Voici la carte postale du château de Larressingle par Cosmo. « Larressingle, située dans le nord du département du Gers, proche de Condom, aujourd’hui petite commune d’un peu plus de 200 habitants, entre dans l’histoire au début du XIe siècle.
L’abbé Hugues de Gascogne, fondateur de l’abbaye de Condom est héritier de son père Gombaud, duc de Gascogne et évêque de Gascogne, descendant des ducs de Gascogne.
Devenu évêque d’Agent et de Bazas, il laisse sa charge abbatiale de Condom et fait don à son successeur de ses terres de Larressingle et de l’église Saint-Sigismond. La possession de l’église et de la villa est confirmée en 1163 et 1245 par les bulles des papes Alexandre III et Innocent IV. C’est ainsi que les abbés puis les évêques de Condom sont devenus les seigneurs des lieux.
Au XIIe siècle, on remplace l’église primitive par une église à l’ouvrage défensif. Au XIIIe siècle, la couronne de France et d’Angleterre disputent l’Aquitaine On voit alors dans la région, les bourgs se fortifier. Ce sont les abbés de Condom qui font réaliser cette forteresse.
Le cartulaire attribue la fin de la construction des tours à l’avant-dernier abbé de Condom, Arnaud Othon de Lomagne, dans la seconde moitié du XIIIe siècle.
Le 20 juin 1285, son successeur, Auger d’Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage et le roi d’Angleterre, Édouard Ier, dans lequel il est traité du castrum de Retrosingula. L’abbé fit exhausser les tours de l’enceinte.
La construction du château avait probablement comme but de protéger Condom des agressions pouvant venir de l’ouest, mais il pouvait aussi servir aux abbés à se protéger des habitants de Condom qui étaient souvent en opposition avec eux pour leurs droits.
Dans cet acte de partage – association droits de seigneurs ayant des droits égaux – l’abbé fait participer le roi d’Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances.
Le roi fait de même avec l’abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l’un nommé par le roi, l’autre par l’abbé, sont chargés de rendre la justice dans l’ensemble de ce bailliage L’abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls et des notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom et à Larressingle.
Le roi s’engage à protéger l’abbé de toute rébellion des habitants de Condom. La garnison de Larressingle a dû être fournie par le roi d’Angleterre à partir de cette date. Cet acte de paréage n’a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls.
Larressingle a pu avoir un bailli spécial, comme en 1324, Arnaud de Floris qui est bailli de Larressingle. Le château de Larressingle ne semble pas avoir joué de rôle militaire pendant la Guerre de Cent ans.
À partir de 1587, la ville de Condom va entretenir à Larressingle une modeste garnison de trois hommes. Le village ne sera pas attaquée avant 1589 Année durant laquelle la petite garnison ne put empêcher les Ligueurs de s’emparer par surprise de Larressingle.
Antoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin (1562-1624) , seigneur de Montespan, s’en rend dès lors maître. Il était le grand-père de parents de Louis-Henri marquis d’Antin et de Montespan, seigneur d’Épernon et mari d’Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, maîtresse de Louis XIV.
Les ligueurs vont alors utiliser Larressingle comme base afin de réaliser leurs razzias et méfaits jusqu’en 1596. Les consuls de Condom et le sénéchal d’Agenais ne purent arriver à les déloger.
En juin 1590, les consuls condomois entreprirent de discuter avec le seigneur de Montespan pour lui faire quitter la place. Celui-ci accepta pour 2000 écus.
Le maréchal Jacques II Goyon de Matignon (1525-1598), est entr’autres autres maire de Bordeaux et ami de Michel de Montaigne, valida cet accord et envoya des commissaires pour faire démanteler Larressingle, Vic et Nogaro mais Montespan changea d’avis. Le maréchal de Matignon est l’ancêtre direct du prince Albert de Monaco, par le mariage de son arrière-petit-fils, Jacques Ier avec Louise-Hyppolite Grimaldi (1697-1731), princesse de Monaco.
En juillet 1590, Montespan demanda 2000 écus supplémentaires à payer par le pays d’Armagnac ; ce que refusa le maréchal de Matignon. Montespan demanda ensuite 3000 écus pour ne pas inquiéter les habitants de Condom et de la juridiction, et s’engageait à démanteler Larressingle après le démantèlement de Vic et Nogaro, puis, finalement, refusa de discuter de la reddition de Larressingle, en s’engageant, en décembre 1590, de procurer « le soulagement du peuble, du laboureur et de son bestailh ».
Charles de Lorraine-Guise, duc de Mayenne (1554-1611)
Le 3 mars 1591, Charles III de Lorraine (1554-1611), membre cadet de la Maison de Guise, duc de Mayenne et marquis de Villars, qui commande les ligueurs du pays signe un traité « pour la liberté du laboureur, son bestail, et pour toutz ceulx qui de portent point les armes que pour la deffence des villes et maisons d’où ilz sont domiciliés« . Le maréchal de Matignon refusa cet accord qui ne concernait que le Condomois et l’Armagnac.
