Sur son blog où il évoque ses souvenirs familiaux, ses voyages, ses livres, le prince Michel de Grèce revient sur une histoire que lui raconta la défunte princesse Tatiana Metternich. Cliquez ici.
Sur son blog où il évoque ses souvenirs familiaux, ses voyages, ses livres, le prince Michel de Grèce revient sur une histoire que lui raconta la défunte princesse Tatiana Metternich. Cliquez ici.
DEB
16 mai 2016 @ 07:04
Je consulte souvent son blog et ses anecdotes sont toujours joliment écrites.
Sous le titre « La Grèce », il a écrit un article plein de bon sens sur l’ingratitude du métier royal où il dit notamment « qu’en monarchie on travaille dans le vide, sans pouvoir mesurer l’effet produit… Si l’on n’a pas en soi un sens profond du devoir, il est impossible d’exercer ce métier ».
Muscate
16 mai 2016 @ 08:35
On reste un peu sur notre faim,au terme de cette anecdote. ..mais j’aime tout du Prince Michel de Grèce, c’est un homme particulièrement intéressant et attachant. Ses livres sur le paranormal sont passionnants.
Caroline
16 mai 2016 @ 10:10
Merci pour cette belle histoire émouvante sur le pardon!
Le prince Michel de Grèce sait prendre la plume pour écrire avec un certain style raffiné dans son blog!
uuuu
16 mai 2016 @ 10:37
Très belle histoire mais…les soldats qui tuent sur commande pendant une guerre sont-ils des « assassins »? là est la question!
Leonor
17 mai 2016 @ 10:06
Rude question, Kali.
Que vous la posiez implique il me semble (?) la réponse, qui est » non ».
C’est peut-être la vôtre, c’est en tout cas la mienne.
Il est vrai que je suis entourée de militaires en retraite ou de réserve ou d’active.
Par contre, la donne n’est pas la même lors de guerres civiles , dites à raison ( !) les pires des guerres.
Lorsqu’il s’agit d’une armée régulière – et , qu’est-ce qu’une armée régulière, si l’on considère l’Histoire ? – il est une donnée essentielle, sans laquelle toute discussion ne serait que blabla : un soldat qui n’exécute pas un ordre est passible du Tribunal militaire, avec toutes ses conséquences.
Ne jamais oublier cela.
En régime totalitaire, toute désobéissance est sanctionnée de manière encore plus radicale : le peloton d’exécution, voire l’exécution immédiate , voire lourdes répercussions sur la famille de surcroît. Se voiler la face devant cette réalité ne serait qu’hypocrisie , et méconnaissance de l’Histoire.
Voilà, par exemple, de quoi réfléchir.
http://www.directmatin.fr/france/2012-12-06/proces-mahe-jusqua-5-ans-ferme-requis-contre-les-militaires-273924
Affaire Firmin Mahé.
Je ne suis pas de l’avis de l’Avocate Générale. Pouvez hurler, j’assume.
Juridiquement, oui. Considérant les réalités sur le terrain, non.
Comme l’a dit à haute et forte voix l’un des » accusés » dans la salle d’audience :
» C’est facile de juger, quand on est assis sur une chaise bien à l’abri d’une salle de Tribunal, en France ».
En effet.
Je sais; j’ai lancé un pavé dans la mare. :-(
Philippe
17 mai 2016 @ 23:00
Ah d’accord … tout s’éclaire ! On comprend mieux votre côté rentre-dedans. Ça passe ou ça casse.
Une question, Léonor, que faites vous d’autre, vous-même, à l’instar de cette avocate générale, que d’avoir un avis définitif sur tout, et sur tout le monde, y compris quand vous ne disposez pas de tous les éléments pour avoir un avis ?
Dans cette affaire, la magistrate, que vous le vouliez ou non, avait pourtant raison, « le devoir d’un militaire, c’est de refuser d’exécuter un ordre illégal » …
Heureusement pour eux, les malheureux militaires incriminés n’ont été condamnés qu’à des peines avec sursis. En effet, les pauvres garçons ne méritaient pas de payer pour leurs supérieurs, lesquels ont nié à la barre les ordres donnés par eux, et montré leur lâcheté.
