Voici la carte postale de l’église Notre-Dame de Béhuard par Amelia Rose, une lectrice canadienne de Noblesse et Royautés. « La fête de l’Assomption tout juste passée m’a fait souvenir d’une visite, il y a quelque vingt-cinq ans, d’un village et de son église dédiée à la Vierge Marie : Notre-Dame de Béhuard, dans le Maine-et-Loire.
Cette visite eut lieu lors d’un détour dans le cadre d’un circuit des châteaux de la Loire et reste un des souvenirs les plus poétiques de ce périple.
La partie documentaire de ce texte est basée d’une part sur la traduction du site https://www.france-travel-info.com/behuard-village-island-pilgrimage-site/ dont les jolies photos pallient la rareté des miennes qui en outre se sont décolorées avec le temps, et aussi sur mes souvenirs personnels.
J’y ai joint l’unique carte postale retrouvée, achetée lors de notre visite. En consultant des sites récents, je ne pense pas que mes observations soient trop périmées. Je compte sur les lecteurs et lectrices de N&R pour d’éventuelles mise à jour et pour partager leurs impressions personnelles.
Béhuard, commune de 130 habitants, est situé sur une île de la Loire à environ 15 km d’Angers. C’est une Ville Fleurie et un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce village est sujet à des inondations entre décembre et mai. Au cours des siècles et millénaires son rocher a toujours revêtu une importance capitale de protection naturelle contre les crues et les inondations.
C’est au Ve siècle que l’évêque d’Angers fait ériger une statue de la Vierge Marie à même le rocher, rocher qui forme le mur arrière de l’église. Au XIe siècle le comte d’Anjou donne l’île au Chevalier Buhard et fait bâtir une petite chapelle dans et sur le rocher, à laquelle au XVe siècle le roi Louis XI ajoute un sanctuaire.
L’histoire veut que la mère de Louis, très croyante, inspire la dévotion de Louis XI pour la Vierge Marie et un jour que le roi traverse la Charente son bateau chavire. Il fait appel à la Vierge pour le sauver et est brusquement projeté sur le rivage. Il marque sa reconnaissance en faisant édifier la Chapelle de Notre-Dame qui devient un site de pèlerinage lors de la fête mariale.
Les photos du site mentionné montrent bien l’intérieur, l’exiguïté du lieu, en particulier du balcon qui ne peut accueillir que quelques personnes, la Cloche de La Paix que Louis XI appelle à faire retentir tous les matins à 8h pour exhorter le peuple à prier pour la paix, les petites statues de la Vierge et des saints logés dans d’étroites niches à l’intérieur et à l’extérieur de l’église, ainsi que la chapelle extérieure dédiée aux Morts pour la France, sur la terrasse de laquelle se trouvent le Christ, les deux voleurs, la mère de Jésus et Saint Jean.
L’accès vers la chapelle protégée par le rocher présente un certain pathos. On ne peut qu’être ému par la simplicité, le caractère agraire du lieu.
Le jour de notre visite, un dimanche de janvier glacé, nous étions les premiers à pénétrer dans la chapelle. Le curé finissait de balayer le sol.
Dans sa veste de cuir élimée et son bonnet de laine nous ne l’avions pas identifié, ce n’est qu’en le voyant revêtir les vêtements sacerdotaux que nous avons compris. Puis sont arrivés les agriculteurs, fermiers, pêcheurs de l’île, vêtements de travail et bottes boueuses, –autant pour le ménage–, suivis par la population la plus âgée, puis des résidents ou habitués ‘dans la force de l’âge’, plus apprêtés, et enfin les jeunes parents accompagnés de leurs enfants entrant in-extremis. L’office a duré fort longtemps, – agrémenté de beaux hymnes et d’un organiste de talent, – expliquant l’entrée plus tardive des derniers arrivants
. J’ai un peu honte d’avouer que mon souvenir le plus marquant de cette messe, mis à part la bonté et la beauté, l’intimité simple et chaleureuse des fidèles sous leurs apparences disparates, par ailleurs fort accueillants envers ‘les nouveaux’, est que je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, et je suis pourtant habituée aux hivers canadiens, certes rigoureux mais secs, alors que le rocher est imprégné d’une humidité séculaire qui pénètre dans les veines et était à la limite du supportable, sans l’avantage d’un café chaud pour réchauffer nos os et boyaux car rien n’était ouvert au village, sans doute pour assurer que les visiteurs pourraient participer à la communion l’âme en paix.
