Voici plus de 140 ans que le « Brenners » a été inauguré. Il reste encore aujourd’hui une référence en matière d’hôtellerie de luxe mais aussi de soins avec son spa et aussi un lieu de gastronomie.
En 1872, Anton Brenners décide d’acquérir la Villa Stéphanie à Baden-Baden. Rapidement, le lieu reconverti en hôtel avec 200 chambres est l’un des endroits les plus prisés de la ville thermale. Le roi du Laos vient y séjourner en 1907. Le roi Edward VII y est aussi client.
En 1941, c’est la famille Oeteker qui rachète l’hôtel. En 1950, après la Seconde Guerre Mondiale, l’hôtel se relance et attire à nouveau une clientèle internationale.
En 1983, un spa y est créé ce qui est une première pour l’époque.
Le Brenners Park Hôtel accueille ensuite des hommes politiques lors de sommets comme Jacques Chirac et Helmet Kohl ou le président russe Boris Eltsine, le président Sarkozy et le président Obama.
La Villa Stéphanie également nichée dans ce complexe de verdure, accueille des hôtes illustres pour des cures de « detox » comme en ce moment la princesse Lily de Sayn-Wittgenstein-Berleburg, l’une des images de la maison Bvlgari.
Lars de Winter
19 janvier 2017 @ 08:23
Fabuleux endroit!
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:13
Régine,
Il s’agit d’OETKER !
Désolée…
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:16
HelmUT Kohl.
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:23
Ceci semble des « détails » pour certains internautes.
Ce sont des erreurs, des fautes de frappe dont la plupart se soulignent en rouge avec l’informatique ce qui aide grandement pour la frappe.
Il s’agit de ma profession.
Si Corsica répond aux différentes questions médicales, je prends la liberté de mentionner ces erreurs de plus en plus fréquentes.
Je sais que de plus en plus de personnes écrivent en phonétique, ne connaissent plus l’orthographe, ne savent plus rédiger mais il est navrant de constater tout cela.
Pour la qualité de votre site, il serait bon d’être attentive.
Je précise que je ne corrige jamais ni ne fait de remarques aux internautes pour lesquels je sais que le français n’est pas leur langue maternelle.
Ils ont beaucoup de mérite car la si belle langue française est extrêmement difficile.
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:29
… ni ne faiS !!!
Voici la preuve des erreurs courantes !
Désolée.
ciboulette
19 janvier 2017 @ 19:01
WAZO ?
Gibbs ?
20 janvier 2017 @ 09:18
ciboulette,
Du Gibbs !!
Azilis
19 janvier 2017 @ 09:47
pendant ce temps l’hôtel de Divonne les Bains brûle:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Divonne
Azilis
Cosmo
19 janvier 2017 @ 10:24
Quel dommage ! C’est un hôtel dans lequel j’ai séjourné et ce fut un vrai plaisir. La grande hôtellerie à la française.
Cordialement
Cosmo
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:25
Azilis,
Je viens de voir les images : affreux !
Berthold
19 janvier 2017 @ 22:28
C’est surtout le prix des chambres qui est affreux!!!
J.B.
Jean Pierre
19 janvier 2017 @ 10:17
Un havre de paix dans une superbe ville.
Pendant un moment, les grands de ce monde perdirent l’habitude de descendre au Brenners, ils lui préféraient le Schloßhotel Bühlerhöhe sur les hauteurs. Ce fût le cas d’Obama en particulier.
Depuis que celui-ci est fermé, ils reviennent en ville.
Walter Schell, l’ancien président allemand était la grande figure de Baden Baden, on pouvait le croisait partout. Il est parti l’année dernière.
Le château des Bade qui devait être transformé en grand hôtel par des fonds d’investissement du Golfe est toujours en « stand by ».
alain
20 janvier 2017 @ 16:30
le Schloßhotel au Bühlerhöhe était pour moi le palace le plus accessible au point de vue financier … un majordome m’avait expliqué qu’à l’époque de l’ouverture ( 1989 de mémoire par M. Grundig ) un établissement situé à cette hauteur pouvait se passer de climatisation … ce qui n’était plus le cas 20 ans après ( avec le réchauffement climatique entre autre ) … les prix avaient baissé pour compenser cela, et avaient entrainé de la sorte la fermeture :-(
en attendant que le énième propriétaire ré ouvre, et en attendant , comme vous dites, que la famille du Koweït ne finisse la transformation du Alt Schloss des Bade en Palace , il y a le Roomers qui a ouvert ses portes en octobre 2016.
même en tant qu’ amoureux des anciennes pierres, on ne peut pas rester de marbre devant un établissement aussi moderne et luxueux ( avec les prix adéquats ) que celui-ci …
Leonor
19 janvier 2017 @ 11:25
Et en face, sur la Lichtentaler Allee, il y a le Kurhaus [ prononcer kourhhaouss ] , càd le casino, le Musée Frieder Burda, la Staatliche Kunsthalle …
Les plus grands chanteurs viennent à Baden pour des récitals.