L’armée est comme l’Eglise, chère Léonor, une institution peut-être utile, mais pas toujours très responsable, et composée de gens pas toujours très fréquentables. Je le dis et je le redis et, pour reprendre votre expression, j’assume !
Leonor
18 mai 2016 @ 11:05
Faites-le, Philippe, si vous êtes militaire, de refuser d’exécuter un ordre.
Essayez de le faire.
Et après, on verra.
Dans ma famille, on a vu.
Trois fois.
Et, sans avoir porté l’uniforme militaire moi-même, mais en position de responsabilité dans un autre domaine , je l’ai fait.
Deux fois.
Peut-être faut-il vous rappeler, devant votre attitude péremptoire à vous, qu’il est question de légiférer pour protéger les lanceurs d’alerte. Preuve s’il en fallait qu’ils en ont bien besoin.
Donc, Philippe, expliquez-nous donc comment vous, vous avez un jour affronté un ordre que vous ne teniez pas pour bon. Autrement qu’en théorie et autrement qu’en principe.
Assumez-vous vraiment. On vous écoute.
Car il ne semble pas ,à vous lire que vous vous soyez un jour retrouvé dans une situation de tel dilemme. Partant il est permis de penser que vous n’avez pas les éléments vécus suffisants pour réfléchir sensément à la chose.
Et quand à introduire l’Eglise dans cette question-là, ici, et sachant votre position rentre-dedans et définitive ( » les religions, un cancer « ) à vous, dont vous accusez si facilement les autres, on voit bien que vous êtes dans une position polémique et non de réflexion.
Ce qui pourrait être amusant . Si c’était intéressant.
Philippe
19 mai 2016 @ 06:59
Désolé, Léonor, mais je n’ai pas besoin d’être militaire moi-même, ni de montrer quand et comment j’aurais pu être amené moi-même à désobéir à un ordre, pour avoir une opinion et la donner ici.
Vous le disiez vous-même, vous lanciez un pavé dans la mare, Eh bien je vous ai répondu et,
une fois de plus, nous ne sommes pas d’accord.
Le fait que vous soyez fille, épouse, ou soeur de militaire, pas plus d’ailleurs que votre passé de femme à responsabilités, ne font de vous quelqu’un dont l’avis serait plus pertinent.
Mon seul statut de citoyen, sinon ma formation de juriste, m’autorisent autant que vous à parler. Ne vous en déplaise. Et que vous estimiez que je manque d’éléments pour « réfléchir sensément »
ne me fait ni chaud ni froid. Non mais !
L’Armée et l’Eglise sont peut-être utiles, mais elles sont surtout, et cela autant l’une que l’autre, potentiellement dangereuses.
Curés et militaires doivent être étroitement tenus en laisse, et rappelés à l’ordre dès qu’ils sortent des clous. Il en va de la sauvegarde de la démocratie, et de la protection des libertés publiques, autant que des libertés individuelles.
Je finirai en vous disant que c’est vous qui vous laissez aller aux défauts que vous reprochez aux autres. C’est vous qui êtes dans la polémique en permanence, dans l’attaque personnelle et dans le mépris.
Croyez bien que j’en ai autant à votre égard, et restons-en là ! Vous ne m’aimez pas ?, je ne vous aime pas non plus ! … mais, par pitié, cessez de vous prendre pour le sel de la Terre. A vous lire, comme vous dites, on voit bien qu’il n’y a vraiment pas de quoi.
HRC
19 mai 2016 @ 14:22
Philippe,
je crois avoir compris que Leonor parle d’abord d’une époque qui fut douloureuse pour les Alsaciens et les Lorrains. La désobéissance retombait sur la famille, direction le front de l’Est pour eux avec surveillance particulière de leurs supérieurs.
