C’est entre 1903 et 1912 que fut érigée la cathédrale russe de Nice. L’une des plus importantes hors de Russie. Elle a été érigée en hommage au fils aîné du tsar Alexandre II décédé des suites d’une méningite à Nice à l’âge de 20 ans.
A côté , se trouve le Lycée Impérial, ex palais impérial .En continuant à droite , sur la dernière photo, vous trouvez la tombe du Prince .Superbes chœurs pour les offices .
En 1988 , j’y ai vu le « pape » « orthodoxes, tendance Moscou » ,pour la célébration de la mort de Nicolas II .
La cathédrale a retrouvé toute sa beauté , car elle a été nettoyée ,il y a une vingtaine d’années .
Pas vraiment à côté le lycée du Parc-impérial (1,6 km les séparent) et une sacrée montée à gravir ! L’ eglise russe » comme on l’appelle ici, à été de nouveau accessible au public au debut de l’année 2016 après 2 ans de travaux entrepris par la fédération de Russie qui en est officiellement propriétaire suite à des années d’embroglio juridique.
A noter qu’elle n’est pas la première eglise russe de la ville de Nice. La plus ancienne se trouve Rue de Longchamp mais celle-ci se révéla vite trop petite pour héberger l’importanrz communauté orthodoxe de la ville.
Cet édifice est une des curiosités de Nice et ses habitants sont bien heureux de pouvoir accéder, de nouveau, aux jardins et aux merveilleuses icônes que renferme la cathédrale.
Et plus récemment encore, « on » a décidé d’en faire cadeau à M. Poutine via la Russie au mépris des revendications locales de ceux qui se considéraient comme propriétaires légitimes.
Cette cathédrale a été on le sait l’objet d’une vive polémique.
Alors qu’elle était gérée depuis des décennies par une association d’orthodoxes français sous l’autorité de l’archevêché de la rue Daru l’Etat russe en a revendiqué la propriété et contre toute attente et raison (selon moi) la justice française lui a donné raison.
En effet le terrain avait été payé par la famille impériale et la construction par les dons de russes en villégiature à Nice.
Le gouvernement russe va t’il réclamer la propriété des palmiers que je ne sais plus quelle tsarine avait offerts à une station balnéaire ou elle séjournait souvent ?
Tout cela s’est accompagné de manœuvres assez louches de certains citoyens russes visant à discréditer le clergé en place .
Cette très triste affaire s’inscrit hélas dans une opposition larvée et récurrente entre tenant d’une indépendance de l’ archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale aujourd’hui rattaché canoniquement au patriarcat de Constantinople et partisans de sa réintégration pure et simple dans l’Eglise orthodoxe russe.
Cette cathédrale est paraît il le deuxième bâtiment religieux après Notre Dame de Paris pour le nombre de visites et il faut reconnaître que l’Etat russe semble disposé à investir de grosses sommes dans son entretien.
Je serais quand même étonné que la cathédrale russe de Nice soit plus visitée que les sanctuaires de Lourdes ou la chapelle de la Médaille miraculeuse ou Notre-Dame de la Garde à Marseille. Et le Mont Saint-Michel…
Impossible d’aller à Nice sans voir cette beauté architecturale. Assister à un office est plus difficile car les cerbères orthodoxes veillent et il n’est pas possible de s’asseoir ! Mais la beauté liturgique est là.
La chapelle du tzarévitch ne contient pas à proprement parler son tombeau car il a été inhumé à Saint-Pétersbourg à la cathédrale Pierre et Paul Mais elle a été édifiée à l’emplacement de sa chambre où il est mort à la Villa Bermond. Et ultérieurement on a construit à côté ce qu’on appelle la cathédrale.
Après la mort de son fils l’empereur Alexandre II acheta la propriété Bermond et fit raser la grande habitation d’une quarantaine de pièces afin de faire élever en 1867 une chapelle commémorative, le « Mausolée Impérial », à l’emplacement exact de la chambre où le jeune prince s’était éteint.
La chapelle fut inaugurée le 26 mars 1869 en présence du grand-duc Alexandre Alexandrovitch futur Alexandre III.
Une croix en fer forgé marque l’endroit même où Nicolas Alexandrovitch est décédé.
La chapelle contient de nombreuses icônes, dons des corps d’armée impériaux, saint Michel, sainte Olga, saint Paul le Confesseur, archéparque de Constantinople au IVème siècle, ou encore la Sainte Trinité.
La chapelle Saint-Nicolas édifiée aussi en souvenir du prince héritier s’est vu accorder le titre de cathédrale par le Saint-Synode fait unique pour une église hors de Russie à l’époque. Le Saint-Synode voulait ainsi marquer sa reconnaissance à l’empereur régnant Nicolas II qui lui avait cédé son domaine du Mausolée Impérial et permis l’achèvement des travaux.
framboiz 07
28 novembre 2017 @ 03:25
A côté , se trouve le Lycée Impérial, ex palais impérial .En continuant à droite , sur la dernière photo, vous trouvez la tombe du Prince .Superbes chœurs pour les offices .
En 1988 , j’y ai vu le « pape » « orthodoxes, tendance Moscou » ,pour la célébration de la mort de Nicolas II .
La cathédrale a retrouvé toute sa beauté , car elle a été nettoyée ,il y a une vingtaine d’années .
Gatienne
28 novembre 2017 @ 11:18
Pas vraiment à côté le lycée du Parc-impérial (1,6 km les séparent) et une sacrée montée à gravir ! L’ eglise russe » comme on l’appelle ici, à été de nouveau accessible au public au debut de l’année 2016 après 2 ans de travaux entrepris par la fédération de Russie qui en est officiellement propriétaire suite à des années d’embroglio juridique.
