Voici la carte postale de Saint-Dié-des-Vosges par Guizmo. « Nichée au cœur des Vosges, Saint-Dié-des-Vosges est née sans conteste de l’établissement dans les Vosges de Saint Déodat, évêque de Nevers qui renonça à l’épiscopat pour se livrer tout entier à l’exécution du projet qu’il avait conçu de fonder une communauté religieuse.
En 659, il se fixa dans la vallée qui se nommait alors le Val-de-Galilée et qui prit plus tard le nom de Val-de-Saint-Dié, et y bâtit d’abord une église qu’il dédia à saint Martin. Puis le monastère qu’il créa fut rapidement peuplé de solitaires et Childéric II, roi d’Austrasie, lui octroya une charte portant concession de toute propriété de terres.
Le monastère passa en possession de mains différentes, puis à partir de 1051, sous le règne de Gérard d’Alsace, les ducs de Lorraine devinrent seigneurs voués et défenseurs de l’abbaye de Saint-Dié qui à cette époque appartenait à l’église de Toul, et qui en fut affranchie par une décision impériale.
C’est alors que les ducs provoquèrent la division du territoire de Saint-Dié en deux parties : l’une fut appelée Ban-du-Duc, l’autre Ban-de-Saint-Dié. Un premier traité fut passé, au début du XIIe siècle, posant l’abandon au chapitre, par le duc de Lorraine, d’une partie de ses droits sur le val.
Mais, malgré la large part qu’il lui faisait, le chapitre en regarda l’exécution comme portant atteinte à sa dignité et ses prérogatives. Les contestations furent incessantes entre les deux parties jusqu’au XVIIIe siècle, les religieux revendiquant l’exercice des droits de souveraineté que Childéric II avait accordés à saint Déodat.
La ville était, semble-t-il, destinée à subir de grandes calamités. Au XVIIe siècle, notamment, les Suédois la dévastèrent, la peste s’y répandit, la famine succéda aux fléaux de la guerre et le départ du duc Charles avec une partie de ses troupes pour rejoindre les Espagnols, acheva sa ruine.
En 1757, alors que la tranquillité s’était enfin installée sous le gouvernement de Stanislas, le feu plongea Saint-Dié dans un dénuement absolu. Le roi promit alors des secours et une ville mieux bâtie ; « ce ne fut pas de sa part une vaine promesse », le centre ville est en grande partie reconstruit sous l’autorité du duc de Lorraine Stanislas.
A la Révolution, les Capucins, ordre caractéristique des villes pauvres, chassés, perdent leurs emprises foncières, en particulier l’ancien château de la Cour, ses maisons et les vastes jardins à l’occident de la Grand’rue, qui rejoignent les biens nationaux et sont vendus.
Une partie des bâtiments religieux est achetée par l’industriel réformé originaire de Mulhouse Sébastien Lehr, qui y installe une fabrique de tissus. Les autres sanctuaires, comme la petite église, les chapelles voisines de la ville, sont en partie désaffectés. Les possessions ecclésiastiques déclarées biens nationaux sont vendues.
Après les guerres napoléoniennes, la Restauration et le second empire apporte un peu de stabilité économique. L’arrivée du chemin de fer en novembre 1864 puis de l’éclairage au gaz illumine le centre de la petite ville en 1865.
La guerre franco-allemande de 1870 ouvre une période sombre. D’abord un flot de réfugiés alsaciens dont le désarroi surprend les habitants puis la ville est occupée le 7 octobre 1870 par l’armée badoise. Pire, de décembre à janvier 1871, l’épidémie de variole au summum entraîne jusqu’à six décès par jour.
Le tracé de la frontière de 1871, lui a valu des casernes… mais aussi le début de la stagnation économique de ses industries du bois et du textile.
Les deux guerres mondiales vont mettre à mal la ville . Saint-Dié est envahie du 26 août au 11 septembre 1914. La ligne de front reste quasiment la même jusqu’à l’armistice le 11 novembre 1918. Saint-Dié est alors au cœur de la tourmente.
Elle subit de nombreux bombardements par les gros canons placés sur les cols, en particulier le col de Sainte-Marie ainsi que par des attaques aériennes à la fin de la guerre. Cette commune sinistrée reçoit la Croix de guerre de la part du président Raymond Poincaré.