Plusieurs éléments donnent à cette visite un caractère enchanteur, ou pour reprendre le terme des médiévistes Jacques Le Goff ou Daniel Poirion, un sens aigu du merveilleux : une superposition des mondes naturel, mythique, mythologique qui à première vue peuvent sembler incompatibles, voire antinomiques, mais qui à force d’être brassés dans et par la nature, l’histoire et la culture, le naturel et le surnaturel, et surtout les histoires qui les accompagnent, leur donnent vie et respiration, finissent par se confondre : l’eau et le rocher, le végétal et l’animal, le végétal et le minéral, l’homme/ la femme et l’eau, l’homme/la femme et le ciel, la ou les divinités qui relient tout, de sorte que tout se tisse et s’enchaîne. Je pense que Le Goff et Poirion auraient écrit un chapitre aussi merveilleux que ce lieu et je vais essayer d’invoquer leur imagination pour relater mes impressions.
Le rocher et le lichen sont deux symboles de vie organique pleine de contrastes qui sollicitent notre attention et invitent à une approche des mystères.
Cette roche sédimentaire ‘est composée d’éléments stratifiés résultant de l’accumulation et du compactage de débris d’origine minérale, organique ou de précipitation chimique’, et est couronnée d’un tapis de lichens aussi doux en apparence que le rocher qu’il recouvre est plein d’aspérités et de tranchant, lichen qui lui aussi résulte du développement de deux organismes absolument dissimilaires qui fusionnent pour créer une nouvelle entité.
L’aspect enchanteur est renforcé par les milliers de mollusques incrustés dans le rocher et contenus dans les lichens, habillant le rocher d’une texture quasi tropicale aux lueurs vert-bleu. Telle a été l’histoire de Béhuard, siège d’un conte ‘luisant’, un conte phare en perpétuelle régénérescence. »
Régine ⋅ Actualité 2022, Cartes postales, Eglises, France 35 Comments
lila🌷la vraie
31 août 2022 @ 00:36
Amelia Rose …..Merci !.
Je connais Béhuard pour y avoir été en randonnée .
C’est tout près de chez moi ,c’est un village magnifique !
Amelia Rose
31 août 2022 @ 01:48
Bonjour à tous,
et merci à Régine d’avoir publié ma carte postale de Notre-Dame de Béhuard,
J’ai dû oublier d’envoyer une page avec d’autres photos ou mon texte était trop long, voici la suite et fin:
Ce rocher sorti des eaux, unique dans sa région, a le caractère mystérieux des éléments à la fois dissonants et immanents. Bien avant le christianisme, l’élévation du site, mêlée aux crues continues, ne pouvait que l’investir d’un pouvoir de protection, Père et Mère à la fois. Le thème maternel a pris le dessus, et de Mère dans sa conception universelle s’ensuivit une conversion naturelle en Vierge. Mais avant même toute apparenté mythique ou religieuse, ce lichen et ces fougères rappellent aussi la forêt primitive, donnant au rocher l’apparence des murs d’une gorge enfermant une cascade ou des cataractes.
Le vieil escalier lui aussi couvert de lichen semble précéder l’existence des murs de la chapelle. Peut-être conduisait-il à un édifice maintenant disparu, remplacé par l’église. Il conserve l’aspect d’un escalier cérémonial et l’on devait s’en servir lors des inondations, ainsi que pour accéder au lieu saint. Ce monument, ce sanctuaire historique est aussi l’église du peuple, comme la congrégation hétérogène mais unie dans son lien intime avec le rocher, l’église et la vie de l’île en atteste. L’autel en pierre, recouvert de marbre foncé somptueux de simplicité, repose sur un support non taillé de roche brute, un vase de fleurs rompant l’austérité.
Autant le rocher fait partie intégrante de l’église, de l’image que l’église a d’elle-même, autant l’église fait partie du rocher, en surgit en une union organique et éternelle. Bâtie comme une cave dans le rocher, mur de roche à peine taillé qui forme une arche sur une portion de la nef, cette grotte sacrée, secrète et profonde, obscure et lumineuse comme la révélation, ouverture dans la terre pour vénérer la terre mais aussi, en parallèle avec Louis XI qui ne s’y est pas trompé lorsqu’il fend les eaux pour resurgir sauvé, cette grotte église fend la terre pour rejoindre vie et lumière.
Si l’église de Béhuard est sculptée dans la terre, la mère terre et la mère divine, elle n’en a pas moins un aspect masculin. Comment ne pas penser à Saint-Pierre ? « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » Béhuard est l’église mariée à un rocher. L’ extérieur de l’église verse sur le rectiligne, droites reposant sur la courbe et les sinuosités du rocher. A travers des percées dans le rocher se décline la vue sur la rivière, l’eau, la terre, le ciel, la trinité des éléments indispensables à la vie, la vie divine à laquelle on doit ajouter le feu de la foi, foi qui unifie le primitif, le mythologique et la croyance chrétienne.
