1859 est l’année du changement pour les petites filles. Après un long été passé aux Nouettes, ennuyées par leur gouvernante qu’elles n’aiment pas, mais choyées par leur grand-mère qui les aime tant, elles doivent entrer au couvent. (ici les deux filles immortalisées en 1857)
Il y a quelques maisons où les petites filles de l’aristocratie se doivent d’aller et parmi elles le Sacré-Coeur ou les Oiseaux. Les Oiseux étaient à l’angle de la rue de Sèvres et du boulevard des Invalides. La pension y était de 1800 francs par an.
Le Couvent des Oiseaux
Aux vacances, elles rejoignent leurs parents soit dans les différentes capitales où ils sont en poste, mais bien plus volontiers à Malaret ou aux Nouettes. Elles y retrouvent à nouveau leurs cousins et leurs cousines. Ils sont vingt en tout et toutes les chambres des Nouettes sont occupées.
Les Nouettes par Naudet – Le lieu des vacances éternelles
La mort d’Eugène de Ségur en 1863 n’affecte pas vraiment la famille. Eugène avait choisi de vivre loin de sa femme et de ses enfants. Il mourut toutefois chez son fils Edgar de Ségur-Lamoignon, au château de Méry.
Camille et Madeleine sont toutes deux de belles jeunes filles mais Camille attire plus que Madeleine.
Camille et Madeleine, jeunes femmes
Ce ne sont plus les petites filles modèles, ce sont des jeunes filles à marier. A la mort de leur grand-père Ségur, Camille a 15 ans et Madeleine presque 14.
Camille de Malaret voit souvent un jeune homme dit “de bonne famille”, Léon Ladureau, marquis de Belot. Elle le présente même à sa famille et il les séduit tous, à commencer par la comtesse de Ségur, comme il a séduit Camille. Léon était né à Paris en 1841 et avait donc sept ans de plus que Camille.
Le mariage est célébré à Paris le 14 mai 1868. Ce fut une belle fête, comme le Second Empire savait en donner. La comtesse de Ségur ne pouvait pas ne pas assister au mariage de la préférée de ses petits-enfants.
Acte de mariage de Léon Ladureau de Belot et de Camille de Malaret
Le lendemain, le couple partit en voyage de noces à Arcachon, ville récemment mise à la mode par le couple impérial. Il est surprenant de voir ce mariage a été si aisément accepté dans la famille de Camille de Malaret, à commencer par sa grand-mère.
Qui est Paul Léon Ladureau de Belot ? Tout d’abord, il n’est marquis que de fraîche date. Son père s’appelle Hyppolite Ladureau et est déclaré propriétaire, ce qui en soi ne veut pas dire grand-chose dans le monde de la comtesse de Ségur. Sa mère est née Elisabeth Pauline de Fussey, fille de Jean-Baptiste de Fussey, Veneur émérite, et d’Antoinette Roux de Bellerue. Elle est de famille noble. En effet, les Fussey de Serigny avaient été admis aux honneurs de la cour en 1787. Sa grand-mère est Jeanne François de Belot de Chevigney épouse de Charles François, comte puis marquis de Fussey de Serigny.
Par décret Impérial du 2 février 1865, Paul Léon Ladureau est autorisé à ajouter à son nom celui de son arrière grand-mère Jeanne Françoise de Belot de Chevigny (1768-1826), dame de Chevigney (Doubs), épouse de Charles François, comte puis marquis de Fussey (1734-1791).
Le titre porté par le marié est plus que contestable car il n’y a sur le plan généalogique aucun droit, les titres ne se transmettant en France que dans la ligne agnatique, même s’il peut ajouter le nom de Belot de façon légale. Le titre ne figure d’ailleurs pas sur l’acte de mariage, à la différence de celui du père de la mariée et des témoins, marquis de Fussey, marquis d’Ayguesvives, comte de Ségur.
La comtesse de Ségur qui, dans certains de ses ouvrages, ne cesse de fustiger les parvenus qui ajoutent des particule et des noms ronflants et ridicules comme “de Tourneboule” ou “de Castelot” à d’insupportables parvenus, semble n’y avoir vu que du feu ou bien n’a pas voulu voir, cédant au caprice amoureux de Camille.
A sa majorité, Léon Ladureau avait hérité de la fortune de son père, qui avait été fournisseur aux armées, soit selon les rumeurs, six millions de francs-or, en liquidités, titres et immeubles à Paris boulevard Montmartre.