La nécropole nationale des Tiges, adossée au massif du Kemberg, témoigne de la violence des combats menés aux abords mêmes de la ville lors de la bataille de la Haute Meurthe.
Le bilan de novembre 1944 est catastrophique : les nazis feront dynamiter et incendier tout le centre historique de la ville. C’est donc finalement un plan de reconstruction qu’il faudra concevoir.
En juin 1945, le plan pour Saint-Dié est prêt. C’est André Wogenscky qui a dessiné tout le projet de reconstruction de la ville d’après les croquis de Le Corbusier
Grand centre industriel au cours du XIXe siècle, la commune est aujourd’hui connue pour son aspect touristique.
L’ensemble cathédral est aujourd’hui le site touristique le plus visité de Saint-Dié-les-Vosges. C’est un ensemble architectural remarquable, véritable groupe cathédral, riche d’apports successifs et de styles différents, Il mélange harmonieusement les styles médiéval, Renaissance et classique , unifié par la couleur caractéristique du grès rose des Vosges.
Le duc de Lorraine René II la considère comme la 4e cathédrale de son duché
On peut ainsi admirer la cathédrale, l’église Notre-Dame-de-Galilée, et enfin le cloître. Classé aux Monuments Historiques, cet ensemble architectural a été maintes fois détruit et reconstruit au fil des siècles, notamment suite aux attaques de 1944.
La cathédrale, édifiée dès le VIIe siècle sur une colline à la rencontre de deux cours d’eau par le moine Déodat et ses compagnons, l’église Saint-Maurice puis Sainte-Croix connut de nombreuses transformations . En 1636, pendant la guerre de Trente Ans, la ville fut occupée par une compagnie de soldats suédois : pour ne pas être pris par les troupes lorraines qui les encerclaient, les Suédois se firent sauter dans la tour en allumant un baril de poudre.
En 1711, le chapitre chargea l’architecte Giovanni Betto de construire une façade digne d’une église dont le duc de Lorraine désirait qu’elle fût la cathédrale de ses duchés. C’est seulement lorsque la Lorraine fut devenue une province française que cette église accueillit son évêque en 1777.
Dynamitée pendant la seconde guerre mondiale, elle a cependant été réédifiée à l’identique et de nouveau consacrée en 1974. Dans les années 1980, des vitraux non figuratifs reprenant les dessins de grands artistes contemporains y ont été ajoutés. Elle est protégée au titre des monuments historiques depuis 1886. Aux pieds de la cathédrale, un magnifique tilleul de plus de 700 ans est à admirer.
Le cloître, plus vaste de tout l’Est de la France, est un édifice de style gothique. Il est situé entre la cathédrale et l’église Notre-Dame-de-Galilée. Son origine est très ancienne, de style roman et, en piteux état en 1444, il fut reconstruit par des volontaires qui pouvaient ainsi bénéficier d’indulgences plénières. Il fut malencontreusement incendié en 1554, et restauré alors en gothique aux XVe et XVIe siècles, mais resta inachevé.
On y remarque de surprenantes gargouilles, dont certaines évoquent le continent américain. L’une d’entre elles, sans doute du XVIe siècle, coiffée d’un éventail de plumes, se nomme l’Iroquoise en raison de sa coiffe de plumes. Tombée en 2003 , elle est aujourd’hui visible dans le musée Pierre-Noël voisin. Ce fut, jusqu’en 1790, la bibliothèque du chapitre. Une chaire à prêcher, couverte d’un abat-son, retient particulièrement l’attention, entre la 2ème et la 3ème travée de la galerie est.
L’église Notre-Dame-de-Galilée, quant à elle, est de taille assez modeste. Ancienne église réservée aux ecclésiastiques et aux hôtes de marque, elle date du milieu du XIIe siècle. On peut notamment y découvrir des vitraux d’inspiration cistercienne de la seconde moitié du XXe siècle, ainsi que des statues d’art contemporain.
