Il fut , je crois , le grand’père de Guillaume II ? Donc , il ne peut pas être le gendre de la reine Victoria . Ce fut Frédéric III .
Mais il fut bien manipulé , c’est vrai , par son chancelier Bismarck . Pour beaucoup de Français ( les Alsaciens et les Mosellans annexés , mais aussi les autres ) c’était un couple diabolique qui fut caricaturé à l’extrême . Les Allemands avaient la réputation de couper les oreilles des petits enfants et autres horreurs . Les assassinats gratuits , les tueries de personnes innocentes furent vraies en partie , même si elles n’ont pas été généralisées . Déjà à ce moment-là ! Jusqu’à la deuxième guerre mondiale et même après , le terme de » uhlan » est resté synonyme d’effroi .
La France d’après 1870 avait surtout besoin de diaboliser les Allemands, afin de minimiser la défaite , histoire de ne pas perdre complètement la face.
Dans cette histoire, comme d’habitude, personne n’a été innocent . De là à couper les oreilles des petits enfants …
Selon votre raisonnement, il faudrait arrêter de parler de l’empereur de Russie Nicolas II au profit de Николай II ?
En finir avec l’empereur romain d’Orient Justinen le Grand et lui substituer Φλάβιος Πέτρος Σαββάτιος Ἰουστινιανός ?
Ce serait ridiculement compliqué.
L’usage prescrit la francisation, jusqu’à il y a peu. Le reste n’est que snobisme.
Il ne faut pas exagérer la francisation. Si c’était un livre écrit en français, sans doute. Comme l’indique l’article, cette biographie paraît en allemand, il est donc normal que le nom de ce souverain soit écrit dans la langue de Goethe !
Le grand amour de Wilhelm I, deutscher kaiser (empereur allemand), könig (roi) von Preußen (Prusse) fut la princesse Elisa Radziwill morte de tuberculose en 1834 à l’âge de 31 ans. Wilhelm ne l’oublia jamais : jusqu’à la fin de sa longue vie, il avait une miniature de son portrait sur son bureau.
Finalement, il avait épousé Augusta, prinzessin (princesse) von Sachsen-Weimar-Eisenach, le couple a eu 2 enfants :
– Friedrich III, qui régna 99 jours. Son épouse Victoria, fille aînée de la reine Victoria, a mis au monde 8 enfants (4 filles et 4 garçons), parmi lesquels, le futur Wilhelm II, Charlotte, épouse de Bernhard III, herzog (duc) von Sachsen-Meiningen, Sophie, épouse du roi Constantin I, roi des Hellènes.
– Luise, qui épousa Friedrich I, großherzog (grand-duc) von Baden (Bade) : leur neveu Maximilian (1867-1929) était le grand-père de Maximilian, markgraf (margrave) von Baden, herzog von Zähringen, né le 03/07/1933, actuel chef de leur maison.
Leonor
3 octobre 2020 @ 07:22
Gendre de la reine Victoria d’Angleterre.
Ce Guillaume-là a été le jouet de Bismarck.
Naucratis
3 octobre 2020 @ 07:39
C’est son fils, Frédéric III, qui était le gendre de la reine Victoria.
Leonor
3 octobre 2020 @ 18:46
Vous avez évidemment raison, Naucratis.
Je me suis emmêlé les pinceaux.
Merci d’avoir rectifié.
ciboulette
3 octobre 2020 @ 16:55
Il fut , je crois , le grand’père de Guillaume II ? Donc , il ne peut pas être le gendre de la reine Victoria . Ce fut Frédéric III .
Mais il fut bien manipulé , c’est vrai , par son chancelier Bismarck . Pour beaucoup de Français ( les Alsaciens et les Mosellans annexés , mais aussi les autres ) c’était un couple diabolique qui fut caricaturé à l’extrême . Les Allemands avaient la réputation de couper les oreilles des petits enfants et autres horreurs . Les assassinats gratuits , les tueries de personnes innocentes furent vraies en partie , même si elles n’ont pas été généralisées . Déjà à ce moment-là ! Jusqu’à la deuxième guerre mondiale et même après , le terme de » uhlan » est resté synonyme d’effroi .
Leonor
4 octobre 2020 @ 11:14
La France d’après 1870 avait surtout besoin de diaboliser les Allemands, afin de minimiser la défaite , histoire de ne pas perdre complètement la face.