Voilà ce qu’écrit une des cousines germaines de Camille : « Le nom et le titre étaient authentiques, la fortune très enviable (40.000 F de rentes) mais le personnage bien peu sympathique. Mal de sa personne, éducation tout à fait relative, air faux, regard fuyant, élégance d’aventurier, tout aurait dû ouvrir les yeux de mon oncle, mais ma tante Nathalie, sa femme, insatiable d’argent, peu scrupuleuse, avide de toutes les facilités de la vie, ne comprenant du reste que la grande vie, s’emballa à fond sur la fortune de M. de Belot, et arriva à convaincre mon oncle que leur fille ne retrouverait jamais semblable occasion… Son existence scandaleuse, et son immoralité notoire était connue du « tout Paris qui s’amuse », au point que dans ce milieu-là apprit avec stupeur qu’il épousait la fille du baron de Malaret, ambassadeur de France à Florence. On sut plus tard que c’était le résultat d’un pari entre camarades de débauche, M. de Belot ayant soutenu qu’il se faisait fort, malgré sa détestable réputation, d’épouser une des plus jolies jeunes filles et des mieux nées de la société parisienne. Et sachant qu’elle était la nièce de Monseigneur de Ségur, prélat naïf et mondain, il intrigua si bien auprès de lui par l’intermédiaire d’un prêtre, que ce pauvre Gaston de Ségur, qui par ailleurs était un saint homme, fût persuadé qu’on ne trouverait pas mieux pour sa nièce. Il avait suffi que M. de Belot fût présenté sous ses auspices pour être accepté d’emblée.«
Le manque de naissance n’était rien au regard de l’absence de moralité de Paul Léon Ladureau “marquis de Belot”. Il est possible qu’au moment du mariage la majeure partie de la fortune Ladureau ait fondu.
Dès les premiers mois du mariage, Camille étant enceinte, il découche plusieurs nuits de suite et quand il rentre à la maison, il est ivre et il la bat. La petite fille modèle est une femme trompée et battue mais qui tente dans un sursaut de fierté de faire face à ce qui arrive. Elle se tait et dissimule la situation à ses parents et surtout à sa grand-mère. Son fils Paul nait le 3 mars 1869.
Aux Nouettes ou à Kermadio, la vie continue entre gestion de plus en plus difficile du domaine et écriture des petits chefs d’oeuvre de la littérature française. Les droits d’auteur sont désormais bien utiles à la comtesse de Ségur pour fair face à ses dépenses personnelles, qui en sont pas bien grandes, mais pour aider sa famille et gâter ses petits-enfants. A l’inverse de ce qui se passe de nos jours, il n’y avait pas de droits liés au nombre d’ouvrages vendus. Chaque livre était vendu une bonne fois pour toutes, en général mille ou deux mille francs par ouvrage (Flaubert avait vendu Madame Bovary pour huit cents francs et Dickens touché onze mille francs pour la publication de onze de ses ouvrages) et tous les bénéfices allaient à l’éditeur, la Maison Hachette, qui à l’occasion du succès de son auteur, créa la Bibliothèque Rose, qui fut désormais vendue dans les gares. La comtesse de Ségur a vendu plus de 29 millions de livres à ce jour.
Grand-Maman Ségur vers la fin de sa vie
Camille cherche à fuir la compagnie de son mari et quand elle vient aux Nouettes ou à Kermadio, c’est seule avec son fils. Lui-même ne tient pas à la vie de campagne menée chez la grand-mère, à qui rien n’échappe. Nathalie de Malaret et Sophie de Ségur se rendent bien compte que Camille n’est pas heureuse mais que peuvent-elles faire pour l’aider ?
La guerre de 1870 met fin à l’empire et toute la société qui en dépendait se disloque. Paul de Malaret doit quitter la diplomatie. Il n’a d’ailleurs aucune envie de servir el nouveau régime. Ses revenus diminuent considérablement et le château qu’il faisait construire à Malaret pour abriter sa famille ne sera jamais achevé faute d’argent.
Le château de Malaret – grande coquille vide
Mais sur le pire n’est pas là pour la famille. Juste avant le déclenchement de la guerre, en juin 1870, soit deux ans à peine après le mariage de Camille, la comtesse de Ségur écrit à Madeleine : “Toi, tu es heureuse et gaie, toi, heureuse fille qui n’a pas traîné la lourde chaîne d’un fatal mariage. Ma pauvre Camille n’est plus ce qu’elle était : gaie, heureuse comme toi, un sort plus malheureux que la plupart des femmes a été son partage : peut-être que le bon Dieu lui a-t-il donné ce triste lot pour lui éviter les fautes de l’enivrement du monde : jeune, jolie, bien née, riche, charmante, spirituelle, excellente, elle eût peut-être été trop adulée partout et par tous…ce qui ne m’empêche pas que je m’afflige constamment de sa position et que je me désole de ne pouvoir y porter remède.” ( Sources : L’indomptable Camille de Malaret par Marie-Chantal Guilmin – Queyssac Editions 2015)
Sophie sait de quoi elle parle. Son mariage a été un échec, sa fille Nathalie et son gendre Paul se sont perdus dans la vie mondaine. On ne peut pas dire qu’ils n’aient pas été de bons parents, ils ont tout simplement été absents quand il leur fallait être là.
Et Madeleine ? Madeleine, la sage, la pieuse continue d’être sage et pieuse. Son amour pour sa soeur ne se dément pas. Elle est près d’elle à Paris, même si le plus souvent elle vit à Malaret où ses parents se sont retirés.