La chapelle Saint-Roch : En 1512 (date sur le linteau de la porte), le chanoine Vautrin Lud fit édifier au flanc sud de la colline d’ortimont un oratoire dédié à Notre-Dame de Consolation, auquel il adjoint une ferme tenue par un ermite chargé d’accueillir les pestiférés chassés de la ville. Lors de l’épidémie de 1625, le chanoine Claude Voirin fit peindre par l’artiste Claude Bassot un grand retable en l’honneur de la Vierge et des saints protecteurs. Elle est composée d’une nef rectangulaire avec une fenêtre et d’un chœur hexagonal avec 4 fenêtres dont l’une a été murée lors de l’installation du retable de Claude Bassot. Les murs sont soutenus par 8 contreforts, sa nef est voûtée en croisée d’ogives. La clé de voûte porte le blason du chapitre « d’or à bande d’azur chargée de 3 roses de gueules ».
Reconstruite au début du XXe siècle, l’église Saint-Martin ne manque pas non plus d’intérêt avec son style néo-roman et ses vitraux illustrant la vie de son saint patron. . Sur ce site, depuis le XIIIème siècle un hospice entretenu par le chapitre de la collégiale accueillait pèlerins, voyageurs et malades de la ville. A la demande des habitants qui trouvaient trop éloignée et trop exigüe la chapelle du Petit Saint-Dié, lieu de culte pour la paroisse, une église fut bâtie tandis qu’un nouvel hôpital plus spacieux était construit en rive droite de la Meurthe . Incendiée accidentellement en 1895, l’église fut rebâtie et l’édifice actuel fut consacré.
Construite au XVe siècle, la chapelle de Petit-Saint-Dié prend place à l’endroit même où saint Dié trouva refuge en 660. A proximité, deux fontaines d’eau ferrugineuse dont les bienfaits étaient déjà connus des Gallo-Romains étaient au centre des soins par l’eau à la fin du XVIIIème siècle.
La ville de Saint-Dié-des-Vosges possède également une synagogue, ainsi qu’un temple construit au milieu du XIXe siècle.
L’obélisque de Stanislas , place du Point du Jour : Cet obélisque fut érigé en 1771 par l’architecte Carbonnar à la mémoire de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, qui avait contribué à la reconstruction de la ville après l’incendie de 1757. Il était jadis surmonté d’une fleur de lys dorée. Avant 1961, il s’élevait au centre de la place Stanislas, actuelle place Jules Ferry. Les bassins ne sont plus en eau, mais agrémentés de fleurs en été.
L’ancien fronton du bâtiment de l’hôtel de ville est encore visible, tout près de l’espace François-Mitterrand. L’Hôtel de Ville fut détruit en 1944. Il se trouvait à l’angle des rues Thiers et Stanislas (à l’époque Royale et Saint Stanislas). Il avait été construit en 1765-69 par l’architecte J-M Carbonnar après avoir brûlé en 1757.
Le fronton, en grès des Vosges représente les armoiries de la ville (croix de Lorraine et initiales SD) encadrées par 2 angelots, dont l’un porte la balance de la justice.
La tour de la Liberté, monument moderne de la ville, est une structure métallique construite à Golbey dans les Vosges. Créée au jardin des Tuileries à Paris par les architectes vosgiens Nicolas Normier et Jean-Marie Hennin, la structure blanche de 36 mètres de haut située au cœur du parc Mansuy a fêté dernièrement ses 30 ans d’existence.
Elle a été créée afin de commémorer les 200 ans de la Révolution française. Du haut de ses 36 m, elle offre un beau panorama de la ville. Elle abrite la collection des bijoux de Braque.
Le Bassin de la tour, parc Jean-Mansuy : Agrémenté d’un jet d’eau, le bassin situé au pied de la grande rampe d’accès à la Tour de la Liberté (1990) est le plus grand de la ville. Sa capacité est de 126,80 m3. Il est accompagné de trente petits bassins carrés répartis au pied de la Tour
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’usine Claude et Duval est l’unique bâtiment industriel construit par le célèbre architecte, Le Corbusier en 1947, puis construite de 1948 à 1951, à la demande de l’entrepreneur Jean-Jacques Duval, l’usine de bonneterie familiale ayant été presqu’entièrement détruite en novembre 1944. L’usine, toujours en activité, est classée monument historique et peut être visité sur réservation uniquement.
La grande époque de l’ère industrielle, a marqué les Vosges de son empreinte. outre les usines elles-mêmes, elle a laissé de nombreux témoignages, dont les maisons bourgeoises et «châteaux» des patrons dont le château de Lassus 13, rue du Petit Saint-Dié.
