Versailles est une œuvre immense
faite de détails dont on ne se lasse jamais de découvrir
l’ampleur.
Les boiseries y occupent une place très importante.
Certaines pieces ont des boiseries plus achevées plus fines.
Les plus belles ne sont pas forcément dans les pieces de prestige.
le dernier « frappeur d’or »de France (hte savoie) a fermé devant la concurrence asiatique un savoir perdu on va acheter nos feuilles d’or ailleurs! dommage
Que fait-on sur cette terre si on ne vit pas l’espérance de la résurrection suivie de la vie éternelle ?
Outre l’amour des bêtes – qui nous aide à vivre – on admire la beauté de la nature et les œuvres des artistes et des artisans qui ont créé de la beauté comme ces magnifiques boiseries que ce reportage nous offre en exemple.
Le grand appartement de la reine à Versailles a été utilisé par trois souveraines, Marie-Thérèse d’Autriche, Marie Leszczinska et Marie-Antoinette : il se présente donc dans le décor qui existait à la fin du règne de Louis XVI, mais les peintures en grisaille par Boucher ont été réalisées pour Marie Leszczinska, après la naissance du dauphin, ainsi d’ailleurs que les boiseries. Robert de Cotte dessina les ornements, Verbeckt, Dugoulon et Goupil exécutèrent les boiseries et les travaux furent achevés en 1735 par les Gabriel père et fils. Le balustre est au chiffre de la reine Marie avec couronne royale et aigle de Pologne.
La chambre de la reine conserve des éléments datant des deux précédents règnes tandis que la grande chambre du roi n’a pas été véritablement modifiée depuis Louis XIV.
Les boiseries du grand appartement de la reine, blanc et or de style rocaille, ont été laissées en place sous la Révolution tandis que les meubles étaient dispersés.
19 enfants de France sont nés à partir de 1682 dans la chambre où vécurent donc trois reines et deux dauphines pendant 107 ans ainsi que Mme de Maintenon ; dans ce grand appartement restauré un certain nombre de pièces proviennent de l’appartement de la comtesse de Provence.
Lise Richardot, doreuse et fondatrice de l’atelier Acanthe a été appelée à Versailles par le doreur Serge Nguyen pour la chambre de la reine, elle a raconté à Vogue les coulisses de ce minutieux travail artisanal : « On commence par gratter les parties abîmées pour revenir au bois. Ensuite on passe une texture liquide qu’on appelle encollage, préparée à base de colle de peau de lapin, d’ail et d’un peu de blanc de Meudon. Par la suite on vient reboucher ces parties encollées avec la même préparation, mais plus chargée en blanc de Meudon, pour obtenir une pâte appelée gros blanc. On les ponce ensuite pour arriver à niveau. Si besoin, on effectue un travail de sculpture appelé reparure. Par la suite, on couche l’assiette, une matière préparée à base de colle de peau et d’argile, jaune pour les fonds, rouge pour les rehauts des ornements et les parties que l’on voudra faire briller. On distingue deux résultats, l’or mat, et l’or bruni à la pierre d’agate, pour le rendre brillant. »
Francois
16 décembre 2019 @ 09:02
Versailles est une œuvre immense
faite de détails dont on ne se lasse jamais de découvrir
l’ampleur.
Les boiseries y occupent une place très importante.
Certaines pieces ont des boiseries plus achevées plus fines.
Les plus belles ne sont pas forcément dans les pieces de prestige.
Abraham
16 décembre 2019 @ 11:48
quelle merveille !
el malik
16 décembre 2019 @ 16:11
le dernier « frappeur d’or »de France (hte savoie) a fermé devant la concurrence asiatique un savoir perdu on va acheter nos feuilles d’or ailleurs! dommage
Zeugma
16 décembre 2019 @ 16:18
Que fait-on sur cette terre si on ne vit pas l’espérance de la résurrection suivie de la vie éternelle ?
Outre l’amour des bêtes – qui nous aide à vivre – on admire la beauté de la nature et les œuvres des artistes et des artisans qui ont créé de la beauté comme ces magnifiques boiseries que ce reportage nous offre en exemple.
Muscate-Valeska de Lisabé
16 décembre 2019 @ 16:39
Miracle de conservation.
COLETTE C.
16 décembre 2019 @ 18:10
Superbe !
Baboula
17 décembre 2019 @ 14:05
L’ange de mon avatar est doré à la feuille ,son aube aurait besoin d’être ravaudée.mais je lui trouve plus de charme un peu fanée .
Gérard
17 décembre 2019 @ 19:13
Le grand appartement de la reine à Versailles a été utilisé par trois souveraines, Marie-Thérèse d’Autriche, Marie Leszczinska et Marie-Antoinette : il se présente donc dans le décor qui existait à la fin du règne de Louis XVI, mais les peintures en grisaille par Boucher ont été réalisées pour Marie Leszczinska, après la naissance du dauphin, ainsi d’ailleurs que les boiseries. Robert de Cotte dessina les ornements, Verbeckt, Dugoulon et Goupil exécutèrent les boiseries et les travaux furent achevés en 1735 par les Gabriel père et fils. Le balustre est au chiffre de la reine Marie avec couronne royale et aigle de Pologne.
La chambre de la reine conserve des éléments datant des deux précédents règnes tandis que la grande chambre du roi n’a pas été véritablement modifiée depuis Louis XIV.
Les boiseries du grand appartement de la reine, blanc et or de style rocaille, ont été laissées en place sous la Révolution tandis que les meubles étaient dispersés.
19 enfants de France sont nés à partir de 1682 dans la chambre où vécurent donc trois reines et deux dauphines pendant 107 ans ainsi que Mme de Maintenon ; dans ce grand appartement restauré un certain nombre de pièces proviennent de l’appartement de la comtesse de Provence.
Lise Richardot, doreuse et fondatrice de l’atelier Acanthe a été appelée à Versailles par le doreur Serge Nguyen pour la chambre de la reine, elle a raconté à Vogue les coulisses de ce minutieux travail artisanal : « On commence par gratter les parties abîmées pour revenir au bois. Ensuite on passe une texture liquide qu’on appelle encollage, préparée à base de colle de peau de lapin, d’ail et d’un peu de blanc de Meudon. Par la suite on vient reboucher ces parties encollées avec la même préparation, mais plus chargée en blanc de Meudon, pour obtenir une pâte appelée gros blanc. On les ponce ensuite pour arriver à niveau. Si besoin, on effectue un travail de sculpture appelé reparure. Par la suite, on couche l’assiette, une matière préparée à base de colle de peau et d’argile, jaune pour les fonds, rouge pour les rehauts des ornements et les parties que l’on voudra faire briller. On distingue deux résultats, l’or mat, et l’or bruni à la pierre d’agate, pour le rendre brillant. »