Voici une carte postale « supplémentaire » de Vienne par Christine. « Quelques photos supplémentaires de l’exposition sur François-Joseph « Repräsentation und Bescheidenheit » à Vienne avec vue de face de la tenue de mariage du couple impérial, vue d’une des robes de deuil de Sissi et des gros plans sur les costumes de magnats hongrois portés lors du couronnement de 1867 à Budapest ». (Merci à Christine)
l'Alsacienne
4 septembre 2016 @ 04:45
Merci Christine pour ces vues.
On remarque l’énorme travail de broderie de ces tenues et uniformes.
Le tour de taille de Sissi, en plus corseté, est à s’évanouir.
Aujourd’hui on dirait « elle mange une olive, on la croit enceinte ».
DEB
4 septembre 2016 @ 05:43
Christine,
Merci pour ces gros plans sur les vêtements.
La robe noire en moire nous montre bien l’extrême finesse de la taille de Sissi.
Sur la 3ème photo, le tissu a cédé.
Je ne peux pas imaginer que les mites s’en soient nourries !
Haut-Landaise
4 septembre 2016 @ 16:47
Hélas, je crois que si, les mites adorent la laine, ce n’est pas un mythe et je suppose que ce tissu rouge est un drap de laine. Le travail des brodeuses est admirable, elles n’ont rien à envier à celles de notre époque, les créateurs non plus.
Pauline
4 septembre 2016 @ 06:55
Quel travail de broderie, c’est somptueux
AnneLise
4 septembre 2016 @ 07:48
Bonjour,la robe de deuil de l’Impératrice met en évidence son tour de taille ! il semblerait qu’elle ait été moins fine lors de son mariage ! conséquence de son régime et de sa passion pour la marche et la gymnastique ?
CLAIRE
4 septembre 2016 @ 09:57
Oui pour son mariage, elle était « grosse », terrible cette obsession de la maigreur extrême !
Aujourd’hui, elle me fait penser à Arielle Dombasle qui a d’ailleurs tenu le rôle de Sissi (qui d’autre qu’elle aurait pu incarner Sissi ?)
AnneLise
4 septembre 2016 @ 12:15
Très juste Claire, je n’avais pas vu le rapprochement, mais à vous lire , cela saute aux yeux !
Alain golliot
4 septembre 2016 @ 15:22
Romy Schneider, enfant, ressemblait assez a Sisi, boulotte encore de cette adolescente, lors des fiancailles et des jeunes annees, comme elle representa une imperatrice nevrosee, encore belle pour Visconti 20 ans plus tard. Le navet, tournee par Mme Levy, est ridicule, et l’interprete encore plus, mais c’est un cas sans solution.
Claude MARON
5 septembre 2016 @ 12:18
Justement, je pense qu’elle n’était pas l’actrice idéale : Sissi avait une mauvaise dentition et ne souriait jamais, alors qu’Arielle Dombasle a une denture assez impressionnante. Il y a d’ailleurs plusieurs erreurs dans ce film.
bianca
5 septembre 2016 @ 13:15
J’ai toujours pensé qu’Arielle Dombasle n’avait pas été le meilleur choix pour représenter Elizabeth d’Autriche !
AnneLise
6 septembre 2016 @ 15:10
Pardon, j’étais ironique, mais n’ai pas voulu insister trop !
Christine
4 septembre 2016 @ 07:59
Je précise que la 3e photo est celle d’une livrée autrichienne et non hongroise, comme on peut le voir à ses broderies ; elle fut également portée lors du couronnement de 1867.
Ghislaine
4 septembre 2016 @ 08:22
Impressionnant ce tour de taille de l’Impératrice . Il est vrai qu’elle s’astreignait à des jeûnes tout aussi effarants et à un entraînement physique étonnant pour l’époque . En visitant Schönbrunn j’ai pu voir l’équipement sportif qu’elle avait fait installer dans sa chambre pour se muscler . A cela s’ajoutait des heures d’équitation .
Une femme qui aurait été bien de son temps actuellement et qui dénotait au sien .
Dominique Charenton
4 septembre 2016 @ 09:47
La 3ème photo représente une livrée de gala de page vers 1910, et la 4ème photo une tenue de cour d’officier de la garde hongroise royale ( dite Pandour) vers 1910.
