Voici la carte postale de Marina Minelli du musée Napoléonico de Rome. « Le musée Napoleonico de Rome est un tout petit musée mais qui abrite de magnifiques tableaux et objets qui enchanteront les passionnés de l’histoire de la famille Bonaparte« . Plus de renseignements sur le site officiel du musée : www.museonapoleonico.it
Vivier
8 juillet 2019 @ 07:31
J’ai découvert ce musée par hasard lors d’un petit séjour à Rome en avril. Je confirme qu’il s’agit d’un très joli musée, fort intéressant, consacré à l’Empereur Napoléon, à sa descendance, mais aussi à ses frère et sœur. L’entrée est gratuite… et il est situé au Nord de la Place Navone, au bord du Tibre.
Alinéas
8 juillet 2019 @ 08:49
Merci pour ces magnifiques tableaux particulièrement celui de la deuxième photo !!!
kalistéa
8 juillet 2019 @ 09:21
Effectivement la famille Bonaparte a été une remarquable mécène et ce musée est très intéressant à voir à Rome . (troisième et dernier essai )
COLETTE C.
8 juillet 2019 @ 09:38
Souvent les petits musées renferment des trésors.
Muscate-Valeska de Lisabé
8 juillet 2019 @ 10:10
J’aime le buste:Comme il était beau,notre Napo,notre Empereur,au temps de sa splendeur!…merci Marina pour ce petit coup au coeur. 😚
Danielle
8 juillet 2019 @ 10:29
Ces photos donnent envie de visiter ce musée, merci Marina Minelli.
Laure-Marie Sabre
8 juillet 2019 @ 12:38
Très joli petit musée, à voir avant ou après son voisin, le musée Mario Praz, situé dans le même bloc de bâtiment, très intéressant et très particulier.
Mayg
8 juillet 2019 @ 12:48
Jolis tableaux. Merci pour cette carte postale.
guizmo
8 juillet 2019 @ 16:36
Merci beaucoup pour ces photos qui donnent envie de visiter le musée.
Gérard
8 juillet 2019 @ 16:38
Merci Marina.
Ce palais appartint à la famille Gottifredi, puis à la famille Filonardi jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Le comte Luigi Primoli l’acheta vers 1820-1828. Les frises des salles III et V, où figurent le lion des Primoli (d’azur au lion d’or tenant une serpe d’argent) et l’aigle des Bonaparte, furent réalisées à l’occasion du mariage de son fils Pietro (1820-1883) avec Charlotte Bonaparte en 1848.
Les premiers temps, Pietro Primoli ne résida qu’environ cinq ans au palais : il partit s’installer à Paris en 1853, avec sa femme et leurs trois fils (Giuseppe, Luigi et Napoleone), et ne revint à Rome qu’en 1870.
Charlotte Bonaparte (1832-1901) était fille de Charles-Lucien Bonaparte, l’un des fils de Lucien, qui fut le deuxième prince de Canino, et de son épouse, qui était sa cousine germaine, Zénaïde Bonaparte, ci-devant infante, fille de Joseph roi d’Espagne et de Julie Clary. Charlotte épousa Pietro Primoli comte de Foglia en 1820, d’une famille du Latium, et ils furent les parents de Joseph (Giuseppe) comte Primoli dit Gégé (1851-1927), qui habita surtout Paris, en son hôtel du 20 rue de Berri, et Rome, et qui avait hérité à la mort de sa mère en 1901 du palais de la via Zanardelli qu’il agrandit en achetant les deux demeures voisines, et embellit avec l’architecte Raffaello Ojetti entre 1904 et 1911, et où il reçut beaucoup de Français souvent éminents. C’était aussi un bibliophile et il laissa sa bibliothèque à la fondation qui porte son nom, c’était aussi un grand photographe et un mécène qui voulait être le mémorialiste des Bonaparte. Il ne se maria pas mais fut le père biologique d’Abel Bonnard de l’Académie française. Celui-ci après de très brillantes études et une belle carrière se rapprocha malheureusement du Parti populaire français de Doriot pendant la Guerre et fut condamné à mort par contumace et mourut à Madrid. Il était fils d’Ernest André Étienne Bonnard directeur des prisons de la Vienne et de Marie-Pauline Benielli, de noblesse corse.
Giuseppe Primoli repose au cimetière de Verano à Rome.