En 1594, Montespan est encore à Larressingle, Valence et Mirande. Mais en juillet il fait savoir qu’il voulait « se rendre serviteur de Sa Majesté ». Finalement Montespan n’évacua Larressingle qu’en 1596. Il fait la même année sa soumission au roi Henri IV.
Larressingle n’a plus joué de rôle militaire, même pendant la Fronde.
Dès le XVIIe siècle; le château est délaissé par les évêques de Condom, au profit de celui de Cassaigne plus moderne car construit au XVIe siècle. Et c’est à la fin du XVIIIe siècle que Mgr d’Anterroches, dernier évêque de Condom, fait démonter la toiture et transporter les bois de charpente à Cassaigne.
Vendu comme bien national, il est dépecé et vidé. C’est alors que le village lui-même tombe dans l’oubli. Petit et peu commode, on habite plus facilement à l’extérieur.
Au début du XXI siècle, la forteresse est vouée à disparaître. Seules trois maisons sont habitées, les autres transformées en grange ou abandonnées, perdent toitures et pierres. Le village doit sa restauration à l’initiative d’Edouard Napoléon Mortier (1883-1946), 5ème duc de Trévise.
Pour le duc de Térvise, tout a commencé par un coup de foudre, à l’occasion d’une randonnée en bicyclette en 1920, il découvre une merveille en voie de disparaître : la bastide de Larressingle, avec ses remparts, son donjon, son église et ses maisons abandonnées et ruinées.
Un an plus tard, le duc fondait la Sauvegarde de l’Art Français pour venir au secours de ce monument et de bien d’autres encore. En 1926, muni de recommandations du Président de la République Raymond Poincaré, du Ministre des Beaux-Arts Alexandre de Monzie et des maréchaux victorieux de la Grande Guerre, il se rend aux États-Unis pour trouver des fonds se montrant un précurseur de l’appel à une aide internationale pour sauver le patrimoine.
Là-bas, il eut l’idée de faire adopter chacune des maisons en ruines adossées aux remparts de Larressingle par des dames fortunées appartenant aux plus grandes familles de Boston, c’est à dire parmi les plus anciennes des États-Unis.
Elles furent amusées d’acquérir ces propriétés dans le Gers. Cela représentait des sommes qui n’étaient rien pour elles mais qui permirent de sauver Larressingle.
Les descendants de ce comité de Boston sont venus à Larressingle à la fin du XXe siècle pour découvrir ce que leurs grands-parents avaient permis de sauver. Ils ont gardé un précieux souvenir de l’accueil que la population du village leur a fait, qui se souvient toujours de la générosité des membres du comité et tient à en honorer la mémoire.
Édouard Mortier, duc de Trévise
Sans la volonté du duc de Trévise et sans son idée de demander aux riches bostoniens de devenir propriétaires à Larressingle de demeures qu’ils n’avaient jamais vues, le village n’existerait que dans les souvenirs, au lieu d’être, comme il l’est aujourd’hui, classé parmi les plus beaux villages de France et l’une des principales attractions de la Gascogne.
Grâce à ses interventions auprès des pouvoirs publics et d’hommes d’influence, et à l’aide de fonds collectés tant en France qu’aux États-Unis, il est parvenu à sauver de nombreux chefs-d’oeuvre : des objets mobiliers tels que les sculptures monumentales de certaines cathédrales, mais aussi de véritables ensembles architecturaux.
Parmi les monuments secourus grâce à son initiative : Le château de Blain , en Loire-Atlantique, le gisant de Troïlus de Mondragon, dans le Finistère, le porche de l’église d’Alan, dans le Gers, le prieuré de Saint-Cosme, en Val de Loire, cher à Ronsard, la maison Philandrier à Châtillon-sur-Seine, dans la Côte-d’Or.
Le 5ème duc de Trévise n’a pas eu de descendant, le titre s’est trouvé éteint. Mais sa parenté actuelle comprend les Cossé-Brissac avec des alliances Rohan-Chabot, Gramont, Lannes de Montebello et bien d’autres grands noms. » (Sources – article Wikipédia et Fondation « La sauvegarde de l’art français » )
Régine ⋅ Actualité 2022, Cartes postales, France 41 Comments
Mimine
19 août 2022 @ 02:08
Comme d’habitude Cosmo votre rubrique est passionnante. Je vais la relire avec attention et grand plaisir. Merci!
Caroline
19 août 2022 @ 08:58
Mimine
Je partage avec enthousiasme votre commentaire !
D’ autre part, il existe la rue de Trévise à Paris !
