Ce camée a été vraisemblablement acquis dans le Nord de l’Italie au 16ème siècle par la reine Caroline, née de Brandebourg-Ansbach, épouse du roi George II d’Angleterre. On y voit les rois Mages auprès de l’Enfant Jésus. (Copyright photo : Royal collection trust)
Mer Limpide 🌊
28 décembre 2020 @ 01:03
Bien que le camée, ne soit plu à la mode !
Celui ci me plaît beaucoup. ⚘😉
Baboula
28 décembre 2020 @ 19:09
Probablement une couche d’onyx noire et une seconde couche de sardonyx ,onyx marbrée ,veinée . Voici un autre beau sujet en cinq couches .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cam%C3%A9e
Vitabel
28 décembre 2020 @ 07:41
Un camée de toute beauté, on ne peut qu’être admiratif devant cette exécution.
Annmaule
28 décembre 2020 @ 08:44
Sans connaitre la taille reelle de ce bijou…je ne m en lasse pas, tant je le trouve magnifique,un travail d une telle finesse d execution me laisse totalement admirative.
Quelle merveille…
Pastelin
28 décembre 2020 @ 09:24
Splendide! Exceptionnel!!
Elsi
28 décembre 2020 @ 11:50
Quelle merveille ….
marianne
28 décembre 2020 @ 11:50
Que c’ est beau , quel travail admirable ! Une merveille .
Charlotte (de Brie)
28 décembre 2020 @ 12:06
Une merveille de finesse !
Personnellement j’ai une affection particulière pour les camées et les intailles.
Ciboulette
28 décembre 2020 @ 13:12
A Sorrente se trouvent les ateliers qui fabriquent les camées ( roses ) , la marqueterie , les incrustations de nacre .
Ce bijou est magnifique , mais quelle est sa base pour avoir cette couleur ?
Pascal
28 décembre 2020 @ 18:56
Onyx ???
Pascal
28 décembre 2020 @ 19:00
Sardonyx ???
(mélange de Sardoine et d’Onyx )
Baboula
28 décembre 2020 @ 19:18
C’est une spécialité de la côte amalfitaine et du Golfe de Naples .régions autrefois riches en coraux rouges dont sont faits les camées roses .
Ciboulette
29 décembre 2020 @ 20:25
Oui , chère Baboula , je les ai vus et visités .
Je n’avais pas pensé à l’onyx et sardonyx .
Teresa2424
28 décembre 2020 @ 19:25
Es una exquisitez de obra!maravillosa la fineza los movimientos que gran artista!!!
Lionel
28 décembre 2020 @ 12:40
George II n’était pas roi d’Angleterre et sa femme a toujours été appelée Caroline de Brandebourg-Ansbach et non Caroline d’Angleterre.
Jean Pierre
28 décembre 2020 @ 13:02
Ça fait vieille dame.
Menthe
29 décembre 2020 @ 16:59
Les camées m’ont toujours fait cette impression, JP.
Gérard
28 décembre 2020 @ 13:49
Une coquille : la reine Caroline n’était pas née au XVIe siècle.
Juliette d
28 décembre 2020 @ 15:18
En effet, une merveille. J’adore. On sait ã qui il appartient maintenant?
Annmaule
28 décembre 2020 @ 16:30
Merci Gerard, pour toutes ces informations autour d un objet dont la decouverte ce matin a ete un vrai plaisir.
Gérard
31 décembre 2020 @ 20:30
Oui c’est une splendeur.
Gérard
29 décembre 2020 @ 12:18
A la collection royale.
Gérard
28 décembre 2020 @ 15:37
Le camée, fort bienvenu peu avant l’Épiphanie, a été enregistré dans un inventaire dressé par Mrs Purcell, femme de chambre et couturière de la reine, entre la mort de la reine en 1737 et sa propre mort en 1755. Le camée était alors dans le cabinet de la Bibliothèque de Sa Majesté au palais de Kensington. Il démontre le goût de la reine Caroline pour les camées qu’elle a pu voir à la cour de son beau-père, l’électeur Johann Georg IV (1668-1694), à Dresde à la Voûte verte. Caroline a également passé une grande partie de sa jeunesse à Charlottenburg, chez sa tutrice Sophie-Charlotte de Hanovre, reine de Prusse (1668-1705), qui avait aussi une belle collection.
Elle savait sans doute l’existence de la collection de camées et d’antiquités réunie au château de Salzdahlum, aujourd’hui disparu, la résidence du duc Anton Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel (1633-1714).
Cette Adoration des Mages est un chef d’œuvre de virtuosité.
La tête d’un des mages est taillée dans la couche sombre, tandis que l’étoile au-dessus est d’un blanc jaunâtre. La tête et le cou du chameau – qui sont de couleur claire – s’estompent dans la couche plus sombre, derrière le groupe de pages. Le cortège des personnages, leur animation et les différentes couleurs utilisées pour les manteaux des Mages donnent tous une impression de mouvement. Le trou de forage horizontal à l’arrière du camée est peut-être la marque de la réutilisation d’une pierre antérieure.
Une origine nord-italienne du XVIe siècle est vraisemblable mais l’auteur reste inconnu. Les noms de Matteo dal Nassaro Veronese ou Nassaro de Vérone (mort vers 1548), sculpteur qui travailla beaucoup à Paris, ou de Dominicus Romanus ont été suggérés.
Pastelin
28 décembre 2020 @ 18:37
Merci Gérard, vraiment, pour cette mise en perspective qui répond à une grande partie de mes interrogations.
« virtuosité » en effet, c’est le mot qui définit le mieux le travail effectué sur cette pièce sensationnelle.
COLETTE C.
28 décembre 2020 @ 16:23
Est-il dans une famille ou exposé dans un musée ?
Baboula
30 décembre 2020 @ 13:29
Royal Collection Trust ,la reine Élisabeth sait-elle qu’il est à elle ?
Gérard
31 décembre 2020 @ 20:31
C’est vrai Pastelin.