En 1927, le comte Giuseppe Primoli fit don à la ville de Rome de son importante collection d’œuvres d’art, souvenirs napoléoniens, souvenirs de famille, qu’il conservait au rez-de-chaussée de son palais. Il avait aussi repris une partie de la collection de son frère Luigi (1858-1925) sachant qu’aucun des trois frères ne se maria.
L’héritage du comte pour le reste passa aux comtes de Campello c’est-à-dire à la famille de la tante de Giuseppe, Marie Bonaparte comtesse Campello della Spina.
La ville de Rome a par la suite acheté le rez-de-chaussée du palais dans lequel est installé le musée.
Rome on le sait avait été selon la formule célèbre l’asile des Bonaparte et Napoléon souhaitait à Sainte-Hélène qu’à défaut d’épouser des membres de familles royales les membres de sa famille s’unissent à la noblesse italienne.
La Fondation Primoli, créée à Rome par le testament du comte Giuseppe Primoli, a été érigée en corps moral avec décret royal du 8 mars 1928, n. 942, a pour objectif de promouvoir les relations culturelles littéraires entre l’Italie et la France, en accordant une attention particulière aux études modernes, qui ne figurent pas dans le programme de l’École française. À cette fin, des jeunes français sont logés au palais pendant leurs études.
Une partie du palais qui se visite est consacrée à Mario Praz (1896-1982), collectionneur, historien de l’art, écrivain romain, qui vécut ses dernières années dans ce palais, et cette partie qui se visite sous le nom de musée Mario Praz montre également de belles collections en rapport avec l’Empire français.
Praz a légué sa bibliothèque à la fondation Primoli et sa collection à la Ville de Rome.
Malheureusement le sort de l’hôtel parisien des Primoli fut bien moins heureux. Cet hôtel avait été construit pour Mme de Montesson l’épouse secrète de Louis-Philippe le Gros, duc d’Orléans, qui le mit à la disposition de sa nièce Mme de Genlis. L’hôtel fut ensuite habité par la petite-fille de celle-ci Rose de Valence épouse du maréchal comte Gérard, puis il fut acheté par Auguste de Gramont duc de Lesparre et son épouse née Marie Sophie de Ségur. L’hôtel fut par la suite vendu à la princesse Mathilde Bonaparte qui reçut beaucoup et qui y mourut en 1904 entourée d’un luxe qu’on put appeler confortable et laid.
De 1905 à 1936, l’hôtel abrita la légation de Belgique. L’hôtel fut ensuite remanié et défiguré avant d’être rasé, avec les maisons des nos 18 et 22, et de céder la place à un ensemble de bureaux vitrés.
Jean Pierre
9 juillet 2019 @ 11:59
« L’ami » Abel Bonnard que nous aurions pu retrouver dans la carte postale d’Alain à Sigmaringen.
C’est drôle ces cartes postales qui se croisent.
kalistéa
8 juillet 2019 @ 17:01
ah! Muscate , que vous me faites plaisir , napoléon n’était donc pas un monstre?
Muscate-Valeska de Lisabé
11 juillet 2019 @ 15:04
Moi j’ai toujours aimé mon empereur,Kali… tel qu’il était :Grandiose…hors du commun…avec tout ce que ça implique de conséquences.On ne peut pas prendre le meilleur et jeter le pire…c’est un package complet.Je suis comme Serge Lama,qui lui ressemble d’ailleurs un peu et a su si bien lui rendre hommage …j’aime Napoléon.
Je sais ce qu’on dit,je sais ce qu’on pense,mais je ne partage pas:J’aime Napoléon Ier comme j’aime Richelieu,pour leur force…hors de toute médiocrité à laquelle mène la faiblesse.Cruels,peut-être…mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs. Et puis j’aime les gens intelligents qui inspirent de l’admiration et du respect …plus cortiqués que les autres…c’est un sentiment que j’éprouve rarement pour quelqu’un d’humain😏😉
kalistéa
8 juillet 2019 @ 17:05
6e essai . prenez les dictateurs de notre temps : Les Mussolini, les Hitler , les staline et j’en passe Tous des horreurs et d’horribles figures §
Gérard
8 juillet 2019 @ 18:34
Sur les photographies qui nous sont présentées nous voyons tout d’abord un Portrait d’Elisa Bonaparte avec sa fille Napoléone Baciocchi (1806-1869) peint en 1810 sur toile par François Gérard. L’enfant est la future comtesse Camerata de L’Aiglon.