La propriété qui fut construite par la famille Picot de Persilhon, connue aujourd’hui comme «château de Lassus», est le plus vaste domaine privé de la ville. Le château a été vendu il y a quelques années et transformé (espaces séparés en appartements). La conciergerie qui donne sur la rue du Petit Saint-Dié est traversée par l’entrée dans le parc.
Le camp celtique de la Bure fait partie des nombreux sites de hauteur fortifiés bordant la vallée de la Haute-Meurthe, dans le Grand Est de la France.
Le plateau est partagé entre la commune de Saint-Dié-des-Vosges et celle d’Hurbache à l’extrémité occidentale du massif de l’Ormont. Ce site connu par 23 années d’investigations archéologiques de 1964 à 1986, a été classé monument historique depuis le 6 août 1982.
Grande figure de l’Histoire de France, Jules Ferry est natif de Saint-Dié-des-Vosges. Mais aussi , Yvan Goll, pseudonyme d’Isaac Lang, poète et romancier expressionniste, puis réaliste, d’expression française, allemande mais aussi anglaise, Victor-Charles Antoine (1881-1959), sculpteur et graveur ou Gustave Guétant (1873-1953), dessinateur, sculpteur, mobilisé en 1916.
Ne quittez pas Saint Dié sans avoir goûté le pâté Lorrain, vénérable trésor de la gastronomie lorraine, proposé par la plupart des charcutiers et boulangers-pâtissiers, il se présente sous l’aspect d’un rectangle de pâte feuilletée (d’une quinzaine à une vingtaine de centimètres de long sur une dizaine de large), au dessus doré et décoré de motifs géométriques, et à l’intérieur empli de viandes de veau et de porc marinées.
La tarte aux brimbelles met les myrtilles à l’honneur, se compose d’une pâte brisée, que l’on recouvre de semoule ou de biscuit émietté pour absorber le jus des fruits, et d’une généreuse couche de brimbelles, terme vosgien signifiant les myrtilles sauvages que l’on cueille en saison estivale.
Une fois préparé, l’ensemble est mis au four pour une vingtaine de minutes, puis saupoudré de sucre avant d’être à nouveau enfourné pour quelques minutes. Cette fameuse tarte se déguste au goûter ou au dessert, tiède ou froide, telle quelle ou encore accompagnée de crème chantilly. Un délice ! »
Régine ⋅ Actualité 2021, Cartes postales, France 15 Comments
HRC
5 septembre 2021 @ 08:31
La tarte aux myrtilles se fait de la même façon dans le centre de la France.
L’intrusion des troupes suédoises près des Vosges donne une idée de l’ampleur du champ de bataille de la guerre de Trente Ans. Les villages dépeuplés, ils étaient nombreux partout.
Il fut longtemps l’histoire des Allemands était aussi enseignée en même temps que la langue.
HRC
5 septembre 2021 @ 09:18
Oubli : les villages dépeuplés étaient nombreux partout *dans les territoires allemands. *
Beque
5 septembre 2021 @ 09:06
Merci, Guizmo.
Bien que la cathédrale soit à Saint-Dié, l’évêque de Saint-Dié est en résidence à Epinal. L’évêché de Saint-Dié a été érigé en 1777 quand la Lorraine est devenue française. Le diocèse formé d’un démembrement de celui de Toul comprend aujourd’hui le département des Vosges. Il fut d’abord suffragant de Trêves, fut supprimé en 1802 et rétabli en 1823 dans la province de Besançon. Entre ces deux dates, il a fait partie du diocèse de Nancy.
Epinal étant au centre du diocèse, le siège de l’Evêché de Saint-Dié s’y est installé. Quant au diocèse de Toul, il a été supprimé en 1801 et rattaché à Nancy dont les évêques sont évêques de Nancy et Toul. De nombreux diocèses français sont dans ce cas.
Gilles de Bise
5 septembre 2021 @ 09:31
Merci Guizmo d’avoir éveillé notre curiosité sur cet endroit plein de richesses. J’y rajouterai: à voir (et à déguster…) absolument!
Jean Pierre
5 septembre 2021 @ 09:37
Tous les ans un festival de géographie, la ville s’anime alors.
JAusten
5 septembre 2021 @ 10:13
Merci encore pour cette découvertes ! Je note la recette de la tarte aux brimbelles ; pas beaucoup d’ingrédients et pas de préparation & cuisson longue, ça me va parfaitement.
