Voici la carte postale de la Vienne impériale de Christine. « Vienne célèbre actuellement le centenaire de la mort de l’empereur François-Joseph, le 21 novembre 1916. Avec sa disparition en pleine première guerre mondiale, tout un monde finissait. Plusieurs expositions commémoratives sont visibles actuellement à Vienne, notamment au palais de Schönbrunn. Intitulée « Mensch und Herrscher » (Homme et souverain), la première propose un parcours thématique dans la vie de l’empereur au cours duquel on peut voir divers objets notamment des jouets) lui ayant appartenu, des portraits de famille, etc. [photo : portrait de son fils Rudolf enfant]
Très intéressante également l’exposition « Repräsentation und Bescheidenheit » (Représentation et modestie) au Musée des Carrosses (Kaiserliche Wagenburg), qui montre notamment le carrosse d’or attelé de 8 chevaux ayant servi aux couronnements [photo], mais aussi le corbillard funéraire qui conduisit la dépouille de l’empereur vers sa dernière demeure [photo].
A noter également les somptueux costumes d’apparat (Toison d’Or photo) portés par l’empereur et sa suite, ainsi que le registre inventoriant la garde-robe de Sa Majesté [photo].
Pour finir une rareté : la traîne de cour portée par l’impératrice Elisabeth sur sa robe le jour de son mariage, entièrement rebrodée de fils d’or [photo]. Pour toutes les informations sur les expositions : www.franzjosef2016.at » (Merci à Christine)
Domitilla
20 août 2016 @ 07:20
Belle journée ! merci Christine pour ces photos,la traîne porte par Sissi est magnifique le portrait du petit prinçe Rudolf , mais le registre inventorient de Sa Majesté est une vraie ´ chicca’, Exposition très intéressant
Muscate
20 août 2016 @ 08:11
Grand merci,Christine, pour cette carte passionnante!…les carrosses rococo sont très beaux…cela m’évoque le Musée des attelages à Vaux-le-Vicomte.
Tout est passionnant,en fait…les chasubles sont splendides. ..le portrait choisi est très bien exécuté, très vivant. ..un beau reportage, vraiment.
Bon Dimanche à vous et cordialement.
septentrion
20 août 2016 @ 08:34
Bonjour,
Merci Christine d’avoir partagé avec nous votre « carte postale ».
J’aime beaucoup le portrait de l’archiduc Rodolphe enfant que je ne connaissais pas.
Cdt,
Calou
20 août 2016 @ 08:47
C est vrai que le musée des carosses de Sonbrun est extra…Je crois que le corbillard à aussi servi lors des obsèques de Zita. Si vous allez à Vienne, ne ratez pas le spectacle de l école espagnol, juste à côte de la Hoffburg. Le spectacle avec ces chevaux si bien dressés est…époustouflant!!! A Vienne, le souvenir des Habsbourg est encore très présent, c’est indéniable.
bianca
20 août 2016 @ 10:10
Quel bel enfant il était, au regard si expressif et intelligent, Grand merci Christine !
Leonor
20 août 2016 @ 10:29
J’aimerais beaucoup pouvoir prendre connaissance de la totalité du livre d’inventaire de la garde-robe de Sissi. Ce doit être bourré de renseignements sur la mode de l’époque, les techniques de couture, d’ornements, de broderie, de dentelle de l’époque.
Les broderies qu’on voit sur ces photos sont des merveilles, aussi bien celles du manteau écarlate de l’empereur, que celles de la robe de mariée d’Elisabeth.
Broderies d’or.
La broderie d’or est encore enseignée en France au Lycée professionnel Gilles-Jamain de Rochefort (17), avec CAP diplômant ; et en stages à l’Atelier Le Bégonia d’Or, toujours à Rochefort, à l’Institut National des Métiers d’Art du Puy-en-Velay, et bien sûr chez Lesage à Paris.
