Comme annoncé voici sous la plume de la baronne Manno qui y a pris part, le résumé des célébrations en mémoire des assassinats des membres de la famille impériale de Russie au cours de l’été 1918. Chaque année, depuis le début des années 2000, à la mi-juillet, les municipalités de Ekaterinbourg et Alapaievsk organisent un ensemble de manifestations (expositions, concert, messes) en souvenir de l’assassinat de Nicolas II et des siens. En 2018, le patriarche Kirill, chef de l’Eglise orthodoxe russe, a effectué un voyage de plusieurs jours en Oural pour commémorer les évènements tragiques de juillet 1918.
Ci-dessus, le programme de la visite du Patriarche Kirill à Ekaterinbourg a l’occasion du centenaire de l’assassinat de la famille impériale.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, nuit anniversaire de l’assassinat, le Patriarche Kirill, assiste de nombreux prêtres, commença la célébration de la messe à 23h30. La liturgie s’est terminée à 2h30 du matin.
Messe célébrée par le patriarche Kirill dans la nuit du 16 au 17 juillet. L’exécution du Tsar et de sa famille eut lieu à 1h30 et dura 40 minutes.
2h30 du matin : la messe est finie. Les pèlerins se préparent pour 21 km à pieds vers Ganina Yama.
Le cortège s’étirait sur plusieurs kilomètres, et le chiffre de 100 000 pèlerins me paraît un minimum au vu de la foule présente.
En Russie, outre la vénération des icônes, il est traditionnel de passer en dessous lorsqu’elles sont portées en procession.
La Gazette de l’Oural. Photo de la tête du cortège, avec le Patriarche
L’ambiance était à la fois festive et recueillie, la marche est rythmée par des chants religieux entonnés par les uns et les autres telle une litanie. Prêtres accompagnés de leur famille, jeunes, personnes âgées, tous chantent en marchant. Quelques pèlerins entonnent le « боже царя храни” boje tsaria rani – que Dieu sauve le Tsar – qui fut l’hymne russe de 1833 à 1917.
Encore 7 km. La beauté du soleil levant dans la forêt fait un peu oublier les jambes lourdes et la fatigue.
Après 5h30 de marche, nos efforts sont enfin récompensés, nous arrivons a Ganina Yama.
Un écran géant retransmet les bénédictions qui ont lieu à l’endroit même où ont été jetés les corps. A droite, l’inscription au-dessus du portrait de Nicolas II proclame « pardonne-nous, notre Souverain ».
C’est aujourd’hui un lieu de recueillement, sur lequel ont été construits 7 monastères. La foule, nombreuse, passe d’une église a l’autre, se recueille devant les statues de la famille impériale ou embrasse les icones, spécialement sorties pour l’occasion.
Vénération de l’icône de Nicolas II
Nous nous préparons ensuite à nous rendre dans un autre lieu emblématique des évènements de 1918, Parassionkov log, situé à quelques kilomètres.
agnes
6 août 2018 @ 06:15
Passionnant, merci Sophie.
Pierre-Yves
6 août 2018 @ 08:21
Bien entendu, le massacre de la famille impériale est un épisode inutilement sanglant et cruel de l’Histoire.
Cependant, ce reportage qui illustre la dévotion dont est l’objet le martyre et le souvenir des souverains et de leur famille me laisse rêveur.
Peut-être suis-je trop Français pour concevoir une telle chose. J’essaie d’imaginer l’équivalent ici, avec dans le rôle des souverains martyrs, Louis XVI et Marie-Antoinette, et il me semble juste impensable quie cela suscite quelque chose d’approchant ce qui vient de se passer à Iekaterinbourg.
Il y a aussi que je ne suis pas à l’aise avec les démonstrations exubérantes de dévotion, les processions, etc.
Merci à la baronne Manno d’avoir fait vivre aux lecteurs de N&R ces célébrations qui restent, pour moi, assez irréelles et étranges.
Karabakh
6 août 2018 @ 10:06
La question de la famille impériale mise à part, les Russes (au sens large) ont un rapport très intime avec la religion. De mon point-de-vue, il n’y a pas de mystère : une population qui demeure majoritairement rurale, avec une identité paysanne forte ; à laquelle s’ajoute une religion en phase avec les préoccupations de ses fidèles, solidement ancrée dans la tradition mais ouverte et active sur les questions actuelles.
