La princesse Annemarie de Bourbon-Parme, duchesse de Parme s’est rendue dans la localité de Berceto avec sa fille la princesse Cecilia qui porte le titre de comtesse de Berceto. (Copyright photos : www.ppe-agency.com)
La princesse Annemarie de Bourbon-Parme, duchesse de Parme s’est rendue dans la localité de Berceto avec sa fille la princesse Cecilia qui porte le titre de comtesse de Berceto. (Copyright photos : www.ppe-agency.com)
aubert
1 octobre 2018 @ 11:20
Au XIX° siècle beaucoup de familles bourgeoises, enrichies grâce aux dépouilles révolutionnaires de familles nobles, se sont avec la complicité de quelques fonctionnaires attribués jusque dans leur état-civil des noms de terre. Monsieur Martin devenant Martin du Moulin. Parfois ou souvent, Martin a disparu au fil des ans.
Les familles anciennement régnantes imitent ces simples pékins en se donnant des noms de territoires aujourd’hui intégrés dans des états souverains.
Comme si s’appeler Bourbon-Parme ne suffisait pas à cette petite fille dont seuls quelques italiens sauront où placer Berceto sur une carte de leur pays.
Lorenz
1 octobre 2018 @ 12:33
aubert,
je suis surtout d’accord avec votre dernière phrase, le titre de « princesse Cecilia de Bourbon Parme » est beaucoup plus beau et prestigieux que « comtesse de Berceto », qui fait même penser à un fille de prince née hors mariage.. le maire sur la photo semble, lui aussi, sceptique!
Menthe
1 octobre 2018 @ 13:00
Aubert, en lisant cet article, j’ai eu une pensée similaire à la vôtre, ces familles n’hésitent pas à s’octroyer des titres à la pelle ! sur quels critères ?
Mona
1 octobre 2018 @ 13:23
Nous avons régulièrement sur ce blog, entre autres, des Orléans dits « de France », titrés duc de ceci ou comte de cela, il ne me semble pas vous avoir vu critiquer la chose.
Le comté de Berceto était dans le patrimoine des Bourbon qui ont régné sur Parme et Plaisance jusqu’en 1859. Il n’y a rien d’étrange à ce que le titre revienne à un de ses membres. Je ne vois pas vraiment le rapport avec votre bourgeois Martin.
aubert
2 octobre 2018 @ 17:40
Chère Mona ma fidèle lectrice soyez vivement remerciée. Il y a au moins une personne sur ce blog qui lit et suit mes commentaires.
Même s’il m’arrive d’écrire les titres que se décernent les princes français comme ceux qui se veulent français, je ne les apprécie pas particulièrement. En tous cas quand ils peuvent être sujet à discorde.
Muscate-Valeska de Lisabé
1 octobre 2018 @ 13:49
Jolie petite fille qui porte mon prénom,perso avec un accent sur le É. La Maman est belle aussi.
Gérard
1 octobre 2018 @ 17:11
Rappelons que c’est le 30 septembre 2017 au chapitre général des chevaliers du Constantinien de Saint-Georges de Parme que la princesse Luisa Irene reçut le titre de marquise de Castell’Arquato et sa sœur Maria Cecilia celui de comtesse de Berceto.
Berceto est une petite commune du sud de la province de Parme et qui au XIIe siècle fut un fief de cette ville, mais le château en fut pris et repris jusqu’à ce que Troilo Ier Rossi ne l’annexe à son comté de San Secondo au début du XVIe siècle. En 1635 Troilo IV de Rossi a été déclaré coupable de rébellion par le duc de Parme Odoardo Farnese Ier qui confisqua toutes ses terres et le força à l’exil. Son frère Scipione Ier, avec l’aide du roi d’Espagne, Philippe IV convainquit le duc Ranuccio II d’annuler le décret de 1635. Mais compte tenu de la dette des de Rossi en 1666 le fief fut cédé au duc de Parme. En 1707 le duc Franceco Farnèse le confia au marquis de Boscoli, en 1736 il passa aux comtes Tarasconi Smeraldi qui le conservèrent jusqu’à l’abolition des droits féodaux par décret de Napoléon de 1805. Les Tarasconi Smeraldi sont éteints aujourd’hui.
A la chute du système impérial Berceto fut donc dans le duché de Parme et Plaisance.
Le château est en ruine.
Karabakh
2 octobre 2018 @ 12:11
La gloire des Bourbon-Parme est aussi en ruine.
Karabakh
1 octobre 2018 @ 23:26
Ce titre fantoche est profondément risible. Non seulement parce que, comme le dit Aubert, peu d’Italiens savent situer Berceto sur une carte d’Italie, voire même sur une carte de la province de Parme ; mais également parce qu’il n’existe plus, de nos jours, dans des républiques largement constituées, d’intérêt à s’apanager. De plus, il convient d’être honnête : ces princes qui courent après un héritage italien n’ont en vérité plus rien d’italien, que ce soit dans le physique, dans la culture (ce qui inclue la langue) ou dans l’attachement.
Ces velléités ridicules ne font qu’entretenir l’idée populaire d’une noblesse d’un autre temps, en désaccord total avec les préoccupations actuelles des populations et qui pourtant, parce qu’elles constituent des enjeux majeurs de sociétés, devraient attirer et mobiliser les descendants de ceux qui hier, combattaient déjà pour la survie des populations sur lesquelles ils régnaient ; on peut ne plus régner politiquement mais régner sur des âmes, en partageant les aspirations de chacun, c’est déjà très noble et remarquable. Certains l’ont compris ; d’autres, dont les Bourbon-Parme,ont un train de retard.
Gérard
3 octobre 2018 @ 11:27
Ça crée cependant des liens avec une commune. C’est un coup de projecteur.
Hervé J. VOLTO
28 octobre 2018 @ 12:49
Merveilleuse petite Princesse, qui a les yeux de son père et la beauté de ses tantes, surtout la princesse Marguerite, non chè le charme de sa maman.