Il disposait d’un an pour effectuer les démarches légales. Le 4 avril dernier, Carlos Fitz-James Stuart, duc de Huescar a officiellement sollicité le titre de duc d’Albe en introduisant une demande auprès du Bulletin officiel de l’Etat. Le fils aîné de la défunte duchesse d’Albe, est âgé de 66 ans.
Il sollicite également d’autres titres qui appartenaient à sa mère à savoir duc de Liria y Jerica, duc de Berwick, comte de Miranda del Castanar, comte de Monterrey, comte de Lemos, comte de Osorno, comte de Lerin et marquis del Carpio. Sans contestation, il portera le titre de duc d’Albe dans les 30 jours du dépôt de sa demande. (Source : Hola – Copyright photo : efe)
Lady Chatturlante
7 avril 2015 @ 06:59
Contrairement à sa mère, il ne sera pas la femme la plus titrée d’Espagne.
Philibert
7 avril 2015 @ 18:26
Eh non, le pauvre n’aura que huit titres contre vingt pour sa mère.
Il est vrai aussi qu’il a cinq frères et sœur et qu’en Espagne, on hérite d’un titre comme chez nous on se partagerait un héritage.
sonia
7 avril 2015 @ 07:54
Je pensais qu’il héritait du titre automatiquement…
R-N
8 avril 2015 @ 11:05
C’est automatique effectivement. L’obligation de régler une somme au Trésor espagnol, et l’inscription au Bulletin officiel sont une formalité. (et mon commentaire plus bas).
Ontheroadagain
7 avril 2015 @ 08:18
Il n’en hérite pas directement ? En fait comment ça se passe exactement ? Le notariat espagnol est peut-être + compliqué, surtout en ce qui concerne l’hérédité des titres de noblesse, biens, fortune, répartition entre descendants…
Hey
7 avril 2015 @ 13:33
Que je sache, non. Il faut que les titres soient conférés par le Bulletin officiel de l’État, avec autorisation du roi me semble-t-il (à confirmer).
marianne
7 avril 2015 @ 09:48
Tous ces titres rapportent-ils de l’ argent ou est-ce purement honorifique ?
Francine du Canada
7 avril 2015 @ 15:28
Je crois que les duchés rapportent de l’argent s’ils sont convenablement exploités; je me suis laissé dire que celui de Cornouailles rapportait beaucoup au prince Charles. FdC
Gérard
7 avril 2015 @ 22:40
La Cornouailles est un fief royal, un apanage de l’héritier du trône d’Angleterre quand il est le fils du souverain.
Ici, en Espagne, il faut verser des droits, variables selon la dignité, pour obtenir le titre, non royal, qui, je pense, ne pourrait rapporter que si on l’exploite comme une marque.
Les grandesses et titres du royaume en Espagne sont transmis, par décès ou cession, et réhabilités, avec approbation du roi, par le Ministère de la Justice après vérification par la Députation permanente et Conseil de la grandesse, qui regroupe, aujourd’hui sous l’autorité du duc de Hijar, les représentants des grands et des titrés du royaume, et sous réserve de meilleur droit qui pourrait être apprécié en justice. Les demandes avec dossier généalogique, etc. sont toujours adressées au roi.
Les concessions de titres et de grandesses dépendent elles du seul bon plaisir du roi qui n’en n’abuse pas.
La noblesse non titrée est aussi reconnue par les Tribunaux et elle est organisée notamment sous l’égide de l’Association royale des hidalgos d’Espagne dont le président d’honneur est l’infant Carlos, duc de Calabre.
Francine du Canada
9 avril 2015 @ 14:38
Merci de ces informations additionnelles Gérard; c’est très intéressant. Bonne journée, FdC
Zeugma
7 avril 2015 @ 09:51
Si je comprends bien, en Espagne, les titres sont confirmés par publication au bulletin officiel de l’Etat.
Mais qui donne l’autorisation de cette publication ?
Ou plus exactement, qui pourrait s’opposer à cette publication ?
Je me demande si le futur duc d’Albe récupère tous les titres de sa défunte mère.
En France, les titres sont délivrés par des « arrêtés d’investiture » et permettent à leurs titulaires de les porter comme accessoire du nom, et non comme titre « de noblesse » puisqu’il n’y a plus de noblesse reconnue par la République.
Cela dit, je pense que nous sommes preneurs (et preneuses) de toutes les informations sur ce sujet qui passionne évidemment les internautes de « Noblesse & royautés ».
