Ses origines remontent à 330 avant JC. Le lieu accueillait des fêtes religieuses et sociales. Les gens d’Athènes venaient se retrouver pour assister à des compétitions de lutte, de boxe, de course de char mais aussi des divertissements musicaux et de la poésie.
Lors de la période romaine, des aménagements ont été entrepris avec la création d’une piste circulaire. Les gradins qui étaient en bois, ont été recouverts de marbre provenant de la colline de l’Attique.
Il semble qu’à cette époque, il était le stade le plus grand du monde. Avec la fin des combats et des luttes, le stade est tombé dans l’oubli. Le marbre des gradins fut utilisé pour la construction de villas.
Il faudra attendre les fouilles de Ernst Ziller en 1869 pour faire redécouvrir le stade.
Pierre de Coubertin fut la cheville ouvrière de l’ambitieux projet de tenir à Athènes les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896″.
Perlaine
20 août 2023 @ 08:05
Corrélation avec la royauté ?
Charlotte (de Brie)
27 août 2023 @ 20:10
Mais Perlaine, comme vous le rappelez souvent c’est Régine qui décide des publications !
Et vous aviez vous-même il y a quelques années envoyé une carte du Golfe du Morbihan : cairn de Gavrinis, estran et goëlands, fort jolie d’ailleurs mais qui n’avait pas de rapport avec la royauté, néanmoins, nous avions été nombreux à vous en féliciter.
Charlotte (de Brie)
20 août 2023 @ 08:48
Merci Ced pour cette carte postale de la Grèce si durement éprouvée cet été.
Il arrive que l’on oublie d’aller visiter ce stade, pourtant tout proche de la porte d’Hadrien et du temple de Zeux, mais il n’est peut-être pas suffisamment en ruine pour la raison que vous évoquez.
Pourtant ce stade que les Grecs appellent communément : Kalimârmaro en référence au marbre qui le recouvre, mais qui s’appelle en réalité : Stadion Panathénaiko , le stade de tous les Athéniens est un parfait exemple du stade antique. Il accueillait alors les Panathénées, celles annuelles pour célébrer la naissance d’Athéna et les Grandes Panathénées, tous les quatre ans avec coucours athlétiques et artistiques mais aussi une démonstraton de la puissance de la démocratie athénienne avec une procession de magistrats venant de l’Acropole.
Parmi les épreuves athlétiques, une course au flambeau qui inspira en 1936 l’idée du passage de relais de la flamme olympique.
Les vainqueurs des épreuves recevaient une amphore parathénaïque
Ce Stadion abrite aussi un petit musée de l’Olympisme avec tous les drapeaux
Tous les sports ne peuvent pas y être pratiqués, le football par exemple en raison de sa forme étroite, mais il est utilisé pour les défilés de présentation d’équipes allant participer à diverses épreuves, ou pour accueillir les vainqueurs d’épreuves internationales. La flamme olympique y transite également après son départ d’Olympie pour …. le pays en charge des Olympiades.
Passiflore
20 août 2023 @ 09:16
« La première journée des jeux olympiques a eu lieu aujourd’hui ; les fêtes ont été admirables. La foule, réunie au stade et autour de l’enceinte, peut être évaluée, sans exagération, à plus de quatre-vingt mille personnes […] Le roi Georges trouve le stade d’une beauté incomparable. Il a souhaité la bienvenue à la jeunesse athlétique, venue de toutes les parties du monde, pour aider à la réussite et donner plus d’éclat à ces fêtes » (« Le Matin » du 6 avril 1896).
245 concurrents de 14 nations s’affrontèrent. Les pays représentés étaient le Chili, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie (à l’époque l’Autriche-Hongrie est un même état), la Bulgarie, le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, la Suède, la Suisse, l’Australie (alors colonie britannique) et la Grèce. Le marathon fut remporté par le Grec Spyridon Louis.
Gatienne
20 août 2023 @ 12:57
Pour reprendre les termes du billet: en cet été caniculaire, la déambulation dans cet univers minéral ne devait pas être très agréable. 🥵
Visite à réserver à une période plus tempérée.
Baboula
21 août 2023 @ 09:44
Est-ce à cause de la chaleur que les premiers participants aux Jeux étaient nus ?
Pascal M
20 août 2023 @ 21:01
Pour moi, et merci à Ced, le souvenir d’un séjour à Athènes, une capitale à taille humaine!