Voilà une biographie sous la plume de Thibault Gandouly qui permet de découvrir un prince qui de par sa position au sein de la famille royale de France, fait de lui un grand oublié alors qu’il a incarné jusqu’à sa mort la probable dernière opportunité de restauration monarchique.
Le prince Philippe d’Orléans, comte de Paris est né le 24 août 1838 au Palais des Tuileries. Il est le fils du très aimé et respecté prince Ferdinand, duc d’Orléans et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, petit-fils de Louis-Philippe, roi des Français et arrière-petit-fils de Philippe-Egalité, prince qui vota la mort de Louis XVI.
Neveu de Louise-Marie, première reine des Belges, Philippe est donc destiné à monter un jour sur le trône mais le destin en décidera autrement. Il n’a que 4 ans lorsque son père à peine âgé de 28 ans, perd la vie lors d’un accident de calèche. La mort prématurée de ce prince très apprécié, qui s’était rendu auprès de la population par temps de choléra, sonna probablement le glas de ce qui est passé à la postérité comme la Monarchie de Juillet.
Le 24 février 1848, le roi Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils Philippe âgé de 9 ans, suite à une vague de contestations prenant source dans le projet d’élargissement du corps électoral. Le vieux monarque espère ainsi sauver la Couronne.
Sa belle-fille la duchesse d’Orléans se rend au Palais Bourbon pour signifier l’abdication et demander la régence au nom de son fils. Le siège du parlement est envahi, malgré sa détermination, elle est contrainte de fuir avec ses fils Philippe et Robert.
Les émeutes provoqueront la destruction du Palais des Tuileries à l’exception des appartements qu’occupait le défunt duc d’Orléans, resté intouchable dans les mémoires même les plus hostiles.
Débute ainsi le premier exil du prince Philippe. Première halte à Verviers puis au château d’Eisenach en Allemagne. Le reste de la famille royale s’est installée à Claremont House en Angleterre, résidence de Léopold I, roi des Belges, beau-fils du roi Louis-Philippe.
L’année 1850 est marquée par la mort en exil du roi Louis-Philippe puis de la reine Louise-Marie à Ostende. Philippe devient donc le nouveau « roi ». Il est très entouré par sa mère, sa grand-mère la reine Marie Amélie et ses oncles Aumale et Joinville.
En 1852, nouveau revers pour la famille royale. Une loi qui fut autrefois appliquée par les Orléans aux Bonaparte, leur est appliquée par le futur Napoléon III qui est alors fraîchement élu président de la République. Ses biens sur territoire français doivent être vendus. Grâce à des achats par des proches, la famille parvient malgré tout à sauver quelques biens importants de son patrimoine comme le château d’Amboise, le château de Chantilly ou le château d’Eu.
En 1858, alors que Philippe vit à Cambourne House sur les bords de la Tamise, c’est sa mère qui s’éteint précocement. L’année suivante, il part en voyage en Orient et reste notamment 4 mois à parcourir l’Egypte.
En 1861, le prince décide de partir pour l’Amérique afin de prendre part à la Guerre de Sécession dans le camp nordiste. Son oncle le roi Léopold I s’en agace : « Rejoindre une armée fédérale dans une guerre civile ! ». L’expédition mexicaine (qui voit devenir empereur et impératrice l’archiduc Maximilien d’Autriche et son épouse la princesse Charlotte de Belgique) lancée par Napoléon III, met à mal la position du prince par rapport au gouvernement américain opposé à celle-ci. Il rentre donc en Angleterre.
En 1864, le prince Philippe, comte de Paris épouse sa cousine Isabelle, fille du duc de Montpensier, infante d’Espagne (sa mère est Louise Fernande de Bourbon, fille du roi Fernando VII et sa sœur Maria de las Mercedes fut l’épouse du roi Alphonse XII).
