Voici la carte postale du Walhalla à Ratisbonne par Vieilles Pierres. « Le Walhalla est un temple néo-dorique en marbre situé à Donaustauf au bord du Danube, à 10 km en aval de Ratisbonne, en Bavière, en Allemagne.
« Munich, 23 octobre 1842.
S’il est un monument qui, par sa nature et sa destination, mérite d’exciter l’intérêt de l’Allemagne et la curiosité de l’Europe, c’est à coup sûr la Walhalla, dont l’inauguration avait été annoncée pour le 18 de ce mois.
J’étais parti, comme vous savez, dans l’intention d’y assister ; mais je dus bientôt changer de projet, en songeant à l’anniversaire qui avait été choisi pour cette solennité. En fixant au 18 octobre, date de la bataille de Leipzig, la consécration d’un monument qui doit servir de panthéon national à toutes les illustrations germaniques, le prince qui en a conçu l’idée a voulu en rattacher l’existence à un événement militaire qui, par la chute de l’empire de Napoléon, ouvrit l’ère des nouvelles destinées politiques de l’Allemagne ».
Ce monument imposant fut édifié dans la vallée du Danube entre le 18 octobre 1830 et le 18 octobre 1842 dans un site imposant, par l’architecte Leo Von Klenze pour le compte du roi Louis Ier de Bavière.
« Il fallait d’abord choisir la place où devrait s’élever la Walhalla. L’idée du prince s’était depuis long-temps fixée sur les environs de Ratisbone, cette antique cité de la Bavière, qui, par son illustration impériale, par la douceur de son climat, par sa situation sur le principal fleuve de la Germanie, le Danube, dans une plaine bornée d’un côté par une chaîne de collines, ouverte de l’autre jusqu’aux Alpes du Tyrol, semblait le mieux répondre en effet à toutes les conditions d’un pareil monument. C’est dans cette idée et muni des instructions du prince que l’architecte, accompagné d’officiers du génie, parcourut, au printemps de 1826, tout le pays voisin de Ratisbone, sur la rive gauche du Danube, pour y découvrir l’emplacement souhaité.
Le choix se fixa enfin sur une éminence escarpée, que sa forme presque conique rendait propre à servir de base au monument projeté, et du sommet de laquelle se découvre un horizon immense, borné à l’ouest par les monts pittoresques d’Abach et de Kelheim, à l’est par les fertiles plaines où coule le Danube, au nord par un enchaînement de collines boisées qui s’étendent jusqu’aux vastes forêts de la Bohême, et au midi par la chaîne lointaine des Alpes bavaroises, tandis que, sur une hauteur voisine, les ruines romantiques du vieux château de Donaustauf, détruit durant la guerre de trente ans, évoquent dans ce mâle paysage un souvenir historique digne d’être associé à ceux de la Walhalla.
La colline choisie pour recevoir sur son sommet ce panthéon germanique fut dès lors taillée sur ses pentes et aplanie à son faite, de manière à répondre à cette destination, et les carrières de Salzbourg, d’Adnet, de Schlanders, d’Eichstœdt et d’autres localités bavaroises, la plupart éloignées de plus de trente lieues du siége de ces travaux, fournirent les blocs de marbre colorés qui devaient servir exclusivement, à l’intérieur, à la décoration de la Walhalla.
Telles furent les dispositions, longuement et sagement méditées, par lesquelles on préluda à la construction de l’édifice. Cependant, tout ce que l’Allemagne renferme d’habiles statuaires était occupé à sculpter les bustes et les statues en marbre blanc, et un seul de ces statuaires, Martin de Wagner, qui avait reçu pour sa part un immense bas-relief de deux cent vingt-quatre pieds de développement, faisait exécuter à Rome, sous ses yeux et par ses élèves, ce bas-relief où devait se résumer toute l’histoire politique, morale et religieuse de la Germanie, et qui était destiné à orner la frise à l’intérieur de la Walhalla ».
« Rien de plus légitime, assurément, que de célébrer par des monuments une époque d’affranchissement, que d’exalter de toute manière dans l’esprit des peuples le sentiment de leur nationalité et la passion de leur indépendance ».
Ce dernier voulait en faire le mémorial (le Walhalla constitue le séjour des héros dans la mythologie nordique) des hommes et des femmes qui illustrèrent la civilisation allemande.