Menthe
5 septembre 2021 @ 10:25
Avec Guizmo comme guide on ne loupe rien des endroits visités !
Un grand merci.
Leonor
5 septembre 2021 @ 11:01
Miam miam, le pâté lorrain et la tarte aux myrtilles !
Il y a autre chose encore qu’on doit à Saint-Dié, quelque chose d’essentiel : le nom de l’Amérique. Rien que ça.
En résumé et de mémoire : les érudits du Gymnase – un établissement d’enseignement, pas une salle de sport ! – avaient été chargés par le duc de Lorraine, il me semble ( à vérifier) d’établir une cosmographie générale, ensemble de cartes des terres alors connues .
Parmi eux, en stage en quelque sorte , venu d’une abbaye germano-suisse, un nommé Martin Waldseemüller, au nom très poétique (*), et déjà cartographe réputé.
L’équipe avait eu vent des voyages d’exploration d’un certain Amerigo Vespucci, florentin d’origine, au service de l’Espagne ( ou du Portugal ?) je crois, , et qui, lui, avait compris que ces terres nouvellement attteintes n’étaient pas les Indes que l’on croyait , et les avait baptisées, en attendant, » Mundus Novus ».
Waldseemüller, lui, pendant son séjour de travail à Saint-Dié, attribuant la découverte du Nouveau Monde à Amerigo Vespucci, baptisa ce nouveau continent » Amérique ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Waldseem%C3%BCller
(*) Waldseemüller = Meunier- du Lac-de-la-Forêt
Pour cette raison , depuis 1990 a lieu chaque année à Saint-Dié un festival International de Géographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_de_g%C3%A9ographie
NB : Je n’ai pas pu prendre le temps de vérifier chaque indication donnée dans mon texte, ni de relire les articles cités.
Les bonnes âmes m’en excuseront, et vérifieront elles-mêmes, si elles le souhaitent.
Les mauvaises , peu importe et peu me chaut.
Claude patricia
5 septembre 2021 @ 11:44
Merci pour la visite, et bon appétit bien sûr !
Danielle
5 septembre 2021 @ 12:58
Que d’histoire pour cette ville ! le granit rose vosgien est très célèbre.
Merci Guizmo.
Ciboulette
6 septembre 2021 @ 18:48
Ici , il s’agit de grès rose .
Jordania
5 septembre 2021 @ 13:42
Merci pour ce magnifique reportage sur cette petite ville à laquelle se rattache de forts sentiments affectifs et amicaux.
Les Vosges si paisibles et vraies.
La jeunesse quitte Saint Dié en grande majorité après les études car l’emploi y est devenu difficile depuis la fin des années 2000 pour y revenir au moment de fonder un foyer avec enfants quitte a prendre train ou voiture pour rejoindre le lieu de travail sur Nancy et alentours car la qualité de vie et l’ambiance de Saint Dié sont uniques pour ne pas dire incomparable.
Les vosgiens peuvent sembler froids et durs au premier abord pour ceux qui arrivent, mais une fois qu’ils connaissent et font confiance aux nouveaux venus , ils seront toujours là pour aider lorsque vous êtes dans la peine ou maladie.
C’est très different du sud oû tout est dans le paraitre , les gens semblent très sympas ,acceuillants en disant « si vous avez besoin , n’hésitez pas et lorsque le jour où il y a besoin bizarrement tout le monde à aquaponey »…
Les vosgiens et les lorrains sont uniques.
aphie
5 septembre 2021 @ 14:24
Merci , Guizmo , pour cette histoire complète de la ville de Saint-Dié des Vosges .Les derniers mois de la guerre de 39-45 l’ont terriblement meurtrie , elle et ses habitants , ainsi que ceux des villages aux alentours , fusillés ou déportés par les nazis en fuite .
Aujourd’hui , elle accueille chaque Année le Festival International de Géographie , avec un invité d’honneur différent .
framboiz 07
6 septembre 2021 @ 04:03
Merci de nous faire découvrir St- Dié j’aime beaucoup les constructions en grès rose .
Pistounette
6 septembre 2021 @ 04:22
Merci, Guizmo, de nous faire voyager dans les Vosges, la « région des Ballons »