Le buste d’Olympe de Gouges, pionnière du féminisme, guillotinée durant la Terreur, a été installé au palais Bourbon. C’est la première femme à figurer dans l’hémicycle, en dehors des allégories peintes. Celle qui écrivit « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne» (1791) ne défendait pas seulement la condition féminine, elle défendit aussi les droits de l’Homme et la cause des noirs.
C’est d’ailleurs son engagement en faveur de la préservation des libertés individuelles et le fait d’avoir traité Robespierre de criminel qui lui coûtèrent la vie sous la Terreur. Elle avait 45 ans. (Merci à Corsica – Source : Le Figaro)
framboiz 07
24 octobre 2016 @ 06:49
Une installation récente ?
AnneLise
24 octobre 2016 @ 09:51
Il y a quelques jours, le sujet a été évoqué sur les chaînes de TV et dans certains journaux dont le Figaro comme le signale Corsica qui a communiqué l’information à juste titre car Olympe de Gouge a vraiment été une figure importante de la Révolution tant par ses écrits que par ses actions, très en avance sur son temps et sans les outrances de ladite Révolution.
Corsica
24 octobre 2016 @ 10:25
Le buste de celle qui a dit « La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune » est rentré au palais Bourbon le 20 octobre et ce, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de l’élection des premières femmes députées.
framboiz 07
24 octobre 2016 @ 18:54
Merci, Corsica !
Dagobert 1er
24 octobre 2016 @ 07:41
Autant la femme est importante dans l’histoire autant ce buste est affreux !!
Haut-Landaise
24 octobre 2016 @ 09:37
Une école de Labouheyre (Landes-France) porte son nom. Bonne journée à tous. HL
Denis
24 octobre 2016 @ 10:26
Ne pas oublier , non plus, que la dame était quelque peu » dérangée »… je crois avoir lu qu’elle avait écrit à Robespierre , lui proposant de se jeter , avec elle, dans la Seine…offre que le révolutionnaire a cru devoir décliner…
AnneD75
24 octobre 2016 @ 21:39
Ce n’était pas Théroigne de Méricourt qui avait proposé la chose à Maximilien ?
Gérard
24 octobre 2016 @ 12:22
Olympe était favorable à la monarchie constitutionnelle et s’offrit à défendre le roi lors de son procès.
Zeugma
24 octobre 2016 @ 16:46
Dans la salle des Quatre Colonnes du palais Bourbon, le buste d’Olympe de Gouges (1748-1793) a remplacé celui d’Albert de Mun (1841-1914) qui a été déplacé dans un salon voisin au grand dam de quelques députés, notamment Bretons. (Albert de Mun fut député du Morbihan et du Finistère sous la IIIe République. Son fils Bertrand, 5e marquis de Mun (1870-1963), fut – lui – député de la Marne.)
L’histoire retient qu’Albert de Mun fut le fondateur du catholicisme social.
Un journaliste portant ce nom prestigieux et travaillant pour un grand hebdomadaire français défraya un moment la chronique mondaine en raison de sa liaison avec une dame de la très très très haute société Belge ….
La Dame a renoué avec son mari et vit maintenant confite en dévotion.
Ainsi va la vie.
Claude MARON
25 octobre 2016 @ 11:34
Non ? La r…. P…. ?
Ami des Bataves
26 octobre 2016 @ 09:51
Je me souviens très bien de cet épisode. Le fringant journaliste, barbu et plein de prestance tenait par la taille la r… P et c’était à la une d’un magazine français. Ils se promenaient sur la plage En Sardaigne. Quelque jours plus tôt la dame en question était vue, seule, avec ses bagages à l’aéroport de Zaventem, et personne ne savait où elle allait. On l’a compris par la suite, et on a dit que la r… allait voir « des amis »en Sardaigne. C’était en 1971.
J’ai vu ce que j’ai vu et on ne peut pas me reprocher d’avoir de la mémoire. Et la dame est confite en dévotion, c’est exact.
J’ignore ce qu’est devenu le beau journaliste. Je suppose qu’il est grand-père quelque part.
sirius
24 novembre 2016 @ 20:33
en même temps, déplacer ce buste n’est qu’une bien petite offense! tant que ces épigones des Montagnards actuellement au pouvoir n’envoient pas par charretées entières les ci-devants à l’échafaud comme ce fut leur coutume, on peut s’estimer heureux…quoique leurs cris d’orfraie face à un Fillon montre qu’il ne faut pas grand-chose pour leur tourner les sangs…
Gérard
27 octobre 2016 @ 11:37
Le journaliste Albert de Mun était l’arrière-petit-fils du comte Albert de Mun.