Il s’agit ensuite d’un Portrait de Letizia Bonaparte (1750-1836) par Robert Lefevre (1755-1830) qui a été peint sur jute en 1813 (228 x 146 centimètres).
La dernière œuvre est un Portrait de Charlotte et Zénaïde Bonaparte peint par Jacques-Louis David en 1821, Charlotte étant à gauche et Zénaïde à droite de la toile. Julie Bonaparte et ses filles étaient alors réfugiées en Belgique avant de rejoindre Joseph qui s’était installé aux États-Unis, et David était également exilé à Bruxelles lorsque la reine et ses filles lui rendirent visite pour ce portrait dont on connaît trois versions et qui sont dues à David et à son atelier. On suppose que l’original est celui qui se trouve dans la collection du J. Paul Getty Museum et qui vient de la collection Roccagiovine, non seulement à cause de sa provenance familiale mais à cause du traitement du fond et de l’existence de repentirs. On connaît deux autres versions, celle donc du musée Napoleonico de Rome venant de la collection Primoli et celle du musée d’Art de Toulon datée de 1822 mais qui est différente par la présence de motifs en étoiles au lieu d’abeilles sur le tissu du canapé :
http://www.artinvar.fr/le-modele-feminin-a-lhonneur/9a0073_a6a3146618134f928ca0c398c4eff2e1mv2/
Ce portrait a pour dimensions 129,5 sur 100,6 centimètres. Les princesses lisent ici une lettre de leur père le roi Joseph qui est donc très loin. Les plis de la lettre sont rendus de manière réaliste et l’on peut même déchiffrer une adresse à Philadelphie avec un numéro 13, on arrive aussi à lire : « mes chères petites amies » et plus loin « Julie ». L’aînée Zénaïde qui l’année suivante devait donc épouser son cousin Charles-Lucien Bonaparte, apparaît mondaine et élégante dans une robe décolletée de velours noir et elle regarde franchement le spectateur tout en protégeant sa cadette Charlotte submergée par l’émotion de la lettre et qui semble timide et réticente et lève un peu les yeux. Sa robe modeste de soie gris-bleu convient à son comportement. Elles portent des diadèmes et sont assises effectivement sur un canapé de velours rouge brodé de l’emblème impérial, l’abeille d’or.
La toile est signée et datée en bas à droite : « L. DAVID./BRVX. 1821 ». Notons que Charlotte était une artiste de talent qui se perfectionna avec Jacques-Louis David à Bruxelles et qui peignit toute sa courte vie. Elle se maria en 1826 au prince Napoléon-Louis Bonaparte fils de Louis et d’Hortense – il mourut dans la clandestinité en 1831, et dont elle n’eut pas d’enfant. Enceinte en 1838 d’un jeune comte polonais rencontré à Florence elle décida de regagner la France mais mourut, après une césarienne consécutive à une hémorragie, sur le chemin du retour à Sarzana sur la côte ligure, le berceau des Bonaparte, et elle est enterrée auprès de sa mère en la basilique Santa Croce de Florence. Elle était donc aussi la belle-sœur du futur Napoléon III.
En ce qui concerne le tableau conservé à Los Angeles commandé par le roi Joseph à l’artiste, il est passé par héritage à Zénaïde en 1844 à la mort de Joseph. Zénaïde, princesse de Canino, l’a laissé à sa mort en 1854 à sa fille Julie Charlotte Bonaparte, la marquise de Roccagiovine (1830-1900), qui le conserva jusqu’à sa mort et son fils le marquis de Roccagiovine en hérita. Après 1930 il fut vendu à un collectionneur vivant en Suisse et il demeura dans sa collection jusqu’en 1986 avec une autre vente à Wildenstein & Co qui la même année le vendit au J. Paul Getty Museum et cette toile a notamment été présentée au musée du Louvre en 1989-1990 et plus récemment à Montréal, Richmond et Kansas City l’année dernière et cette année.
raalcom
8 juillet 2019 @ 18:42
La Princesse Bibesco, accompagnée par Gaston Palweski, participa à son inauguration dans les années 50, tenant le discours d’ouverture.
Gérard
8 juillet 2019 @ 18:53
La version du Getty : https://artsandculture.google.com/asset/portrait-of-the-sisters-zénaïde-and-charlotte-bonaparte/0QF8bKfWW4cZmQ?hl=fr&avm=2
Caroline
8 juillet 2019 @ 23:25
Merci à Marina Minelli pour son article sur ce petit musée Napoleon !
Merci à Vivier pour son impression !