Le Bégonia d’Or : https://www.youtube.com/watch?v=61G9hFLpVV8
Vous pouvez en voir chaque année une démonstration (en costume historique) à Brouage (17), lors des Journées Multi-Epoques, le dernier week-end de juin. Démonstrations faites par l’une ou l’autre des professeurs du LEP de Rochefort, membres à titre personnel de la compagnie Brouage en Costume Passion. D’ailleurs, si vous aimez les costumes …..
http://www.brouage-en-costume-passion.fr/
Christine
20 août 2016 @ 18:17
Merci pour ces précisions – l’inventaire est en fait celui de la garde-robe de François Joseph, non de Sissi
Leonor
21 août 2016 @ 09:58
Zuuuuuuuuuuuut! Je n’avais pas bien regardé la photo ! C’est en effet bel et bien écrit sur la couverture du registre ( » … seiner Majestät des Kaisers und Königs » ). J’avais pris mes désirs pour des réalités. Merci de la rectification, Christine.
sophie M
21 août 2016 @ 12:51
Effectivement il s’agit bien ici de l’inventaire de la garde-robe de l’Empereur, mais peut être en existe t il un de celle de l’Impératrice ?
Ne doutons pas que s’il existe vous saurez nous en faire part.
Félicitations pour votre carte postale !
Leonor
20 août 2016 @ 10:33
Elisabeth de Bavière n’avait pas tout à fait 17 ans, au jour de son mariage .
Ce jeune âge lors des épousailles était certes encore relativement habituel à l’époque, mais tout de même …
Elle n’était pas » the right woman at the right place » et de surcroît , n’avait pas l’âge de l’être.
Cela entre autres portait en germes les drames ultérieurs.
Dominique Charenton
21 août 2016 @ 20:40
Bonjour Leonor,
Oui à l’époque cela était relativement fréquent , par exemple le « premier amour » de François Joseph : la jeune veuve qu’était sa cousine l’archiduchesse Elisabeth (1831- 1903) avait épousé en 1ères noces en 1847 leur cousin l’archiduc Ferdinand (1821-1849) avec qui elle eut une fille , la dernière reine de Bavière.
L’archiduchesse Sophie réussit à empêcher ce mariage.
L’archiduchesse Elisabeth épousa donc en 2ndes en 1854 un autre de leur cousin l’archiduc Charles Ferdinand (1818-1874) avec qui elle eut entre autres la reine Marie Christine d’Espagne, mère d’Alphonse XIII
L’archiduchesse Elisabeth était la sœur aînée de la reine Marie Henriette épouse du roi Léopold II de Belgique
François Joseph (1830-1916) eut aussi une longue liaison avec une mineure Anna Nahowski (1860-1931) qui dura de 1875 à 1889 . De cette liaison sont nés deux enfants : Hélène Nahowski (1885-1976) qui épousa en 1911 le compositeur autrichien Alban Berg (1885-1935); &Franz-Joseph Nahowski qui le 18 08 1930 pour le 100ème anniversaire de son père se coupa un doigt pour le mettre sur le tombeau de son père.
septentrion
25 août 2016 @ 10:55
Bonjour Dominique Charenton,
La liaison de l’empereur avec Anna Nahowski était-elle connue du vivant de l’empereur et de l’impératrice?
Cordialement,
Dominique Charenton
28 août 2016 @ 07:02
Bonjour Septentrion
la réponse doit se trouver je pense dans l’ouvrage paru sur cette relation, dont voici la critique :
03.11.1986
„Er zog mich mit Gewalt nach meinem Bett“
SPIEGEL-Reporter Fritz Rumler über die „Aufzeichnungen“ des „Kaiserliebchens“ von Franz Joseph I. *
Die Apostolische Majestät kam wie ein Dieb in der Nacht. Noch ehe der erste Hahn gekräht, frühmorgens um halb fünf, klopfte Kaiser Franz Joseph I. verstohlen an die Pforte des süßen Mädels und begehrte Menschliches.
Anna, eine blonde, mollige Wienerin, hielt Milchkaffee und Kipferln bereit, auch die unerläßliche Virginia-Zigarre fürs Apres. Beim Ankleiden, Anna hilft ihm, ist der Herrscher einmal sehr geniert: « Sehen Sie nur die Kleider nicht viel an », sagt er, « ist alles abgeschabt und alt. » Er trage sie 20 Jahre lang.
