Voici la carte postale de la galerie de Diane au château de Fontainebleau par Anne. « C’est en 1810 que Maximilien Hurtlaut prend en charge la reconstruction de la galerie de Diane. Son architecture initiale datant du règne d’Henri IV est fortement endommagée.
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Mimine
27 juillet 2022 @ 00:24
Merci pour votre carte postale Anne. C’est une belle reconstruction.
Val
27 juillet 2022 @ 05:35
Ancienne galerie de la reine qui reliait la volière et la magnifique ‘orangerie aujourd’hui disparues , et qui a servit de prison pendant la Révolution où furent emprisonnés des Trinitaires qui étaient les premiers habitants du château de Fontainebleau c’est aux Trinitaires que François 1er a racheté les terres pour agrandir et embellir le château .
Rossella
27 juillet 2022 @ 05:39
Ci sono stata, un castello magnifico
Charlotte (de Brie)
27 juillet 2022 @ 06:23
Merci beaucoup Anne de nous faire découvrir ou redécouvrir cette magnifique pièce qui est je crois la plus grande du château.
Elle a servi de prison pendant la révolution, principalement pour des Trinitaires.
Comme vous parlez du globe initialement prévu pour la galerie de Diane du palais des Tuileries, voilà dans quel cadre il aurait du être installé.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/07/Interieur_van_de_Galerie_de_Diane_in_het_Palais_des_Tuileries_te_Parijs_Galerie_de_Diane_(Palais_des_Tuileries)_(titel_op_object)%2C_RP-F-F05927.jpg/1024px-Interieur_van_de_Galerie_de_Diane_in_het_Palais_des_Tuileries_te_Parijs_Galerie_de_Diane_(Palais_des_Tuileries)_(titel_op_object)%2C_RP-F-F05927.jpg
JAusten
27 juillet 2022 @ 08:08
Superbe pièce !
Ciboulette
28 juillet 2022 @ 10:00
Merci , Anne !
Beque
27 juillet 2022 @ 08:28
L’Ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs (les Trinitaires), a été fondé en 1194 par Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois. Au XIIIe siècle, Saint Louis, demande au Père Nicolas, Supérieur des Trinitaires, de se joindre à l’expédition française en terre sainte. Emprisonnés en 1250, lors de cette expédition, le roi et le religieux se lient d’amitié. Après son retour, le roi décide, en 1259, d’accueillir les Trinitaires à proximité immédiate du château de Fontainebleau. Ils y desservent un hôpital-couvent et poursuivent leur principale mission : réunir des fonds pour payer les rançons des prisonniers chrétiens capturés en méditerranée.
Je ne sais plus si ce sont les Trinitaires ou les Mercédaires (Ordre de la Merci) qui rachetèrent, non sans difficultés, Cervantes prisonnier à Alger, pendant cinq ans, et, probablement, saint Vincent de Paul, esclave à Tunis deux ans durant.
Actuellement les Trinitaires, proches du mouvement « Aux captifs la libération », se consacrent aux prisonniers de toutes sortes, au soutien des chrétiens persécutés, aux malades. A Paris, ils desservent la paroisse Saint Leu Saint Gilles.
Beque
27 juillet 2022 @ 13:08
Je viens de lire ce que j’avais traduit d’une biographie de Cervantes par Manuel Fernando Alvarez (éditions España) :
Revenant blessé de la bataille de Lépante, Miguel de Cervantes se trouvait sur la galère « Soleil » entre Naples et l’Espagne quand le navire fut arraisonné par les Turcs qui le firent prisonnier ainsi que son frère Rodrigo. Après une tentative d’évasion, ils durent revenir à Alger, risquant d’être pendus, empalés ou, au mieux, d’avoir les oreilles coupées mais leurs maîtres se contentèrent de les surveiller de près. Les parents des deux frères essayèrent de réunir l’argent de la rançon à la demande des Pères Trinitaires mais ne réussirent pas. L’argent réuni ne permettait de racheter qu’un de ses deux fils. Miguel décida que ce serait son frère Rodrigo et que, lui, il essaierait de s’évader. Il échoua mais le Bey d’Alger, qui tenait à sa réputation, se contenta de faire mieux garder Cervantes et ses compagnons. Il avait, alors, sous sa domination quelque 20.000 captifs. Après deux autres tentatives d’évasion, Cervantes rencontra le Frère Gil (Trinitaire) et apprit que les Pères Trinitaires voulaient opérer un rachat considérable de captifs d’Alger pour l’année 1580. La famille se mit en rapport avec eux. Le bey Hazan Baja était sur le point d’embarquer pour Constantinople avec toute sa maison et ses esclaves dont Miguel de Cervantes. Le frère Gil réussit à obtenir les 220 ducats qui lui manquaient et Cervantes recouvra la liberté le 19 septembre 1580 après cinq ans de captivité.
Danielle
27 juillet 2022 @ 18:02
Magnifique galerie, merci Anne.
Baboula
28 juillet 2022 @ 11:02
L’effet de longueur de la Galerie est très bien rendu en prenant la photo en contrebas ,bravo .