La guerre est finie, la famille reprend ses habitudes mais les Nouettes sont délaissées au profit de Kermadio, chez les Fresneau, où Camille se réfugie le temps des vacances…Mais tout n’est plus en l’air au château de Fleurville, comme le décrit si bien la comtesse au début du dernier ouvrage de la trilogie. On n’attend plus les cousins dans l’impatience des parties de pêche et de pique-nique organisées par des mamans bienveillantes et une armée de domestiques toujours présents pour servir leur maîtres avec amour et bonne humeur. Le château de Fleurville est un bateau qui tangue et on s’y donne encore l’illusion du bonheur. Mais chacun sait que ce n’est plus qu’une illusion.
Camille subit tous les outrages d’une femme trompée. Le comte Eugène de Ségur, lui, était discret dans ses aventures et respectait se femme. Le “marquis de Belot” impose ses maitresses. Lors de leur voyage de noces à Arcachon n’a-t-il pas loué la villa voisine afin d’y abriter sa maitresse du moment ? Il tente d’entrainer sa femme dans la débauche. C’en est trop pour elle et lors d’une visite de son père, elle lui demander de l’emmener avec lui à Malaret.
Le “marquis de Belot” tente de reprendre sa femme et devant le refus de Paul de Malaret de permettre à Camille de partir avec lui, il exige cent mille francs, pour prix de la séparation. Le divorce n’existant pas, Camille est liée à Paul pour la vie.
A l’automne 1871, la comtesse de Ségur débarque à Malaret pour y passer l’hiver. Elle y retrouve ses ”amourets”, Camille et Madeleine, leurs deux frères Louis et Gaston, mais aussi son arrière-petit-fils, Paul de Belot, le seul qu’elle connaîtra et auquel elle dédie son ouvrage “Après la pluie, le beau temps”. Il y a en effet, un peu de beau temps dans la vie de Camille entourée de l’affection des siens.
Mais une terrible nouvelle tombe. Les Nouettes sont vendues en mai 1872. C’est un crève-coeur pour toute la famille. On ne connaît pas bien les raisons de cette vente. Il ne semble pas que ce soit par manque d’argent pour son entretien – même si elle prétend dans une lettre à sa petite-fille Elisabeth Fresneau que le domaine rapporte quatre mille francs et en coute neuf – mais plutôt une dissension entre la comtesse et son fils Anatole de Ségur sur la gestion du domaine. Mais quelle qu’en aient été les raisons, le domaine des petites filles modèles n’existe plus. Le château de Fleurville n’existe plus. Les Nouettes appartiennent désormais à un de ces “horribles parvenus”. Il les défigurera en donnant à la charmante demeure de campagne un air prétentieux, en ajoutant un étage et des toits extravagants.
Le château des Nouettes après qu’il eût été vendu et modifié
Elles deviendront ensuite un préventorium puis un institut médico-éducatif, ce qu’elles sont encore aujourd’hui. Les enfants restent malgré tout le coeur de la demeure comme du temps de la comtesse, mais il n’y a plus de cuisiniers, plus de bonnes, plus de jardiniers, il n’y a plus que des employés payés par l’Etat. Il n’y a plus de parterres, de jardins d’enfants ni de fermes mais tout un complexe de bâtiments utiles certes, mais sans grande poésie.
Il reste encore en Normandie, le château de Livet qui appartient à Olga et à son mari, proche des Nouettes. La comtesse de Ségur y séjournera parfois.
Mais le pire est encore à venir pour les Malaret. Camille décide de reprendre la vie commune avec Léon Ladureau de Belot. Le prétexte qu’elle donne à sa famille est qu’elle ne peut priver un enfant de l’affection de son père. Mais de quel père s’agit-il ? Un être qui n’a pas une seule fois mis en balance sa famille et sa vie de débauche. La décision de Camille n’est pas comprise par sa famille et par sa grand-mère encore moins que par ses parents. Peut-être est-elle amoureuse de son mari ? Peut-être n’accepte-t-elle pas l’échec de sa vie de femme ?
Mais la famille, grand-mère en tête, comprend et pardonne. Camille peut revenir à Malaret avec son fils, mais sans son mari. Elle les retrouve tous et oublie le temps des vacances la vie affreuse qu’elle mène à Paris. Elle ne se plaint pas mais il est probable qu’elle manque d’argent car sa dot a été dépensée par son mari et celui-ci n’a pas peur des dettes.
La France apprend avec indifférence la mort de Napoléon III, qui n’est qu’une tristesse de plus pour ceux qui ont vécu la gloire et la vie facile du Second Empire. Elle apprend avec satisfaction la nomination du Maréchal de Mac Mahon, et comme l’ensemble de la noblesse, les Malaret s’en réjouissent. Après tout, il est si peu républicain et n’est-il pas des leurs ?
