Joli village paisible, dans lequel je reviens pour la première fois depuis la tempête Alex. Au 1er siècle av. J-C, la région est habitée par les peuples ligures romanisés par Auguste.
Breil a appartenu aux comtes de Vintimille, au comte de Provence (milieu du 13è siècle) et à la maison de Savoie (1388). En 1860, Breil devient définitivement française, tandis que les hameaux de Libre et Piène-Haute ne seront rattachés à la France qu’en 1947, comme les communes de La Brigue et Tende.
Peut-on croire que cette petite rivière tranquille, la Roya, ait pu faire tant de dégâts durant la tempête Alex.
A l’entrée du village, nous sommes accueillis par la statue d’un faucon argenté, une ‘cruella’, nom breillois donné aux oiseaux de proie. Il figure sur les armoiries de Breil.
La Chapelle Sainte-Catherine est l’ancien siège de la Confrérie des Pénitents Blancs : c’est désormais une salle d’exposition.
La place Biancheri devant cette chapelle sert également de parking, et durant la tempête, la boue recouvrait les voitures jusqu’au toit… ‘on marchait sur les toits des voitures !’.
A proximité se situe l’ancienne Chapelle de la Miséricorde, construite au 17ème siècle par la Confrérie des Pénitents Noirs.
Accolée à cette dernière, l’église paroissiale Sancta-Maria-in Albis est un chef d’œuvre de l’art baroque, bâtie en forme de croix grecque.
L’intérieur est richement décoré.
Un très beau cadran solaire rythme la vie du village.
Le centre de Breil-sur-Roya est composé de ruelles étroites qui témoignent du plan médiéval de la cité.
A proximité nous pouvons visiter la Chapelle Notre-Dame-du-Mont. Datant du 11è siècle, elle est consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie. Edifiée en deux parties, elle est surélevée et agrandie entre 1571 et 1585. Elle était autrefois l’église paroissiale de l’ancienne bourgade. » (Merci à Pistounette)
framboiz07
17 mai 2022 @ 01:45
Merci pour ce voyage , lors de la crue, le Prince Albert a été très présent et très généreux ! Je ne sais pas si Breil était monégasque avant ?
Baboula
17 mai 2022 @ 02:49
Merci à vous Pistounette pour ce beau reportage dont les images réconfortent après les visions d’apocalypse provoquées par la tempête .
Benoite
17 mai 2022 @ 02:59
Pistounette, votre article est très bien photographié, et la description de ce village très précise. Merci pour l’avoir proposé, dans la vallée de la Roya, il a vécu le pire de son histoire en octobre 2020, un cataclysme naturel, qui ne s’effacera pas de si peu.
Les Breillois ont été très meurtris, le pays, la Région ont été très présents, mais la Haute Vallée est restée isolée un grand moment. C’est un endroit si encaissé, beau, avec des atouts naturels et culturels indéniables, la Vallée des Merveilles n’est pas loin, l’Italie non plus. Le charme des villages de montagne est présent, la population joue le rôle touristique qu’on lui a donné à exercer. Je souhaite que ce village, ses voisins retrouvent enfin, un temps calme propice au tourisme, et échange économique et social cette saison estivale et plus.. merci pour cette belle promenade.
ALINE
17 mai 2022 @ 04:43
Très intéressant reportage que celui ci .Merci
Pascal Hervé 🍄
17 mai 2022 @ 05:25
Charmant reportage qui me rappelle une randonnée que nous fîmes il y a longtemps dans la vallée des merveilles .
Une région magnifique.
Christophe
17 mai 2022 @ 06:00
Quand on voit l’étroitesse de cette vallée, la route au bord de la rivière en fond de gorges, je n’arrive pas à comprendre comment on a voulu y installer ces villages difficile d’accès. Pas étonnant qu’avec un tel déluge de pluie les dégâts ont été considérables. La remise en état est fort onéreuse tout ça pour quelques personnes qui habitent des lieux de configuration dangereuse. Incompréhensible. Laissez ces lieux naturels tranquilles, il y a bien d’autres endroits plus propices à habiter sans danger et beaucoup plus accessibles.
Gatienne
17 mai 2022 @ 09:31
Ben ça, mon bon monsieur, il va falloir exprimer vos doléances à de très lointains ancêtres !