Szene aus dem vertrottelten k. u. k. Schwank « Kaiser Joseph und die Bahnwärterstochter » von Herzmanovsky-Orlando? Bizarre Episode aus Schnitzlers « Reigen »? Vitriol-Vedute aus den « Letzten Tagen der Menschheit » von Karl Kraus? Schöner und trauriger: eine wahre Begebenheit.
Fast 14 Jahre, von 1875 bis Ende 1888, währte die heimliche Liebschaft zwischen dem allmächtigen Habsburger und dem Kind aus dem Volke. Anna war 15 und schon Ehefrau, der Kaiser 45 und schon Großvater, als sie einander begegneten. Am Ende bekam sie 200000 Gulden (zwei Millionen Mark) – Abfindung und Schweigegeld.
Ein Jahrhundert lang lag der Staubmantel der Diskretion und des Vergessens über dieser seltsamen, tragikomischen Affäre. Anna, in zweiter Ehe verheiratet mit einem Eisenbahner namens Nahowski, hatte ihre Kaiser-Jahre in Sütterlinschrift dem Papier anvertraut und versiegelt; jetzt liegen ihre intimen « Aufzeichnungen » vor, als Buch _(« Anna Nahowski und Kaiser Franz ) _(Joseph ». Aufzeichnungen. Erstmalig ) _(herausgegeben und kommentiert von ) _(Friedrich Saathen. Böhlau Verlag, Wien; ) _(152 Seiten; 29,80 Mark. )
.
Es ist ein kulturhistorisches Dokument von pikantem Reiz, ein bewegender Blick hinter die Fassaden einer heraldischen, pompösen Epoche – auf ihre Schwächen und Nöte, auf den Kampf ums kleine Glück; ein Kampf, der einen sakrosankten Potentaten und eine kleine Unbekannte auf der einzig gemeinsamen Walstatt zusammenführt, im Bett.
Kaiser Franz Joseph, Herr über einen gärenden Vielvölkerstaat, Gatte der hysterisch-narzißtischen « Sisi », hat das süße, blonde Annerl sicher vor allem als sexuellen Entsorgungspark benutzt; getreu dem klassischen Modell: niedere Triebe am Personaleingang, Hohe Minne unter Gleichgestellten.
Anna, aus gutbürgerlichem, aber vom Schicksal gebeutelten Hause, war mit 15 Jahren an einen Flaneur und Trunkenbold verheiratet worden. « Er drängt mich », schreibt sie über ihren Gatten, « daß ich mich zerstreue, damit ich ihm keine Vorwürfe machen kann. » Sie verlustiert sich im Park von Schönbrunn, der kaiserlichen Sommerresidenz.
Am 8. Mai 1875, morgens um sechs Uhr, begegnet ihr dort ein « Offizier », der « verwundert auf mich starrte und sich nicht sattsehen konnte ». Er verfolgt sie, schlägt Haken, um ihr immer wieder entgegenzukommen. « Mein Dienstmädchen sagte mir », schreibt Anna, « dies sei der Kaiser. »
Mehrere Wochen lang schleicht ihr der Graubart beim Spazierengehen nach, am 24. Juni (Anna: « Mein glücklichster Tag! ») faßt er sich ein Herz: « Sie gehen aber fleißig spazieren », sagt die Majestät, salutierend. Anna hat seine « blauen Augen » gesehen und « sie gefallen mir! »
Anna gerät freilich an einen Liehhaber, der eine Reihe majestätischer Macken hat. Beispielsweise ist der Kaiser ein notorischer Frühaufsteher; in seinen reiferen Jahren läßt er sich schon um halb vier Uhr wecken und in einer Gummibadewanne abseifen. Den Tag verbringt er am Schreibtisch und futtert Würstel.
Ordnung ist sein ganzes Leben, ein Korsett aus Beamtenpflicht und Hofprotokoll hält ihn zusammen. Als einmal der flugs herbeigerufene Arzt einem atemraubenden Hustenanfall beistehen soll, röchelt Majestät abwehrend aus blauen Backen: « Frack! Frack! »; der Mediziner war, gegen alle Etikette, im gewöhnlichen Rock zu Hilfe geeilt.