La tentative de restauration monarchique a échoué le 20 novembre 1873. Mais ce n’est pas ce qui afflige les enfants et les petits-enfants de la comtesse de Ségur. Tout au long de l’automne et au début de l’hiver, elle est malade. Elle ne quitte plus son appartement de la rue Casimir-Perrier, à l’ombre de Sainte-Clotilde. En 1869, elle avait eu une attaque dont elle s’était remise mais en cette fin d’année 1873, tous comprennent que la fin est proche. Nathalie est venue à Paris pour la soigner. L’agonie de sa mère est longue, terrible. Gaston, le fils aîné, Monseigneur de Ségur, est là. Il lui administre les sacrements.
Le 9 février 1874, Sophie Rostopchine, comtesse Eugène de Ségur, s’éteint. Camille et Madeleine l’ont veillée. Elle a pu porter son dernier regard sur ses petites filles modèles, ses “Amourets”.
27 rue Casimir Perier – Dernier domicile de la comtesse de Ségur
La famille est dévastée par le chagrin. Mais Camille n’a pas pu être auprès de sa grand-mère autant qu’elle l’aurait voulu car elle-même n’est pas bien vaillante. La maladie rode dans la famille. Jacques de Pitray, l’autre petit-enfant favori de la comtesse de Ségur, meurt à 19 ans, de consomption.
Le 9 juin 1881, Monseigneur de Ségur, le fils aîné et préféré de Sophie, s’éteint. Sur son faire-part de décès, on peut lire les noms de toute la parenté immédiate des petites filles modèles.
Faire-part de décès de Monseigneur de Ségur
Camille tousse de plus en plus, elle s’affaiblit et aucun séjour au soleil de Malaret, pas plus que la présence aimante de Madeleine, ne peut la guérir. Les accès de fièvre sont de plus en plus fréquents, elle ne peut plus se lever ni s’alimenter. Elle n’a que 34 ans et meurt de la tuberculose. Avant sa mort, Camille a pu prendre connaissance de l’infamie de son mari, condamné à la prison pour vol.
Voici ce que rapporte le journal “Le Temps” dans ses éditions : Le 29 mars 1881 : Arrêté pour vol à la tire “l’enquête immédiatement ouverte démontra pourtant que l’on tenait le marquis Paul-Léon Ladureau de Belot, chevalier d’Isabelle la Catholique, commandeur du Saint-Sépulchre, de Saint-Grégoire et plusieurs autres saints. Un noeud vivement détaché de la boutonnière du marquis au moment de son arrestation…c’était le ruban de la Légion d’Honneur auquel Mr de Belot n’avait aucune espèce de droit. Comment ce gentilhomme était-il tombé assez bas pour se faire du même coup portent de fausses décorations et voleur à la tire ? Mr de Belot avait épousé en 1868 la fille d’un ambassadeur de Napoléon III. Il avait 28 ans et Mademoiselle de Malaret 19. Toutes les conditions de la félicité terrestre semblaient réunies autour d’eux : amour, honneur, santé, richesse, avenir souriant. En 1872, il ne restait plus rien de ces splendeurs. Mr de Belot avait décoré ses économies, ses immeubles du Boulevard Montmarte, et il était pourvu d’un conseil judiciaire à la demande de la marquise qui le voyait sur le pointt de compromettre le peu qu’elle possédait encore. Bientôt une séparation de corps intervenait. Un enfant né du mariage était confié à la mère. Le père s’en allait à travers le monde on ne sait où. En 1877 on le retrouve à Nice vivant avec une ancienne actrice et s’adonnant aux liqueurs fortes. On le perd de vue encore. Il prétend avoir vécu aux Etats-Unis…D’après la prévention, la pelisse du marquis était spécialement machinée pour le vol. Les poches étaient percées de faon à permettre au mains en apparence immobiles d’attirer sous le vêtement les objets convoités…Hier la 8ème chambre du tribunal…a condamné Paul Léon Ladureau de Belot à six mois d’emprisonnement pour vol et port illégal de décorations.”
Le 22 janvier 1882 : “ Nous avons revu Ladureau de Belot devant la 8ème chambre. Quelle figure ravagée que ce descendant de preux qui à 45 ans en parait plus de 60 et a épuisé déjà tous les plaisirs et toutes les souffrances de la vie. Le marquis a occupé dans le monde parisien une situation enviée. Il a été à la tête d’une fortune qui se chiffrait non par centaines de mille francs mais par millions. Il fût un des hôtes de Compiègne. On l’avait décoré chevalier du Saint-Sépulcre. Ayant décoré une partie de ce patrimoine…Ladureau ignorait le travail ; il n’entrevit qu’une ressource, le vol…Paul Léon Ladureau est condamné à un mois de prison. Mardi prochain, il sera jugé de nouveau pour l’affaire des pantoufles et des couverts.”
Rien ne pouvait arriver de pire dans une famille que ces condamnations. Mais hélas, les Malaret eurent encore malheur plus grand.
224 Boulevard Saint-Germain (7ème), dernier domicile de Camille de Malaret
Le 8 février 1883, Camille, leur chère Camille, rendait l’âme, entourée des siens. Elle fut enterrée dans le cimetière de Saint-Sernin des Rais, l’église de Malaret.