Enfin, pour finir sur une note touristique, le village se visite à pied, et l’excursion peut se compléter par une promenade sur les plages de l’île, l’observation d Enfin, pour finir sur une note touristique, le village se visite à pied, et l’excursion peut se compléter par une promenade sur les plages de l’île, l’observation des oiseaux, la pêche, ou la visite des petites boutiques, et la pause-café sandwich – mais vous êtes prévenus, pas par un dimanche matin de janvier…
Amelia Rose
Amelia Rose
31 août 2022 @ 02:18
Pour des photos supplémentaires, je vous renvoie à Wikimedia Commons, Wikipedia, et une photo YLB sur Pinterest intitulée N-D de Béhuard. Je suis très curieuse de vos impressions si vous l’avez visitée…
Puisque l’été touche à sa fin, j’en profite pour remercier chaque participant qui a envoyé des cartes postales de m’avoir fait voyager dans mon fauteuil cet été. Nous avons la tête pleine de rêves et de destinations futures!
Un grand merci à Régine,
Amelia Rose
JAusten
1 septembre 2022 @ 12:10
Un grand merci à vous !
Baboula
31 août 2022 @ 03:22
Amelia Rose le vécu de votre carte postale la rend émouvante et vous avez très bien évoqué le merveilleux dont le souvenir persiste en vous . Merci pour tout cela.
DEB
31 août 2022 @ 06:59
Merci.
Récit très vivant de cette visite dans un lieu dont je n’avais jamais entendu parler.
Zulma
31 août 2022 @ 07:44
Merci Amelia Rose, je vous ai lue avec plaisir !
Ghislaine
31 août 2022 @ 08:18
Amelia Rose je vous remercie pour cette carte postale originale d’un lieu que je ne connais pas et pourtant j’ai souvent visité cette régionque j’aime beaucoup où le français est pratiqué avec une pureté que l’on ne trouve plus ailleurs et où le moindre habitant à des allures de seigneur dans ses manières que bien des régions ont abandonné en France.
Les cloches qui sonnent à 8 heures mon dieu ! Quand je pense qu’à Arzon (Morbihan-Bretagne) un estivant à envoyer au maire une plainte à cause de cette pratique qui l’a empêché de profiter de la grasse matinée !
Vous racontez vraiment très bien , un vrai régal .
Merci beaucoup
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 00:48
Lila la vraie, Baboula, Deb, Zulma, Ghislaine, merci pour vos commentaires. Mon mari est mythologue (entre autres choses) et comme j’ai parfois tendance à être un peu terre-à-terre, il apporte beaucoup d’enchantement dans nos voyages, mais du coup, pour ne pas être en reste peut-être, du mythicisme je verse dans le mysticisme, comme la dernière page peut en donner l’idée. Merci de votre tolérance vis-à-vis de mes grandes envolées !
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 00:50
Ghislaine, je suis, comme tant d’autres tombée sous le charme de la douceur angevine, mais comparé à l’air marin que vous connaissez si bien, que choisiriez-vous ? C’est vrai que mes amis de là-bas s’expriment avec une clarté et grâce d’élocution que je leur envie. J’ai souvent noté que leurs phrases montent en points d’interrogation, comme si tout était une question, en question, ou en attente d’assentiment ou de réfutation. C’est un peu déroutant au début. Les habitants sont chaleureux, spirituels, un peu BCBG si on utilise encore cette expression, (je fais hippie à côté avec ma palette solaire et épicée), mais cela ne me dérange pas et le bleu marine sous toutes ses coutures, c’est simple, élégant et ça repose les yeux, j’aime bien.
amelia rose
1 septembre 2022 @ 01:28
Lila la vraie, Baboula, Deb, Zulma, Ghislaine, merci pour vos commentaires. Mon mari est mythologue (entre autres choses) et comme j’aurais tendance à être un peu terre-à-terre, il apporte beaucoup d’enchantement dans nos voyages, mais du coup, pour ne pas être en reste peut-être, du mythicisme je verse dans le mysticisme, comme la dernière page peut en donner l’idée. Merci de votre tolérance vis-à-vis de mes grandes envolées !
lila🌷la vraie
4 septembre 2022 @ 11:52
amélia rose 😘
Beque
31 août 2022 @ 08:35
Amelia Rose, formidable votre récit et très touchant. Une de mes tantes habitant Angers me parlait souvent de Notre-Dame de Béhuard mais, je ne sais pas pourquoi, nous n’y sommes jamais allées ensemble.