Parallèlement, la révolution russe est un mouvement d’élites, certes professionnelles et plus encore ouvrières. Ce n’est pas la révolution populaire connue par la France.
Puis les époques sont différentes.
Tout cela conduit à ce que vous constatez, une dévotion pour le tsar et sa famille, très vivante et même très vivace. Un tel engouement ne serait jamais possible en France, pays où la révolution répondait à des schémas presque opposés à ceux observables en Russie.
Zorro
6 août 2018 @ 11:58
A l’instar de la Révolution russe de 1917, la Révolution française de 1789 était tout sauf une révolution populaire. Les paysans qui représentaient 80% de la population française ne voulaient pas entendre parler de république et encore moins de libéralisme, au contraire, les paysans se sont soulevés pour que l’on revienne à la situation antérieure aux réformes de Turgot. Beaucoup de paysans se sont soulevés et beaucoup se sont fait massacrer et mis au pas durant la Terreur.
La Révolution française (libéralisation économique et anticléricalisme) s’est métabolisée petit à petit en France avec des périodes de décélération (Restauration de 1815) et d’accélération. Actuellement, la France s’est complétement fondue dans une sorte de gouvernement mondial technocratique, une espèce d’Union soviétique molle, dans l’indifférence coupable du peuple qui s’est laissé faire sans broncher. La France en tant que nation et de patrie n’existe plus : est devenue un concept de carte postale ou d’émission télé qui ne flattent plus guère que la gloire perdue.
En Russie, la Révolution bolchévique (planification économique et communisme) a été radicale et durable (plus de 70 ans). Cependant, le communisme a toujours été patriotique (avec en point d’orgue la Grande guerre patriotique de 1940-1945). Le communisme a en réalité protégé les peuples du déracinement opéré méthodiquement en occident par le néolibéralisme, le multiculturalisme et le capitalisme individualiste dont le but est de livrer les peuples sans défense (= la nation) et sans repère (= transcendance) au marché et aux multinationales (en substituant au patriotisme et à la transcendance la promotion des bas instincts : peurs, hypersexualisation, compétition, consumérismes, etc.).
Ainsi, le communisme n’a pas détruit la nation russe, au contraire elle l’a renforcé. Et comme un peuple patriote ne sait pas marcher sur une jambe, tout naturellement, les Russes ont renoué avec la transcendance et l’orthodoxie russe. D’où, ces scènes de dévotion et de patriotisme qui sont totalement ubuesque avec nos yeux d’occidentaux.
marianne
6 août 2018 @ 12:57
Très bonne analyse Zorro, vous avez raison et c’ est bien triste .
Charlotte AL
6 août 2018 @ 19:25
Zorro, je vous rejoins sur un certain nombre de points, toutefois, vous dites « à l’instar » de la révolution russe de 1917, la révolution française était tout sauf une révolution populaire.
Voulez vous dire par là que la révolution russe était une révolution populaire et la révolution française, une révolution bourgeoise ?
Car comme vous le soulignez fort justement, le monde paysan majoritaire en 1789 ne souhaitait pas une révolution mais une juste répartition des devoirs au détriment de certains droits, la nuit du 4 août n’est pas si loin.
Or « à l’instar » signifie « comme » alors si vous voulez dire par là que des personnages en Russie ont mené cette révolution et entrainé avec eux le monde rural et ouvrier, je vous suis, et les deux révolutions ont des points communs, dans le cas contraire, elles sont un peu différentes, et en France, ce sont les « nantis » de l’époque qui ont tenu les manettes, pas en Russie.
Bien que Lénine et d’autres aient profité de l’occasion, guerre etc
Maintenant, vous parlez de la Russie que le régime communiste a renforcé dans son idée patriotique, là encore je vous suis, pour la Russie, mais quid des autres nationalités qui formaient l’Union Soviétique, car la Russie, si je ne m’abuse ne représente qu’une infime partie de ce qu’était l’Empire Russe puis de ce que fut l’Union Soviétique.