De cette union heureuse naîtront huit enfants : Marie Amélie (1865-1951) qui devint par mariage reine de Portugal, Philippe (1869-1926), duc d’Orléans marié à l’archiduchesse Marie Dorothée de Habsbourg-Lorraine, Hélène (1871-1951) épouse du duc d’Aoste, Charles Philippe (+1875), Isabelle (1878-1961) épouse du prince Jean d’Orléans, duc de Guise, Jacques (1880-1881), Louise (1882-1958) mariée au prince Carlos de Bourbon-Deux-Siciles (grands-parents maternels du roi Juan Carlos d’Espagne) et Ferdinand (1884-1924), duc de Montpensier marié à Marie Isabelle Gonzalez de Olaneta, marquise de Valdeterrazo.
La vie privée du comte de Paris sera toujours exemplaire. Un grand amour unira jusqu’au bout Philippe et son épouse.
En 1870, la tentative d’abroger la loi d’exil échoue, le prince envisage alors de s’expatrier en Amérique avec les siens. La chute du Second Empire rebat les cartes. Le 29 juin 1871, Philippe revient enfin sur le sol français après 23 ans d’absence. Il visite alors cette patrie qu’il a quittée alors qu’il n’avait que 9 ans.
En 1830, au moment de l’abdication du roi Charles X, fils de Louis XVIII (frère de Louis XVI), c’est son petit-fils Henri alors connu comme comte d’Artois qui est son héritier et qui doit lui succéder mais il n’a que 9 ans.
Il est demandé à Louis-Philippe d’Orléans de solliciter devant les parlementaires la Régence. Louis-Philippe deviendra roi des Français. Depuis les deux branches vivent chacune de leur côté. Henri devenu comte de Chambord réside à Frohsdorf en Autriche. Il n’a pas d’héritier direct.
Le comte de Paris s’emploie donc à réunifier la famille en août 1872 mais malgré un rapprochement certain, des points restent sensibles comme la question du drapeau. Le comte de Chambord ne veut pas entendre parler du drapeau tricolore.
Le comte de Paris s’installe entre les châteaux de Chantilly et Eu en Normandie où il crée une école pour 140 élèves. Après d’importants travaux de restauration, le château d’Eu est ouvert au public à la demande du prince qui jour les guides. Le succès est au rendez-vous avec plus de 10.000 visiteurs. L’auteur décrit dans le détail la décoration des différentes pièces intérieures.
Lors de leurs séjours à Paris, le comte et la comtesse de Paris logeaient à l’Hôtel Fould situé entre le 129 Faubourg Saint-Honoré et la rue d’Artois, acquis en 1871 par le duc d’Aumale.
Désormais, c’est en l’Hôtel Galliera qu’ils résident. Il s’agit en fait de l’actuel Hôtel de Matignon, propriété du duc de Galliera, acheté par ce dernier lors de la confiscation des biens à la famille royale. Le couple princier profite aussi de la villa Saint Jean à Cannes et du palais de Villamanrique à Séville.
En 1883, la santé du comte de Chambord décline brusquement. Le comte de Paris en délégation fait le voyage pour être à son chevet en Autriche. Le contact est chaleureux. Le comte de Chambord se remet et fait de nombreux projets notamment d’accueillir le comte de Paris et les siens pour des vacances mais le 24 août 1883, il s’éteint à l’âge de 62 ans.
Apprenant le protocole des funérailles décidé par sa veuve la comtesse de Chambord, née princesse Marie Thérèse de Modène (1817-1886) qui n’apprécie pas les Orléans, le comte de Paris s’abstient de se déplacer. Texte
L’auteur Thibault Gandouly revient en détails avec de nombreux extraits d’échanges épistolaires sur les arguments développés aussi bien par les Orléans que par les Bourbons quant à la succession. Le comte de Chambord n’a jamais clairement désigné le comte de Paris comme son successeur mais il n’a pas non plus fait référence aux Bourbons d’Espagne, tout est sujet à interprétation par les parties. Ce chapitre intéressera sûrement celles et ceux qui n’ont eu depuis de cesse d’avoir des positions tranchées sur la question.