La filiation s’établit ainsi :
le comte Adrien Albert Marie de Mun (1841-1914) l’homme politique légitimiste, catholique, puis républicain de droite, catholique social, était le fils d’Adrien, marquis de Mun (1817-1898) qui avait épousé en 1838 Antoinette Eugénie Ferron de La Ferronays.
Albert se maria en 1867 avec Simone d’Andlau (1848-1934), fille du comte Jean d’Andlau et d’Aline Sophie Louise Laurence d’Orglandes.
Ils furent les parents d’Henri de Mun (1875-1970), marquis de Mun, qui épousa en 1899 Anne Perquer (1880-1946), fille d’Albert Perquer.
Leur fils le comte Antonin de Mun (1902-1980) épousa en 1926 Aude de Jannel de Vauréal (1904-1996), fille du comte Pierre de Jannel de Vauréal.
Le père d’Adrien marquis de Mun était Claude Adrien, marquis de Mun (1773-1843) qui épousa en 1805 la comtesse Émilie d’Ursel (1782-1849), fille de Wolfgang troisième duc d’Ursel et de la princesse Marie Flore d’Arenberg.
Ce furent donc les parents du journaliste le comte Albert Adrien de Mun né en 1930 et celui-ci a épousé en 1954 Sarah Georges-Picot, née en 1936, qui a été actrice. Elle est la fille du général George Georges-Picot (1894-1980) et d’Yvonne Bridou (1903-1988). Le général Georges-Picot lui-même était le fils de Charles Georges-Picot (1866-1930), haut fonctionnaire et banquier, et de Marthe Fouquet.
Charles Georges-Picot était le fils de Georges Picot (1838-1909), avocat, historien, membre puis secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, qui épousa Marthe de Montalivet, fille du comte Camille de Montalivet qui fut ministre de l’Intérieur de Louis-Philippe dont il fut l’exécuteur testamentaire et que l’on prétendit être petit-fils de Louis XV.
Albert de Mun et Sarah Georges-Picot se sont séparés il y a bien longtemps après avoir eu un fils Lionel né en 1955 qui ne paraît pas s’être marié.
Sarah Georges-Picot avait rencontré son futur mari quand elle avait 18 ans et alors que lui était un peu plus âgé et finissait ses études. Elle fut enceinte, il fallut se marier rapidement. Les parents d’Albert coupèrent leur appartement du XVIe en deux. Par la suite Sarah a partagé la vie du cinéaste Jean-Daniel Pollet décédé en 2004.
Le comte Albert de Mun lui-même est décédé le 19 mars 2016. La cérémonie religieuse et la crémation eurent lieu dans la plus stricte intimité.
Notons qu’Albert de Mun, le grand orateur, son arrière-grand-père, était très proche du comte de Chambord. Il envisagea de se rallier « loyalement et franchement » au comte de Paris et eut un rôle majeur dans l’envoi au comte de Paris de l’adresse rédigée au nom des Français réunis à Goritz par le duc de La Rochefoucauld (Charles Molette, Albert de Mun, Beauchesne 1970). Cependant ses préoccupations allaient déjà essentiellement au catholicisme social.
Je ne crois pas que la reine Paola puisse être dit confite en dévotion, elle est chrétienne depuis sa naissance, rappelons tout de même qu’elle est italienne d’origine et même de l’Italie du Sud où l’on est généralement très chrétien. Les Italiens ont cependant pris parfois des distances avec la morale sexuelle même lorsqu’ils sont des chrétiens sincères et dévots. Ils s’en confessent… Observons aussi que dans cette période le mariage n’allait pas très fort et que le mari avait sa part de torts. La foi chrétienne a été certainement l’un des moteurs de la réconciliation.
sirius
24 novembre 2016 @ 20:45
il ne faut pas non plus trop passer la brosse à reluire! ma mère Sarah n’a pas été « actrice », contrairement à sa cousine Olga GP (1940-1997), vedette de « je t’aime , je t’aime » (Resnais) mais aussi de petits films « légers »; elle n’a fait qu’un peu de figuration , notamment dans « Paris vu par..; » (1966), ensuite elle a vécu une vie de bohème et de voyages. Quant à moi, je suis marié et j’ai un fils adulte. Mais « chapeau » tout de même, vous êtes très bien informé!
Denis Perrin
15 février 2021 @ 14:57
Bonjour, j’ai bien connu Albert ayant travaillé avec lui dans la presse touristique… dans un média monté par Pierre Doulcet alors chroniqueur à Europe 1 et décédé très récemment.