La reine, le duc d’Edimbourg et le prince de Galles ont accordé un royal warrant à la maison Burberry. Elle incarne une sorte de britishness éternelle dans une île où il pleut souvent. Toute la gentry s’habille en Burberry. Mais savez-vous qui l’a créé ?
Son fondateur fut un certain Thomas Burberry qui ouvrit son premier magasin en 1856 à Basingstoke. En dehors du fait qu’il fut un des premiers à utiliser de façon tapageuse la publicité, il était un véritable réformateur de l’habillement. Il ne se contentait de faire des vêtements et de les vendre. Il voulait savoir pourquoi on portait ceci plutôt que cela et se demander si, en fin de compte, on avait des vêtements adaptés en particulier par grand vent et sous la pluie. Il avait remarqué des fermiers et des bergers qui portaient des blouses de lin presque imperméables, et fraîches en été, chaudes en hiver et d’entretien facile. Il comprit que c’était le tissage très serré de l’étoffe et des formes simples qui donnaient à ces vêtements leur qualité.
C’est à partir de ces éléments que Thomas Burberry mit au point, non sans peine, une étoffe de coton tout à fait imperméable, mais laissant respirer la peau, puisque le caoutchouc n’était pas utilisé dans les Mackintosh. Cette matière, qu’il nomma gabardine, était en outre indéchirable. Une véritable innovation. En 1891, il ouvrit son premier magasin à Londres. De grands noms et la famille royale furent ses clients, des explorateurs et toute l’aristocratie. Sa compagnie devint internationale en 1911 et depuis le succès ne s’est pas arrêté. Burberry, c’est l’élégance, le charme, une simplicité et une vraie qualité. (Merci à Bertrand Meyer)
Juliette d
11 juin 2018 @ 03:31
Ce sujet m’a intéressée d’autant plus qu’au fil des ans je me suis procurė plusieurs pièces Burberry. On ne se défait jamais des sacs, impers, carrés de soie ou autres.
J’aurai au moins ceci en commun avec la famille royale d’Angleterre…
pinto
11 juin 2018 @ 21:48
Absolumment! Tout à fait d’accord… Belles pièces d’une excellente qualité!
DSilvî
11 juin 2018 @ 05:58
J aime beaucoup Burberry
Merci Bertrand.
Émilie 09
11 juin 2018 @ 08:17
Merci Bertrand. Mon fils ainé et moi, sommes de grands fans de textile Burberry. Malgré les contrefaçons qui inondent le marché, cet imprimé reste indémodable et chic.
Danielle
11 juin 2018 @ 08:48
Les articles Burberry’s sont solides et indémodables.
berton
11 juin 2018 @ 09:36
Increvable et indémodable, qui n’a pas son imper !!!
Mary
13 juin 2018 @ 23:46
Margrethe de Danemark !
Jean Pierre
11 juin 2018 @ 09:47
Je ne suis pas sûr que l’image de Burberry soit toujours celle dont nous parle Bertrand Meyer : « une sorte de britishness éternelle ». C’est long l’éternité pour une marque aussi connotée surtout à l’heure de la mondialisation.
Corsica
12 juin 2018 @ 09:41
Tout à fait. Il suffit de voir les photos prises lors de l’un de leurs défilés.
http://www.elle.fr/Mode/Les-defiles-de-mode/Burberry/Pret-a-porter/Automne-hiver-2018-2019/Londres
Jacqueline
11 juin 2018 @ 17:26
Une marque qui n’est plus du tout ce qu’elle était. Tout est hors de prix et la qualité a nettement baissé.
Claudie
11 juin 2018 @ 21:42
Moi j’ai un kilt Burberry acheté à la boutique écossaise à Londres
Caroline
11 juin 2018 @ 23:40
Très intéressant sur l’origine de la célèbre marque Burberry !
Je n’aime plus cette couleur depuis longtemps, trop classique à mon avis ! Il y a aussi des milliers d’articles falsifiés à l’effigie de Burberry .
Leonor
12 juin 2018 @ 12:28
Le problème, c’est que le principe de » marque » fait des dégâts. Ca permet de vendre des tas de machins pas terribles mais logotisés (*) , à des tas de gens lobotisés, assez bêtes pour se transformer gratuitement en hommes et femmes-sandwiches.
La gabardine, à l’origine, c’est une fameuse trouvaille. Je veux parler du tissu nommé gabardine .
Après, ce que sont devenus les produits Burberry, c’est une autre paire … de manches.
Comme Dior, comme Saint-Laurent, comme Chanel :juste des noms à faire du fric, en vendant parfums et babioles.
Dommage pour l’idée d’origine. Mais le veau d’or est toujours debout. Plus que jamais.
(*) oui, je sais, c’est un néologisme, mais vous avez compris.
Wilhelmine
12 juin 2018 @ 12:32
Je rêve toujours devant la boutique Burberry quand je vais à Bordeaux , hélas je n’ai pas les moyens d’y rentrer …!
Baboula
12 juin 2018 @ 19:55
Je me suis offert un Burberry avec la liste de baptême de ma fille ( qui ne servait à rien -la liste – puisque nous avions déjà tout acheté) Et juste retour des choses c’est elle qui a ruiné cet imper dans lequel je voulais être enterrée. Condamnée à être immortelle !
Juliette d
13 juin 2018 @ 14:34
Pauvre Baboula, perdre ainsi son imper Burberry! Mais ã sa fille on peut pardonner.
Juste pour spėcifier que je ne suis ni lobotisée ni logotisée, n’en déplaise ã certaine, et ayant un certain sens de la mesure, je ne porte jamais 2 pièces Burberry (authentiques et non des copies) ensemble. Pas de « kit » donc.
Il est regrettable que le sens de la mesure n’ait pas étė donnė à toutes sur le site et que l’envie fasse parfois partie de leur vie.