Baboula
19 août 2022 @ 12:13
Elle porte ce nom eut égard au maréchal Mortier qui portait,grâce à Napoléon le titre de duc de Trévise. Elle est malheureusement célèbre pour l’explosion accidentelle qui y a eu lieu ,il y a 2 ans et demi .
Baboula
19 août 2022 @ 03:23
Merci Cosmo de nous faire profiter de vos recherches sur ce site exceptionnel .
Philibert
20 août 2022 @ 09:00
Cosmo,
je joins mes remerciements à ceux de Baboula et d’autres.
Juste un détail : vous écrivez dans votre article : « Au début du XXI siècle, la forteresse est vouée à disparaître ». Il s’agit évidemment du XXe siècle !
Cosmo
20 août 2022 @ 18:01
Oui! Vous avez raison.
Jordania
19 août 2022 @ 06:38
Je vous remercie Cosmo pour ce superbe article concernant ce fabuleux village découvert lors d’une visite à l’adolescence.
Véritable coup de foudre pour ce superbe site historique.
J’y retourne tous les 3 ou 4ans en moyenne avec une joie renouvelée.
Robespierre
19 août 2022 @ 06:39
Génial ce duc de Trévise !
Wilhelmine
19 août 2022 @ 06:42
Bonjour , j étais dans ce magnifique endroit , dernièrement.
Merci beaucoup,Cosmo, pour toutes ces informations précieuses .
Peut-être ,nous sommes nous croisés.
A noter : le restaurant ,juste à 2mn de la sortie .La terrasse est sous les arbres ,au frais. Le personnel est charmant et la nourriture ( nous avions pris des ravioles au saumon avec une sauce St Jacques) est délicieuse quant à l ‘addition on dira simplement : ce n est pas cher et c est surprenant dans ce lieu touristique. Pour ceux qui le veulent ,il y a une aire de pique nique.
Baboula
19 août 2022 @ 07:19
Le rosier sur la sixième photo a une floraison exubérante . Magnifique .
Pascal Hervé 🍄
19 août 2022 @ 09:49
’’ Madame Isaac Pereire ” ??? 🤔🤔🤔
Charlotte (de Brie)
19 août 2022 @ 08:18
Merci Cosmo pour cette découverte d’un château et son village fortifié dont j’ignorais l’existence.
Votre carte postale m’a également donné l’occasion de découvrir toutes les facettes de la Fondation « La sauvegarde de l’art français » et la vie et l’oeuvre si j’ose dire du duc de Trévise, descendant du Maréchal Mortier sous la plume de Charles de Cossé-Brissac. L’actuel président est Olivier de Rohan-Chabot et la Fondation se consacre maintenant au sauvetage des églises et chapelles;
J’ignorais également que l’église de Brie Comte Robert en Seine et Marne avait été sauvée grâce à la générosité particulière du général américain Sherill.
Décidément votre carte postale est un trésor car on peut se demander pourquoi ce général avait une tendresse particulière pour ce village et en tapant son nom je vois qu’il y a beaucoup à apprendre et qu’il y a un « Memorial Day » à Brie Comte Robert devant la plaque à son nom.
Merci encore, c’est un réel plaisir de faire de telles découvertes.
Bonne fin de semaine
Katellen🐈
19 août 2022 @ 08:18
Merci Cosmo pour ce reportage sur ce village que j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs fois depuis mon enfance, grâce à mon oncle et ma tante qui vivent à Condom (sur la route de Caussens plus exactement).
JAusten
19 août 2022 @ 08:26
ce type de mécénat est une riche idée et fait aujourd’hui les beaux jours des sociétés de « crowdfunding » de préservation du patrimoine (comme Dartagnans par exemple).
Hervé J. VOLTO
19 août 2022 @ 09:02
Merci, Cosmo, de nous faire profiter de vos recherches sur ce petit Carcassone en miniature : intéressant et passionnant.
particule
19 août 2022 @ 10:07
Une ballade dans le Gers …. je confirme c’est un des plus beaux départements de France, riche en histoire, riche de sa terre généreuse, riche de ses habitants chaleureux et accueillants.
Clarisse
19 août 2022 @ 12:46
Et…riche de la canicule, près de 43° (record 42,7° à Agen ! à 60 km) cette année et de ses – 15° en février 2010
Très jolie région au printemps et en automne !
particule
20 août 2022 @ 17:17
La canicule , elle n’a pas été que l’apanage du Gers , de plus si vous placez Agen dans le Gers, alors là je crains vraiment que vous ayez pris un sacré coup de soleil …. mettez vous sous un parasol et revoyez votre géographie !
Clarisse
21 août 2022 @ 10:27
Ohé Particule
Je suis gersoise d’adoption alors si vous m’aviez mieux lu….je n’ai jamais placé Agen dans le Gers mais à 60 km…
Oui la canicule a sévit partout mais chez nous encore plus..d’ailleurs, la région est souvent la plus chaude de France plus que dans le SE.
