La princesse Alice de Monaco, née Marie-Alice Heine (1857-1925) fut la seconde épouse, le 31 octobre 1889, du prince Albert Ier de Monaco, qui fut auparavant marié en 1869 avec Marie-Victoire Douglas-Hamilton. La princesse Alice naquit à la Nouvelle Orléans. Mère de deux enfants de son premier mariage (elle était veuve), elle n’eut pas de descendance avec le prince Albert déjà père du futur prince Louis II.
Le couple se sépara en 1902. Personnalité aux goûts raffinés, la princesse Alice est décédée en 1925 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père Lachaise. Ici, un buste de la princesse Alice de Monaco par Fabio Stecchi.
18 février 2019 @ 09:24
Un prince qui divorce deux fois à cette époque doit avoir une sacrée faille quelque part. Le caractère ?
18 février 2019 @ 15:35
Il paraît qu’il « préférait l’amour en mer ».
Simple blague.
18 février 2019 @ 16:02
Toujours absent, le « prince navigateur »… :)
18 février 2019 @ 18:15
A moins que ce ne soit la mégalomanie. 😌
19 février 2019 @ 07:17
La mer , Roby !?
19 février 2019 @ 07:18
La mer , Roby !?
La princesse avait un ami , compositeur ,je crois et manquait de discrétion…
20 février 2019 @ 13:01
Il s’agissait du pianiste et compositeur britannique Isidore Cohen dit de Lara (1858-1935) qui était très proche effectivement de la princesse Alice. Il n’était pas forcément son amant. Mais elle en était très entichée et le prince Albert en 1901 lui fit une scène publique à l’opéra de Monte-Carlo à la suite de laquelle la princesse quitta la principauté.
Le tribunal de Monaco prononça une séparation de corps l’année suivante.
18 février 2019 @ 15:14
Changement d’herbages réjouit les veaux!
18 février 2019 @ 16:13
Un prince explorateur, plus souvent en expédition que chez lui, c’est une bonne raison, non?
Ses deux épouses esseulées s’embêtaient ,tout simplement.
18 février 2019 @ 20:06
Pour information, Marie-Alice Heine était veuve du Duc de Richelieu. Elle eut de cette union une fille et un fils. Celui-ci fut le dernier Duc de Richelieu.
La première épouse d’Albert 1er était la petite-fille de Stéphanie de Beauharnais. Celle-ci fut adoptée par Napoléon 1er avant d’épouser l’héritier du Grand Duché de Bade. Stéphanie était une cousine du côté maternel de Napoléon III (dont la mère était Hortense de Beauharnais. Et il est amusant de constater que Marie-Alice Heine, la deuxième épouse, eut pour parrain et marraine Napoléon III et l’impératrice Eugénie.
18 février 2019 @ 23:25
Où se trouve ce buste ?
19 février 2019 @ 00:28
La faille de Monaco. Présente à chaque génération.
19 février 2019 @ 08:06
Son 1e divorcé fut demandé par sa femme qui a empêché Albert de voir son fils pendant 10 ans. La cause du 2e demandé par Alice au bout de 10 ans fut dû aux eternelles absences d Albert comme navigateur et chercheur
19 février 2019 @ 17:47
La princesse Alice demeurait l’été dans sa propriété le château du Haut-Buisson, qui aujourd’hui essaie de revivre.