Gérard
8 juillet 2019 @ 23:45
Le père de l’enfant mort-né de Charlotte Bonaparte était selon la princesse Mathilde un comte Potocki plus ou moins exilé comme beaucoup d’aristocrates polonais, qui fréquentait la princesse à Florence depuis quelques mois et que Mathilde trouvait laid et que, de ce fait, elle ne craignait pas. Il semble qu’il était marié à une femme méchante et bossue qui au demeurant vivait loin en Pologne.
La reine Julie qui l’évitait le vit pleurer sur le tombeau de Charlotte à Santa Croce.
Charlotte était selon ses familiers d’une intelligence supérieure. Elle avait de ce fait toute une cour d’admirateurs.
Elle aurait aussi par ailleurs été la cause du désespoir du peintre Léopold-Louis Robert qui se suicida en 1835 peut-être par amour.
Charlotte mourut le 2 mars 1839 et quelques jours auparavant le 28 février elle avait dicté au docteur Alerty une lettre pour sa mère dans laquelle elle disait avoir fait des imprudences de santé à Rome alors qu’elle toussait beaucoup, mais que,
« persuadée qu’il y a une autre existence », il ne fallait surtout pas la pleurer.
Malgré la discrétion de ceux qui connaissaient la vérité Julie l’apprit bientôt et ne quitta plus sa chambre que pour aller prier et se recueillir à Santa Croce devant le tombeau de marbre avec le buste de sa fille chérie sculpté par Lorenzo Blartolini et l’inscription : « Ici repose Charlotte Napoléon Bonaparte digne de son nom MDCCCXXXIX ».
La cousine de Charlotte, Juliette Clary écrivait le 11 mai 1830 à une amie : « Si vous saviez quel ange c’était, quel bien elle faisait et cela dans le silence, avec une modestie unique. »
stelio
9 juillet 2019 @ 10:07
Ce qui prouve que ce n’était pas un vulgaire » dictateur » n’est-ce pas chère Lisabé ?
Muscate-Valeska de Lisabé
11 juillet 2019 @ 15:10
Pour moi non,Stelio:Pas un dictateur,juste un véritable empereur,digne du titre que d’autres grands hommes avaient porté avant lui…il connaissait sa valeur et il l’a prouvée:on n’a jamais dit que mener et aggrandir un empire comme la France pouvait se faire dans le miel,les roses et la soie…Richelieu et Mazarin l’avaient saisi avant lui.Les vrais rois pour moi étaient ceux-là.
kalistéa
9 juillet 2019 @ 19:35
La fille de Elisa Bacciocchi ne s’appelait pas Napoléone mais Napoléon .
Gérard
10 juillet 2019 @ 17:46
Dans un commentaire qu’elle fait du portrait de Zénaïde et Charlotte Bonaparte et qui a été publié dans le site d’histoire de la Fondation Napoléon Francesca Whitlum-Cooper (traduction Marie de Bruchard) écrit que l’exil est confortable :
« Pourtant, le fond monochrome perturbe ce portrait autrement harmonieux de belles femmes dans un cadre luxueux. Il est si simple qu’il semble induire le sentiment d’incongruité, de « hors-sujet » : franchement juxtaposé au premier plan éclatant, ce fond allusif et morne, littéralement déplacé, souligne à la fois la situation des jeunes Bonaparte mais aussi leur proximité, leur étreinte rendue plus poignante par la suggestion. »
David a été payé 4000 francs pour le portrait original, et 1000 francs pour deux copies autographes comme le précise un récépissé de commande conservé dans la collection du musée romain.
Gérard
11 juillet 2019 @ 09:11
La question du prénom de la princesse Baciocchi est complexe et il faudrait voir son acte de naissance, sachant qu’elle naquit au château de la Marlia à Capannori, province de Lucques, résidence de sa mère la grande-duchesse de Toscane, le 3 juin 1806.
Ses prénoms étaient semble-t-il Élisa Napoléone mais il est vrai qu’elle fut connue sous le titre de princesse Élisa Napoléon Baciocchi et c’est notamment ainsi qu’elle fut appelée sous Napoléon III avec le prédicat d’altesse. Il n’y eut pas de décret personnel mais le titre a été officialisé par le décret du 21 juin 1953 définissant le statut de la famille impériale et par les dispositions relatives aux princes et princesses de la famille de l’empereur publiées en septembre 1855 par l’Imprimerie impériale et retranscrites à la suite dans l’Almanach impérial à partir de 1856.
