Voici la carte postale de Gautier du Périgord. « Merci pour la jolie carte postale de Hautefort (Dordogne), publiée sur votre site le 7 août. En complément, voici la couverture d’un ouvrage que je viens de faire paraître (avec Hautefort en couverture) et qui s’intitule « Royal Périgord, sur les pas des têtes couronnées« .
Ce livre, préfacé par Stéphane Bern, propose un parcours touristique et patrimonial en Périgord, à la suite des têtes couronnées (souverains régnants ou en exil, au cours de séjours publics ou privés) qui ont découvert la Dordogne du XIXe s. à aujourd’hui. On retrouvera ainsi la Queen Mum à Hautefort (justement) mais aussi l’impératrice Farah à Périgueux en 1998, le comte de Paris à Commarque, le duc d’Anjou à St-Jean-de-Côle, les grand-ducs de Luxembourg en Bergeracois, le roi des Belges en Sarladais, le prince Albert de Monaco au pays de Montaigne…
En plus de l’entretien-préface de Stéphane Bern, l’ouvrage est riche des contributions inédites du grand-duc de Luxembourg (interview exclusive), de feu le prince d’Araucanie, de Xavier Darcos, de l’Académie française et chancelier de l’Institut de France, de Thierry de Beaumont-Beynac et de bien d’autres. »
Royal Périgord, sur les pas des têtes couronnées, de Dominique Audrerie et Gautier Mornas, éditions Confluences, 128 p., illustrations, 16 €.
Sylvie-Laure
16 août 2018 @ 06:15
Superbe photographie, d’un panorama magnifique. On voit tout le château, et une partie des jardins.
Je pense que cet ouvrage fort bien pensé, va faire le bonheur des amis des châteaux, et des belles régions Françaises. Je vais le chercher, pour en prendre lecture.
Cétéa
16 août 2018 @ 06:20
Le Périgord est un pays et un beau pays, tout le reste n’est que poésie ou littérature qui touche parfois au génie. N’est pas Michel de Montaigne ou Etienne de la Boétie qui veut. Le Périgord sait que son patrimoine architectural, ses paysages, ses mets doivent tout à une touche du créateur un peu plus légère qu’ailleurs. En effet le Périgord est sans aucun doute l’un des départements Français recensant le plus grands nombres de richesses : Châteaux, abbayes, bastides, prieurés, sites troglodytiques et gallo-romains, grottes, gouffres, jardins, musées et parcs à thèmes.
En outre il possède un réseau hydrographique dense et diversifié, soit plus de 4500 kilomètres de ruisseaux et de rivières. Pour en terminer il faut savoir que le département est classé pays d’art et d’histoire et la rivière Dordogne est classée « réserve de la biosphère par l’Unesco ». C’est la seule en France à posséder ce label. Quand je vous dis que le Périgord est un véritable sanctuaire !!!!!!! Me croirez-vous ???
Charlotte AL
16 août 2018 @ 12:36
Cela sent le vécu, Cétéa ! Seriez vous périgourdin(e)?
Pour ma part, je suis de par ma famille paternelle, corrézienne, le berceau de la famille est de Brive, enfin quand je dis le berceau, depuis 150 ans seulement, mais c’est déjà pas mal !
Terrasson est à une dizaine de kilomètres seulement, et je vous rejoins, les Périgords sont des merveilles, car ils sont multiples ce qui fait leur richesse.
A la Foire du Livre de Brive, chaque année lorsque nous le pouvons nous allons à la rencontre des écrivains, Signol et sa Rivière Espérance, Claude Michelet, de l’Ecole de Brive, comme Signol, Michel Peyramaure et bien d’autres.
Alors Brive n’est pas la Dordogne, mais si proche !
Et ce qui est frappant lors de cette Foire c’est de voir que les auteurs sous la halle George Brassens, avant de venir dédicacer leurs ouvrages, font un petit tour au marché à l’extérieur et s’excusent comme Annie Duperey un jour » je suis en retard, pardonnez moi, mais je suis allée m’approvisionner en champignons et en fromages «
Ghislaine-Perrynn
17 août 2018 @ 17:55
Je suis une inconditionnelle de la Corrèze , un pays discret ou le bon manger est l’ordinaire . C’est un arboretum dans sa totalité . S’il est une région magnifiquement boisée c’est bien celle-là . Pour une celte les arbres sont une religion.
