Sortie de la biographie « Henriette d’Angleterre et sa légende » par Claude Derblay. Voici la note de l’éditeur : « Lorsque le 16 juin 1644, Henriette-Marie de Bourbon, femme du roi d’Angleterre Charles Ier, donna le jour à son dernier enfant, une fille, ce ne fut point à Londres dans le palais de souverains, parmi les acclamations et les cris de joie, mais à Exeter, dans une un gîte de hasard, au milieu des alarmes, sous la menace des attaques ennemies. Très vite, la mère revient avec sa fille en France car c’est la révolte et Charles Ier sera guillotiné par Cromwell.
C’est ensuite la Fronde et Henriette d’Angleterre ère avec sa mère, menacée par la populace, partageant le sort de sa belle-soeur, Anne d’Autriche et de son neveu Louis XIV. Tout revient dans l’ordre lorsque son frère, Charles II, remonte sur le trône. Elle tourne la tête de toutes gloires de la cour de France finissant par épouser Philippe, le frère de Louis XIV mais celui-ci à d’autres penchants et préfère la compagnie des ses mignons.
Lancée dans une cour voluptueuse et brutale où tous s’entredéchirent pour satisfaire leurs intérêts, leurs plaisirs et leurs vices, Henriette continue à séduire, peut être même le roi. Elle enchaîne les coeurs et vit d’étourdissants romans. Mais la jalousie et la haine tissent autour d’elle leurs pièges. Elle meurt, probablement empoisonnée, et autour du lit où elle agonise, la fête continue. Bossuet prononce alors la célèbre oraison funèbre : « Madame se meurt, Madame est morte ». »
« Henriette d’Angleterre et sa légende », Claude Derblay, Editions France-Empire, 2013
Yannick
3 août 2013 @ 05:18
« Lorsque le 16 juin 1944 », 1644 je présume :D
Francine du Canada
3 août 2013 @ 07:40
Histoire d’horreur que celle d’Henriette d’Angleterre; nos comtemporains sont plus subtils mais… pas moins dangereux. FdC
val
3 août 2013 @ 11:56
Francine du Canada,
Il me semble que lorsqu’elle a accosté en France il sagissait des côtes de la manche a Roscoff magnifique petite ville que j’adore .
Francine du Canada
10 août 2013 @ 22:30
Désolée Val, je n’ai pas vu votre commentaire avant aujourd’hui; j’étais en vacances (voyage de pêche) et… je ne connais pas Roscoff mais… je m’informerai et vous rejoindrai ailleurs. Amitiés, FdC
Lionel
3 août 2013 @ 12:40
Ca commence mal : l’épouse de Charles 1er, fille du roi de France (Henri IV en l’occurence) ne s’est jamais appelée « de Bourbon » mais Henriette-Marie de France. Et là, c’est un fait qui n’a rien à voir entre un déchirement « légitimistes/orléanistes ». Une fille de roi de France (un vrai) s’appelle « de France ».
Montblanch
6 août 2013 @ 17:44
Vous avez tout à fait raison. Henriette-Marie était fille de France.
gustave de montréal
3 août 2013 @ 12:49
Quelle compassion Monsieur Bossuet.
flabemont8
3 août 2013 @ 12:56
L’histoire de cette princesse est bien émouvante , et quand Bossuet prononce l’éloge funèbre…Les intrigues de Cour, la fête qui continue pendant qu’elle agonise, que c’est horrible ! Le poison n’en était qu’à ses débuts, si l’on puit dire, sous Louis XIV .
Wendy
3 août 2013 @ 14:26
Elle s’entendait très bien avec son beau-frère le Roi Louis XIV, pourtant ce dernier murmurait au départ à son frère Philippe « Vous allez épouser les os du cimetière des Saints-Innocents » . Il changea vite d’avis une fois Henriette devenue Duchesse d’Orléans et l’un des plus beaux ornements de sa Cour!
Sa courte vie fut à la fois triste et flamboyante. Tout comme celle de sa fille Marie-Anne, malheureuse Reine d’Espagne mariée à l’effrayant Charles II…
bl-r
18 août 2013 @ 13:20
C’etait Marie Louise d’Orleans qui est la première epouse de Carlos II d’Espagne
Cosmo
3 août 2013 @ 15:08
Article confus, car on peut y confondre la mère et la fille, qui toutes les deux furent Henriette d’Angleterre mais la première était Henriette de Bourbon épouse Stuart et la seconde Henriette Stuart épouse Bourbon.
FILOSIN
3 août 2013 @ 23:16
Outre l’erreur de date déjà relevée, on a l’impression que l’article a été rédigé par quelqu’un qui maîtrise mal notre langue.
Cela n’a rien de redhibitoire mais nuit à la qualité de ce site remarquable où je prends
beaucoup de plaisir ce dont on ne peut que remercier l’auteur(e)
Cordialement,
MoniqueDN
4 août 2013 @ 11:45
La guillotine ayant été inventée sous le règne du bon mais infortuné roi Louis XVI par le docteur Guillotin, soucieux d’éviter des souffrances aux condamnés à mort, le roi Charles 1er d’Angleterre n’a pu être guillotiné mais plutôt décapité. Je ne m’étendrais pas plus sur ces exécutions à la hâche qui pouvaient donner lieu à une véritable boucherie car pour moi la guillotine est aussi une boucherie.
ATHOS
4 août 2013 @ 12:44
MoniqueDN,
Votre commentaire est exact et c’est effectivement une atroce boucherie.
Philibert
4 août 2013 @ 16:22
Petite rectification : la guillotine a été inventée par le docteur Louis. Mais c’est le docteur Guillotin qui en a fait la popularité, au point de lui donner son nom.
Et, à ma connaissance, la guillotine ne fut jamais adoptée au Royaume-Uni, qui garda ses exécutions à la hache, avant d’adopter la pendaison.
Vincent
4 août 2013 @ 16:44
Seul les pauvres étaient décapités avec une hache. Les nobles avaient droit à un traitement de faveur et étaient généralement décapités avec une épée, plus précise et plus malléable qu’une hache.
naucratis
25 août 2013 @ 17:29
Charles Ier guillotiné ?
Qui a rédigé cet article si peu sérieux ?