Le 15 mai 1886, 4000 personnes se pressent à l’hôtel Galliera à Paris pour assister à la soirée donnée en vue du mariage de la princesse Amélie, fille aînée du comte de Paris, avec le futur roi Carlos de Portugal.
Le comte de Paris souhaitait organiser un événement à la hauteur du rang de ce mariage : la fille aînée du prétendant à la Couronne de France avec un futur monarque d’une monarchie régnante.
Le 24 juin de la même année, c’est à nouveau le départ pour l’Angleterre suite au vote d’une nouvelle loi d’exil. La famille s’établit à Sheen House à Mortlake à 15 kilomètres de Londres, une propriété louée au duc de Fife.
Le comte de Paris organise son temps entre l’Angleterre, Villamanrique en Andalousie et le Portugal pour rendre visite à sa fille et ses petits-enfants. (attentat développer….). Le prince est le grand-père du dernier roi de Portugal.
La vie de couple du comte de Paris a été heureuse mais son fils aîné Philippe, duc d’Orléans (1869-1926) lui cause bien du souci. Il n’a aucune fibre politique, rompt ses fiançailles avec sa cousine la princesse Marguerite d’Orléans (fille du duc de Chartres, qui épousa ensuite le duc de Magenta), s’entiche de la chanteuse Nellie Melba,…
Il tente de redorer son blason avec ce que l’on a appelé l’affaire « prince Gamelle » (voir article sur le sujet).
Malade depuis plusieurs années, le comte de Paris s’éteint à l’âge de 56 ans des suites d’une occlusion intestinale. Sa femme est restée jour et nuit à ses côtés, sans jamais lâcher sa main.
C’est son fils le duc d’Orléans qui lui succède. Il n’a pas eu de postérité. La ligne dynastique se poursuit donc à partir de 1926 via le duc de Guise, fils du duc de Chartres (frère du comte de Paris). Le duc de Guise qui a épousé la princesse Isabelle, fille du comte de Paris et soeur du duc d’Orléans. L’actuel comte de Paris, le prince Jean est leur arrière-petit-fils.
C’est probablement sous le « règne » de Philippe, comte de Paris qu’une restauration monarchique a eu le plus de chance d’aboutir.
Mort en exil en Angleterre, le prince repose depuis 1958 en la chapelle royale de Dreux.
« Philippe d’Orléans, comte de Paris. 1838-1894 », Préface Jean de France, Thibault Gandouly, Via Romana, 2020, 389 p.
Actarus
18 janvier 2021 @ 11:23
Bla Bla bla…
Quelle est cette histoire de « destruction du palais des Tuileries » sauf la chambre du duc d’Orléans ? Il s’agit plutôt d’un pillage par la populace chère au coeur du prince Eudes d’Orléans, puisque le palais a été détruit par un incendie en 1871 pendant la Commune. ;-)
Gérard
18 janvier 2021 @ 13:37
Docteur Louis Désiré Véron, Mémoires d’un bourgeois de Paris, vol. 4, Paris, Imprimerie de la Librairie Nouvelle, 1857 :
» […] Dans la chambre à coucher du roi et de la reine était placé un prie-Dieu d’un beau travail et contenant les reliques les plus précieuses pour le cœur de la reine : on y avait enfermé le masque moulé sur le cadavre du duc d’Orléans et le suaire de la princesse Marie. Une femme en furie allait lacérer, briser ces saintes reliques, lorsqu’une main vigoureuse arrêta cette profanation en renversant brusquement et à l’improviste cette femme sur le tapis. »
Louis Tirel (ex-contrôleur des équipages du roi Louis-Philippe), La république dans les carrosses du roi : triomphe sans combat. Curée de la liste et du domaine privé. Scènes de la révolution de 1848, Paris, Comptoir des imprimeurs, 1850 :
» […] On a recueilli, aux Tuileries et au Palais-Royal, vingt-cinq mille kilogrammes de fragments de glaces et de cristaux, n’ayant plus que la valeur de la matière brute à jeter au creuset; et il en a sans doute été perdu davantage encore en parcelles broyées. Dix tombereaux ont été chargés des débris des plus belles porcelaines de Sèvres. Telle était leur valeur matérielle, qu’on a pu retrouver encore pour plus de vingt mille francs de l’or dont elles étaient ornées. Quant à la valeur artistique, on conçoit qu’elle était immense. Le nombre des pièces de cristaux de table brisées, s’élève seul à 23.000 ; celui des pièces de porcelaine excède 45.000 ! »