Car l’histoire de ce pays, situé au centre de la vallée de la Roya, se perd dans la nuit des temps !
On sait néanmoins, par de récentes découvertes archéologiques, qu’à l’origine l’habitat primitif était dispersé sur les terres ensoleillées de la rive droite de la Roya.
Les bases de l’actuelle agglomération apparaissent à l’époque des invasions sarrasines, au cours des IX° et X° siècle quand, pour se protéger des envahisseurs, les habitants de la rive droite franchissent la Roya et se regroupent, sur la rive gauche, dans l’espace existant entre un méandre de la rivière et les pieds de deux arêtes rocheuses descendant des sommets.
C’est là qu’ils fondent l’agglomération primitive de » Brehl « . Nom que l’on connaît depuis 1157. Au cours des siècles suivant le village se développe vers le nord dans l’espace géographique limité par ses défenses naturelles qui sont peu ou prou celles qui existent actuellement !
(Source: office du tourisme de Breil-sur-Roya)
Merci de laisser aux plus de 2000 habitants de Breil et des hameaux alentour ( 😘aux habitants de Libre ! ) le droit d’aimer vivre dans ce lieu magnifique où la tragédie vécue en Octobre 2020 reste un phénomène tout à fait inédit au cours des siècles et frappa les trois vallées du haut pays niçois !
Gatienne
17 mai 2022 @ 09:36
…Et, bien sûr, merci à Pistounette, qui, elle, a bien compris que la meilleure chose à souhaiter aux locaux, c’est qu’on vienne ici (mais pas en trop grand nombre 😉) goûter à la qualité de vie qu’on y trouve, visiter des lieux magnifiques et échanger avec une population qui fut de tout temps, très accueillante !
Baboula
17 mai 2022 @ 17:56
On trouve ce type de village tout le long des côtes pour les raisons évoquées par Gatienne ,l’eau et la visibilité sur les voies d’accès pour se protéger des envahisseurs . Les catastrophes climatiques ne touchent pas que ces récifs montagneux,parlez-en à nos amis belges et allemands
qui en ont souffert en juillet dernier.
Antoine
17 mai 2022 @ 10:10
Vous voyez le problème du bout de votre lorgnette urbaine. De tous temps, les hommes se sont installés près de l’eau, source de vie. Ce village existe depuis des temps immémoriaux. Ceux qui y vivent depuis parfois dix générations l’aiment et ne souhaitent pas s’installer ailleurs.
Gatienne
17 mai 2022 @ 10:50
Voilà ! Et pour beaucoup y reviennent régulièrement, lorsque la vie vous laisse encore un peu de temps pour apprécier ces lieux, qui en dehors de l’épisode exceptionnel et si terrible de l’automne 2020, respirent la quiétude.
Pascal HERVE
17 mai 2022 @ 11:06
Ce jeune homme (si c’en est un ) semble avoir sa carrière toute traçée , soit chez les écolos ou dans les services d’urbanisme d’une quelconque métropole.
En tout cas son discours est très symptomatique des jeunes générations .
Pascal HERVE
17 mai 2022 @ 11:20
jeunes générations urbaines
Aldona
17 mai 2022 @ 07:56
Merci Pistounette pour ce voyage dans cette région si meurtrie, j’aime ces ruelles étroites escarpées, de jolies photos
Sophie T
17 mai 2022 @ 08:00
Merci infiniment pour ce très beau reportage!
Vieillebranche
17 mai 2022 @ 08:20
Merci beaucoup pour cette visite inattendue et bien documentee-
plume
17 mai 2022 @ 08:25
Merci pour ces belles photos et merci de nous montrer la tâche énorme accomplie pour revenir à une vie normale. Que de beaux monuments religieux bien conservés. Bravo.
Gatienne
17 mai 2022 @ 10:56
Et je me permets de rajouter l’image d’un lieu très particulier à découvrir lors d’une marche sur les nombreux sentiers pédestres qui entourent le bourg de Breil :
https://www.menton-riviera-merveilles.fr/offres/stele-oratoire-notre-dame-des-lourdes-breil-sur-roya-fr-3051957/
Florence-Marie
17 mai 2022 @ 08:36
Merci, Pistounette, pour cet article très intéressant!
