Nouvelle acquisition du château de Versailles, ce buste de Georges Mareschal, Premier chirurgien du roi Louis XIV. Il est exposé dans la salle des Papes.
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Passiflore
13 novembre 2022 @ 10:19
Georges Mareschal est né le 8 avril 1658 à Calais où s’est installé son père, John Marshall, gentleman irlandais anobli après la bataille de Rocroi en 1643. Orphelin, il est recueilli par le chirurgien Paul Knopf. Il apprend l’anatomie à l’hôpital de la Charité, l’hôpital le plus important de Paris avec l’Hôtel-Dieu. Reçu chirurgien en chef en 1692, il soigne Louis XIV et d’autres grands personnages comme le duc de Saint-Simon, le maréchal de Villars, Racine et des membres des familles royales étrangères. En 1715, Louis XIV est atteint de la gangrène : il ne peut le sauver et le roi meurt le 1er septembre. Confirmé dans sa charge, Mareschal soigne Louis XV enfant.
Il fonde l’Académie royale de chirurgie, en 1731, avec François Gigot de Lapeyronie. Il meurt dans son château de Bièvre le 13 décembre 1736.
aubert
14 novembre 2022 @ 14:03
Pour opérer une fistule anale, la perruque doit-être gênante.
(Mais, était-ce lui ?)
Passiflore
16 novembre 2022 @ 00:15
Aubert, c’était un autre chirurgien mais nous n’avons pas de photos de l’époque !
Leonor
13 novembre 2022 @ 11:17
Ah, un Girardon. Connaissais pas celui-là. Merci.
Le chirurgien, lui, il ne devait pas manquer de boulot avec Louis XIV. Le Soleil a eu quantité de bobos petits et grands, il a subi moult interventions chirurgicales , pour ce qu’on sait sans anesthésie, le tout sans se plaindre. Coriace, le grand-petit Louis !
Passiflore
13 novembre 2022 @ 23:05
Leonor, vous savez sûrement que le « God save the King » est d’origine française. En janvier 1686, le roi Louis XIV tombe malade et ses douleurs durent près de quatre mois. Vers le 15 mai, les chirurgiens soupçonnent l’existence d’une fistule. Le premier chirurgien du roi, Charles-François Félix de Tassy, décide d’inciser. L’opération a lieu, le 18 novembre. Dès qu’est connue la réussite de l’intervention, des prières sont dites dans le royaume et les dames de Saint-Cyr décident de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi. Madame de Brinon, nièce de Madame de Maintenon, écrit quelques vers qu’elle donne à Jean-Baptiste Lully pour les mettre en musique ; cette cantate en latin, « Domine salvum fac regem » ( Dieu sauve le roi ) devient vite un hymne royal. Elle est toujours la mélodie de l’hymne national du Liechtenstein.
Muscate-Valeska de Lisabé
13 novembre 2022 @ 17:01
La chirurgie de l’époque était une boucherie .
Mais parfois, malgré le manque de science du praticien, d’hygiène et d’antisepsie, le miracle d’une immunité en béton et d’une constitution hyper-robuste faisait que le malade survivrait…