Gustave Flaubert : L’Éducation sentimentale : III, 1
» […] Alors, une joie frénétique éclata, comme si, à la place du trône, un avenir de bonheur illimité avait paru ; et le peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa possession, brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres, les flambeaux, les tables, les chaises, les tabourets, tous les meubles, jusqu’à des albums de dessins, jusqu’à des corbeilles de tapisserie. Puisqu’on était victorieux, ne fallait il pas s’amuser ! La canaille s’affubla ironiquement de dentelles et de cachemires. Des crépines d’or s’enroulèrent aux manches des blouses, des chapeaux à plumes d’autruche ornaient la tête des forgerons, des rubans de la Légion d’honneur firent des ceintures aux prostituées. Chacun satisfaisait son caprice ; les uns dansaient, d’autres buvaient. »
C’est la salle du trône en effet qui fut la plus saccagée et le trône fut jeté par la fenêtre et transporté à la Bastille où il fut brûlé.
Des gardes nationaux et des gens du peuple réussirent à s’opposer aux pillards.
On versa aux Archives le long testament manuscrit inconnu jusqu’alors du duc d’Orléans.
G. Lenotre de l’Académie française, Les Tuileries Fastes et maléfices d’un palais
disparu :
» […] Cet ignoble spectacle fut coupé d’intermèdes surprenants : on regretterait, par exemple, de ne point donner un souvenir à un citoyen en blouse qui, pendant le sac du château, accoudé à l’un des balcons de la salle des Maréchaux, fumait tranquillement sa pipe sans paraître intéressé par ce qui se passait autour de lui. À un journaliste, étonné de cette insouciance : « Savez-vous, dit-il, pourquoi je suis venu m’installer sur la balustrade de cette fenêtre ? C’est que, en 1830, j’avais déjà fumé ma pipe au même endroit. À tous les branle-bas, je viens fumer ici ; c’est mon privilège. Ne le dites pas : à la prochaine révolution des intrigants pourraient me prendre ma place. » Il est juste de mentionner aussi l’attitude soudainement respectueuse des envahisseurs en pénétrant dans l’appartement qu’avait occupé le duc d’Orléans jusqu’au jour de sa mort. Depuis près de six ans, cet appartement était pieusement conservé par la veuve du jeune prince dans l’état où il l’avait quitté : « Son lit était défait ; on n’avait même pas jeté l’eau de la cuvette où il s’était lavé les mains avant de sortir ; sur le marbre d’une commode étaient deux chapeaux, un noir et un gris, avec des gants étalés sur les bords, et une assiette contenant des raisins que le fils du roi avait égrenés ; le Journal des débats du 13 juillet 1842, demeurait déplié sur un fauteuil… » À l’entrée de ce reliquaire, les émeutiers s’arrêtèrent ; celui qui conduisait la bande se découvrit : « Pauvre jeune homme, dit-il. Silence et respect, vous autres. » Il emmena ses compagnons et referma la porte. Plus étonnant encore l’épisode qui, vers le soir, marqua la fin des ravages. Au plus fort de la bagarre, un polytechnicien, nommé Ernest Potel, se porta, avec quelques-uns de ses camarades, vers la chapelle du château : un crucifix, magnifiquement ouvragé, dominait l’autel. Potel s’en empare, en criant : « Place ! Place ! Voici notre Maître à tous ! » Il fend la presse des pilleurs qui s’écartent, se taisent, s’inclinent et lui font cortège jusqu’à l’église Saint-Roch. Le curé de la paroisse reçoit cette délégation de l’émeute, place la précieuse image sur le tabernacle de l’autel de la Vierge et bénit les insurgés recueillis et agenouillés. Sur quoi, ils regagnèrent les Tuileries où la bacchanale se termina par un bal improvisé dans la salle du Trône, au son d’un piano tiré des appartements de la duchesse de Nemours ; on l’installa sur l’estrade où pendaient les loques du dais royal. »
Le crucifix fut placé dans la sacristie de Saint-Roch.