Et … dans les vitrines des magasins de luxe , vous pouvez apprendre le russe.
Baden-Baden est jumelée avec Sotchi, Yalta, Menton, et Karlovy Vary.
L’armée française y a longtemps tenu garnison ( dans le faubourg de Baden-Oos ).
Et c’est là que De Gaulle était venu rencontrer Massu en ’68 . Toutes les troupes étaient consignées, avec interdiction d’écouter la radio.
Mais pas consignées au Brenner ! ;-)
Leonor
19 janvier 2017 @ 11:32
Alors, si vous êtes un peu fauché, ou si vous avez décidé de mettre vos p’tits sous dans autre chose qu’un déjeuner au Brenner, vous allez au Nordsee du coin , rue principale, et ensuite, un café dans les salons du Brenner. Ca le fait aussi.
Et comme ça, vous avez tout le temps et encore quelques centimes pour vous offrir l’entrée au Frieder Burda Museum, avec ses fantastiques expos temporaires.
Et bien sûr, n’oubliez pas la sacro-sainte Schwarzwaldtorte (*) , dans n’importe quelle pâtisserie du cru, ou ferme-auberge aux alentours.
Pour voir à quoi ça ressemble : https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt-noire_(g%C3%A2teau)
Une vraie tuerie …. ;-)
(*) prononcer [ chvar -ts – valdd – tor – teu ] = gâteau de la Forêt-Noire.
Les cerises sont le fruit emblématique de la Forêt-Noire .
Jean Pierre
19 janvier 2017 @ 12:36
Le Nordsee de Baden Baden ?
beurk ;-)
Leonor
19 janvier 2017 @ 19:01
Je sais. On aime ou on n’aime pas. Moi, j’adore les Nordsee !
Que voulez-vous, j’ai des goûts de prolo ;-)
Gibbs ?
19 janvier 2017 @ 13:27
J’ai gardé de très beaux souvenirs de mon séjour en Forêt Noire et de Baden-Baden.
Merci Leonor pour toutes ces informations.
ciboulette
19 janvier 2017 @ 21:05
J ‘aime bien le costume féminin de la Forêt-Noire , le chapeau avec les pompons rouges .
Leonor
20 janvier 2017 @ 12:06
Ah, c’est vrai que c’est rigolo.
En voilà une photo :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bollenhut
Mais, comme indiqué par l’ami Wkpd, si ce couvre-chef est devenu emblématique de la Forêt-Noire, il n’était en réalité le chapeau traditionnel que de quelques villages, protestants . D’autres coiffes existaient en Forêt-Noire.
D’ailleurs, quoique sans coiffe, le costume traditionnel est encore assez couramment porté, lors de sorties, fêtes familiales, soirées, etc ; un peu comme dans les pays scandinaves . Et aussi sous des formes multiples, des avatars plus ou moins heureux.
Ca s’appelle un dirndl [ prononcer dirr- nn- deul ]. Il faut dire que ça met joliment bien en valeur les formes féminines ….
Si le coeur vous en dit, de multiples firmes en vendent, voir par exemple ici : https://www.dirndl.com/
JAusten
20 janvier 2017 @ 16:46
le costume c’est juste le chapeau ? ouhh lala sont coquinettes les dames de la Forêt-Noire :)
Gérard
20 janvier 2017 @ 12:57
La villa Stéphanie avait été héritée par la fille de la grande-duchesse Stéphanie, la princesse Marie-Amélie de Bade, duchesse douairière de Hamilton, et elle passa ensuite à son gendre le comte hongrois Tassilo Festetics. On se souvient que lady Mary Victoria Hamilton épousa en premières noces le prince Albert Ier de Monaco et en deuxièmes noces le futur prince Festetics de Tolna (1850-1933).
Le prince y recevait notamment à la saison des courses.
Il recevait aussi dans son château hongrois de Keszthely, sur le lac Balaton, pour la chasse et une année y avait invité le prince de Galles, mais il lui écrivit ensuite qu’il ne pourrait recevoir parmi ses accompagnateurs son ami le financier le baron Hirsch !
En septembre 1894 le comte était en deuil de sa mère qui venait de mourir en août, la comtesse Eugénia Erdõdy de Monyorókerék et Monoszló, il ne fit donc pas courir ses chevaux à Baden et ne vint pas à la villa Stéphanie. Le prince de Galles se rendit cette année-là à Baden non pas comme invité du grand-duc de Bade mais comme invité du prince et de la princesse de Fürstenberg qui résidaient à l’hôtel de Russie.
Le grand-duc ne prit pas un soin excessif de l’héritier du trône britannique qui fut traité avec tous les honneurs dus à son rang par le richissime prince Fürstenberg, propriétaire de grands domaines en Silésie, et qui en grand équipage à quatre chevaux vint le chercher à la gare avec ses postillons en livrée. Néanmoins le prince fut admis dans la tribune grand-ducale qui avait été mise à la disposition de son grand ami le prince Herman de Saxe