« Tout le monde s’accorde à dire que la pensée d’ériger aux grands hommes de la Germanie un temple sous le nom de Walhalla, emprunté, comme vous le savez, à la mythologie du Nord, que cette pensée, certainement très digne d’un grand prince, appartient au roi Louis de Bavière et qu’elle lui fut inspirée à un âge où il est bien rare que les princes aient des idées aussi sérieuses. Ce fut en 1806, à une époque où l’Allemagne, épuisée par de nombreux revers et affaiblie dans tous ses membres, semblait avoir perdu jusqu’au sentiment de son indépendance, que le jeune Louis de Bavière, alors âgé de vingt ans, conçut le projet de consacrer à tous les grands souvenirs de sa nation un monument qui pût devenir, en des temps plus heureux, un sanctuaire de patriotisme et d’honneur.
Les frontons représentent la défaite de l’empereur français Napoléon Ier en 1813 à Leipzig, et celle de l’empereur romain Auguste face aux Germains en l’an 9 à la Bataille de Teutobourg.
« Le monument une fois conçu demeura l’idée fixe du jeune héritier de la maison de Wittelsbach, à travers toutes les vicissitudes politiques que subit l’Allemagne et la Bavière elle-même, dans l’intervalle de 1807 à 1814. Des bustes de grands hommes de l’Allemagne continuèrent d’être exécutés par des sculpteurs allemands pour l’ornement de ce temple en perspective, qui ne pouvait s’élever qu’au sein de l’Allemagne rendue tout entière à son propre génie et rétablie dans toute son indépendance. Ce moment était arrivé en 1814, et dès cette année un programme, arrêté par Louis de Bavière lui-même invita tous les architectes allemands à concourir pour l’érection d’un monument auquel s’attachaient dès-lors tant de souvenirs et tant d’espérances ».
Contrairement au Panthéon de Paris, le Walhalla ne contient ni corps ni cendres de défunts : les personnes honorées sont simplement représentées en sculpture
« L’effet de l’intérieur du temple n’est pas moins neuf, moins imposant, et ne fait pas moins d’honneur au prince qui en a conçu l’idée et à l’artiste qui l’a réalisée. La forme du temple dorique grec, qui est celle d’un carré long, entouré à l’extérieur d’un péristyle de colonnes, devait se retrouver à l’intérieur dans une longue cella, renfermant des bustes de grands hommes rangés à diverses hauteurs le long des quatre parois de l’édifice.
Cette disposition nécessaire pouvait produire de la monotonie, et par l’uniformité de ces bustes, tous de même forme, celle de l’Hermès antique, et de même couleur, celle du marbre blanc, ajouter encore un élément de froideur qui aurait détruit tout l’effet moral. L’architecte a su parer avec beaucoup de bonheur à ce double inconvénient, sans sortir des principes de l’architecture grecque qu’il avait à suivre. L’une des conditions de son programme était que l’intérieur de l’édifice admît le plus de lumière possible pour éclairer du jour le plus avantageux tant de portraits d’hommes célèbres réunis dans ce panthéon. Le temple dut donc recevoir par le toit, d’après le système des anciens hypoethres, toute la clarté nécessaire, mais non pas de la même manière que cela avait lieu dans les temples antiques, par une ouverture unique pratiquée vers le milieu du toit et laissée libre à l’air ; ce que ne comporte pas le climat de nos pays septentrionaux ».
Depuis 1962, les 96 bustes à l’origine sont complétés à intervalles de cinq à sept ans. La sélection est effectuée par le Conseil des ministres bavarois sur recommandation de l’Académie bavaroise des sciences. Le Walhalla est géré depuis 2016 par l’administration bavaroise des châteaux.
Le mémorial se visite et on peut y voir à l’intérieur 129 bustes de personnalités allemandes ou d’autres nationalités de langue germanique.
« La toiture de la Walhalla, construite dans le système de la charpente, à l’imitation du comble qu’elle projette au dehors par ses deux frontons, dut avoir, pour appuis des poutres principales qui la composent, des masses de construction formant saillie sur les deux côtés longs du temple, de manière à interrompre la monotonie de ces immenses faces lisses.