Acte de décès de Camille de Malaret
Son fils Paul la suivit de quelques années, mourant de tuberculose en 1887. Paul de Malaret mourut en 1886, Nathalie en 1910. Léon Ladureau de Belot se remaria le 17 mai 1890 avec Marie Deniau, couturière. Les témoins au mariage furent un charron, un marchand de vin, un menuisier et un horloger.
Madeleine ne se maria pas et entra comme novice chez les Filles de Saint-François de Sales. Elle vécut une vie retirée à Toulouse, s’occupant du domaine de Malaret. Elle mourut le 26 septembre 1930, après une vie d’humilité. Elle repose à côté de sa soeur.
Les Petites Filles Modèles ont continué et continuent à vivre dans le coeur de beaucoup d’enfants car qui ne s’est pas laissé prendre au charme de la vie au château de Fleurville.
Tombe des Petites Filles Modèles à Saint-Sernin de Rais ( Haute-Garonne)
Merci à Patrick Germain pour cet article – http://blogpatrickgermain.blogspot.be/
pit
26 juillet 2016 @ 07:08
Absolument passionnant ! Merci
Damien B.
26 juillet 2016 @ 07:18
Merci encore à Patrick Germain pour cet excellent article. Des petites-filles modèles on glisse progressivement vers du Zola …
Christiane
26 juillet 2016 @ 08:10
Merci pour ce merveilleux article sur la vie et la famille de la comtesse de Ségur, cela nous a fait revenir dans les rêves de notre enfance. La vie n’épargne personne, quelque soit les époques, c’est pour cette raison qu’il faut apprécier tous les petits bonheurs qui nous sont offerts.
Muscate
26 juillet 2016 @ 08:11
C’est passionnant, émouvant, bien…j’ai adoré!!….Merci infiniment.
Bounty
26 juillet 2016 @ 08:25
Un immense merci pour ces deux articles passionnants, Régine et Patrick Germain !! C’est toujours un plaisir de lire des articles aussi fouillés !
Je vous souhaite une belle journée ainsi qu’à tous les lecteurs de Noblesse & Royauté
lorraine 1
26 juillet 2016 @ 09:03
Je me souviens de ce commentaire d’Henry de Montherlant dans son roman « Les Jeunes Filles », je crois, sur les œuvres de la Comtesse de Ségur. Je cite : » on y boit jusqu’à la lie le malheur de n’être pas noble ». Je crois qu’il faisait allusion aux sarcasmes (justifiés) de la comtesse à l’encontre de la bourgeoisie du Second Empire, initiée sous Louis-Philippe Mais, ni la naissance, ni les terres, ni les richesses n’ont protégées la famille de la comtesse de la tragédie humaine.
Véronick
26 juillet 2016 @ 09:07
Grand merci à vous Patrick Germain,
Pour nous avoir charmé par la narration, riche en documents d’archives et en illustrations, de la fin des « Petites filles modèles »…..!
Cette 2 ème partie est plus triste et ombrageuse que la 1ère…….
Mais la vie de femme, de Camille fut moins belle que son enfance…….
Quand à Madeleine, elle a toujours su être discrète…..
Que nous sommes loin du château de » Fleurville »….!!!
Belle journée à vous.
Amicalement.
Véronick
DEB
26 juillet 2016 @ 09:16
Merci à Patrick Germain.
Deux récits agréables à lire mais quelle triste destinée pour Camille.
Seul petit bémol, certaines photos n’apparaissent pas à l’écran.
Patrick Germain
27 juillet 2016 @ 21:45
Je vais voir avec Régine où est le problème.
Amicalement
Patrick Germain
clementine1
26 juillet 2016 @ 09:32
merci Patrick Germain de nous avoir permis d’entrevoir l’envers du décor.
Ontheroadagain
26 juillet 2016 @ 09:33
Merci pour cet excellent article qui nous permet de connaître davantage la vie de la descendance de la Comtesse de Ségur qui lui a inspiré son oeuvre
merlines
26 juillet 2016 @ 10:02
Merci pour ce superbe documentaire qui me replonge dans mes vacances de petite fille, entre les propriétés de mes deux grand-parents, en Normandie et à Dinard. Quelle insouciance nous avions et que de joies partagées avec les cousins. j’ai devoré les livres de la bibliothèque rose avec délice!
corentine
26 juillet 2016 @ 10:04
Merci beaucoup pour ce deuxième article et pour les nombreuses illustrations
Vos articles sont vraiment passionnants : un vrai plaisir
triste fin pour Camille de Malaret .
Robespierre
26 juillet 2016 @ 10:21
Passionnant ! On n’a pas besoin de lire des romans quand on lit ce qui précède. Je savais qu’une bonne partie de la descendance de la Comtesse avait été décimée par la maladie mais ignorais les tribulations de Camille.
Le petit Jacques qui était le préféré de la Comtesse mourut jeune mais il ne fut pas le seul. J’ignorais que Nathalie de Ségur fût morte en 1930, je croyais qu’elle était morte relativement jeune des suites de la tuberculose.
