Voici la dernière partie des articles consacrés par la baronne Manno aux célébrations en mémoire des assassinats impériaux de l’été 1918. Ci-dessus, l’affiche de l’exposition « tragédie d’une famille, tragédie d’une nation ».
Voici quelques objets et documents intéressants montres au public en cet été 2018.
Tableau représentant la maison Ipatiev. A droite de la porte, la grille de la pièce où furent exécutés les prisonniers impériaux et leurs serviteurs.
Quand les habitants de Ekaterinbourg virent que la maison commençait a être démolie, ils se précipitèrent pour essayer d’arracher des morceaux aux démolisseurs. Ici, la grille de la salle d’exécution.
La grille aujourd’hui
Objets provenant de la maison Ipatiev, récupérés et cachés par les habitants de la ville.
Pistolet qui aurait tué Nicolas II
Article dans le journal « Le travailleur de l’Oural » annonçant l’exécution de « Nicolas le sanglant »
Karabakh
6 août 2018 @ 09:41
Nicolas le Sanglant, rien que ça.
Les rouges ont sans doute oublié tout le sang qu’eux-mêmes ont fait couler, pendant et après la révolution russe.
Charlotte AL
6 août 2018 @ 19:44
Tout à fait en accord avec vous, Karabakh, toutefois si j’ai bien compris, cet article a été écrit peu après l’exécution de la famille impériale, les Russes, puis plus tard, les Soviétiques n’avaient pas encore pu goûter aux plaisirs de l’Union Soviétique !
Karabakh
8 août 2018 @ 09:09
Oui, c’est contemporain des faits, donc ça explique les termes. J’ai vu après coup.
Laurent
6 août 2018 @ 14:42
Et dire qu’il y a encore des cocos
Et un Mélenchon fier d’etre comparé à Robespierre
Jean Pierre
6 août 2018 @ 18:50
Je suis impressionné par le reportage de la baronne Manno que je ne saurais trop remercier.
Je vois ces foules, ces pèlerins et je ne sais que penser de cette dévotion. La commemoration du martyre de Nicolas II me fait penser à celledu prophète Ali ou même du prophète Hussein. J’avoue qu’il y a dans ce genre de dévotion quelque chose que je ne comprends pas. L’ame russe est pour nous insondable.
marianne
7 août 2018 @ 16:33
L’ âme russe ? Jean Pierre, tout simplement ces gens savent ce qu’ ils ont vécu depuis 100 ans , nous le savons aussi, mais pas dans notre chair .
Charlotte AL
6 août 2018 @ 19:57
Baronne, c’est avec un grand intérêt que j’ai lu votre témoignage, je vous en remercie.
Vos photos, vos explications, sont précieuses pour comprendre la part que le peuple russe prend à condamner l’acte odieux que fut l’assassinat du Tsar et de sa famille.
Quelques soient les fautes commises, rien ne justifie un tel acharnement à anéantir ce que l’on adorait quelque temps auparavant mais la nature humaine, hélas, est souvent ainsi faite.
Je souhaite que la grande-duchesse Maria, qui pour des raisons qui m’échappent, refuse l’inhumation des restes du tsarevitch et de la grande-duchesse Maria auprès des leurs, revienne à la raison.
Bien sincèrement.
Cosmo
6 août 2018 @ 22:15
L’assassinat de la famille impériale a été une horreur mais la tragédie de la nation russe a commencé avec Nicolas II qui n’a pris aucune mesure qui aurait pu empêcher la révolution. La Tsarine l’a encouragé dans une position absolutiste, intenable. Pour être un monarque absolu, il faut en avoir les moyens, la carrure et le courage. Nicolas II n’avait rien de tout cela. Il a entraîné le peuple russe dans la catastrophe.
On peut lui rendre tous les hommages que l’on veut, cela ne change rien à son incapacité politique et à l’influence néfaste de sa femme. Leur responsabilité est immense face à l’histoire du monde.
La véritable tragédie est en fait l’assassinat des enfants innocents de tout.
Laurent
7 août 2018 @ 16:07
Peut être mais rien ne justifie ce massacre
C’est tout
Tous les autres commentaires ne servent à rien
Il est vrai que nous en France avons donné l’exemple avec la terreur
alobo
8 août 2018 @ 00:36
Entièrement d’accord avec vous.
Karabakh
8 août 2018 @ 09:14
L’assassinat des enfants est effectivement une tragédie de plus haut point. Cependant, je ne pense pas que l’on puisse justifier l’exécution d’un chef d’état, au motif qu’il n’a pas eu l’envergure de ses ambitions. C’est valable pour Nicolas II comme pour d’autres dans l’histoire des peuples et des nations.
Cosmo
8 août 2018 @ 12:25
Il est hors de question de justifier l’assassinat de Nicolas II. Mais je ne vois pas pourquoi l’encenser à travers ces cérémonies et en faire un martyr. Mauvais souverain, il méritait l’exil mais la colère des peuples est souvent incontrôlable. Cependant, je ne pense pas que le peuple russe ait voulu sa mort, pas plus que le peuple français ne voulait celle de Louis XVI. Les deux ont été des victimes du besoin d’exemple des dirigeants de l’époque pour assoir leur pouvoir par la terreur.
j21
7 août 2018 @ 14:10
En accord total avec ce que vous avez écrit. Le règne de Nicolas II a été une catastrophe. La Russie avait tous les atouts pour devenir une nation prospère. Quel gâchis et quel malheur pour les Russes!
Vieillebranche
7 août 2018 @ 18:14
Avec beaucoup de remerciements pour ces reportages – en particulier pour la levée du mystère sur les deux lieux de sépulture –