Voici le catalogue de l’exposition consacrée au roi Ferdinand I de Roumanie qui se tient au musée national à Peles. Des costumes militaires, médailles, décorations et armes font partie des objets présentés au public. (Merci à Olivier d’Abington)
Beaucoup de biens personnels de la famille royale ont été volés, détruits ou, au mieux cas, donnés aux théâtres comme accessoires.Certains uniformes,ont été conservés au musée militaire de Bucarest, sans être exposés avant 1989.Au cours des dernières années, une très petite partie des effets personnels de la famille royale a été récupérée et exposée dans les musées …
Je crois savoir que les régimes communistes ont parfois protégé l ‘héritage des régimes précédents de bien meilleure façon que bien des régimes jugés » démocratiques » .
( Voir en particulier la reconstruction de Peterhoff et je crois aussi la restauration de la chambre d’ambre au palais d’hiver)
Mais à mon tour de poser une question , car toujours se retrouver sur « Wiki tu sais qui » finit par être frustrant et invalidant :
N’est-ce pas le roi Ferdinand qui fut à l’origine du merveilleux château de Peles ?
Non ce n’est pas Ferdinand qui est à l’origine du château de Peles mais son oncle et prédécesseur le prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen avant même qu’il ne devienne le roi Carol Ier de Roumanie. Dès qu’il fut élu prince de Roumanie Charles se rendit sur place en août 1866 à Sinaï qui tire son nom du monastère du mont Sinaï, en souvenir de celui de Terre Sainte, qui fut construit à la fin du XVIIe siècle par Mihail Cantacuzène, spatar c’est-à-dire porte-épée du prince régnant de Valachie. Le prince et son épouse Élisabeth de Wied furent séduits par ce côté sauvage et par le Peles, un torrent capricieux, et ils décidèrent d’y construire une résidence d’été. Quand le roi Carole mourut en septembre 1914 Peles venait à peine d’être achevé.
les ceaucercu avait un ecritoire en or une horloge en or on avait vu un reportage sur cela après leur chute, dans le parais que ceaucescu s’est fait construire dans le centre de bucarest
Le roi Ferdinand Ier qu’on appela le Loyal était un homme très simple, soucieux des deniers de l’État, qui ne s’achetait jamais rien pour lui-même tant il était modeste et discret. Il avait été élevé par son père Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen et par sa mère l’infante Antonia de Portugal dans le respect des autres et même lorsqu’il connaissait à fond un sujet, lorsqu’on disait devant lui quelque chose d’erroné à cet égard il avait des difficultés à reprendre son interlocuteur tant il n’aimait pas faire de la peine ou vexer quelqu’un. Il avait la fierté de sa mère et le sens de la discipline de son père.
Il n’a pas laissé beaucoup de traces de ce fait à la postérité mais la reine Marie était très différente, très artiste et passionnée de photographie, elle a donc beaucoup photographié notamment son mari à son bureau et dans toutes les scènes de la vie quotidienne, avec la famille, les amis.
Le roi collectionna quelques livres en particulier de botanique, des romans, un herbier, et quelques objets, un portrait signé par le peintre italien du Paris de la Belle Époque Antonio Argnani (Faenza 1868-Antibes 1947), des pièces d’échecs, des souvenirs d’équitation. L’exposition présente aussi des cadeaux qui ont été faits au roi et notamment de très belles armes et les ornements royaux, les uniformes du roi, ses décorations.
Beaucoup de ces éléments ont été conservés au Musée national d’histoire de Roumanie à Bucarest dans l’ancien palais des postes qui abrite aussi le musée de la philatélie.
C’est le cas des bijoux de la Couronne roumaine en particulier.
En 1907 les travaux de restauration du musée ont mis au jour sous les fondations du bâtiment, un site archéologique médiéval du temps de la principauté de Valachie.
Cette exposition qui se tient jusqu’à fin octobre est un prélude à l’année 2018 qui sera celle du centenaire de la Grande Union de Roumanie.
Le catalogue de 360 pages illustrées coûte 60 lei c’est-à-dire environ 13 € outre le port.
Il peut être commandé au château : peles.ro@gmail.com. http://peles.ro/
JAY
29 septembre 2017 @ 07:41
Il reste encore des biens personnels du roi? tout n a pas été détruit par le régime communiste?
Trajan
29 septembre 2017 @ 12:07
Beaucoup de biens personnels de la famille royale ont été volés, détruits ou, au mieux cas, donnés aux théâtres comme accessoires.Certains uniformes,ont été conservés au musée militaire de Bucarest, sans être exposés avant 1989.Au cours des dernières années, une très petite partie des effets personnels de la famille royale a été récupérée et exposée dans les musées …
Pascal
29 septembre 2017 @ 15:45
Je crois savoir que les régimes communistes ont parfois protégé l ‘héritage des régimes précédents de bien meilleure façon que bien des régimes jugés » démocratiques » .