Patriarch, Pedant, ein höflicher Philister – dem Monument des alten Österreich setzt Anna eine beherzte Zielstrebigkeit entgegen; vor allem solange sie der Kaiser, wie ein Student ohne sturmfreie
Bude, im Grünen umbalzt. Sie erklärt sich zur Verschlußsache.
Denn als er in einem « abgeschlossenen Teil des Parks » zur Sache kommen will, wehrt ihn Anna « mit aufgehobenen Händen » ab. Der Entflammte gibt nach, « mit einem Seufzer », und ist brav, « wobei Er mir mein Kleid am Rücken wieder schloß ».
Ein Deal im Stil der Zeit schafft Remedur – Anna müßte halt « vollkommen gesichert » und « unabhängig » sein. Bald hat sie das eine oder andere « Kuvert mit Geld » zugesteckt bekommen und eine Wohnung nahe Schönbrunn. Nun kündigt er sich « zwischen vier und fünf Uhr früh » an und wünscht sich was: « Wenn ich komme, werden Sie das lästige Mieder nicht haben. » Noch einfacher: « Wenn Sie mich liebhaben, erwarten Sie mich im Bett. »
Im Frühjahr 1885, zehn Jahre nach dem ersten Rencontre, besitzt Anna eine luxuriöse Liebesvilla bei Schönbrunn, mit einer versteckten « geheimen Tür »; Schlupfloch für den Kaiser. Anna, vom Trunkenbold geschieden, besitzt auch einen neuen Gatten. Der Kaiser wünschte die Heirat, der Neue spielt mit.
Biedermeier zieht ein ins Lehen des « Kaiserliebchens ». Der Hohe Herr erscheint, wenn ihn nicht Manöver, die Jagd oder das Regieren abhalten, jede Woche oder alle 14 Tage; Milchkaffee, Kipferln, die Virginia stehen bereit, Anna flickt ihm auch ein zerfleddertes « Wollunterleibchen », von dem Majestät sich nicht trennen können. Es sei « in der ganzen Welt kein zweites zu bekommen ».
Anna hängt mit « Leib und Seele an dem Kaiser » – ob er sie denn auch liebe, fragt sie ihn: « Er schwieg eine Weile, dann sagte Er: Das kann und darf ich Ihnen nicht sagen. Ich darf Sie ja nicht lieben. » Schließlich war der Mann verheiratet, wenn auch schlecht.
Franz Joseph hatte, mit feschen 23, die 16jährige Bayernprinzessin Elisabeth (« Sisi ») heim ins Habsburgerreich geholt, eine Liebesheirat. Doch der Wechsel vom fidelen Bayern-Hof in die starre, zeremonielle Traditionsgruft Wien nagte rasch an der Jungmädchenblüte. Sisi, die unentwegt dichtete, schrieb: « Ich bin erwacht in einem Kerker,/ und Fesseln sind an meiner Hand. »
Die Ehe war erst in der dritten Nacht vollzogen worden, der Degout gegen Sex blieb und floß in Reime: « Für mich keine Liebe,/ für mich keinen Wein;/ die eine macht übel,/ der andere macht spei »n. » Sisi ging bald eigene Wege, kutschierte in der Welt umher, nach der Geburt des vierten Kindes schloß sie den Ehehafen. Der Kaiser kratzte nächtens vergeblich an ihrem Boudoir.
Ihrer Schönheit weihte sie fortan ihr Lehen. Sie hungerte sich schlank, ritt wie ein Hunne, focht wie d »Artagnan, turnte wie Jane Fonda, und das Waschen ihres fersenlangen Haares währte einen ganzen Tag. Ihrem Gatten widmete sie Sarkasmus-Lyrik (sein « graues Haupt » gemahnte sie an einen « Esel »), er unterschrieb Briefe an sie mit « Dein einsames Männchen ».