Au risque de me faire eng… (le mot est faible), vous m’avez fait penser à un autre « trésor » du Maine et Loire : à Baugé, on peut voir un joyau ramené de Terre Sainte au XIIIe siècle, la relique de la Vraie Croix d’Anjou richement ornée de pierres précieuses par Louis 1er d’Anjou, rachetée à la Révolution et gardée précieusement dans la Chapelle de la Girouardiêre. En 2001, une très belle exposition sur « L’Europe des Anjou. Aventure des princes angevins du XIIIe au XVe siècle » s’était tenue dans l’abbaye de Fontevraud. La Croix de Baugé aurait dû être exposée mais les religieuses ne l’avaient pas souhaitée, m’avait dit un guide.
Ghislaine
31 août 2022 @ 10:03
Merci Beque d’évoquer Baugé , qui, hélas, a été martyrisé par les incendies tragiques de cet été .
Beque
2 septembre 2022 @ 09:25
Ghislaine, la chapelle de la Girouardière où se trouve la précieuse relique n’a pas, j’espère, été touchée ? La chapelle de Saint-Michel de Brasparts et l’abbaye de Frigolet ont, également, été épargnés. Appelle-t-on cela la Providence ? Je vous avait mis un mot sur le château de Trécesson qui a été vendu récemment, la famille (que je connais) ne pouvant plus, malheureusement, le garder.
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 00:55
Beque, vous êtes toujours une source de connaissances qui donne envie d’en savoir plus, de visiter, d’enrichir ses connaissances pour savoir mieux apprécier toutes ces richesses qui continuent et nous être offertes…comme Baugé dont vous parlez. J’aime les guides ou professeurs érudits, enthousiastes, généreux, que du bonheur !
Beque
1 septembre 2022 @ 17:46
Amelia Rose, merci de votre gentillesse. Je ne suis pas très érudite, simplement curieuse d’esprit. Figurez-vous que j’ai appris l’existence de cette Croix de Baugé par le guide de l’exposition. Ma tante d’Angers n’en avait jamais entendu parler, ni des amis de Saumur, ni même des relations de Baugé.
Cela a été un bonheur unanime pour nous de vous découvrir. J’espère que nous vous lirons à nouveau.
Jean Pierre
31 août 2022 @ 08:37
Je n’avais jamais entendu parler de cette église. Est-ce aussi un lieu de pèlerinage ?
Beque
31 août 2022 @ 10:04
Oui, Jean Pierre, c’est un lieu de pélerinage, en particulier pour le 15 août.
lila🌷la vraie
31 août 2022 @ 21:18
Jean Pierre …Oui !
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 00:43
Jean Pierre, si vous permettez, voici le lien qui retrace l’historique de Béhuard en tant que lieu de pélerinage du Ve siècle à nos jours. La transformation de la divinité d’abord plus marine que chrétienne est intéressante.
http://www.behuard.mairie49.fr/naissance-d-un-pelerinage
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 01:04
Jean-Pierre, si vous le permettez, voici un lien qui retrace l’histoire de Béhuard comme lieu de pélerinage entre le Ve siècle et maintenant. Je trouve l’évolution de la divinité d’abord plus marine que chrétienne intéressante, tout à fait dans la logique de l’environnement.
http://www.behuard.mairie49.fr/naissance-d-un-pelerinage
kalistéa
31 août 2022 @ 09:18
Bravo et merci à notre « cousine » canadienne Amélia Rose pour ce souvenir illustré et assorti d’un fort joli texte … de quoi rendre jaloux ceux qui ne sachant pas écrire entretiennent leur aigreur jalouse , envers d’autres plus doués et dont les interventions apportent plus que les leurs!
Ciboulette
31 août 2022 @ 16:06
Merci , Amelia Rose , c’est un plaisir de vous lire , de découvrir un endroit que je ne connais pas , son histoire , sa géologie , d’être entraînée avec vous dans un monde merveilleux . . .même par un froid dimanche de janvier !
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 00:57
Kalistéa, j’aime vous lire et je vous remercie pour votre commentaire que j’apprécie d’autant plus qu’il me semble que vous aimez cultiver le rebrousse-poil, atout indispensable sur un forum quand on sait bien le manier et qu’on sature du gnan-gnan…, et un plaisir pour les lecteurs qui n’en sont pas la cible. A bientôt de vous lire…
kalistéa
1 septembre 2022 @ 19:21
A mon tour de vous remercier Amélia-Rose Amitié .
luigi
31 août 2022 @ 10:14
Merci Amélia Rose pour ce beau reportage, texte très vivant, ça donne envie de découvrir ces lieux !