A noter qu’elle n’est pas la première eglise russe de la ville de Nice. La plus ancienne se trouve Rue de Longchamp mais celle-ci se révéla vite trop petite pour héberger l’importanrz communauté orthodoxe de la ville.
Cet édifice est une des curiosités de Nice et ses habitants sont bien heureux de pouvoir accéder, de nouveau, aux jardins et aux merveilleuses icônes que renferme la cathédrale.
framboiz 07
28 novembre 2017 @ 12:15
Pardon ;orthodoxe sans S !
Bételgeuse70
28 novembre 2017 @ 08:10
Et plus récemment encore, « on » a décidé d’en faire cadeau à M. Poutine via la Russie au mépris des revendications locales de ceux qui se considéraient comme propriétaires légitimes.
Jean Pierre
28 novembre 2017 @ 08:32
Le litige sur sa propriété est-il réglé ?
Pascal
28 novembre 2017 @ 08:53
Cette cathédrale a été on le sait l’objet d’une vive polémique.
Alors qu’elle était gérée depuis des décennies par une association d’orthodoxes français sous l’autorité de l’archevêché de la rue Daru l’Etat russe en a revendiqué la propriété et contre toute attente et raison (selon moi) la justice française lui a donné raison.
En effet le terrain avait été payé par la famille impériale et la construction par les dons de russes en villégiature à Nice.
Le gouvernement russe va t’il réclamer la propriété des palmiers que je ne sais plus quelle tsarine avait offerts à une station balnéaire ou elle séjournait souvent ?
Tout cela s’est accompagné de manœuvres assez louches de certains citoyens russes visant à discréditer le clergé en place .
Cette très triste affaire s’inscrit hélas dans une opposition larvée et récurrente entre tenant d’une indépendance de l’ archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale aujourd’hui rattaché canoniquement au patriarcat de Constantinople et partisans de sa réintégration pure et simple dans l’Eglise orthodoxe russe.
Cette cathédrale est paraît il le deuxième bâtiment religieux après Notre Dame de Paris pour le nombre de visites et il faut reconnaître que l’Etat russe semble disposé à investir de grosses sommes dans son entretien.
Gérard
29 novembre 2017 @ 22:00
Je serais quand même étonné que la cathédrale russe de Nice soit plus visitée que les sanctuaires de Lourdes ou la chapelle de la Médaille miraculeuse ou Notre-Dame de la Garde à Marseille. Et le Mont Saint-Michel…
Francois
28 novembre 2017 @ 10:04
Bleu et or toujours très beau
Érigée juste avant la fin de l’empire elle fut
sans doute pour les exilés le signe des derniers feux
de la splendeur
Lili.M
28 novembre 2017 @ 10:17
J’aime ce lieu que j’ai eu l’occasion de visiter à deux reprises ! On peut y admirer des superbes icônes offertes par le dernier tsar Nicolas II.
Danielle
28 novembre 2017 @ 11:05
Bel édifice, on se croirait en Russie.
Philippe
28 novembre 2017 @ 14:15
Sait-on quel membres du Gotha se sont mariés dans cette cathédrale?
ciboulette
28 novembre 2017 @ 16:23
C’est une splendeur !
Alinéas
28 novembre 2017 @ 18:42
Magnifique cathédrale avec une grande harmonie de couleurs.. Cela mériterait d’avoir quelques photos de son intérieur..!
Joel
28 novembre 2017 @ 19:14
On parle plutôt de patriarche dans ce cas le Patriarche Cyrille de Moscou et toutes les Russies
Cosmo
28 novembre 2017 @ 21:46
Impossible d’aller à Nice sans voir cette beauté architecturale. Assister à un office est plus difficile car les cerbères orthodoxes veillent et il n’est pas possible de s’asseoir ! Mais la beauté liturgique est là.
Gérard
29 novembre 2017 @ 01:58
La chapelle du tzarévitch ne contient pas à proprement parler son tombeau car il a été inhumé à Saint-Pétersbourg à la cathédrale Pierre et Paul Mais elle a été édifiée à l’emplacement de sa chambre où il est mort à la Villa Bermond. Et ultérieurement on a construit à côté ce qu’on appelle la cathédrale.
Gérard
29 novembre 2017 @ 14:47
http://www.cmb.mc/uploads/downloads/5-3-brochure-relations-russie—francais-2015-tel-qu-imprime-en-juin-2015.pdf pour des images de l’intérieur du mausolée notamment.
Après la mort de son fils l’empereur Alexandre II acheta la propriété Bermond et fit raser la grande habitation d’une quarantaine de pièces afin de faire élever en 1867 une chapelle commémorative, le « Mausolée Impérial », à l’emplacement exact de la chambre où le jeune prince s’était éteint.
La chapelle fut inaugurée le 26 mars 1869 en présence du grand-duc Alexandre Alexandrovitch futur Alexandre III.
Une croix en fer forgé marque l’endroit même où Nicolas Alexandrovitch est décédé.
La chapelle contient de nombreuses icônes, dons des corps d’armée impériaux, saint Michel, sainte Olga, saint Paul le Confesseur, archéparque de Constantinople au IVème siècle, ou encore la Sainte Trinité.
La chapelle Saint-Nicolas édifiée aussi en souvenir du prince héritier s’est vu accorder le titre de cathédrale par le Saint-Synode fait unique pour une église hors de Russie à l’époque. Le Saint-Synode voulait ainsi marquer sa reconnaissance à l’empereur régnant Nicolas II qui lui avait cédé son domaine du Mausolée Impérial et permis l’achèvement des travaux.