Jean Pierre
17 mai 2022 @ 08:44
Merci beaucoup Pistounette.
Tant de randonnées entre Breil, Saorge, Saint Dalmas. Je me suis dit que j’allais ouvrir quelques albums de photos, et puis non. Les photos il faut les prendre mais ensuite ne jamais plus les regarder.
aubepine
17 mai 2022 @ 08:58
merci pour cette visite intéressante; j’aime beaucoup ces reportages dans les petits villages que nous connaissons peu , on en redemande !
Elisabeth-Louise
17 mai 2022 @ 09:23
Un grand merci, chère Pistounette ! c’est superbement photographié, et très intéressant, un bien bel endroit….
Trianon
17 mai 2022 @ 10:28
Merci beaucoup Pistounette !
Carla
17 mai 2022 @ 10:56
A quelques kilomètres plus au nord, à La Brigue, un peu en dehors de la ville, dans un environnement vraiment remarquable, se trouve la chapelle de Nostre Dame de Fontaines qui conserve un étonnant cycle de fresques du XVe siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Notre-Dame-des-Fontaines_de_La_Brigue.
Cependant tout le Val Roya est très beau avec une nature merveilleuse.
Ciboulette
17 mai 2022 @ 17:03
Merci , Pistounette . Cela me rappelle un voyage que j’ai effectué dans cette belle région .On y allait par le train , mais il fallait descendre en chemin et emprunter un car , avant de reprendre le train plus loin . Depuis , la ligne a été reconstituée , mais peut-être abimée par la tempête Alex ? Les églises , surtout baroques , sont magnifiques , la cathédrale St Michel ( je crois ) de Sospel est construite sur le même modèle . Je ne savais pas que Tende n’avait été française que depuis 1947 . Je me souviens d’une rue exactement semblable à celle que vous nous montrez ruelle en escaliers ).
L’épisode catastrophique est certainement exceptionnel , mais le climat méditerranéen se caractérise par de fortes chaleurs et de violents orages .
J’ai un très , très beau souvenir de cette région , si différente de la mienne comme de la Côte .
Bastide
17 mai 2022 @ 18:19
Merci du lien.
Pascal HERVE
18 mai 2022 @ 17:29
C’est en effet très intéressant et complète très bien l’article de Pistounette !
Fleur
17 mai 2022 @ 17:03
Il faut beaucoup de courage (que je n’aurais pas) et être en forme pour rester habiter dans des villages qui connaissent régulièrement des catastrophes climatiques.
Gatienne
18 mai 2022 @ 10:20
Cet événement tragique est totalement inédit dans les annales de l’histoire.
Les épisodes méditerranéens augmentent dans notre région (voir les inondations de 2015 qui touchèrent des villes de la côte) mais s’étendent aussi, sous d’autres appellations, à bien d’autres régions, pays…
Tout le monde en connaît la cause: le réchauffement de la planète et à l’avenir, peu de populations seront à l’abri de ces phénomènes climatiques extrêmes.
Pascal HERVE
18 mai 2022 @ 17:27
Les crues torrentielles adviennent un peu partout mais heureusement assez rarement (ne parle-t’on pas de crues centenaires ?) , il y en eu une il y a longtemps dans mon village des Alpes qui n’est plus un village .
C’est un peu comme les gens qui habitent à proximité de volcans non éteints , il y a des avantages et parfois des inconvénients .
Dans ce cas les dégats furent en effet spectaculaires et on peut admirer le courage et la ténacité des habitants .
Il faudra voir dans l’avenir si ces évènements se produisent plus souvent .
Et rien n’interdit de surveiller les cours d’eau et leurs berges.
En Provence on voit souvent de très larges canaux d’évacuation au milieu duquel coule un minuscule filet d’eau , quand il en coule , mais parfois cela sert…
Michelle
18 mai 2022 @ 07:44
Merci Pistounette de nous avoir preparé tout cet excellent reportage
Esquiline
18 mai 2022 @ 12:58
Paysage et village typique de l’arrière pays ligure.
Les frontières se déplacent mais l’origine reste la même aussi bien dans l’architecture que dans le dialecte moins génois que celui des régions côtières comme le monégasque par exemple.
Danielle
18 mai 2022 @ 18:32
Un reportage intéressant qui fait un peu oublier le désastre de ce village, merci Pistounette.