Alors oui, durant la Seconde Guerre Mondiale, la défense du sol est indéniable, mais peut-être plus au nom de la Russie, que des autres nationalités, englobées dans l’Union Soviétique.
Et lors de l’effondrement de l’Union Soviétique on a bien vu le réveil des nationalités, alors comme vous dites, « le communisme n’a pas détruit la nation russe, au contraire elle l’a renforcé », la nation russe, certes, mais sa chute a aussi permis aux autres de se libérer, pas toujours heureusement, je vous l’accorde.
Zorro
7 août 2018 @ 15:10
Merci Charlotte.
En effet, je veux dire que ni la révolution française ni la révolution russe n’ont été des révolutions populaires, c’est-à-dire souhaitées par le peuple. Ce sont des révolutions qui se sont imposées au peuple, malgré lui. A cet égard, une réplique du film ‘Docteur Zhivago :
« Mais Pachka, le peuple ne veut pas faire la révolution… »
« Si ils la veulent mais ils ne le savent pas encore »
Je vous l’accorde, ça vaut ce que ça vaut, mais ça permet de résumer une longue explication historique : pour les bolchéviques, le peuple était stupide et manipulé par la superstition de l’Eglise orthodoxe et que la révolution devait être faite pour son bien. C’était exactement l’argument avancé par les francs-maçons et des physiocrates français en 1789 (tels que Voltaire par exemple qui avait un souverain mépris du peuple).
Pour ma part, même si les révolutions russe et française ont été menées par les élites, je ne dirais pas qu’elles ont été menées contre l’intérêt du peuple car finalement, en France la paysannerie a réussi à tirer son épingle du jeu, en tout cas jusque dans les années ’60-’70. Après, ça a été le rouleau compresseur néo-libéral qui a complètement déstructuré le pays (comme en Belgique aussi d’ailleurs).
En URSS, Staline a été un dictateur impitoyable mais de 1953 à 1980, le régime était très vivable dont beaucoup de russes ont la nostalgie : plein emploi, sécurité alimentaire, développement technologique et culturel, etc. Tout n’était pas à jeter dans le communisme, au contraire comme je l’ai souligné le communisme était assez conservateur et a protégé le peuple de la dérégulation morale/mentale qui s’est opéré en occident à partir des années ’50 et ‘60. Les Polonais, les Slovaques et le Hongrois d’aujourd’hui sont les Français et les Allemands des années ‘50. D’ailleurs, ils sont considérés par les élites bruxelloises comme des mauvais européens qui votent mal (« populistes »).
En 1918, l’Empire de toutes les Russies comportait en gros les Slaves et/ou les orthodoxes. La Pologne et le grand-duché de Finlande étaient des Etats théoriquement indépendants unis à l’Empire par union personnelle (le tzar était Roi de Pologne et Grand-duc de Finlande).
L’URSS qui a succédé à l’Empire russe a perdu beaucoup de territoires à l’ouest (Finlande, Etats baltes, Pologne) qui sont devenus des pays indépendants. En 1939, avec le Pacte germano-soviétique, l’URSS annexa les pays baltes et la moitié de la Grande Pologne.
Durant la seconde guerre mondiale, des nationalistes Ukrainiens ont tentés de faire sécession de l’URSS avec l’aide des Nazis. L’Allemagne a en effet toujours considéré l’Ukraine comme faisant partie de sa zone d’expansion naturelle (« Drach nach Osten ») car la plaine ukrainienne est considérée depuis l’époque romaine comme le grenier à blé de l’Europe.
En 1991, lors de la dissolution de l’URSS, les seuls peuples réellement libérés sont les trois (micro-) pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) qui ont restaurés leur souveraineté en 1991.
Les Biélorusse et les Ukrainiens n’ont pas été strictement parlant libérés du ‘joug russe’ car ces deux pays n’ont jamais été des nations en tant que telles. Leurs langues ne sont d’ailleurs que des dialectes. La Georgie et l’Arménie étaient/sont très russophiles. Quant aux républiques d’Asie centrales, elles sont musulmanes de culture mais politiquement elles restent tournées vers Moscou.