Le saccage fut plus grand encore au Palais-Royal et à Neuilly.
L’incendie des Tuileries par des communards en 1871 laissa le palais en mauvais état mais il pouvait être restauré. Après bien des tergiversations il fut décidé par la Chambre des députés de la IIIe République le 21 mars 1882 la destruction, qui dura de février 1883 au 30 septembre 1883, à l’exception des pavillons de Flore et de Marsan.
Caroline
18 janvier 2021 @ 11:27
Très intéressant ! Je continuerai à lire la suite de cet article en fin de soirée…..!
Actarus
18 janvier 2021 @ 11:47
La phrase la plus intéressante est la suivante : c’est probablement sous le “règne” de Philippe, comte de Paris qu’une restauration monarchique a eu le plus de chance d’aboutir.
Cela revient à reconnaître que la prétendue restauration souhaitée par le général De Gaulle pour le roi Henri-Robert 1er des Français, comte de Paris (1908-1999), dit Henri l’Ancien, n’était que du vent. ;-)
Aramis
18 janvier 2021 @ 13:36
C’est l’évidence , mais les Orleans encore actuellement croient pouvoir revenir au trône ! C’est dire assez la force fascinante des illusions « abracadabratesques » comme aurait dit Chirac …
Gérard
19 janvier 2021 @ 16:18
Ce n’est pas une croyance c’est une vocation.
Mayg
20 janvier 2021 @ 15:42
Une vocation de revenir sur le trône alors que nous sommes en république ?
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:27
Oui comme dans les monarchies certains rêvent de républiques, rien n’est immuable.
ciboulette
21 janvier 2021 @ 17:19
Pour moi , il est évident que le Général De Gaulle a fait croire à Henri l’Ancien que la France avait besoin d’un roi , et que ce roi ne pouvait être que lui . . .personne n’y a cru , sauf Henri l’Ancien . . .est-ce par frustration qu’il a dilapidé tous ses biens et a détesté ses enfants ?
aubert
20 janvier 2021 @ 19:08
Aide-toi, le ciel t’aidera.
Gérard
21 janvier 2021 @ 16:12
C’est cela Aubert.
Sigismond
18 janvier 2021 @ 12:02
En 1830, l’héritier du roi Charles X était bien évidemment le dauphin Louis-Antoine, et pas le duc de Bordeaux (appelé ici « comte d’Artois » !) qui ne venait qu’en second.
La comtesse de Chambord n’appréciait pas les Orléans, mais elle appréciait encore moins son beau-frère le comte de Montizón. Elle fit néanmoins taire ses griefs personnels et lui donna la première place protocolaire, qui lui revenait de droit en tant que nouveau chef de la Maison de France, et aussi parce que Marie-Thérèse de Modène connaissait les intentions de son défunt mari quant à l’organisation de ses funérailles.
Gérard
19 janvier 2021 @ 16:38
Montizón ne tenait donc pas le poêle du feu prince ?
aubert
20 janvier 2021 @ 19:05
Mon tizon tenant le poêle du feu prince sous l’oeil de la satanique comtesse de Chambord. Vraiment c’était l’ Enfer
Gérard
21 janvier 2021 @ 16:13
😉
Aramis
18 janvier 2021 @ 13:37
Quel imbecile ce Chambord de ne pas dire les choses aussi clairement ! Digne petit fils de Charles X…
Gérard
19 janvier 2021 @ 16:40
Il redoutait les représailles de sa douce épouse.