Pour l’affaire F Mahé, le juge a dit le droit comme c’est sa fonction,mais un officier n’a pas assumé les consignes données !
Je voudrais vous parler d’un cas en Bosnie ; un snipper abat un soldat sous casque bleu, son voisin épaule et abat le snipper, ce qui sauve sans doute sa vie ou celle de ses camarades. Oui, mais ce n’était pas sa mission exacte, d’où pataquès juridique. Je n’y étais pas (certes,,,) mais j’ai lu plusieurs fois l’équivalent, et entendu un humanitaire.
La guerre d’Algérie étant loin, il serait peut être temps d’aligner la protection de nos militaires en opération sur celle de nos voisins. Légalement.
je n’aime pas votre formule « tenir en laisse » : je suppose que vous vouliez dire que tous sont soumis à la Loi.
Mais vous avez employé cette expression qui ne figure pas dans le Code que vous utilisez régulièrement puisque vous êtes juriste.
Vous laissez donc s’étaler votre ego fort joliment plus que votre imprégnation du Droit.
nb : je crois, je suppose, que vous et moi, Philippe, avons une position similaire sur un problème très grave qui agite Lyon, et au delà. Cela ne justifie pas tout de votre part à mes yeux.
Leonor
19 mai 2016 @ 15:57
On vous laisse volontiers à vos certitudes et à vos injures, ainsi qu’à votre apologie de vous-même, Philippe. Cela ne vous élève pas.
Croyez bien que vos attaques personnelles à vous ne me touchent pas, , pas plus que vos haines viscérales – constamment inargumentées – contre Eglises et institutions ne peuvent avilir celles-ci , le tout venant du niveau que vous affichez .
Au plaisir de lire les crachats que vous répandez : c’est instructif quant au niveau d’intolérance que peut exprimer quelqu’un qui se prétend citoyen français.
So long, amigo .
Leonor
20 mai 2016 @ 11:02
HRC a répondu de façon plus posée que moi, et je vous en remercie HRC, Sur la forme, sur le fond, et pour tous vos exemples.
Oui, j’avais bien sûr en tête , d’abord, les Malgré-nous alsaciens :
+ Refus d’enrôlement = exécution immédiate avec déportation de la famille en vertu de la Sippenhaft nazie ( responsabilité étendue à toute la famille) et enrôlement immédiat des petits frères en régiment disciplinaire sur le front de l’Est.
+ Enrôlement forcé : essentiellement dans les régiments disciplinaires et/ou dits » d’élite » , càd politisés tels la Waffen SS pour encadrer » au mieux » et au plus près les récalcitrant. On a dit enrôlement forcé, prière de bien lire.
+ Refus d’obéissance sur le champ : exécution immédiate, sur le champ.
Mais j’avais aussi en tête ce qu’a vécu mon mari à Mururoa, et l’un de mes fils en Afghanistan. Episodes que malheureusement je n’ai pas le droit de rapporter; les gens bien intentionnés voudront bien me croire sur parole. L’un et l’autre ont moufté – on ne se refait pas – et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’a évidemment pas fait de bien à leur carrière, euphémisme.
Par ailleurs, j’avais bien écrit , concernant l’Avocate Générale dans l’affaire Mahé :
» Je ne suis pas de l’avis de l’Avocate Générale. (…) .JURIDIQUEMENT, OUI . Considérant les réalités sur le terrain, non. »
Le type de cas en Bosnie qu’évoque HRC est un cas-type. Pas rare en opération.
La formule » tenir en laisse » utilisée par Philippe m’a également profondément choquée, tant elle témoigne de mépris .
Non seulement de mépris, mais également de tentation pour le coup totalitariste .
Merci à vous, HRC, pour avoir à la fois remis des choses en place et en perspective , et avoir élevé le débat.
PS . le cas échéant, je ne pourrai pas y revenir avant plusieurs jours, j’ai quelques kilomètres à faire . ;-)
Philippe
20 mai 2016 @ 12:33
Bonjour HRC,
Très sympa à vous de vouloir jouer les conciliatrices, vraiment, mais je crains que le cas ne soit désespéré !