Lady Chatturlante
7 avril 2015 @ 12:20
C’est le ministère de la Justice qui est saisi. Et non, il ne récupérera pas tous les titres (cf. supra) de sa mère (voir ci-dessus) car il en faut un peu pour la fratrie que la défunte duchesse d’Albe a titré aussi (cf. voir mon commentaire plus haut).
Gérard
7 avril 2015 @ 22:53
En France il ne fallait pas et il ne faut pas d’arrêté d’investiture pour un titre sauf pour les transmissions des pairies peut-être. Le mort saisissait et saisit le vif. L’arrêté, peu demandé, permet de mettre le titre sur les documents d’identité mais le titre, pour peu bien sûr qu’il soit vrai, est protégé même sans arrêté.
On applique la législation applicable lors de la création du titre pour la transmission. Bien sûr on peut être de famille d’ascendance noble non titrée. Mais les titres mondains pullulent même pour des personnes de vraie roture.
Zeugma
8 avril 2015 @ 09:05
Gérard, une fois n’est pas coutume, vos explications se sont pas claires.
Gérard
8 avril 2015 @ 21:08
Dès la mort du comte N… son fils aîné devient le comte N… S’il veut que sa carte d’identité indique ce titre il demandera un arrêté d’investiture mais même sans cela le titre est régulier et peut être protéger contre un tiers qui le prendrait.
En Espagne le titre ne peut pas être porté par l’aîné des enfants, ou même le seul enfant, sans l’autorisation royale qui est en général sollicitée après le grand deuil par décence.
R-N
8 avril 2015 @ 11:17
Zeugma : dans le cas du Duc d’Albe (le nouveau Duc d’Albe est aussi le responsable de l’organisme qui décide des questions relatives à la Grandesse), personne ne peut s’opposer à ce titre-là puisque celui qui en demande le port légal est le fils aîné et héritier de la Duchesse d’Albe. C’est valable aussi pour les principaux titres qui appartiennent en propre à la maison d’Albe. Ceux-là, personne ne peut les revendiquer, car ils se sont transmis sans discussion possible aux générations précédentes.
Tonton Soupic
7 avril 2015 @ 12:12
Après consultatin de Grand-Tonton Soupic, avocat au bureau de la cour d’appellation d’origine controlée, je peux vous affirmer qu’il y a une erreur : le grand duc d’Alba, qui est matinal et n’a rien d’un vieu hibou, a fait la demande au ministére de Dr Justice et c’est cette demande qui a été publicationnée au Bulleton Offcial de l’Etat espagnol.
Tina Jean
7 avril 2015 @ 12:43
A t’il besoin de cette kyrielle de titres ?
Le seul titre de Duc d’Albe devrait lui suffire non sauf si bien sur plus il a de titres plus il a de pognon !!!
Gérard
7 avril 2015 @ 22:54
Ça lui permettra de les transmettre à plusieurs descendants.
Laurent F
8 avril 2015 @ 10:21
Plus il y a de titres à relever et plus c’est cher c’est évident ! Ce n’est pas non plus exorbitant et ça évite aux farfelus de se parer de n’importe quel titre
Laurent F
7 avril 2015 @ 13:33
La publication au bulletin officiel de l’Etat n’est pas gratuite. Pour avoir le droits de porter officiellement les 9 titres qu’il hérite de sa défunte mère, le futur duc d’Albe devrait payer un peu plus de 24000€.
Mayg
7 avril 2015 @ 19:47
Parce qu’en plus, il faut payer pour porter un titre en Espagne ?
Gérard
7 avril 2015 @ 22:55
Il peut le faire.
Marguerite1
7 avril 2015 @ 14:15
Ce monsieur a une classe superbe !
Claude-Patricia
7 avril 2015 @ 17:27
Je ne pensais pas qu’il devait faire une demande auprès de l’Etat, mais à mon avis il n’y aura pas de contestations, qui d’autre pourrait revendiquer ces titres là?
Severina
7 avril 2015 @ 17:48
Les autres enfants de la duchesse ont reçu des titres directement par leur mère: comment est il possible?
Gérard
7 avril 2015 @ 22:56
Il a fallu des arrêtes royaux d’investiture sur cession selon la procédure habituelle très fréquente de nos jours.
R-N
8 avril 2015 @ 10:55
Les titres comme celui-là restent la propriété de la famille, même dans le cas où ils ne bénéficieraient pas de la formule légale. L’acquittement d’un droit et la publication au Bulletin sont une habitude et une nécessité légale, mais s’ils ne sont pas effectués, la propriété reste acquise à la famille. Sauf si une famille très proche obtient le droit légal de bénéficier du titre.
Zeugma
8 avril 2015 @ 16:14
C’est clair comme du jus de boudin.