Anna hat im Körbchen zu bleiben, wenn die Kaiserin im Lande ist. « Diesmal mußte sich die Kaiserin sehr behaglich fühlen », notiert Anna einmal bitter, « denn sie blieb sechs Wochen in Schönbrunn. »
Aber Anna hält sich allzeit bereit; manchmal klopft der Kaiser schon um halb vier.
Auch in Szenen rührender Intimität (« Er kniet zu meinen Füßen, gräbt sein Gesicht in meinen Schoß ») heißt ihn Anna « Majestät », im Tagebuch schreibt sie « Er » immer groß. In den Besenkammern der Geschichte wird am Purpur nicht gezaust.
Anna wird älter, sie beobachtet schärfer. Der Kaiser, auch schon in den Fünfzigern, bleibt im spitzen Liebesdurst nicht immer gravitätisch. « Er zog mich mit Gewalt nach meinem Bett », vermerkt sie; selbst im Schneesturm bläst er zur Attacke. Erfolg: « Habe mir einen heftigen Schnupfen geholt. »
Aber das Ende der Affäre naht, Anna registriert die Indizien: « Er klagt mir, daß Er schon alt werde und nicht mehr so häufig kommen werde. » Alarmierende Begleiterscheinung allerdings: « Ich finde, daß der Kaiser anfängt, etwas eitel zu werden. » Er ließ sich nämlich « eine Talggeschwulst an der Stirne wegnehmen und gleichzeitig die Warzen beim Auge und am Nasenflügel ».
Der alte Kaiser hat ein neues Liebchen, die Burg-Schauspielerin Katharina Schratt. Sie ist 25 Jahre jünger als Franz Joseph, auch mollig, und zu ihren weiteren Vorzügen zählt: Der Kaiser braucht sie nicht zu verstecken, denn Sisi sieht den alten Herrn gern in ihren Händen.
Für Anna bricht die Welt zusammen, zumindest ihre kleine. Der Kaiser warnt sie, ihm nachzuspionieren. Anna schreibt: « Also das ist mein Lohn, Grobheit einstecken von einem Menschen, für den ich mein Leben geopfert hätte. » Sie hatte ihn mit der Schratt gesehen: unvorstellbar: « Daß der Mann mit einer Schauspielerin öffentlich spazieren geht. »
Den Dank des Hauses Habsburg zahlt ihr der Freiherr von Mayr aus, Generaldirektor des habsburgischen Familien-Fonds. Anna wird in die Hofburg bestellt, zu einer « amtlichen Besprechung ». Sie bittet um Versorgung ihrer drei Kinder, denn « mein Mann hat wegen mir seinen Dienst verloren ». Von den fünf Fehlgeburten, die sie erlitt, spricht sie nicht.
« Jedes Kind 50, macht 150000 Gulden », sagt der Freiherr. Mit « Ekel » im Gesicht ersucht Anna: « Machen Sie die zweiten Hunderttausend voll. » Ihrem Mann übergibt sie 150000 Gulden, 50000 behält sie für sich, in der Gewißheit: « Du siehst und bekommst nie mehr etwas, behalte dir einen Notpfennig. »
Die Kinder wachsen im Wohlstand heran – Kaiser-Kinder? Nur beim Mädchen Helene deutet Anna vage an, es sähe ihrem Ehemann nicht ähnlich. Dafür erinnern Helene-Photos stark an Konterfeis des jungen Kaisers. Diese Helene hat dann den Komponisten Alban Berg geheiratet und im vertrauten Kreise gern enthüllt, daß sie eine Kaisertochter sei. Sie starb 1976, in ihrem Nachlaß fanden sich die versiegelten Anna-Memoiren, laut Testament nun zur Veröffentlichung frei.
In kaisertreuen Kreisen Wiens hat die Enthüllung starke Unruhe ausgelöst. Das sakrale Standbild der allerheiligsten Monarchie – und ein schlampertes Verhältnis? Traut man dem Tratsch, der nun brandet, war der Kaiser molligen Landeskindern häufig zugeneigt.
Es ging nur schneller als bei der blonden Anna. Tradiert wird etwa das Erlebnis einer ungarischen Schauspielerin. Sie war erstaunt, daß Majestät zum Akt nicht einmal den Degen abzuschnallen geruhten.