Une précision d’abord, puisque vous m’en parlez, je ne pratique plus le droit depuis bien longtemps.
J’ai fait un troisième cycle sur les droits d’auteurs, et je travaille depuis dans le milieu de l’édition (depuis trente-huit ans !). Et ma carrière a vite pris une autre tournure puisque j’occupe désormais une fonction purement commerciale.
Comme on dit, le droit mène à tout, à condition d’en sortir …
Vous évoquez les Malgré Nous, ils étaient évidemment des victimes de l’Histoire
et ne méritaient pas qu’on leur cherche des noises (avec, peut-être ?, une exception
à faire à propos de ceux qui s’étaient rendus coupables de crime de guerre, comme
ce fut le cas à Oradour …) mais je vous avoue de toutes façons ne pas bien voir le
rapport avec l’affaire Mahé …
Vous noterez d’ailleurs que c’est ma contradictrice qui avait introduit la question,
illustrant son propos d’un très viril « Pouvez hurler, j’assume. » … on a vu.
Je ne sais pas si vous avez assisté au début de notre affrontement (mardi 10 Mai,
au sujet de la visite du nonce apostolique chez le prince de Monaco) …
Je ne vois pas ce qu’il y avait d’inacceptable à dire que les religions
sont un cancer, ni en quoi cela faisait de moi un interlocuteur « malhonnête »,
et « de mauvaise foi » (sic)… il n’y a qu’à ouvrir les yeux et regarder l’état du monde !
C’est au nom de Dieu que se commettent (et se sont commises hier) les pires horreurs.
Après, que mes propos puissent blesser ceux qui croient, c’est autre chose, mais
puisqu’ils croient, tout va bien pour eux, où est le problème ?
Je pense ce que je pense mais, comme je l’ai dit, je n’enlève à personne le droit de croire,
à Dieu … aux tables tournantes, aux extra-terrestres, ou à l’astrologie …
J’au seulement fait remarqué alors à Léonor, qu’elle faisait quand même bien
peu de cas de tous les grands philosophes champions de l’athéisme.
Encore ai-je été gentil. … si j’étais allé au bout de ma pensée, j’aurais dit que les religions, aujourd’hui, étaient une insulte à l’intelligence humaine.
Que nos aïeux, dans un monde incompréhensible pour eux, ait eu besoin de l’idée de Dieu pour se rassurer, on peut le comprendre. Et cela leur a fait
accomplir, construire, écrire, et peindre des merveilles !
N’empêche qu’ils croyaient aussi que la Terre était plate …
On sait maintenant que l’univers a treize milliards d’années et que l’homme n’est apparu qu’il y a deux cent mille ans, cela change sacrément la donne, non ?
Mon avis est que les gens qui disent avoir « la foi », n’ont pas « la » foi, mais « les » foies, ce qui n’est pas pareil, et qu’ils ont seulement peur d’affronter leur condition de mortels.
Je sais, bien sûr, que mes propos peuvent paraitre violents, mais le sont ils plus que ceux des participants à la manif pour tous ? Certainement pas.
Moi je n’ai jamais appelé à la mort de personne !
Et ces manifestant haineux ont achevé de me convaincre que l’idée de Dieu n’était qu’un
moyen d’écraser et d’humilier tous ceux qui ne vivent pas « comme il faut ».
Eh bien, j’en ai assez de supporter ça ! Et après cinquante huit ans de bagarre,
et d’humiliations répétées !, j’ai bien gagné le droit de le dire.
Vous évoquez Lyon, et vous faites bien.
L’an dernier j’ai laissé un message de colère sur le répondeur de monseigneur
Barbarin, après je ne sais plus laquelle de ses saillies abjectes … et à ma grande
surprise, son assistante m’a téléphoné chez moi dès le lendemain (j’avais laissé mes
coordonnées, car j’assume et je signe ce que je dis), une dame fort sympathique au
demeurant, avec qui j’ai échangé pendant plus d’une heure. Elle a conclu notre entretien
en me proposant d’en parler à son patron, qui me rappellerait peut-être … bien évidemment,
j’attends encore !