Ces espèces d’avant-corps, détachés du mur de la cella et formés de deux colonnes supportant un architrave avec son entablement, et, en second ordre, deux statues de caryatides sur lesquelles repose le plafond, produisent ainsi un motif de décoration de l’effet le plus heureux. Un espace réservé dans le fond de la cella, et répondant à l’opisthodome des temples grecs, forme, dans le bas, une enceinte décorée de six colonnes ioniques, et, dans le haut, un grand balcon ouvert sur le temple et soutenu par les mêmes statues de caryatides. De ce balcon, qui est destiné à recevoir des chœurs de musique dans les fêtes de consécration célébrées à la Walhalla, part un passage étroit qui circule dans toute l’étendue des deux côtés longs du temple, et qui est laissé de même ouvert du côté de l’intérieur, de manière à ce qu’un certain nombre d’assistants puisse s’y placer pour jouir du spectacle de la cérémonie.
Ces dispositions répandent dans l’intérieur de la Walhalla le mouvement et la variété, sans nuire à l’effet de la grandeur et sans troubler le sentiment de l’unité, et la richesse de la décoration ajoute encore à l’impression de cette imposante architecture.
Les murs, sur le fond desquels se détachent les têtes de marbre blanc, sont entièrement revêtus de marbres colorés, assortis avec un goût exquis ; les colonnes sont taillées pareillement dans un marbre précieux ; le plafond a toutes ses parties peintes et dorées dans le style antique, avec des étoiles d’or sur le fond bleu des caissons. Les statues de caryatides sont décorées dans le même goût, au moyen de l’or et de la couleur distribués sur les diverses parties de leur vêtement ; le pavé du temple est construit en mosaïque de marbre à compartiments variés.
Ainsi, à l’exception des bustes de grands hommes et de la frise continue qui règne dans le haut du mur de la cella, tout resplendit de l’éclat de l’or et des couleurs à l’intérieur de ce temple, qui s’annonce au dehors par le style grave et noble de son architecture dorique, et par son double fronton, orné, à l’exemple des temples antiques, de groupes de statues de ronde-bosse »
Du péristyle on a une vue sur la courbe du Danube, les ruines du château de Donaustauf et les flèches de la cathédrale Saint-Pierre de Ratisbonne.
Conseils : s’y rendre en bateau depuis Ratisbonne, très facile et absolument magique. » (Texte : source Wikipédia + www.schloesser.bayern.de + Revue des Deux Mondes, période initiale, tome 32, 1842 (p. 828-852) par Raoul Rochette. Crédit photos : VieillesPierres.)
cerodo
4 septembre 2021 @ 06:27
merci pour cette piqûre de rappel. Endroit visité en 1997, au cours d’ une visite de Ratisbonne et du château Tour et Taxis. C’est au cours d’une journée bien pluvieuse, que mon époux et moi-même avons vécu à la tv en direct, les évenements de 17 septembre.
dagobert 1er
4 septembre 2021 @ 10:21
Que c’est il passé le 17 septembre 1997? Je ne vois pas
cerodo
5 septembre 2021 @ 21:44
autant pour moi, c’était le 11 septembre.
dagobert 1er
6 septembre 2021 @ 11:44
Ok!!
Ciboulette
4 septembre 2021 @ 19:54
J’avais vu sur Arte un reportage sur ce monument . Très surprise d’y trouver Clovis ( Chlodwig ) roi des Francs ! C’est effectivement l’équivalent de notre Panthéon , sans sépultures .
HRC
5 septembre 2021 @ 09:01
Des Autrichiens qui connaissaient mal l’histoire étaient aussi étonnés que Karl soit notre Charle(magne)
Leur guide était gênée..
Leonor
5 septembre 2021 @ 10:22
C’est que, Ciboulette, les Francs étaient des Germains. Une des tribus germaines entre autres. Mais qui a fini par en supplanter pas mal d’autres comme les Visigoths, les Alamans, etc, et à conquérir l’essentiel de ce qui est actuellement … la France.
Sous la conduite de Chlodwig, alias Clovis , alias Ludwig, alias Louis.
Voir Tolbiac et Voué-la-Bataille .
Cette réalité historique a longtemps été occultée dans les manuels d’histoire scolaire.
HRC
7 septembre 2021 @ 09:49
Les Wisigoths, les Mérovingiens les ont bloqués seulement. Une sorte de limes aux lisières de l’Auvergne en particulier 😊. Ça tombe mal ils étaient chrétiens ariens ce qui m’aurait convenu. Charles le Grand oui il y est allé fort sans tout dominer en Aquitaine quand même.