Gérard
19 janvier 2021 @ 16:41
Il redoutait peut-être les représailles de sa douce épouse.
Gérard
18 janvier 2021 @ 14:07
Hervé Pinoteau : Quelques considérations sur la mort du comte de Chambord et la légitimité, Les Rois Souterrains, 26 mars 2018 :
» Le lendemain 28 [août 1883] la comtesse de Chambord assurait au duc de Parme qu’elle tenait bon dans ses décisions… »
La princesse ne disait pas qu’il s’agissait des décisions de son défunt époux.
Sigismond
22 janvier 2021 @ 13:35
Décisions que la Princesse avait prises en connaissant les intentions de son mari. Vous cherchez des dissensions là où il n’y en a pas, Gérard :-)
Leonor
18 janvier 2021 @ 14:47
Dommage que des posts aient disparu .
Résumé :
Ce n’est parce qu’on est prof’ d’histoire qu’on est historien.
Et quand on est un auteur responsable, on ne publie pas chez n’importe quelle édition.
Naucratis
19 janvier 2021 @ 14:03
Commentaire parfait que le professeur d’histoire que je suis approuve intégralement !
J’ai cherché quelques infos sur cet auteur, rien n’indique qu’il soit docteur en histoire ni même agrégé d’histoire.
Quant au choix de la maison d’édition, il semble fort coupable !
aubert
20 janvier 2021 @ 19:13
De nombreux éminents chefs de services médicaux, professeurs agrégés nous démontrent depuis neuf mois que l’erreur est humaine. En médecine comme en histoire.
Aetius
19 janvier 2021 @ 14:52
L’auteur est diplômé en Histoire et a été récompensé pour son précédent ouvrage par un prix de la Fondation Napoléon dont le jury n’est pas composé de n’importe qui. Est-ce votre cas pour émettre ce jugement ? Sinon, qui décide qui est historien ? Vous ?
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:32
En effet Aetius, ce jeune homme a lu des pièces d’archives qui n’étaient que recensées, il les analysées, il mérite mieux qu’un ostracisme.
L’histoire n’est pas une chasse gardée, l’art non plus et tant et tant de matières qui ne souffrent pas la censure.
Leonor
20 janvier 2021 @ 21:58
Il n’est pas question de censure, Gérard.
Il est question de professionnalisme et de compétence.
Et par ailleurs, du choix de l’éditeur. Qui est déjà en soi une fameuse indication des orientations de cet auteur.
Gérard
21 janvier 2021 @ 16:17
Tous les historiens ont leurs propres opinions nous le savons depuis longtemps et c’est heureux parce que toutes les opinions peuvent être professées ou quasiment toutes mais il serait dommage de se dire je ne lirai pas ce livre parce que l’auteur est de gauche ou pas ce qu’il est de droite et je crois que nous avons quand même dépassé ce stade.
Naucratis
20 janvier 2021 @ 18:52
Que signifie « diplômé en histoire » ? Plein de choses et donc pas grand chose.
Aetius
20 janvier 2021 @ 21:42
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_d%27histoire_de_la_fondation_Napol%C3%A9on#Jury_(2020)
Guizmo
18 janvier 2021 @ 18:00
Merci beaucoup pour cette biographie et les articles qui donnent vraiment envie de se plonger dans le livre.
Naucratis
20 janvier 2021 @ 18:52
Vraiment ?
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:32
En effet Aetius, ce jeune homme a lu des pièces d’archives qui n’étaient que recensées, il les a analysées, il mérite mieux qu’un ostracisme.
L’histoire n’est pas une chasse gardée, l’art non plus et tant et tant de matières qui ne souffrent pas la censure.
JACQUES
22 janvier 2021 @ 13:47
Je pense que le Général de Gaulle rêvait à voix haute, le tort du Comte de Paris est de ne pas avoir compris qu’il ne s’agissait que d’un rêve et nullement d’un projet politique.