Patrick Germain
26 juillet 2016 @ 14:26
Nathalie de Ségur est morte en 1910. C’est sa fille, Madeleine de Malaret, qui est morte en 1930.
Amicalement
Patrick
Suzanne
26 juillet 2016 @ 11:15
Bravo pour ce reportage génial et passionnant. J’en ai tellement appris que je vais tout imprimer pour glisser les pages dans Les Petites Filles Modèles à l’intention de Jeanne et Alice, les miennes! MERCI
Claudia
26 juillet 2016 @ 11:40
Pauvre Camille, je ne savais pas qu’elle avait eu un destin aussi triste.
Caroline
26 juillet 2016 @ 11:55
Ayant l’ame romantique, je suis profondément attristée d’ avoir lu cet article sur la vie malheureuse de Camille!
Un sincère merci à Patrick Germain pour son article fort émouvant et passionnant à lire!
Wilhelmine
26 juillet 2016 @ 13:06
cela me rend toute triste ; mes poupées s’appelaient Camille et Madeleine et les livres de la Bibliothèque « Rouge et Or » sont en bonne place dans la bibliothèque !
merci beaucoup pour cet article en deux épisodes .
Wilhelmine
Corsica
26 juillet 2016 @ 13:14
Cosmo,
Un immense merci pour ces deux articles qui, comme toujours, sont très fouillés et abondamment illustrés. Ces petites filles ainsi que les livres des bibliothèques rose, rouge et or mais aussi verte ont accompagné mon enfance, ce fut un plaisir de les voir ressusciter sous votre plume et ce, même si la vie de femme de Camille fut tragique. Les lois et les conventions sociales n’aidaient en rien les femmes bafouées, battues et dépossédées…
Je vous envoie toutes mes amitiés de notre chère île, toujours aussi belle.
Corsica
Anne-Marie Grusse de la Rivière
26 juillet 2016 @ 13:26
C’est un récit passionnant et je vous dis un grand merci pour nous l’avoir transmis.
COLETTE C.
26 juillet 2016 @ 13:32
Encore émouvant récit. Merci.
Mayg
26 juillet 2016 @ 13:38
Existe t-il une descendance dans la famille de Ségur ?
Patrick Germain
26 juillet 2016 @ 14:32
Mayg,
Il me semble bien que les Ségur actuels descendent des deux fils de la comtesse, Anatole et Edgar. Il existe aussi une descendance par Olga de Pitray et Henriette Fresneau. Je vais vérifier et vous le dirai.
Cosmo
Charlanges
26 juillet 2016 @ 14:54
La comtesse de Ségur laisse une descendance presque innombrable mais il n’existe plus qu’un mâle porteur du nom de Ségur, Louis-Gaston marquis de Ségur-Lamoignon, né en 1934 et célibataire. Son frère aîné, Pierre, décédé en 2013, n’a laissé que deux filles. Leur oncle , Guillaume de Ségur-Lamoignon, qui fut l’époux de Cécile Sorel, n’avait eu lui-même que deux filles naturelles reconnues.
Si Louis de Malaret, premier des deux frères de Camille et Madeleine, est décédé sans alliance en 1888, le second, Gaston, laisse une postérité encore représentée dans les mâles et qui a quelque peu décliné socialement parlant.
Mayg
26 juillet 2016 @ 20:45
Merci pour vos précisions.
corentine
26 juillet 2016 @ 21:03
-Nathalie de Malaret a une descendance qui existe toujours par son fils Gaston
-Henriette Fresneau a une descendance par sa fille aînée Elisabeth et par son seul fils Armand
-Olga de Pitray a une descendance uniquement pas son fils Paul
-Anatole de Ségur n’a plus de descendants. De son mariage avec Cecile Cuvelier, il avait eu 3 enfants Pierre, Henri et Marie-Thérèse. Henri est resté célibataire, Marie-Thérèse a épouse le comte de Guerne mais n’a pas eu d’enfants. Seul Pierre l’aîné a eu un fils unique de son mariage avec Thérèse Hely d’Oissel : un fils Gaston né en 1878, marié à Alix de Rochechouart mais qui est resté sans descendance.
-Edgar de Ségur a des descendants par ses deux filles Valentine et Mathilde. Son fils unique Louis né en 1860 a eu deux fils avec son épouse Rose Marie Arguelles : Philippe né en 1888 et Guillaume né en 1889. Ce dernier, Guillaume est devenu comédien sous le nom de Guillaume de Sax, il s’est marié deux fois mais n’a pas eu d’enfants Son frère Philippe de Ségur Lamoignon a épousé Elisabeth Barrachin avec qui il a eu trois enfants : Pierre né en 1925, Rose Marie née en 1928 et Louis Gaston né en 1934.
Rose-Marie a épousé Emmanuel de Tulle de Villefranche d’où descendance. Louis-Gaston est resté célibataire et Pierre a eu deux filles de son mariage avec Emma Sanchez : Isabelle née en 1953 et Sophie née en 1954, toutes deux mariées avec descendance
clementine1
27 juillet 2016 @ 08:08
Merci Corentine, vous avez bIen aidé Patrick Germain !