HRC
4 septembre 2021 @ 07:58
Je l’ai vu de loin en quittant Ratisbonne. Je m’en suis dispensée, mon but était Berlin après la chute de la DDR.
Après Napoléon, prendre la tête d’un état allemand tentait la Bavière autant voire plus que la Prusse.
Aldona
4 septembre 2021 @ 08:22
Merci pour ce reportage, la vue sur le Danube est magnifique, j’aime l’idée des personnes honorées, seulement en sculpture
Bruno von Gradell
4 septembre 2021 @ 08:48
Le contraste entre la massivité du temple teuton et les cahutes au bord de l’eau est plaisant …
HRC
5 septembre 2021 @ 08:34
Teuton…. 😊
JAusten
4 septembre 2021 @ 09:54
Merci ! Superbe !
Leonor
4 septembre 2021 @ 10:26
Si vous cherchez Ratisbonne sur une carte d’édition allemande, c’est Regensburg qu’il faut chercher.
Leonor
4 septembre 2021 @ 10:46
Voilà qui va encore créer des remous.
Mais , dit simplement, le Walhalla de la mythologie germanique n’est au fond rien d’autre que l’Olympe des dieux grecs.
Je n’ai pas une passion délirante pour Wagner – ça me barbe souvent – mais voilà une petite trouvaille :
Dans cette vidéo, un musicologue très accessible explique avec force dessins ( en français) les thèmes musicaux ( les leitmotivs) de Wagner dans L’Or du Rhin, relatifs au Walhalla. C’est très bien fait, et accessible à tous.
https://www.youtube.com/watch?v=e7MNNSwM_9Y&ab_channel=Op%C3%A9ranationaldeParis
HRC
5 septembre 2021 @ 08:40
Je ne vois pas pourquoi cela créerait le moindre remou.
Ça fait des lustres que les parentés entre mythologies ont été constatées et étudiées.!
Leonor
6 septembre 2021 @ 11:00
Ah, si vous ne voyez pas, HRC, mille fois tant mieux.
Mais vous devez bien vous douter quand même que tout le monde n’est pas comme vous au fait des parentés entre mythologies, ni lecteur assidu de Mircea Eliade .
Aussi, les interprétations erronées de ce bâtiment risquaient-elles d’être multiples , au vu de toutes les horreurs d’un anti-germanisme primaire qu’il y a eu à lire ici pendant un certain temps.
HRC
7 septembre 2021 @ 09:27
Leonor, ce n’est pas une leçon de politesse mais de pragmatisme.
Attendez les remous avant de les combattre.
L’antigermanisme primaire ne c’est pas manifesté ici. Le seul qui a critiqué ici signe Breidenstein depuis longtemps.
HRC
7 septembre 2021 @ 09:34
Et j’ai entendu de jolis soupçons à Heidelberg, entre autres sur les Français ( qui étaient des Françaises ayant eu l’allemand en première langue vivante). Comme le pire fut en ex-RDA, j’oublie. D’ailleurs on a un peu joué à sortir l’artillerie des savoirs… 😉.
HRC
7 septembre 2021 @ 09:40
Pas en Ex-RDA. Là je n’ai pas joué. J’avais l’impression de croiser partout d’anciens bénéficiaires du régime. Ma parano à moi.
HRC
7 septembre 2021 @ 09:51
Ah erreur c’est von Gradell le pseudo cette fois-ci ! 😊
Kaiserin
4 septembre 2021 @ 11:27
Quelle joie de revoir le Walhalla !
Cette photo me rappelle un voyage en amoureux (sans les enfants) en 1993. Bientôt 30 ans 😇
pimont
4 septembre 2021 @ 11:46
Article intéressant comme beaucoup d’autres….
Il est vraiment curieux qu’un pays, pour célébrer sa gloire ait choisi d’édifier un monument à l’architecture qui lui est à 100 % étrangère.
C’est un peu comme si Louis XIV avait bâti un temple Moghol à la place du château de Versailles…
Enrique
4 septembre 2021 @ 13:03
A Ratisbonne se trouve aussi le magnifique Château de Saint Emmeran, résidence famillier de la princesse Gloria von Thurn und Taxis.Femme encore belle á son âge et trés sympathique et gentille et qui aime beaucoup faire de la publicité de son château.En été (sauf les deux derniéres because Covid) il y a des concerts et des opéras dans les jardins avec de nombreux participants.
