Voici la carte postale sicilienne de Sophie. « Le musée diocésain de Mazara del Vallo (près de Trapani en Sicile) abrite un calice offert par le Roi Ferdinand Ier et la Reine Marie Caroline, souverains de Naples et de Sicile. En 1812, alors que le couple royal ne règne plus que sur la partie sud du Royaume (la Sicile actuelle), la ville de Santa Margherita di Belice (près d’Agrigente) les reçoit pendant plusieurs mois.
En remerciement, ils offriront à l’église principale ce magnifique calice représentant la Passion. En 1968, un tremblement de terre détruit la ville et l’église. Depuis lors, le calice a été donné au musée diocésain. » (Merci à Sophie)
13 août 2016 @ 08:44
Merci pour cette excursion sicilienne,Sophie!
Les souverains et notables offraient souvent de l’orfèvrerie très luxueuse,symbole d’opulence, même aux monastères. ..le Musée d’Ecouen en Val d’Oise abrite également une collection prestigieuse,en partie grâce à la famille Rothschild.
13 août 2016 @ 13:15
Bof, c’est le genre d’objet que l’on trouve partout … plus ou moins richement décoré selon le donateur.
Ce n’est pas ce qui m’aurait frappé en Sicile, la terre européenne la plus riche en histoire par la succession des civilisations qui y ont laissé leur empreinte.
14 août 2016 @ 13:48
Esquiline, en effet, la Sicile présente une histoire richissime et passionnante mais qui serait hors sujet dans la rubrique carte postale de ce site.
13 août 2016 @ 09:00
Merci Sophie pour cette carte postale Sicilienne. Le calice offert par les parents de notre Reine Marie-Amélie est superbe.
14 août 2016 @ 13:51
Merci beaucoup Charles. Et encore, la photo ne rend pas justice à la beauté de l’objet.
Amitiés
Sophie
13 août 2016 @ 11:15
Ce calice ressemble à ceux qui sont au Musée du Tau à Reims , musée des objets précieux de la cathédrale .Marie- Caroline était la sœur de Marie-Antoinette .
13 août 2016 @ 11:52
Merci Sophie pour cette carte postale plaisante et érudite qui rappelle le souvenir de ces souverains prolifiques.
13 août 2016 @ 14:23
C’était la ville de la mère de l’auteur du Guépard qui y passa une grande partie de son enfance. Le prince de Lampedusa s’est servi du palais pour Donnafugata dans le nom évoque la reine en fuite. Tout cela a été mutilé en 1968, les palais aussi et l’église mère où a été installé un petit musée.
13 août 2016 @ 16:40
Merci Sophie, ces trois photos sont superbes.
14 août 2016 @ 13:23
Merci , Sophie , pour ce voyage dans l’espace et le temps !
14 août 2016 @ 18:26
A propos de la reine Marie Caroline voici ce qu’elle a écrit sur la paternité des infants Marie Isabelle (1789-1848), reine des Deux Siciles et François de Paul, duc de Cadix (1794-1865):
« Tout le crime de San Teodoro [ Carlo Maria Caracciolo (1764-1823), 3ème duc di San Teodoro , Patrice Napolitain, ambassadeur à Copenhague en 1793, puis à Madrid en 1798 ] est de faire son devoir , de tâcher de mettre les époux bien ensemble [ le futur Ferdinand VII ( 1784-1833)) et sa 1ère épouse en 1802 Marie Antoinette de Bourbon, princesse de Naples (1784-1806) ] , et de les éclairer sur les dangers éminents qu’ils courent à la mort du Roi [Charles IV d’Espagne] avec une femme scélérate et un favori sans frein. Je vous avoue, je suis inquiète et tremble pour la vie de ma fille, et c’est bien infâme de leur part après toute la condescendance que nous avons pour la petite bâtarde épileptique [ l’infante Marie Isabelle, 2nde épouse du futur François Ier des Deux Siciles] que nous possédons, que j’aime – car elle est bonne – et ce n’est pas sa faute d’avoir été procréée par le crime et la scélératesse. Elle est au moment d’accoucher, se porte à merveille et fera sûrement un fils. Je désire qu’elle perde ses convulsions qui sont de vraies épilepsies. Le 3 de ce mois elle en a eu une affreuse. On m’a appelée du théâtre. Après un couple d’heures cela est passée.
….je crains qu’on ne trame quelque infamie pour exclure les deux fils [ le futur Ferdinand VII et son frère l’infant Carlos ] et mettre le troisième [ François de Paul ], tant pour avoir, étant le plus jeune, une plus longue régence, comme pour mettre LES ENFANTS DU PRINCE DE LA PAIX [Godoy] sur le trône d’Espagne. Celui de Naples, elle y est déjà, au moins bien près d’y arriver…..
Lettre du 11 octobre 1804 de Marie Caroline, reine de Naples et de Sicile au marquis de Gallo [Marzio Mastrilli (1753-1833), diplomate voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marzio_Mastrilli ]
Cette lettre est extraite de la remarque correspondance de la souveraine avec le marquis de 1785 à 1806 publiée en 2 volumes en 1911.
14 août 2016 @ 18:27
Oops :
lire :Cette lettre est extraite de la remarquABLE correspondance de la souveraine avec le marquis de 1785 à 1806 publiée en 2 volumes en 1911
15 août 2016 @ 13:29
Très intéressant cher Dominique.
15 août 2016 @ 17:01
Passionnant Dominique,
La famille d’Espagne est donc bien plus Godoy que Bourbon alors qu’on arrête de nous parler du pseudo aîné des Bourbons.
16 août 2016 @ 19:34
Merci Sophie , j’ai été heureuse par votre intermédiaire de me remémorer un voyage exceptionnel dans cette Sicile étonnante .
19 août 2016 @ 13:05
A Trapani, une échoppe vend de fabuleux gâteaux aux amandes …