Voici la carte postale des îles des Princes par Iankal. « Les Iles des Princes (Prens Adalari en Turc, officiellement Adalar), se trouvent en mer de Marmara, 8 à 11 miles nautiques (vingtaine de kilomètres) d’Istanbul. Elles sont neuf, quatre grandes, habitées depuis toujours, Proti, Antigone, Chalke, Prinkipos et 5 plus petites Pitta, Neandros, Oxia, Plati, Antirovythos (habitée depuis le 20ème siècle).
J’ai visite d’abord Prinkipos (Buyukada) et puis Chalke (Heybeliada).
Lieux de villégiature des familles fortunées d’Istanbul, les deux iles sont truffées de splendides maisons en bois, où le néoclassique se dispute avec des chalets improbables ou même des constructions qu’une Deauville de la Méditerranéenne ne saurait renier. Le tout saupoudré de pins magnifiques et entouré d’une mer scintillante. Pas de voitures permises, mais de charmantes calèches, propres et aux prix raisonnables qui vous transportent partout. On commence bien sûr par le passage maritime opéré par des bateaux fiables et ponctuels.
En saluant la grande gare de Haydar Pacha, on dépasse Antigone (Burgazada).
Pour approcher Prinkipo (Buyukada). Déjà on est au magnifique débarcadère.
Le gentil monsieur nous « accueille » de son regard fier.
Et nous voilà dans une calèche devant le Splendide Palace, pour une montée aérée vers l’esplanade du Monastère St Georges.
Les maisons, les unes plus belles que les autres se pressent pour être photographiées.
La maison du Khédive d’Egypte, du même architecte que son Palais du Bosphore.
Des rue suffisamment larges pour deux calèches.
On y est déjà à l’esplanade. Commence la montée à pied vers le monastère.
Une merveilleuse rencontre avec une petite famille…
Arrivée au plateau du Monastère St Georges.
L’entrée du Monastère. C’est un lieu de pèlerinage très prisé par les Turcs aussi, qui viennent par centaines le jour de la St Georges le 23 Avril, jour férié pour d’autres raisons en Turquie.
Les gens achètent des bobines de fils multicolores qu’ils attachent aux buissons en remontant vers le Monastère. Il parait qu’il y a des différentes couleurs selon l’objet de leur demande au Saint : mariage, maison, santé, etc.
Le panorama depuis le Monastère est magnifique.
La petite taverne à côté sert des en-cas succulents… » (A suivre)
Mes beaux parents , Grecs de Constantinople , allaient souvent à Prinkipo jusqu’en 1923 . Nous y sommes allés avec eux en 1977 . Émerveillement !
Mon mari et moi sommes allés à Hébéliada (« ada » signifie île en turc) et étions tristes de voir ces belles maisons de bois un peu déglinguées . Je suis ravie de les voir restaurées .
Je pense que vous avez compris que sur la première photo, il s’agit de la côte stambouliote que l’on quitte et pas de l’arrivée sur une des îles des Princes.
Voilà un vrai reportage de vacances dépaysantes, alors que beaucoup d’européens se cantonnent prudemment aux beautés de leur sol.
Lorsque j’ai séjourné à Istanbul, j’ai eu l’occasion de m’y rendre et ce que j’ai le plus admiré c’est la diversité de l’habitat, mélange de culture ottomane, grecque et arménienne…
A Büyükada, j’ai aussi visité un couvent où vécurent, en séjour forcé, nombre d’épouses, mères ou sœurs d’empereurs déchus.
A noter aussi le passage par la demeure de Trotsky où le révolutionnaire vécut ses quatre premières années d’exil de l’Union Soviétique et où il écrivit son « Histoire de la révolution russe. »
Merci pour ces belles images !
C’est bien pour cela que je posais la question, dans ma petite tête « bornée » j’imaginais que la rubrique « carte postale » n’accueillait que des reportages de l’été en cours… mais aucun souci !
@GdG
La pensée principale était que cette année n’etant pas propice aux déplacements, il fallait se tenir sur les souvenirs.
Puis l’actualité triste autour de Sainte Sophie, m’ a fait penser à ce voyage de pèlerinage fait en 2014, autant à la Constantinople Byzantine, que l’Istanbul de nos jours.
Avec l’aval de Régine bien sûr, un nombre de cartes postales est en cours. Deux concernent les principes architecturaux de Sainte Sophie, suite aux recherches de la Professeure de Stanford Bissera Pencheva , concernant la lumière, les volumes et le son de la Grande Église.
Muchas gracias,estuve alli y disfruté mucho,su monasterio… su tranquilidad,vistas sus lujosas casas – con « entrevero » de estilos y sii……más tranquilo que Estambul, no se cómo estará ahora de turistas…
Ah bon Régine , je n’avais pas compris que l’on se devait de se répandre en compliments sur cette carte postale .
Alors bonnes vacances, bon vent et à un de ces jours peut être mais là non merci .
La liberté a toujours un prix.
24 juillet 2020 @ 07:35
Superbe reportage. Lieux que je ne connaissais pas du tout. Grand merci!
24 juillet 2020 @ 07:41
Inouï, splendide, Iankal! Merci de nous avoir fait découvrir un autre monde, fort méconnu, et combien attirant et intéressant!