Dans cette histoire, comme d’habitude, personne n’a été innocent . De là à couper les oreilles des petits enfants …
Naucratis
3 octobre 2020 @ 07:40
On dit Guillaume de Prusse et non Wilhelm…
Que de confusion dans les noms !
Kaiserin
3 octobre 2020 @ 10:45
Donc Victoire d’Angleterre !
Il faut arrêter la francisation perpétuelle
Naucratis
4 octobre 2020 @ 10:24
Selon votre raisonnement, il faudrait arrêter de parler de l’empereur de Russie Nicolas II au profit de Николай II ?
En finir avec l’empereur romain d’Orient Justinen le Grand et lui substituer Φλάβιος Πέτρος Σαββάτιος Ἰουστινιανός ?
Ce serait ridiculement compliqué.
L’usage prescrit la francisation, jusqu’à il y a peu. Le reste n’est que snobisme.
monica
4 octobre 2020 @ 15:38
Naucratis il était allemand, donc c est Whilem…
Naucratis
5 octobre 2020 @ 11:57
Argument ridicule. Voir plus haut.
En visite
4 octobre 2020 @ 15:39
Il ne faut pas exagérer la francisation. Si c’était un livre écrit en français, sans doute. Comme l’indique l’article, cette biographie paraît en allemand, il est donc normal que le nom de ce souverain soit écrit dans la langue de Goethe !
Naucratis
5 octobre 2020 @ 11:58
Ce n’est évidemment pas de l’ouvrage dont il est question mais de l’article sur un site francophone.
Cosmo
4 octobre 2020 @ 17:09
L’essentiel est de savoir de qui on parle.
Gwyllianne
3 octobre 2020 @ 09:12
Naucratis je ne comprends pas
c’est fréquent ce mixage
En fait en VO on se doit d’écrire Wilhelm von Preussen ou von Hohenzollern
Naucratis
4 octobre 2020 @ 10:18
C’est fréquent aujourd’hui, cela ne l’était pas naguère. Personne n’appelle son petit-fils Wilhelm II en France. On parle toujours de Guillaume II.
Lionel
4 octobre 2020 @ 10:49
Les membres de la famille royale de Prusse ne portent pas et n’ont jamais porté le patronyme de Hohenzollern
Guy Coquille
3 octobre 2020 @ 19:57
Ci-joint un lien vers un chant nostalgique de ce personnage, assez drôle et inattendu: https://www.youtube.com/watch?v=WWIH9ix8zgM: .
Leonor
4 octobre 2020 @ 11:11
Marrant tout plein ! Merci du sourire, Guy Coquille.
Menthe
4 octobre 2020 @ 14:18
Eh oui, le bon vieux temps 🙄
Karabakh
3 octobre 2020 @ 21:07
En effet, Guillaume de Prusse ou Wilhelm von Preußen.
Naucratis
4 octobre 2020 @ 10:25
Vous avez raison.
C’est une question de logique me semble-t-il…
Ludovina
5 octobre 2020 @ 06:56
Le grand amour de Wilhelm I, deutscher kaiser (empereur allemand), könig (roi) von Preußen (Prusse) fut la princesse Elisa Radziwill morte de tuberculose en 1834 à l’âge de 31 ans. Wilhelm ne l’oublia jamais : jusqu’à la fin de sa longue vie, il avait une miniature de son portrait sur son bureau.
Finalement, il avait épousé Augusta, prinzessin (princesse) von Sachsen-Weimar-Eisenach, le couple a eu 2 enfants :
– Friedrich III, qui régna 99 jours. Son épouse Victoria, fille aînée de la reine Victoria, a mis au monde 8 enfants (4 filles et 4 garçons), parmi lesquels, le futur Wilhelm II, Charlotte, épouse de Bernhard III, herzog (duc) von Sachsen-Meiningen, Sophie, épouse du roi Constantin I, roi des Hellènes.
– Luise, qui épousa Friedrich I, großherzog (grand-duc) von Baden (Bade) : leur neveu Maximilian (1867-1929) était le grand-père de Maximilian, markgraf (margrave) von Baden, herzog von Zähringen, né le 03/07/1933, actuel chef de leur maison.