qu’elles ne le pensaient n’aient pu apprécier une intimité.
Belvèze : j’espère que la Reine Fabiola n’a pas fait son devoir uniquement par convenance : veille des malades, devoir d’infirmière, bien pensance familiale.
Le Régent Charles, même si les mondanités des hommages auraient été vaines, méritait un enterrement digne d’un Roi.
Les descendants actuels savent ce qu’ils lui doivent.