Le gros morceau de l’URSS reste tout de même la Russie, la nation culturellement, politiquement, économiquement et démographiquement dominante. La Russie a hérité de la dette colossale de l’URSS (aujourd’hui entièrement remboursée) et du siège au Conseil de l’ONU.
Tout ça pour en venir à la situation de l’Ukraine actuellement qui est vraiment catastrophique. Rappelons que l’Ukraine a aussi vécu sa Révolution en 2004 et en 2014. Comme le dit tout récemment le vice-président du conseil italien, les évènements en Ukraine ont été une « fausse révolution » financée par les puissances étrangères. Aujourd’hui, le pays est non seulement gangréné par la corruption mais elle subit un effondrement généralisé : culturel, social, politique, commercial et financier. Curieusement, on remarque que toute l’élite européenne soutient le régime ukrainien (constitué de politiciens d’extrême-droite et de néo-nazis avérés). L’Ukraine est le modèle par excellence du phénomène collapsologique tel que le définit par le politologue Dmitry Orlov : bien que n’ayant pas subi d’agression extérieure (comme ça a été le cas pour la Libye, l’Irak ou dans une certaine mesure la Syrie), l’Ukraine est un pays qui se déstructure et se dissout de lui-même de lui-même, de l’intérieur.
Charlotte AL
8 août 2018 @ 12:19
Merci Zorro !
Vos explications sont fort pertinentes et solidement étayées.
Nous étions bien d’accord sur l’essentiel
Cordialement
Karabakh
6 août 2018 @ 22:12
Je vous remercie de cette analyse. Vous connaissez sans doute mieux la Révolution Française que moi, donc je souscris à votre propos.
De mon point-de-vue, la Révolution russe puis le communisme n’ont pas détruit le pays mais elles en ont profondément modifié la structure, et plus particulièrement en creusant un peu plus le fossé entre gens des villes et gens des champs, riches/aisés et pauvres/modestes. Le communisme a créé une nouvelle élite russe, aujourd’hui âprement combattue comme le fut la noblesse, à l’aube de 1917. Il y a un éternel recommencement et je reste dans l’espoir que le peuple se soulèvera un jour, une fois pour toute et reprendra la main.
Au final, que nous regardions les événements français ou russes, le problème demeure intact : ces révolutions étaient sans doutes inévitables mais elle furent avant tout les occasions de grands gâchis humains, politiques et culturels. Gâchis dont nous payons aujourd’hui encore le prix.
Bertrand
6 août 2018 @ 22:05
tout à fait d’accord, surtout quand on connait le soutien indéfectible de l’église russe au pouvoir de Poutine, et sa grande ouverture d’esprit au niveau des libertés en Russie
Zorro
7 août 2018 @ 15:46
C’est curieux ces histoires de perceptions. Pour beaucoup de russes, les occidentaux sont perçus comme des gens avides et dépravés gouverné par une bureaucratie bruxelloise corrompue et pervertie.
Je crois que les peuples auraient tout intérêt à voyager et à se forger leur propre opinion plutôt que de déléguer cette tâche aux médias qui ne sont pas neutres et objectifs car subventionnés et/ou détenus par l’oligarchie.
Pascal
8 août 2018 @ 15:34
Zorro
C’est un commentaire que j’approuve entièrement ( j’ai parfois quelques réserves sur ce que vous écrivez mais je suis généralement globalement d’accord avec vous ) , je trouve que nous Français avons une façon très condescendante de regarder les évènements extérieurs et que nous la prêtons ou l’insufflons volontiers aux autorités de l’U.E. .
Je comprend tout à fait que les habitants des pays voisins où plus lointains nous regardent avec agacement ou exaspération et à vrai dire , bien que je tienne mordicus à certains de nos prétendus particularismes je ne suis pas spécialement fier d’être français .
Plus généralement je crois que nous sommes victimes d’une prétention au « cartésianisme » (qui d’ailleurs ne me semble pas enviable ) et à l’universalisme (mythe inventé par les beaux esprits du XVIII ème siècle et largement repris depuis) .
A titre personnel je trouve qu’il serait utile et fécond de faire un peu de ménage dans ce qu’on appelle l’esprit des lumières et la révérence qui lui est manifestée , esprit des lumières qui me semble avant tout le symbole d’une incommensurable vanité humaine .