Patrick Germain
27 juillet 2016 @ 12:27
Corentine,
Je vous remercie pour ces informations.
Cordialement
Patrick Germain
Mayg
27 juillet 2016 @ 13:17
Merci Corentine.
Lionel
28 juillet 2016 @ 11:10
Parmi les innombrables descendants se trouve un jeune écrivain né en 1988 et nommé Oscar Coop-Phane (prix de Flore 2012). Il semble avoir des sujets bien différents de ceux choisis par son illustre aïeule (ce qui est plutôt normal en 2016).
Jean Pierre
26 juillet 2016 @ 14:09
Après les Caraman pas encore à Chimay (comme notre amie Thérésa Cabarrus) mais à Bonrepos Riquet, voici donc les Malaret à Verfeil, Cosmo vous écumez le nord-est de Toulouse.
Patrick Germain
27 juillet 2016 @ 12:33
En effet, Jean-Pierre ! Et les familles se connaissaient. Il y a eu au XIXe, des princes de Caraman-Chimay et des ducs de Caraman, de lointains cousins de mes cousins par leur ascendance corse.
Amicalement
Patrick
Vicky
26 juillet 2016 @ 15:11
Emouvant et triste ! Les petites filles modèles ont bercé l’enfance de nombre d’entre nous. La réalité les a malheureusement bien rattrapée. Pour continuer sur une note plus gaie, qui se souvient des « Mémoires d’un âne » avec Cadichon ? J’avais trouvé cela aussi mignon que les petites filles modèles. Et merci à Patrick Germain pour cet article éminemment fouillé et intéressant.
Auberi
26 juillet 2016 @ 16:00
Quel talent ! Bravo à Patrick Germain ;)
JAusten
26 juillet 2016 @ 17:05
ouin ouin ouiiiiiiiiiiiiiin ! quelle triste fin. Merci dear Patrick pour ce joli récit bien documentéK
Elisabeth-Louise
26 juillet 2016 @ 18:11
Je crois qu’il existe toujours une famille d’Ayguevives de Malaret, pour avoir lu sur un blog quelques mots de leur fille;
Voici = http://heleneayguevives.skyrock.com/3.html
D’après ce qu’elle dit, le château ne leur appartient plus;
Voici un article plus précis sur le château de Fonbeauzard = http://www.ladepeche.fr/article/2000/08/02/93455-un-poumon-vert-de-40-hectares.html
(Par contre, en me relisant, j’ai réalisé que j’avais confondu ce château ( qui appartient à la même famille) avec le château d’Ayguesvives, situé, lui à Ayguesvives, toujours dans la Haute Garonne, et non à Fonbeauzard, je vous prie de m’en excuser)
Donc ( pour faire simple) trois châteaux =
* un à Fonbeauzard propriétaire Michel de Rivoyre, descendant des Malaret
* un à Ayguesvives qui n’appartient plus à la famille, mais il existe toujours des Ayguevives de Malaret
* un à Malaret, j’ignore si il est habité, et par qui;
Auberi
26 juillet 2016 @ 22:01
Ah ah ! Merci Élisabeth-Louise pour ce lien vers le blog de cette Hélène d’Ayguevives, j’ai bien ri alors que la journée dans cette actualité tragique ne m’y portait pas.
A mon avis la ’descendante’ illustre a vraiment un mode de réflexion très limité, un QI d’huitre. Elle s’adresse aux lecteurs de son blog, ’manants’, ’gueux’, ’gueuses’, ’paysans’, leur montre sa collection de chaussures qu’ils n’auront jamais mais qu’elle, ne porte exclusivement que des Dior, Gucci, Louboutin’ etc. Ce qui reste d’ailleurs à prouver tant ses marques sont devenues courantes pour n’importe quel frimeur de la classe de nos manants actuels. Elle montre même sa petite cousine (page 4) avec ’son adorable petit sac Vuitton’. Et j’en passe… C’est dommage il n’y a que 4 pages dans ce blog et il n’est plus fourni depuis 2007, j’aurais bien ri encore ! Allez-y ! :
http://heleneayguevives.skyrock.com/3.html
Ou bien… It’s a joke ???
Charlanges
27 juillet 2016 @ 07:16
« Hélène d’Ayguesvives » que je ne situe pas exactement n’appartient pas en tout cas à la branche de Malaret et à la descendance de la comtesse de Ségur.
Un grand merci à Patrick Germain pour cet article de qualité.