Le Périgord certes, mais quel Périgord ? Avec quels habitants ?
Charlotte AL
18 août 2018 @ 11:10
Oui, Ghislaine-Perrynn, la Corrèze est un département, un « pays discret » comme vous le soulignez.
Un petit département, géographiquement et administrativement parlant, mais avec une richesse de paysage qui pour moi regroupe un peu tout ce qu’est la France.
Parfois on a l’impression d’être en Irlande, bruyères des Monédières,(chantées par Jean Ségurel) landes (petites mais tout de même), et puis on passe aux forêts de châtaigniers, on découvre les méandres de la Vézère et ses châteaux et manoirs, Turenne, Curemonte,…et puis la Xaintrie, les chevaux à Pompadour, le causse, les lacs
la terre rouge de Collonges la Rouge…( où repose le chansonnier Maurice Biraud) et ses potiers. Premier village classé « plus beau village de France » et initiateur du label.
Et enfin le pays de Brive « riant portail du midi »
Bon, j’arrête là, car il faudrait des pages pour énumérer cette belle région !
Un peu chauvine ? non, non quoi que !
Cétéa
20 août 2018 @ 08:41
Ghislaine-Perrynn que signifie quel Périgord et quels habitants ????? Je connais bien la Corrèze que j’apprécie comme évoquais plus haut et d’où je suis originaire également, mais vous, connaissez-vous bien les différents Périgords comme vous semblez l’insinuer ????? Vous parlez des Dordognais de manière assez méprisante vous ont-ils tant déçus lors de vos fréquents voyages dans la région ????? Enfin ne vous en déplaise il est le 3ème territoire le plus boisé avec 40 % de sa superficie ainsi que le 3ème département le plus vaste de la France métropolitaine. Nous comptons 10 plus beaux villages de France etc etc … mais j’arrête là car la liste n’est point exhaustive. Je conçois moi que vous soyez partiale, cependant Il faut savoir raison garder tout de même, car Celtes ou pas Celtes nous sommes tous issus de la Gaule chevelue.
Je voulais juste remettre vos pendules à l’heure.
GUY
18 août 2018 @ 07:47
Charlotte,
Vous parlez de la foire du livre a Brive, j’y suis allé une fois et cela m’a suffi !
C’est en effet la foire ,on se croirait dans le métro a 6 h le soir
Tous les écrivains annonçés ne sont pas présents le même jour ni au méme moment, restent une heure et s’en vont , et dehors une queue impressionnante l’aprés midi pour espérer voir J Chirac qui était venu le matin et n’est pas revenu !
Mauvaise organisation,l’ordre alphabétique non respecté, vous cherchez un écrivain dont le nom commence par B , il est placé vers les R,
Ayant connu les salons du livre a Paris et les dédicaces du Figaro magazine a l’hôtel de ville, a l »Opéra, dans les mairies, c’est tout de même autre chose, tout le monde était la au même moment , assis par ordre alphabéthique, pour toute l’aprés midi et a l’heure, sauf une fois Brigitte Bardot qui est arrivée avec une heure de retard, mais c’est la seule, la comtesse de Paris était toujours ponctuelle, , et dieu sait si elle en a fait des dédicaces en 20 ans, !
Bon courage pour les prochaines !
Charlotte AL
18 août 2018 @ 10:05
Victime de son succès, Guy !
Il faut y aller le vendredi après-midi, après l’arrivée du Train du Livre, certes les auteurs ont déjà commencé à savourer les produits du terroir, mais sont encore assez frais et les visiteurs sont peu nombreux.
En revanche le samedi et le dimanche, surtout le samedi effectivement c’est un peu dense ! et le dimanche comme la plupart des auteurs sont allés dîner chez « Charlou » le réveil est un peu difficile.