Pascal
6 août 2018 @ 09:57
Joie d’une belle liturgie qui cette année était en plus présidée par le patriarche Cyrille et devait être encore plus splendide .
Plaisir de marcher ensemble dans la nuit estivale .
Plaisir pour les monarchistes russes d ‘ évoquer un instant les splendeurs du passé .
Et surtout pour ceux qui ont connu la dictature soviétique , plaisir immense de pouvoir le faire en toute impunité et sentiment de revanche sur le destin .
Merci.
La baronne Manno nous évoque tout cela à la perfection et grâce à N§R nous bénéficions de ses « reportages vécus » .
Baronne Manno
6 août 2018 @ 12:42
Merci Pascal pour votre commentaire si touchant. Si Régine le permet, un lien vers l’hymne impérial russe et vers l’un des cantiques chantés par les pèlerins :
https://www.youtube.com/watch?v=moyBlTti2_g
https://www.youtube.com/watch?v=ODg5V7_PeHg&start_radio=1&list=RDODg5V7_PeHg
DEB
6 août 2018 @ 10:57
Vous racontez bien l’événement.
On s’y croirait.
alobo
6 août 2018 @ 11:47
Le gouvernement russe a t’il organisé une ou des manifestations pour l’événement ??
Tout ceci me paraît privé et populaire.
Baronne Manno
6 août 2018 @ 12:34
Zorro,
permettez-moi de vous dire que je partage votre analyse. On pourrait la compléter en faisant remarquer que la religion revêt une importance d’autant plus forte en Russie qu’elle a été interdite pendant 70 ans.On mesure d’autant mieux la préciosité d »une liberté quand on en a été privé si longtemps.
Votre dévouée
Baronne Manno
Trianon
7 août 2018 @ 13:58
Mille mercis pour votre récit, passionnant et touchant .
Pascal
6 août 2018 @ 14:43
Il ne faut pas prêter une oreille trop attentive à la propagande des médias occidentaux et notamment français .
Vladimir Poutine n’est pas un tyran , simplement un dirigeant qui n’a pas voulu entendre parler de certaines billevesées auxquelles croient (ou font semblant de croire) les nôtres .
Un homme d’Etat classique , semblable à nombre de ceux qui passionnent ceux qui aiment l’histoire et dont nous parlons à l’occasion sur N§R .
Et à propos d’Histoire , je crois que l’U.E. est en train de commettre vis à vis de la Russie une erreur historique dont les conséquences seront très lourdes .
(Et particulièrement pénalisante pour les agriculteurs français .)
alobo
7 août 2018 @ 00:00
Tout à fait d’accord avec vous Pascal.
Trianon
7 août 2018 @ 13:57
Totalement de votre avis
clement
6 août 2018 @ 11:53
Ah l’âme russe !…..
Baronne Manno
6 août 2018 @ 12:36
Alobo,
le gouvernement russe n’a pas organisé d’événements, mais les municipalités des villes concernées par les commémorations l’ont fait.
Votre dévouée
Baronne Manno
alobo
7 août 2018 @ 00:05
Merci, baronne, c’est bien ce qu’il me semblait (malheureusement ?……).
alobo
7 août 2018 @ 10:18
C’est ce qu’il me semblait.
Merci baronne
Anna1
6 août 2018 @ 13:29
Merci pour ces 4 reportages
Danielle
6 août 2018 @ 20:45
Merci pour ce reportage et ces photos émouvantes.
Lorraine 1
7 août 2018 @ 10:47
Je suis entièrement de l’avis de Zorro : la Révolution française a été faite par des élites bourgeoises et non par le « peuple ».
Laurent
7 août 2018 @ 16:14
Et les élites bourgeoises tiennent toujours le pouvoir
Pascal
7 août 2018 @ 16:38
Mais je pense que beaucoup de gens commencent à le savoir , enfin!
La révolution de 1789 n’a pas été faite pour l’abolition des privilèges , mais pour qu’ils soient mieux partagés.
Il me semble que si l’on admet cela on comprend beaucoup mieux les évènement(s qui ont suivi.