Elisabeth-Louise
27 juillet 2016 @ 08:56
Chers Charlanges et Clémentine 1 , je n’en sais pas davantage;
Je me suis contentée ( très sérieusement en ce qui me concerne) de reproduire les articles de la Dépêche du Midi, ainsi que ce « blog » trouvés sans l’avoir cherché vraiment, alors que je me renseignais sur les demeures existantes non loin de chez moi, soient les châteaux de Malaret, Ayguesvives et Fonbeauzard; j’ai d’ailleurs confondu involontairement ces deux dernières hypnotisée par les « hippogryphes » du portail qui sont remarquables = vernissées en poterie de couleurs vives, vert émeraude et jaune, et avec un air méchant;
Ceci mériterait une photo mais je n’en ai pas le temps, là, hélas et n’en ai pas trouvé;
corentine
29 juillet 2016 @ 11:38
je vous le confirme; Helene d’Ayguesvives n’est pas une descendante de la comtesse de Segur
clementine1
27 juillet 2016 @ 08:12
Si c’est un joke, il est de mauvais goût !
Kalina
27 juillet 2016 @ 19:02
Bonsoir Elisabeth-Louise,
Je confirme qu’il s’agit bien d’un faux puisque ce vieux blog est en réalité … le support d’un exercice pratique sur la lutte des classes réalisé par mon groupe de travail en cours de sociologie de seconde :))
J’étais une grande admiratrice de la comtesse de Ségur et j’ai ainsi utilisé le nom des petites filles modèles, le reste étant purement fictionnel.
Ne tenez pas rigueur de cela à un groupe de jeunes gens inexpérimentés !
Bien à vous,
Kalina
Patrick Germain
27 juillet 2016 @ 12:37
Elisabeth-Louise,
Malaret est en effet habité. J’ignore par qui sauf qu’il ne s’agit pas d’un descendant de la famille. La coquille vide a été achetée et achevée.
Cordialement
Patrick Germain
Elisabeth-Louise
27 juillet 2016 @ 16:52
Merci, cher Patrick Germain; ces demeures ont beaucoup de séduction;
Verfeil31
29 novembre 2018 @ 15:25
Petite rectification le château Malaret à Toulouse où se trouve le cimetiere, se situe dans le village de Verfeil. Il a été racheté dans les années 80 /90 par Nicole Rousseau ( famille Rousseau « bouquet d’or » Villeneuve d’asq) qui n’est pas une descendante de la famille.
Bien à vous
amaia
26 juillet 2016 @ 22:22
Merci pour ce passionnant reportage !!
Que je connais bien la dernière demeure de la Comtesse !!!!!
septentrion
27 juillet 2016 @ 06:18
Je ne connaissais pas le destin des petites filles de la Comtesse de Ségur.
Bien triste, celui de Camille mais celui de Madeleine, par ricochet, aussi. Elle survécut 47 ans à sa soeur et vit mourir le fils de cette dernière, à l’âge de 18 ans.
Merci à Patrick Germain et à Régine.
Arielle
27 juillet 2016 @ 08:50
Un très grand merci à Patrick Germain et à Régine, pour ce récit passionnant.
Mary
27 juillet 2016 @ 10:21
J’ai adoré les livres de la comtesse de Ségur,avec une préférence pour « La fortune de Gaspard « ,malgré la religiosité et le paternalisme de tous ses bouquins. De toute façon,petite fille,je ne m’en rendais pas compte.
Merci P.Germain.
PS : pas moyen de voir les photos hélas !
Patrick Germain
27 juillet 2016 @ 21:45
Je vais voir avec Régine où est le problème.
Amicalement
Patrick Germain
Régine
28 juillet 2016 @ 06:07
De mon côté tout est normal
Mary
16 août 2016 @ 21:23
Me voilà fort en retard pour vous remercier Robespierre,mais je viens de retourner sur l’article !
Mary
16 août 2016 @ 21:24
Merci Régine et Patrick,
Mon iPad devait être en méforme…
J’ai pu découvrir les photos avec grand plaisir.
Robespierre
28 juillet 2016 @ 09:55
Mary, il y a deux périodes dans la production de la Comtesse. La première période est excellente, à mon avis, parce que dénuée de toute cette bondieuserie de la seconde période qui alourdit les récits. Mais elle était sous l’influence de son fils, Mgr de Ségur, évêque et avait beaucoup changé. Les bons sentiments ne font pas de la bonne littérature.
Mary
16 août 2016 @ 21:26
Re-bonsoir Robespierre ,
Je viens de vous répondre…mais pas au bon endroit !
Suis pas douée …
clement
27 juillet 2016 @ 16:58
toute une ambiance qui nous laisse mélancoliques ! récit très intéressant ! merci
Cassar Steeve
25 mars 2017 @ 21:24
Merci pour cette lecture que j ai trouvé passionnante mais très triste au fure et a mesure qu ont le lit j irai des cet été déposé des fleurs sur la tombe de ses petites filles modèle merci
Guilmin
27 juin 2017 @ 23:06
Bonjour à tous
Si vous êtes passionnés par ce sujet , Je vous conseille de lire mon livre qui est cité comme source dans ce très bel article « l indomptable Camille de Malaret » paru aux éditions Hugues de Queyssac en 2015. Vous le trouverez dans toutes les bonnes libraires ou sur internet ou sur mon site officiel http://www.mc.guilmin.com et venez découvrir mes autres livres. Je suis aussi sur Facebook .
Guilmin
27 juin 2017 @ 23:08
Marie-Chantal Guilmin