Hervé J. VOLTO
31 août 2022 @ 11:42
Merci à Régine d’avoir publié cette carte postale de Notre-Dame de Béhuard.
Important lieux de pèlerinage Royal, un peu oublié aujourd’hui
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_B%C3%A9huard
Notre-Dame de Béhuard en image
https://www.google.com/search?rlz=1C1CHBF_itIT924IT924&source=univ&tbm=isch&q=notre-dame+de+b%C3%A9huard&fir=U003DDXFJtp2XM%252C__uoY9geIBaukM%252C_%253By3EXI4iOV5oCRM%252CMKj4jlrFeEjrqM%252C_%253BB5_qRuDW4ofuiM%252CP6bQC5K3NM5I1M%252C_%253Bj03rc36WsYOqKM%252CtyXQpc7t6RdBeM%252C_%253B4pWDBXYdEqIELM%252C2AjWGPFuyd03oM%252C_%253BkX1SsKETqaXKeM%252CDNETbAv0qoG_yM%252C_%253BWzn9m_pAwBOd8M%252CP6bQC5K3NM5I1M%252C_%253B6uv60HxTtsLbqM%252CH4ETB-DovYdQ6M%252C_%253BqI9CUiZxNmL7zM%252CjXh6AkF8y-x86M%252C_%253B-hmpNoKziAFYnM%252CtyXQpc7t6RdBeM%252C_&usg=AI4_-kQiQmMMP-M8TDIqGFAxylWhOhWseQ&sa=X&ved=2ahUKEwi_25Ot8fD5AhVUXvEDHbCTDb0QjJkEegQIBBAC&biw=1920&bih=969&dpr=1
A deux pas d’Angers et de son imposant château
https://www.chateau-angers.fr/
Baboula
31 août 2022 @ 12:06
Je ne saurais pas rédiger mais copier des guides touristiques ou Encyclopédia tout le monde le peut , même vous .
Guizmo
31 août 2022 @ 14:55
Merci beaucoup pour cette belle découverte.
Aldona
31 août 2022 @ 14:58
Merci à vous pour cette belle carte postale fort intéressante
Caroline
31 août 2022 @ 23:16
Très intéressant !😮
Merci à Amélia Rose pour la rédaction minutieuse de son article sur Notre -Dame de Béhuard !!! 👍
Amelia Rose
1 septembre 2022 @ 01:07
Mes réponses disparaissent-elles?
amelia rose
1 septembre 2022 @ 01:33
Desolee pour les doublons, un ordinateur en panne, utilisation d’un autre ordinateur, auriez-vous l’obligeance d’eliminer les doublons, merci!
Amelia Rose
2 septembre 2022 @ 01:19
Merci à tous pour ce dialogue qui me donne envie de reprendre mon bâton de pèlerin et de préparer une carte postale pour l’an prochain. Je visite souvent les blogs de voyage, comme celui d’Isaure de Saint-Pierre qui n’est pas une inconnue sur ce site de par ses romans historiques. Certains blogs de voyage proposent des films, livres, musique, etc., pour enrichir ses connaissances, un peu comme les suggestions d’extraits musicaux que nous offre régulièrement Léonor, ou comme beaucoup de commentaires sur ce site en réponse à une rubrique. Lors de ces années de Covid j’ai été très reconnaissante envers la technologie de notre siècle qui offre une alternative aux vrais voyages, sans les remplacer évidemment. Il faut respirer un lieu, le humer même pour vraiment l’appréhender, que ce soit l’humidité d’un vieux château, la pluie parfois torrentielle, ou la sueur des touristes environnants qui ancre les images dans une saison. On fait remonter les émois de notre corps, glacé ou transpirant, ému ou impatient, on fait aussi remonter le corps de l’environnement, et hop, on est téléportés. Les souvenirs se fixent par les sens, l’amour d’un lieu aussi, et là la technologie est défaillante mais l’imagination, ce sixième sens, prend la relève, imagination qui précède d’ailleurs nos choix de voyages. Désolée pour ce long partage, je n’ai pas beaucoup bougé depuis 2 ans et demi, alors j’ai une nostalgie pour le mouvement qui ne soit pas seulement celui de mes neurones. Merci à N&R et ses elfes (les participants !) de nous ouvrir ces portails magiques. Bonne fin d’été à tous,
Amelia Rose