« Anna Nahowski und Kaiser Franz Joseph ». Aufzeichnungen. Erstmalig herausgegeben und kommentiert von Friedrich Saathen. Böhlau Verlag, Wien; 152 Seiten; 29,80 Mark.
in http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13520215.html
Cordialement
Christine
30 août 2016 @ 12:50
Merci pour ces précisions. Il y a effectivement un livre paru sur cette liaison (le journal d’A. Nahowski). Un numéro spécial consacré au centenaire de la mort de l’Empereur a également une double page sur ce sujet (en allemand).
patricio
20 août 2016 @ 11:01
Merci Christine de partager avec nous ces photos, cela me rappelle mon séjour en Autriche. J’avais été impressionné par le musée des carrosses.
Bon dimanche
amitiés
patricio
Danielle
20 août 2016 @ 11:06
Merci Christine, que de souvenirs pour moi !! la traîne de cour est magnifique.
Leonor
20 août 2016 @ 12:14
Bel enfant, que Rudolf. Plus tard si ré&volté, si désaxé, si déséquilibré.
Pour diverses raisons ; mais l’une d’entre elles, essentielle, en est une hérédité lourde des deux côtés, Wittelsbach et Habsbourg
LISA
20 août 2016 @ 21:06
son enfance n’a pas été des plus heureuses par la faute de sa grand mère paternelle
Leonor
21 août 2016 @ 09:59
Lisa, cela, c’est la version des films de Marischka.
La réalité est beaucoup plus complexe.
Damien B.
22 août 2016 @ 16:32
Eh oui Leonor le fameux « effet Marischka » lequel continue à opérer dans l’imaginaire collectif dès qu’il est question des Habsbourg contemporains de Sissi.
Damien B.
22 août 2016 @ 16:30
Lisa, la grand-mère paternelle de l’archiduc Rodolphe n’a aucunement eu d’influence sur son éducation, ni sur ce que vous qualifiez d’enfance peu heureuse si tant est que l’on puisse plaquer des critères contemporains en s’intéressant à la vie d’un prince né il y a presque 160 ans.
Gibbs ?
20 août 2016 @ 12:42
Merci Christine !
Si je ne suis pas fan des carrosses, le portrait de Rudolf est une merveille car cet enfant est très beau avec de beaux traits fins.
COLETTE C.
20 août 2016 @ 13:29
J’aime voir ces vêtements anciens !
Christine
20 août 2016 @ 18:15
Merci à tous pour vos aimables commentaires ! Le portrait de Rudolf enfant m’avait saisie par son expression et l’intensité de son regard. J’ai aussi de beaux détails de broderies des costumes portés par les magnats hongrois lors du couronnement de 1867, je les transmettrai à Régine si elle les accepte.
Leonor
21 août 2016 @ 10:00
Oui, oui, oui ! S’il vous plaît, dame Régine, veuillez accepter.
septentrion
23 août 2016 @ 10:57
Merci Christine et Régine,
Je me joins à Leonor,
Cordialement
Claude MARON
22 août 2016 @ 12:02
Une petite question : c’est quoi ce genre de « pouf » au-dessus du manteau de cour ? A mon humble avis, je pense qu’il aurait fallu mettre le vêtement sur un mannequin portant une simple robe blanche copiée sur un modèle de l’époque, à savoir fortement juponné (les fameux jupons à cerceaux « cage » sont apparus quelques années après), l’effet serait plus réel.
ciboulette
20 août 2016 @ 21:36
Grand merci , Christine , pour ces belles photos . Je trouve moi aussi les vêtements somptueux , et le carrosse merveilleux . je ne connaissais pas le portrait .
Iron
22 août 2016 @ 12:43
Bonjour,
Pourrais-savoir, enfin, pourquoi ce site présente des photos des expositions que j’ai visitées et où les photos étaient interdites ?????
Christine
23 août 2016 @ 12:43
Les photos étaient autorisés sans flash. Je n’ai eu aucune remarque des surveillants lorsque je les ai faites (et je n’étais pas la seule dans ce cas).