( Voir en particulier la reconstruction de Peterhoff et je crois aussi la restauration de la chambre d’ambre au palais d’hiver)
Mais à mon tour de poser une question , car toujours se retrouver sur « Wiki tu sais qui » finit par être frustrant et invalidant :
N’est-ce pas le roi Ferdinand qui fut à l’origine du merveilleux château de Peles ?
Gérard
1 octobre 2017 @ 18:29
Non ce n’est pas Ferdinand qui est à l’origine du château de Peles mais son oncle et prédécesseur le prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen avant même qu’il ne devienne le roi Carol Ier de Roumanie. Dès qu’il fut élu prince de Roumanie Charles se rendit sur place en août 1866 à Sinaï qui tire son nom du monastère du mont Sinaï, en souvenir de celui de Terre Sainte, qui fut construit à la fin du XVIIe siècle par Mihail Cantacuzène, spatar c’est-à-dire porte-épée du prince régnant de Valachie. Le prince et son épouse Élisabeth de Wied furent séduits par ce côté sauvage et par le Peles, un torrent capricieux, et ils décidèrent d’y construire une résidence d’été. Quand le roi Carole mourut en septembre 1914 Peles venait à peine d’être achevé.
Olivier d'Abington
30 septembre 2017 @ 06:09
Vous plaisantez?
Le régime communiste s’est approprié les biens royaux immédiatement!! Très peu, à part le palais royal détruit par la guerre civile, a été détruit…
Pour rappel, les Ceausescu vivaient comme des monarques, sous les dorures (qu’ils adoraient) et les lambris!
C’est d’ailleurs pour ça qu’une grande partie des biens ont été restitués à la famille royale il y’a quelques années déjà.
teddy
30 octobre 2017 @ 12:22
les ceaucercu avait un ecritoire en or une horloge en or on avait vu un reportage sur cela après leur chute, dans le parais que ceaucescu s’est fait construire dans le centre de bucarest
Alinéas
29 septembre 2017 @ 20:40
Que de médailles, décorations portées sur ce bel uniforme.!
Gérard
30 septembre 2017 @ 12:42
Le roi Ferdinand Ier qu’on appela le Loyal était un homme très simple, soucieux des deniers de l’État, qui ne s’achetait jamais rien pour lui-même tant il était modeste et discret. Il avait été élevé par son père Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen et par sa mère l’infante Antonia de Portugal dans le respect des autres et même lorsqu’il connaissait à fond un sujet, lorsqu’on disait devant lui quelque chose d’erroné à cet égard il avait des difficultés à reprendre son interlocuteur tant il n’aimait pas faire de la peine ou vexer quelqu’un. Il avait la fierté de sa mère et le sens de la discipline de son père.
Il n’a pas laissé beaucoup de traces de ce fait à la postérité mais la reine Marie était très différente, très artiste et passionnée de photographie, elle a donc beaucoup photographié notamment son mari à son bureau et dans toutes les scènes de la vie quotidienne, avec la famille, les amis.
Le roi collectionna quelques livres en particulier de botanique, des romans, un herbier, et quelques objets, un portrait signé par le peintre italien du Paris de la Belle Époque Antonio Argnani (Faenza 1868-Antibes 1947), des pièces d’échecs, des souvenirs d’équitation. L’exposition présente aussi des cadeaux qui ont été faits au roi et notamment de très belles armes et les ornements royaux, les uniformes du roi, ses décorations.
Beaucoup de ces éléments ont été conservés au Musée national d’histoire de Roumanie à Bucarest dans l’ancien palais des postes qui abrite aussi le musée de la philatélie.
C’est le cas des bijoux de la Couronne roumaine en particulier.
En 1907 les travaux de restauration du musée ont mis au jour sous les fondations du bâtiment, un site archéologique médiéval du temps de la principauté de Valachie.
Cette exposition qui se tient jusqu’à fin octobre est un prélude à l’année 2018 qui sera celle du centenaire de la Grande Union de Roumanie.
Le catalogue de 360 pages illustrées coûte 60 lei c’est-à-dire environ 13 € outre le port.
Il peut être commandé au château : peles.ro@gmail.com. http://peles.ro/
teddy
30 octobre 2017 @ 12:23
la couronne de la reine marie à été volée ou détruite par les communistes il y une copie en vermeil au musée cité au post d’avant
teddy
30 octobre 2017 @ 12:25
il reste la couronne du roi et de la reine epouse du roi carol I de roumanie