Ce type ne mérite aucun respect, on l’a bien vu récemment. A mes yeux, il est aussi moche à l’extérieur qu’à l’intérieur, et la preuve vivante de l’inexistence de Dieu. Voilà.
Quand bien même me tromperais-je, et même si Il existait bien, je crains que ce Dieu
juge et vengeur ne soit guère fréquentable.
Et j’ajouterai un dernier étonnement: on a jamais aussi peu vu d’apparitions que depuis qu’existe
la technologie moderne. C’est dingue, aujourd’hui, ce Dieu silencieux, tellement silencieux, qui autrefois apparaissait dans les grottes et dans tous les endroits les plus improbables …
Aujourd’hui, silence radio … alors qu’il lui suffirait d’un tweet !?
En fait, croire ou ne pas croire est la chose la plus intime qui soit, et ne devrait
strictement rien avoir à faire dans le débat public.
Pour finir, et en revenir à la vie des princes, ce qui nous intéresse ici, les voir en permanence
se livrer à leurs bondieuseries, me soulève littéralement le coeur.
Ils n’ont pas mieux à faire ?
Alors oui, c’est peut-être étrange, mais je suis monarchiste (sur le plan du pur droit constitutionnel, preuve est faite que la monarchie est le meilleur des régimes, toutes les institutions internationales le mesurent régulièrement) mais viscéralement hostile aux religions, toutes !, et je vois rien d’incompatible là-dedans.
Ni surtout rien qui mérite la façon dont Leonor m’a parlé depuis le début et son ‘ »Ca va la tête ? » … alors que c’est elle qui se prétend insultée
(ou ?) !
Bien à vous.
NB.Vous constaterez aujourd’hui que la dame, en vous remerciant d’avoir « élevé le débat », continue
dans la même voie.
Grand bien lui fasse. Et je n’en dirai pas plus
pour rester poli.
Leonor
28 mai 2016 @ 16:23
Erreur fatale pour vous, Philippe .
Vous ne savez visiblement rien sur les malgré-nous à Oradour.
Et que vous vous appuyiez sur cette ignorance pour tenter d’étayer le reste de votre discours en dit long sur votre orgueil et votre malhonnêteté intellectuelle.
Tous les Alsaciens savent, eux, ce qu’il en est. ce qu’il en est vraiment (tous détails à disposition).
Il se trouve de surcroît que j’ai eu l’honneur de recueillir en direct le témoignage de l’avocat (*) qui avait eu à préparer la défense de ces hommes, dont plusieurs MINEURS, dans le procès inique qui leur a été fait.
Et procès pipé. On a dit pipé, merci Monsieur de Saint-Saëns.
On pouvait aussi, sans même ce contact, regarder avec intérêt le documentaire passé sur F3:
http://www.20minutes.fr/strasbourg/1552527-20150302-television-france-3-diffuse-documentaire-proces-massacre-oradour-glane
Excellent documentaire, lui, impartial.
Quand on ne sait rien, sur des sujets aussi graves, on se tait.
Or là_dessus, Philippe, vous ne savez rien, vous avez montré non seulement votre ignorance, mais aussi et surtout votre parti-pris. Ce qui fait la démonstration de votre » méthode » de pensée.
(*) Me Oster, Strasbourg,alors jeune avocat du Cabinet de Me Schreckenberger, bâtonnier.
Leonor
28 mai 2016 @ 18:02
Tiens, on va encore rajouter ceci :
Les Alsaciens devraient-ils avoir, eux, honte parce que la France et TOUS les Français ont perdu la guerre ? Parce que la France a lâchement – oui, lâchement – abandonné mon pays – oui, mon pays -, sur lequel Hitler avait posé sa botte ?