C’est pourquoi on l’appela aussi Madame Napoléon ou Madame Napoléon ou la princesse Napoléon ou Napoléone et c’est dans la version masculine de son prénom qu’elle voulait être nommée. L’acte de décès et l’inscription de son tombeau près de son château à Colpo dans l’église de cette commune du Morbihan, avenue de la Princesse-Baciocchi, portent « Napoléon »
(« Son altesse Napoléon Élisa Bacciochi, née à Lucques, le 3 juin 1806, décédée à Korn-er-Houët, Morbihan, le 3 février 1869 »). https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article5392
Mais le Fonds Napoléon aux Archives nationales porte chaque fois le prénom Élisa Napoléone.
kalistéa
11 juillet 2019 @ 16:43
Exactement . Merci Cher Gérard de vos longs et précis développements.
kalistéa
12 juillet 2019 @ 11:00
Le roi Joseph s’installa effectivement pour 20 ans en Amérique mais la reine Julie n’alla jamais le rejoindre , Charlotte lui rendit visite.
kalistéa
12 juillet 2019 @ 11:02
La prncesse Charlotte laissa un portrait de sa grand mère Letizia , charmant .
Gérard
12 juillet 2019 @ 18:08
Le père de l’enfant mort-né – qui était un garçon – de Charlotte Bonaparte était selon certaines sources un comte Potocki prénommé Léon.
On connaît d’après les généalogies deux Léon Potocki qui appartenaient à cette même famille tentaculaire.
Il y a Léon Potocki de Podhajec qui naquit en 1788 et mourut en 1860 à Saint-Pétersbourg et il y a Léon Potocki de Pilawa qui me semble plus vraisemblable et qui naquit le 14 juillet 1799 à Kochanów, Basse-Silésie, et mourut à Riga le 6 décembre 1864. Il était fils de Stanislaw Florian et de sa première épouse Józefa Anna Maria Tyszkiewicz. Il fut écrivain, mémorialiste, romancier, il était donc le fils du général Stanislas Potocki et était le filleul du prince Joseph Poniatowski, le célèbre maréchal d’Empire. Il avait été chambellan de la cour du royaume de Pologne et il participa au combat de l’insurrection de novembre 1828 mais après la défaite d’octobre 1831 il émigra à Dresde jusqu’à l’amnistie de 1834. Il divorça de son épouse Barbara Kossakowska, dont il avait eu deux filles, et quitta le domaine de celle-ci et pendant deux ans il eut à affronter les tribunaux avant de rentrer à Varsovie.
Gianna
20 août 2020 @ 17:10
Après mes recherches, je pense que le père de l’enfant de Charlotte était Herman Potocki (1801 – 1866). A l’archive Glowne Akt Dawnych de Varsovie c’est possible trouver les lettres de Charlotte Napoléon et des Banquiers Fermi Mondolfi de Florence à Herman Potocki. J’ai écrit à Varsovie pour avoir des confirmations.
Gianna
20 août 2020 @ 17:43
En suite, Léon s’est remarié avec Anna Mlokosiewicz, dont une fille, Leonia
kalistéa
12 juillet 2019 @ 19:07
5e essai : Je voulais vous faire un petit mot Musc mais c’est impossible!
Gérard
13 juillet 2019 @ 00:19
Le fils de Charlotte serait mort peu après la naissance.
kalistéa
14 juillet 2019 @ 17:54
Elisa Paterson épouse Américaine de Jérôme…
kalistéa
14 juillet 2019 @ 17:56
rêva de faire épouser à son fils, sa cousine charlotte
kalistéa
14 juillet 2019 @ 17:57
mais quand elle la vit (en Amérique) elle abandonna cette idée. Elle la considérait comme une naine!
kalistéa
14 juillet 2019 @ 17:59
Pardon pour ces découpages : J’envie ceux qui parviennent à écrire normalement .
Muscate-Valeska de Lisabé
15 juillet 2019 @ 19:39
Don’t worry,Kali…je vous suis.On se retrouve sur un autre sujet 😚
kalistéa
16 juillet 2019 @ 11:20
Pas le sujet « camilletta bella tchi , tchi » , j’espère Musc … nous nous disputerions !
Gianna
19 août 2020 @ 15:39
Je pense que Charlotte avait une liaison avec HERMAN Potocki, à Varsovie l’Archivium Glowne Akt Dawnych possède des lettres échangées entre eux. J’ai demandé des informations sur le sujet.