Source : Costume à la cour de Vienne, catalogue de la belle exposition qui s’est tenue au Palais Galliera du 12 octobre 1995 au 3 mars 1996….
NB :A propos de la robe noir de cour, le catalogue précise : » Dans les premières années de son mariage c’est sa belle-mère, l’archiduchesse Sophie qui choisissait les vêtements de la jeune impératrice. Elle réussit cependant à avoir une robe de cour à la hongroise, témoignage de son affection pour les Hongrois et de son aversion pour sa belle-mère qui les détestait….Elle la porta au « »Bal de la bourgeoisie » » de Pest lors de sa visite en Hongrie en 1857; elle était ainsi revêtue des couleurs nationales hongroises blanche, rouge et verte : sa robe était blanche ornée de rubis et d’émeraudes. Porter les couleurs nationales en quelque sorte en cachette, au cours des années 1850, constituait un manifeste national. Il n’est donc pas étonnant que l’impératrice d’Autriche ait remporté un grand succès auprès des sujets rebelles hongrois.
Au cours des années 1860, elle n’eut plus recours à sa belle-mère pour choisir ses vêtements. Elle commanda de nombreux et beaux costumes aux célèbres tailleurs de cour de Vienne et devint une fidèle cliente de Charles Frédéric Worth. C’est le célèbre couturier qui créa en 1867 sa robe de couronnement hongroise , robe en soie blanche somptueusement brodée d’un décor floral en fil d’argent et au corsage en velours noir, orné de perles et aux manches en dentelle blanche comme son voile et son tablier.
Dès sa jeunesse elle préféra la couleur noir. Lors de sa rencontre avec François-Joseph , elle portait une robe noir car elle était en deuil d’une tante et n’avait pas eu le temps de changer de vêtement. Cette robe lui seyait si bien qu’elle a probablement contribué à la rapide demande en mariage de l’empereur. Au Monturdepot sont conservées deux robes en soie noir , entrées dans les collections comme ayant appartenu à l’impératrice Caroline-Augusta, veuve de l’empereur François Ier, décédée en 1873. Mais les donateurs se sont trompés sur les mesures de ces deux robes , différentes des vêtements portés par Caroline-Augusta, et sur la date de leur réalisation après 1873. Preuve en est fournie par l’analyse stylistique ainsi que par la griffe du cordon à la taille : « »Fanny Scheiner Michaeler Platz 4″ », l’activité de cette maison se situant entre 1876 et 1887.Tout laisse penser, et en particulier les mesures qu’elles appartenaient à Elisabeth. Une recherche minutieuse [ Mihaly Zichy – Alphonse Masson : la reine Elisabeth au catafalque de Ferenc Deak.Cuivre] a permis de démontrer que lors des cérémonies d’enterrement de Ferenc Deak, célèbre politicien hongrois [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferenc_De%C3%A1k ], Elisabeth portait près du catafalque un costume dont la jupe était semblable à cette robe de deuil dite « grande » » ainsi qu’une coiffure identique. La robe daterait donc de 1876 et serait conforme à la mode du temps. Quant à l’autre tenue , elle aussi en soie et à traîne, on peut la dater autour de 1886 , il s’agissait d’une robe de dîner. Il n’est pas exclu que l’impératrice l’ait portée lors d’un dîner de cours donné en l’honneur du prince héritier danois et de sa femme [ M.Illustrierte Wiener Extrablatt 1886, Nr 388, P.3].
Au cours des dix dernières années de sa vie , après la mort tragique de son fils Rodolphe, Elisabeth s’est toujours vêtue en noir, exceptions faites à l’occasion du mariage de sa fille préférée, Marie-Valérie et du baptême de la fille de cette dernière »
Christine
4 septembre 2016 @ 10:31
Dans l’exposition à la Wagenburg, les deux costumes sont présentés dans la section consacrée au couronnement de 1867, avec le carrosse d’apparat, les caisses ayant servi à transporter (par voie fluviale) les tenues à Budapest, etc.
Dominique Charenton
4 septembre 2016 @ 18:32
Bonjour Christine,
Tout d’abord merci pour cette carte postale de Wien. Le commissaire scientifique de la belle exposition sur les costumes de la cour de Vienne que j’ai eu la chance de voir était le Dr Georg J.Kugler, conservateur en chef de la collection Wagenburg/Monturdepot du Kunsthistorisches Museum, Wien.