Regarsez de temps à autre, les prévisions et vous verrez…
Vous…mettez vous sous un parasol car votre agressivité va vous donner encore plus chaud
Clarisse
21 août 2022 @ 10:42
Pour infos Particule, le Lot et Garonne touche le Gers…
particule
22 août 2022 @ 11:09
@Clarisse … j’ai tout bien lu , rassurez vous, je pense connaitre le Gers aussi bien que vous, famille du coté de ma mère, établie depuis 5 générations… et dans la région de « La Romieu » ce qui touche presque le département du Lot et Garonne … Si pour vous l’humour c’est de l’agressivité … là, il n’y a plus rien à dire même et surtout pour un gascon.
Clarisse
23 août 2022 @ 12:06
Ah oui ? Alors pourquoi disiez vous que je plaçais Agen dans le Gers ? Et que je devais revoir ma géographie ? Si c’est de l’humour….alors ?
Oui moi aussi mes deux familles sont originaires depuis des générations d’autres régions ce n’est pas pour cela que je connais à fond lesdites régions.
Sur ce demain nous allons encore connaître une journée de forte chaleur et là, je vais à nouveau me mettre au frais.
Nous envisageons même mon époux et moi quitter le Gers pour le Morbihan au bord de l’eau pour les prochaines années car même s’il y a eu aussi de la canicule, c’était moins longtemps. J’ai beaucoup aimé la chaleur et je n’aurai pas crû vouloir quitter une région pour mieux respirer
Cosmo
19 août 2022 @ 12:52
Je confirme. 😜
Pierre-Yves
19 août 2022 @ 10:22
Comme ces photos et de ce reportage me font plaisir ! La Gascogne, Condom, Lecture, est la région de plusieurs de mes vacances d’enfant. Et je n’y suis pas retourné depuis très longtemps. Merci, cher Cosmo !
Pierre-Yves
19 août 2022 @ 10:22
LectOure, bien sûr.
Cosmo
19 août 2022 @ 12:53
Si vous le désirez, je peux vous y recevoir avec plaisir.
Bon week-end.
Jean Pierre
19 août 2022 @ 10:25
Et un verre d’armagnac pour terminer la visite !
Florence-Marie
19 août 2022 @ 10:39
Passionnant, merci Cosmo.
Mayg
19 août 2022 @ 12:37
Intéressant.
Claude Patricia
19 août 2022 @ 13:17
Je pense l avoir visité 🤕 j en ai vu quelques uns par chez moi.
😀Pistounette
19 août 2022 @ 14:44
Ayant un peu vécu à Toulouse et m’étant baladée dans la région, j’avais entendu le nom du château de Larressingle, mais je ne l’avais pas visité et je n’en connaissais pas l’histoire
Merci Cosmo pour ce reportage passionnant
Ciboulette
19 août 2022 @ 14:51
Ô merci Cosmo pour ce que vous nous en apprenez là : Une mine d’or , cet homme !
Guizmo
19 août 2022 @ 15:44
Voilà un château comme je les aime : chargé d’histoire et l’idée du mécénat est vraiment extraordinaire
Mary🐇
19 août 2022 @ 17:23
Merci Cosmo, de nous faire découvrir ce superbe endroit et de rendre hommage à ce formidable duc de Trévise !
Trianon
19 août 2022 @ 21:54
Merci Cosmo, pour ce reportage aussi instructif qu’agréable à lire ,!
Je suis gâtée pour un retour de vacances !
Pascal Hervé 🍄
20 août 2022 @ 08:36
Ce bel article a aussi l’utilité de m’avoir fait découvrir le maréchal Mortier ,premier duc de Trevize, et son descendant ,je trouve ces familles d’aristocratie impériale et leur descendance très intéressante .
Leonor
20 août 2022 @ 11:43
Merci, Cosmo !
Je ne connais pas le Gers . Et je crains la chaleur. mais cette année, elle est partout, en France.
Esquiline
20 août 2022 @ 13:16
Ça ressemble à Monteriggioni en moins siennois.
A propos de Trévise, le roi des Belges était dans la région il y a peu, je pensais que Régine nous en parlerait.
Danielle
20 août 2022 @ 17:31
Un joli château avec une belle histoire et une église originale qui me plait beaucoup ; merci Cosmo.
Claude Patricia
21 août 2022 @ 14:28
Oui la canicule est infernale…
Encore les tempêtes solaires….
particule
23 août 2022 @ 17:53
Clarisse, allez vous installer en Finlande , vous y respirerez toute l’année un air pur et frais … les bains d’eau glacée y sont particulièrement sédatifs. Mais trêve de plaisanterie … où que vous alliez, je vous souhaite de vous acclimater . S’adapter partout où l’on passe c’est la recette du bonheur que je formule pour vous.