Mais malgré tous les reproches que l’on peut lui faire, je reste une inconditionnelle, peut-être parce que c’est l’occasion de retourner dans ce qui est un peu « chez moi » !
Charlotte AL
18 août 2018 @ 13:02
A la réflexion, Guy, j’ajoute que Brive n’est pas Paris, les auteurs qui y participent sont pour la plupart connus, voire très connus et puis il y a les autres, les « régionaux de l’étape », la littérature enfantine etc
D’ailleurs, on ne dit pas le « Salon du Livre », mais bien « la Foire du Livre », sous la halle George Brassens, lieu des marchés des mardi et samedi, lieu de rencontre, encore aujourd’hui de paysans, de villageois qui viennent avec quelques volailles, quelques fleurs, quelques légumes de leur jardin, quelques fromages, quelques champignons, quelques truffes à la saison, et de commerçants plus traditionnels comme on peut en rencontrer sur tous les marchés, mais ici ils sont côte à côte comme écrivains connus et inconnus, voire méconnus.
Alors pour les écrivains, c’est la même chose, les connus, habitués aux « Salons du Livre » et puis les autres, plus modestes, mais qui ont aussi des choses à faire partager.
Si on y vient pour voir Jacques Chirac ou Bernadette, car c’était souvent elle qui venait, Jacques s’éclipsait rapidement pour aller boire une bière chez Charlou ou ailleurs, autant rester à Paris et faire la queue, mais sans respirer le parfum des fleurs, des légumes, des fromages, parce que là alors, c’est vraiment le parfum du métro que l’on hume.
Comme je n’ai pas de bottes d’oignons sous la main, je ne vous chercherai pas querelle !
Cétéa
18 août 2018 @ 08:25
Bonjour Charlotte,
Oui effectivement je suis périgourdine depuis plusieurs générations. J’ai effectué mon arbre généalogique et suis remontée jusqu’au règne d’Henri IV 1570. Mais je suis également corrézienne du côté maternelle, mon grand-père que je n’ai hélas pas connu était originaire de St Martin-Sepert peut-être connaissez-vous ? J’ai une tendresse particulière pour cette charmante région, pays de tradition et de terroir qui ressemble de part ces paysages sauvages et authentique à sa grande soeur l’unique Dordogne. Concernant ma branche corrézienne j’ai pu remonter vers 1710 règne du Roi Soleil !!! Je vois avec bonheur que nous partageons les mêmes auteurs régionaux. Qui sait ! Nous aurons peut-être l’heur de nous rencontrer un de ces jours !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Charlotte AL
18 août 2018 @ 11:16
Bonjour Cétéa,
Comme vous j’aime ces auteurs régionaux qui évoquent leur pays, ses coutumes, ses traditions, ses habitants, son histoire.
Alors évidemment lorsqu’il s’agit de Brive et ses alentours je m’y attache davantage, mais il est vrai que je suis friande de tous les écrivains qui parlent de leur région, quelle qu’elle soit. Ils sont parfois un peu sinon méprisés, du moins méconnus, c’est dommage.
Chabatz d’entrar !
Charlotte AL
18 août 2018 @ 19:38
PS ! un peu de retard, pardon !
Non je ne connais pas « de visu » Saint Martin Sepert, c’est du côté de Pompadour et Lubersac, non ?
Nous allons de temps à autre, moins souvent maintenant, à Pompadour depuis qu’une de mes cousines n’y est plus. et juste pour visiter le haras.
bianca
16 août 2018 @ 19:11
Je vous crois volontiers d’autant plus que je connais bien cette région pour y avoir séjourné très souvent ! Nostalgie aussi pour ce beau pays !!!
GUY
16 août 2018 @ 07:20
Voila une bonne nouvelle, et vous avez raison de nous le faire savoir, bravo d’avoir eu cette belle idée de faire cet ouvrage, je suppose qu’il est déja en vente et je vais essayer de me le procurer sans tarder.
Sébastien
16 août 2018 @ 07:47
Qui est ce prince d’Araucanie ?