Dans le catalogue les oeuvres exposés font l’objet d’un article détaillé, comme cette livrée de gala de page dont il est dit entre autres que la tunique, la culotte et les guêtres viennent de chez « A.Uzel & fils, Wien » , que les épaulettes viennent de » A.Kempny & Fils, Wien », etle tricorne vient de chez » P.et C.Habig, Wien » .
Je pense que la tenue de page de la cour d’Autriche n’avait guère changé entre 1867 et 1910, c’est pourquoi elle a dû figurer dans cette mise en scène consacré au couronnement.
En vous remerciant encore pour ce partage.
Très cordialement.
Dominique
Christine
5 septembre 2016 @ 14:41
C’est moi qui vous remercie pour ces précisions. C’est un plaisir d’échanger ainsi et de compléter tel ou tel point par les apports des uns et des autres, surtout quand ils sont aussi bien informés.
Francky
4 septembre 2016 @ 10:14
Merci Christine pour ces belles photos qui me rappellent de bons souvenirs.
Ces uniformes sont vraiment très beaux !
Gérard
4 septembre 2016 @ 10:23
Merci Cher Ami pour ces précisions.
Patricia
4 septembre 2016 @ 11:08
Très belles photos. Magnifique tenue de mariage. Merci beaucoup.
JAusten
4 septembre 2016 @ 11:57
il y a aussi le châle avec. Il est surprenant, je n’ai pas réussi à lire les inscriptions dessus.
beji
4 septembre 2016 @ 12:17
j’apprécie beaucoup ces articles sur Sissi et l’autriche;
L’Alsacienne,la dernière ligne de votre message m’a fait rire.
l'Alsacienne
4 septembre 2016 @ 16:27
Bonjour Beji,
Si vous avez commencé la journée par un rire, ça me fait plaisir.
Danielle
4 septembre 2016 @ 16:08
Christine, merci pour ces photos.
Quelle volonté et aussi quel travail pour être aussi mince !
Porter une telle fourrure avec la tête de la bête me fait frissonner.
ciboulette
4 septembre 2016 @ 18:41
Merci à Christine et aussi à Dominique Charenton .
COLETTE C.
4 septembre 2016 @ 20:09
La traîne est superbe. Elle s’attachait à la taille et transformait une robe.
agnes
5 septembre 2016 @ 04:30
Sissi était obsédée de séduire, mais elle ne voulais pas plus, cela ne l’intéressait pas du tout. D’ailleurs, il me semble qu’on ne lui connait pas d’amant alors qu’elle voyageait beaucoup et ne voyait presque pas son mari. Elle encourageait même la maîtresse de son mari de remplir de le rôle qu’elle ne voulait pas tenir.
Domitilla
5 septembre 2016 @ 09:01
Très belle exposition, les costumes des magnats U sont conserve très bien …Sissi est toujiours une énigme ….,bon début de semaine
Iron
5 septembre 2016 @ 11:36
Encore une fois, je vois que les indications « photos intrerdites » ne servaient à rien….
Christine
5 septembre 2016 @ 14:39
Vous avez décidément de la suite dans les idées. Sur ce point merci de vous reporter à mon article précédent, la réponse n’a pas changé depuis.
Zeugma
5 septembre 2016 @ 12:38
Au musée Galliéra – à Paris – il y a plus de dix ans déjà nous avions eu la plus belle exposition jamais organisée dans ce musée consacrée aux uniformes de la cour de Vienne.
Les tenues – nombreuses et variées – portées par les courtisans de tous niveaux étaient magnifiquement présentées : tenues de base, de gala ou de de grand gala portées à Vienne ou tenues de campagne pour Bad Ischl. Ce n’étaient pas les mêmes.
Il y avait également la robe de mariée de Sissi, comme neuve et celle qu’elle portait le jour de son assassinat.
Il est probable que nous ne reverrons jamais de telles merveilles. Enfin, on ne sait jamas.
Mayg
5 septembre 2016 @ 14:05
Merci à Christine pour ces photos.
Le tour de taille de la robe noir donne un peu froid dans le dos.