26 juillet 2020 @ 09:30
Merci infiniment Iankal,grâce à vous je découvre ces constructions délicates et raffinées.
24 juillet 2020 @ 08:00
Mes beaux parents , Grecs de Constantinople , allaient souvent à Prinkipo jusqu’en 1923 . Nous y sommes allés avec eux en 1977 . Émerveillement !
Mon mari et moi sommes allés à Hébéliada (« ada » signifie île en turc) et étions tristes de voir ces belles maisons de bois un peu déglinguées . Je suis ravie de les voir restaurées .
24 juillet 2020 @ 08:19
Merci beaucoup pour ce petit cours de géographie ; je ne connaissais absolument pas ces îles !
24 juillet 2020 @ 08:47
Moi, ce que je vois, c’est du béton qui défigure un endroit chargé d’histoire. Si ca continue on se croira à Antalya.
24 juillet 2020 @ 11:38
Je parlais de la premiere photo, la vue qu’on voit de la mer
24 juillet 2020 @ 13:10
Je pense que vous avez compris que sur la première photo, il s’agit de la côte stambouliote que l’on quitte et pas de l’arrivée sur une des îles des Princes.
24 juillet 2020 @ 09:07
Quand y êtes-vous allé(e) ?
24 juillet 2020 @ 09:48
Merci Iankal ! j’ai fait la visite avec vous… du fond de mon canapé 😊
24 juillet 2020 @ 12:40
Nous y sommes allés il y a environ 25 ans, c est magnifique loin de l agitation d Istanbul toute proche
24 juillet 2020 @ 13:04
Voilà un vrai reportage de vacances dépaysantes, alors que beaucoup d’européens se cantonnent prudemment aux beautés de leur sol.
Lorsque j’ai séjourné à Istanbul, j’ai eu l’occasion de m’y rendre et ce que j’ai le plus admiré c’est la diversité de l’habitat, mélange de culture ottomane, grecque et arménienne…
A Büyükada, j’ai aussi visité un couvent où vécurent, en séjour forcé, nombre d’épouses, mères ou sœurs d’empereurs déchus.
A noter aussi le passage par la demeure de Trotsky où le révolutionnaire vécut ses quatre premières années d’exil de l’Union Soviétique et où il écrivit son « Histoire de la révolution russe. »
Merci pour ces belles images !
24 juillet 2020 @ 13:06
Que voilà un beau reportage dans une Turquie peu connue. Un grand merci .
24 juillet 2020 @ 13:22
J’aime tout sauf les en-cas.
24 juillet 2020 @ 15:55
@Jean-Pierre
Vous avez raison. C’est la réalité abrupte dans un monde de rêve…
@GdG
C’était en 2014 comme indiqué sur les photos
26 juillet 2020 @ 09:02
C’est bien pour cela que je posais la question, dans ma petite tête « bornée » j’imaginais que la rubrique « carte postale » n’accueillait que des reportages de l’été en cours… mais aucun souci !
26 juillet 2020 @ 11:43
@GdG
La pensée principale était que cette année n’etant pas propice aux déplacements, il fallait se tenir sur les souvenirs.
Puis l’actualité triste autour de Sainte Sophie, m’ a fait penser à ce voyage de pèlerinage fait en 2014, autant à la Constantinople Byzantine, que l’Istanbul de nos jours.
Avec l’aval de Régine bien sûr, un nombre de cartes postales est en cours. Deux concernent les principes architecturaux de Sainte Sophie, suite aux recherches de la Professeure de Stanford Bissera Pencheva , concernant la lumière, les volumes et le son de la Grande Église.
25 juillet 2020 @ 09:14
On est deux !
Reportage super-intéressant !
24 juillet 2020 @ 14:37
Très beau reportage aux images variées .Les paysages sont magnifiques et les maisons / palais , superbes . Merci Iankal .
25 juillet 2020 @ 08:42
Oui, ces maisons en bois sont magnifiques. L’ écrivain turc Orhan Pamuk les décrits dans ses romans : merci de nous les montrer.
25 juillet 2020 @ 14:34
Oups ! décrit
24 juillet 2020 @ 16:19
Et moi j’aime bien les « milles nautiques » car les miles c’est..sur terre..
24 juillet 2020 @ 16:27
Très beau reportage, merci Lankal pour ce voyage.
24 juillet 2020 @ 17:16
merci beaucoup de nous faire voyager et rêver.
24 juillet 2020 @ 20:30
Muchas gracias,estuve alli y disfruté mucho,su monasterio… su tranquilidad,vistas sus lujosas casas – con « entrevero » de estilos y sii……más tranquilo que Estambul, no se cómo estará ahora de turistas…
25 juillet 2020 @ 08:45
Ah bon Régine , je n’avais pas compris que l’on se devait de se répandre en compliments sur cette carte postale .
Alors bonnes vacances, bon vent et à un de ces jours peut être mais là non merci .
La liberté a toujours un prix.
26 juillet 2020 @ 09:27
Maudits intestins ! :-))
26 juillet 2020 @ 18:17
????
25 juillet 2020 @ 13:59
Merci d’avoir partagé ces souvenirs.