Anacharsis
16 août 2018 @ 21:13
Ah ça me rappelle de belles heures de l’Intermédiaire des chercheurs et curieux, je crois que c’est dans les années 70/80 que la direction et quelques piliers de la revue guerroyaient férocement avec un prétendu prince d’Araucanie se disant héritier de l’aventurier Antoine de Thounens « roi de Patagonie », principicule qui, furieux, les couvrait de papier bleu et de menaces de procès !
Leonor
16 août 2018 @ 08:28
Bravo, Gautier.
Luz
16 août 2018 @ 11:21
Livre qui sera certainement très intéressant! Merci Gautier.
Vieillebranche
16 août 2018 @ 11:39
Merci de cette bonne nouvelle :je reviens de 15 jours en perigord et y retournerai –
Mélusine
16 août 2018 @ 12:12
Merci pour ce conseil de lecture.
Le Périgord, une région que je connais mal, ce beau livre devrait m’aider à combler cette lacune, en attendant une visite des lieux.
LPJ
16 août 2018 @ 17:20
Une des présences « royales » la plus durable en Périgord fut celle de la Princesse Clotilde Napoléon, petite-fille du roi des Belges Léopold II. Elle y acquit avec son époux le Comte Serge de Witt après la seconde guerre mondiale le chateau de La Pommerie à Cendrieux. Elle y vécut jusqu’à son décès dans les années 80. Plusieurs de ses enfants firent souche en Dordogne : son fils ainé le Comte Baudouin-Napoléon a ouvert dans le chateau familial un musée napoléonien, une de ses filles a épousé le Marquis du Lau d’Allemans (propriétaire du chateau de Montardy), une autre le Marquis de Commarque (propriétaire du chateau d’Urval). Le défunt Prince Napoléon et son épouse Alix ont ainsi eu diverses occasion de séjourner dans le Périgord.
Une photo d’archive montrant la Princesse Napoléon et la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles devant le chateau de La Pommerie il y a environ vingt ans lors du mariage d’Alexandra de Witt avec François de Montaudouin :
https://www.google.fr/search?q=PRINCESSE+NAPOLEON+LA+POMMERIE&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiYwt39-vHcAhUB2BoKHSQMAqMQ_AUICygC&biw=1920&bih=974#imgrc=hTgQpbuhOYQWuM:
Cétéa
18 août 2018 @ 08:38
LPG Vous voulez sans doute évoquer le château de la Bourlie sur la commune d’Urval que possède en effet Godefroy de Commarque !!!
LPJ
18 août 2018 @ 10:05
Absolument Cétéa.
Le Marquis Godefroy et son épouse Véra de Witt résident dans ce chateau. Ils ont deux fils. L’ainé Grégoire travaille dans l’immobilier et est, je crois, toujours célibataire. Le cadet Cyril est un artiste qui a épousé en premières noces la Princesse Cécile de Hohenlohe-Langenbourg. Celle-ci, soeur ainée du chef de cette famille princière allemande, est la petite-nièce du Duc d’Edimbourg et donc de la reine d’Angleterre. Après divorce, le Comte Cyril s’est remarié à Donna Ortensia Visconti di Modrone, une petite-nièce du célèvre cinéaste italien.
framboiz 07
17 août 2018 @ 00:35
Appétissant ! Bravo !
DEB
17 août 2018 @ 07:04
Bonne idée, je vais l’acheter.
🙃
Texereault
17 août 2018 @ 09:56
Bien beau tous sa mais profitez de ce beau panorama quand les châteaux seront massacrer par des palaces ponts horribles cachant fatras beynac castelneau et fesonts foulée les touriste des petits villages autour (voir documents chasseurs français du mois aout pour mieux comprendre le massacre) merci monsieur Perrault.
Baya
19 août 2018 @ 14:51
Je connais un village charmant tout près de Brives qui s’appelle Aubazine. La légende nous dit que Coco Chanel y passa plusieurs années dans le couvent qui faisait office d’orphelinat mais en fait ce n’est pas le cas. Il y a un modeste établissement où l’on mange divinement bien, le chef est un ancien de la Tour d’argent à Paris.