Les Alsaciens devraient-ils avoir, eux, honte, parce que la France – la FRANCE – a instauré le régime de Vichy ?
Les Alsaciens devraient-ils avoir, eux, honte, parce que la France a instauré un régime collaborationniste ?
Parce que d’innombrables Français ont bien volontiers collaboré ?
Parce que d’innombrables Français sont dénoncé leurs voisins ?
Parce que des Français ont organisé la Milice ?
Parce que des Français ont eu l’idée de créer la LVF ( Légion des Volontaires Français), alors que, eux, EUX, rien ne les y forçait ?
En Alsace, point de miliciens, point de LVF, point de collaborateurs, sauf rarissime exception.
Faut-il rappeler que ce sont des Français – des FRANCAIS – qui ont été les derniers défenseurs de Hitler dans son bunker à Berlin ? Pas des Alsaciens Malgré-nous . Des Français qu’on avait laissés rester français , et engagés volontaires, EUX.
Hormis quelques historiens sérieux, peu de Français ont jusqu’ici consenti à regarder ces vilaines vérités en face.
Après 1945, tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil, et tout le monde avait été résistant.
On avait rasé des femmes.
On crachait – et on crache toujours – sur les Alsaciens, parce qu’ils avaient été allemands. Contraints et forcés.
On avait trouvé d’excellents boucs émissaires, et la messe était dite. Ben voyons.
On en est visiblement encore toujours là.
Ghislaine, si d’aventure vous me lisez, ne montez pas au créneau tout de suite.
Oui, il y a eu des résistants, des vrais, bien sûr.
Mais c’était une infime minorité. 3% maximum à l’extrême fin de la guerre, selon le général de Gaulle, propos rapportés par son fils l’amiral Ph. De Gaulle.
Profond hommage . à eux.
Mais je ne vais pas laisser, jamais, raconter des contre-vérités sur l’Alsace , mes père, grands-pères, oncles, cousins, par qui ne sait rien de rien quant à ce qui nous est réellement arrivé.
Et si quelqu’un en doutait, venez visiter le Struthof.
http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2015/02/06/struthof-et-schirmeck-apres-les-nazis
http://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2015/01/27/26010-20150127ARTFIG00076-mars-1945-la-barbarie-nazie-a-l-oeuvre-dans-le-camp-du-struthof.php
C’est à ~45 km de Strasbourg. Seulement.
Camp de concentration et extermination. Classé Nuit et brouillard. Le seul sur l’actuel territoire français, alors allemand par annexion forcée.
C’est ce qui attendait toute personne qui tentait une quelconque résistance.
Bonne lecture, bon visionnement, et bonne réflexion.
Gérard
17 mai 2016 @ 23:54
Est-ce qu’on tue toujours sur ordre dans une guerre civile où les peurs, les passions, les pulsions prennent le dessus sur l’esprit et le cœur ?
Leonor
18 mai 2016 @ 11:07
Je me joins à cette question, Gérard, si vous permettez.
HRC
19 mai 2016 @ 14:25
Dans l’histoire, les guerres civiles, sur fond religieux ou social, ont toujours été les plus violentes. Partout.
HRC
21 mai 2016 @ 11:40
Philippe,
j’ai été baptisée catholique tardivement, avec mes ainés,parce que le choix parental aurait pu se porter tout aussi naturellement vers la relligion Réformée.
Pendant un long temps, j’ai envisagé le retour à celle-ci, et je suis toujours de plus ou moins loin ce qui s’y passe.
mais je serai mise en terre sans curé ni pasteur,, à mon âge il faut le préciser.
je ne prétendais pas « élever le débat », certes, merci de l’avoir compris, mais vous dire que rappeler la loi est souvent la seule attitude efficace. Et, dans certains cas lutter pour qu’elle évolue, qu’elle suive l’avis et l’intérêt de tous, comme c’est sa vocation.