https://chateau-alice.com/index.php/chateau-de-haut-buisson/
19 février 2019 @ 19:16
De son premier mariage avec Armand Chapelle de Jumilhac, 7e duc de Richelieu etc. Alice Heine eut deux enfants, ses seuls enfants :
1/ Armand (Marie Odet Jean Armand) Chapelle de Jumilhac de Richelieu, 8e et dernier duc de Richelieu (et de Fronsac), 8e et dernier marquis de Jumilhac, né à Paris 8e le 21 décembre 1875, décédé à New York le 30 juin 1952, chevalier de la Légion d’honneur, officier d’infanterie, il avait succédé à son père dans ses titres le 28 juin 1880 (celui-ci était en effet mort à 32 ans à Athènes où il était tombé malade), et par arrêté d’investiture (du titre ducal) du ministre de la Justice et des Cultes du 3 février 1883, il avait épousé à Baltimore le 8 février 1913 Eleanor (dite Elinor) Douglas Wise, née à Annapolis, Maryland, le 19 août 1890 et décédée à Paris 16e le 22 août 1972, médaille d’or de la Reconnaissance française, fille du capitaine Frederick May Wise, US Navy, et de Lizzie Daniels Adams, dont il n’eut pas d’enfant,
2/ Odile (Marie Auguste Septimanie Odile) Chapelle de Jumilhac du Plessis de Richelieu (°château de Haut-Buisson, Cherré, par La Ferté-Bernard (Sarthe) 30 août 1879-+Monaco 3 août 1974), qui épousa à Paris 7e le 8 février 1905 et en la chapelle de la Sorbonne, Paris 5e, le 9 février le comte Gabriel (Marie François Hippolyte Ferri Eugène Gabriel) 2e prince et comte (bavarois) de La Rochefoucauld (°Paris 7e 13 septembre 1875-+Paris 7e 18 avril 1942), officier de la Légion d’honneur, administrateur du Crédit Foncier, président des Assurances Mutuelles de la ville de Paris, fils du comte Aimery (Aimery Marie François Anatole) de La Rochefoucauld, créé le 22 juillet 1909 par le roi de Bavière prince et comte de La Rochefoucauld (°1843-+1920) et de son épouse (x 1874) Henriette (Henriette Adolphine Humbertine) de Mailly-Nesle (°1852-+1913), et petit-fils d’Hippolyte Marie Thomas Auguste de La Rochefoucauld (°1804-+1893) et de son épouse (x 1833) Marie de Roux (°1815-+1875),
D’où un seul enfant : Anne Alice Elisabeth Amélie de La Rochefoucauld (°Paris 23 janvier 1906-+Davos 12 octobre 1980), fondatrice des Vieilles Maisons Françaises, qui épousa :
1/ à Paris le 4 juillet 1928 (divorce 15 mars 1946) Armand III, comte de Gontaut-Biron, marquis de Saint-Blancard, duc de Castellara (titre de la république de Saint-Marin), né à Paris le 17 avril 1893, mort à Casablanca le 30 novembre 1970, fils de Jehan, marquis de Gontaut-Biron et d’Élisabeth Ferron de La Ferronnays ;
2/ à Paris le 4 août 1948 John Julius, marquis de Amodio, né à Paris 16e le 31 mai 1909, mort à Bad Ragaz, canton de Saint-Gall, Suisse le 29 octobre 2003. Le marquis était fils de John marquis de Amodio et de Josephine Wainwright Riddell. Il fut notamment président et cofondateur des Vieilles Maisons Françaises. Il était chevalier de la Légion d’honneur, grand officier de l’Ordre du Saint-Sépulcre, commandeur de l’Ordre de l’Aigle blanc de Yougoslavie, officier de l’Ordre de l’Empire britannique. Après la mort de sa femme il se remaria avec Susan Murray, dame de commanderie de l’Ordre du Saint-Sépulcre.
Anne de La Rochefoucauld n’eut pas d’enfant et elle était la dernière descendante d’Alice.
Le château du Haut-Buisson a été bâti en style néoclassique en 1847 par le marquis de Jumilhac qui avait été le dernier seigneur de La Ferté-Bernard, la princesse Alice y recevait somptueusement. Elle y cultivait des orchidées roses dont que la reine Alexandra lui avait fait parvenir de Sandringham. On admirait dans les salons un très beau portrait du duc de Richelieu par Lawrence et un autre du cardinal par Van Loo. Le tout avait été aménagé de façon moderne surtout en ce qui concerne les salles de bains. La princesse légua le château aux Universités de Paris pour y créer un département de biologie végétale puis la commune l’acheta en 2009 à la Sorbonne pour créer un parc à thème médiéval qui ne vit pas le jour et elle a maintenant l’intention de restaurer le parc et les maisons du parc pour créer une zone de loisirs tandis que Stéphane Bern et une association milite pour la restauration du château. Il a été question de ce château ici même en février 2014. Notre ami Dominique Charenton avait également évoqué la figure d’Alice Heine fort bien et longuement le 11 avril 2010.
La chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne abrite dans le chœur la sépulture du cardinal de Richelieu et dans la crypte de nombreux membres de sa famille dont le huitième duc depuis 1952. Quand son épouse mourut 20 ans après, à Paris le 22 août 1972 le recteur Robert Mallet était prêt à autoriser son inhumation dans la crypte mais les héritiers américains de la duchesse s’y opposèrent.
19 février 2019 @ 21:49
Ces bustes sont dans la galerie des glaces.
20 février 2019 @ 12:48
Les deux bustes par le même sculpteur du prince Albert Ier et de la princesse Alice sont disposés en pendant.
20 janvier 2020 @ 22:58
Bonsoir Gérard,
Je ne connaissais pas ce détail de « la scène publique à l’opéra de MC »,
Pourriez-vous me communiquer votre source ?
Merci