Beque
4 septembre 2021 @ 14:06
Je ne connais pas le Walhalla mais Ratisbonne (Regensburg), qui est une très belle ville, épargnée pendant la 2de guerre mondiale, avec des monuments anciens comme la Tour du Pont (14e siècle) et le Grenier à sel (du 17e siècle). L’intérieur de l’abbatiale de l’ancien monastère de Saint Emmeran, qui appartient aux Tour et Taxis, est grandiose. Cette famille avait le monopole de la Poste juqu’en 1867. Sur la Domplatz, une plaque est apposée sur une maison : « A cette époque, dans cette résidence qui était celle du Prince-Primat, se trouvait le quartier général de l’empereur Napoléon, les 24 et 25 avril 1809 ». L’invasion de la Bavière par l’Archiduc Charles, le 10 avril 1809, avait pris Napoléon au dépourvu. La bataille de Ratisbonne fut rendue célèbre en raison de l’unique blessure superficielle reçue par Napoléon au cours de ses campagnes.
Une statue de Don Juan d’Autriche, fils bâtard de Charles Quint, a été érigée sur une place. L’auberge « Goldendes Kreuz » (nom actuel) était fréquentée par Louis II de Bavière, Alexandra de Russie, Otto de Grèce – fils de Louis 1er de Bavière -, Maximilien d’Autriche, Guillaume 1er de Prusse (écrit sur le dépliant de l’auberge). Au dos de la carte de l’auberge est ajouté : « Don Juan d’Autriche en 1547 rencontra Barbara Blomsberg, 24 ans plus tard il s’illustrait à la bataille de Lépante ».
Danielle
4 septembre 2021 @ 14:47
Une carte postale très originale et intéressante, merci Vieilles Pierres.
HRC
5 septembre 2021 @ 08:57
Ratisbonne c’est aussi une grande terrasse au bord du fleuve, un restau populaire où mes enfants ont pu se consoler d’avoir dû visiter le château sagement. Et nous boire une bière bien méritée
Ma fille de 4 ans y fut draguée par un jeune autochtone du même âge. Son frère pas content. Les parents des 2 côtés se marraient.
Hervé J. VOLTO
5 septembre 2021 @ 10:55
Un temple néo-dorique en marbre situé en Allamagne, à Donaustauf (au bord du Danube), à 10 km en aval de Ratisbonne, en Bavière ?
L’architecture néo-dorique n’est pas étrangère à l’Allemagne : selon Ronsard dans sa Franciade https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Franciade dédiée à François II, puis autorisée par Charles IX à la mort de son frère vanat l’achèvement de l’oeuvre, les Francs et les vikings seraient descendants de spartiates et de troyens ayant remnonté le Danube après la chute de Troye.
La francisque de Pharamond était l’arme d’Achile, dont Francus, le fils qu’il eut de Briséïs mais dont Andromaque -la veuve d’Hector- fera passer pour le sien (le sien avait été jeté du haut des remparts par les soldats grecs), en fera son arme totem : delà, elle passera aux Francs.
Les Francs Saliens sont les Francs qui s’installèrent en Gaule : se mélangeant aux Gallo-Romains, ils donnèrent les Français.
Les Francs Ripuaires sont les Francs qui s’installèrent en Allemagne de l’Ouest, en Franconnie, capitale Frankfort. Ratisbonne se trouve en Franconnie, aujourdhui la Bavière…
Hervé J. VOLTO
5 septembre 2021 @ 10:58
C’est Charlemagne qui tenta historiquement de fédérer Francs Saliens et Francs Ripuaires.
En 1959, le Général De Galle, répondant à une entrevue télévisée, déclara :
-Nous sommes (nous, les Français) quand même un peuple européen de race blanche, de culture grècque et latine, et de religion Chrétienne !
Hervé J. VOLTO
5 septembre 2021 @ 11:02
A lire : CARACTERE SACRE ET DIVIN DE LA ROYAUTE EN FRANCE
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2016/02/15/caractere-sacre-et-divin-de-la-royaute-en-france-par-herve-volto-cja/