Je suis de votre avis sur la monarchie constitutionnelle, et j’essayais de m’en tenir sur ce blog à la défense de celle instaurée en Espagne. J’en sors visiblement, quoique…
sur un blog, il vaut mieux répondre ponctuellement que juger la personne. Enfin, il me semble.
bonne journée, Philippe.
kalistéa
22 mai 2016 @ 09:36
Mon cher Philippe , vous êtes à mes yeux la meilleure preuve de l’existence de Dieu! comment le hasard seul aurait pu vous créer?
(Et il n’y a pas que le hasard , il y a aussi la nécessité!) vous êtes unique et sûrement nécessaire.Sans vous il manquerait une pièce au grand puzzle.
Seule une suprême intelligence bien plus haut-placée que les nôtres a pu vous concevoir!
kalistéa
16 mai 2016 @ 10:40
uuuu en fait c’est moi!
framboiz 07
17 mai 2016 @ 12:51
J’ai eu le même problème, kalistéa , de Framboiz, je suis devenue Byzance !Un peu présomptueux …
Leonor
20 mai 2016 @ 11:10
Pareil, ça m’est arrivé plusieurs fois. Je crois que j’ai trouvé pourquoi .
Si par erreur un doigt de la main gauche appuie sur la touche » retrait de marge » , ce que vous êtes en train d’écrire saute dans la case » Votre nom » , en remplacement du pseudo habituel.
Il s’agit de la touche tout à gauche du clavier, marquée d’une flèche vers la gauche et d’une flèche vers la droite. Elle se trouve en-dessous du petit ² , et au-dessus de la touche verrouillage de majuscule marquée d’un cadenas.
C’est LA touche fautive !
Remède :
Vérifier le contenu de la case » Votre Nom » avant d’envoyer.
Si le malheur est arrivé , simplement effacer le contenu malencontreux de la case » Votre nom » , et y réinscrire le bon pseudo.
Pour une fois que j’ai percé un secret informatique … ;-)
kalistéa
20 mai 2016 @ 20:58
merci de vos explications Léonor….mais en ce qui me concerne , la lettre u n’étant pas tapée , n’ayant aucune raison de l’être et située en haut sur la première ligne , même si mon petit doigt a glissé sur la touche que vous nous indiquez….
lorraine 1
16 mai 2016 @ 12:42
La princesse Tatiana de Metternich était, comme sa sœur, une beauté d’origine russe.
Elle avait écrit un livre de souvenirs que j’ai toujours. Passionnant. Une vie terrible.
COLETTE C.
16 mai 2016 @ 13:23
Tous les écrits de Michel de GRECE sont très intéressants.
Mary
16 mai 2016 @ 13:43
Oui bon.
Je viens de lire l’anecdote en question et en supposant qu’elle soit vraie ( ce dont je ne suis pas convaincue),je pense que pardonner n’est pas forcément difficile,on peut comprendre tellement de choses,les circonstances,etc…non,ce qui est difficile,voire impossible,c’est d’arrêter de souffrir.
Arielle de T
17 mai 2016 @ 22:50
Pardonner est un manque de respect envers soi-même, d’autant qu’ici c’est au défunt de pardonner et personne ne peut donner le pardon à la place de la victime.
Shahmashah
16 mai 2016 @ 14:03
Ca me rappelle une anecdote dans « Vivre et mentir a Teheran »; il s’agit d’un jeune homme dont les parents ont ete envoyes a la potence par un fonctionnaire durant la revolution islamique. Ce n’est que plus tard que le haut fonctionnaire est paru au seuil de sa porte, pour decliner son identite et demander pardon. Le jeune homme refusa, mais le fonctionnaire se pointait tous les jours, pour s’asseoir immobile des heures durant. Mais le jeune homme ne lui accorda jamais son pardon.
ciboulette
16 mai 2016 @ 21:30
Il est toujours très intéressant de lire ou d’écouter le prince Michel .
Gérard
18 mai 2016 @ 10:40
Ce portrait de la princesse Tatiana Metternich (1915-2006), daté de 1998, est de Barbara Hamilton Kaczmarowska, portraitiste polonaise vivant à Londres.