Et quelqu’un peut souhaiter à la princesse Aiko une vie pareille: planter le riz et …inaugurer chrysanthèmes, après une enfance avec une mère déprimée?
Geste immuable que l’on retrouve dans une grande partie de l’Asie et qui est synonyme de prospérité alimentaire et de travail pénible. Non seulement il faut préparer le terrain en pataugeant dans la boue avant de semer mais il faut ensuite repiquer le riz (ce que fait l’empereur) pour éviter aux jeunes plants de pousser trop près les uns des autres. Pour les paysans, cela rime avec des heures et des heures de travail, les pieds dans l’eau, les genoux pliés et le dos cassé, le tout sous un soleil de plomb. Quand en plus ces rizières sont en terrasses, c’est à dire étagées à flanc de montagne, il faut le soir remonter au village… Ce n’est pas un hasard si par respect pour ce travail, au Japon, il est considéré comme impoli de ne pas finir son riz et de l’arroser de sauce.
Chère Corsica,
Votre commentaire m’a fait penser au riz cultivé encore de nos jours, mécaniquement heureusement, dans la plaine du Po.
Le pénible travail des « mondine », travailleuses saisonnières qui venaient de tout le nord de l’Italie, a été évoqué dans des romans, des films et des chansons, que je qualifierais de sociales populaires.
Certaines de ces chansons, qui figurent dans le prodigieux spectacle que Dario Fo avait présenté dans toute l’Europe, ont été rassemblées dans le disque « Canti della risaia ».
Le lieu est différent, mais le travail est le même!
Chère Esquiline,
Effectivement, le lieu est différent mais le travail d’avant la mécanisation était le même. Par rapport aux conditions de travail des mondines, je me rappelle d’un film vu, il y a très longtemps, au ciné-club : « Riz amer » avec les beaux et talentueux Silvana Mangano et Vittorio Gassman ( pour moi, il restera toujours le magnifique capitaine Fausto Consolo de « Parfum de Femmes »).
Corsica,ceci me fait penser à la ballade de Narayama où la vieille mére(69 ans) se fracasse les dents ,symbole de la bouche inutile puisqu’elle ne peut plus travailler et accepte de mourir dans la montagne de Narayama .A l’ère Edo,j’aurais été la vieille femme ,car ma première pensée en voyant l’empereur est que je suis incapable de faire le même geste que lui .Profession libérale,interventions trop tardives et Voila monsieur pourquoi votre fille est muette ! Mieux vaux en rire ,cela me reste.Cordialement votre .
Heureusement que cette coutume n’est pas en vigueur chez nous car, même si vous ne pouvez faire les mêmes gestes que l’empereur, vous pouvez vous servir d’un clavier et l’ubasute nous priverait de l’insolence et de la pertinence de vos commentaires que j’apprécie beaucoup.
Ce très beau film parle effectivement d’une coutume qui n’avait pas lieu que dans certains villages reculés et pauvres du Japon puisque chez certains Inuits, les vieillards ou les malades qui ne pouvaient contribuer à la survie du groupe ne suivaient pas celui-ci lors d’une tempête ou demandaient carrément à ce qu’on leur donne la mort. La première fois que j’ai lu ça, je me demande si ce n’était pas dans » Les derniers rois de Thullé », j’avais été totalement abasourdie. J’ai mis du temps à comprendre que dans des contextes de pénurie alimentaire et de vie extrêmement difficile, la collectivité, confrontée à l’impossibilité de nourrir ceux qui ne peuvent plus travailler, avait ritualisé l’indicible pour qu’il soit possible et permette la survie du groupe.
J’espère de tout cœur que vos limitations de mouvements ne sont pas accompagnées de douleur.
El que planta arroz es el emperador!! Es un símbolo!! La mamá es depresiva por la presión de la corte por no tener hijo varón, persona cultisima!! La depresión es una enfermedad muy muy seria!!!! Convendria informarse, nadie esta libre; pude venir a cualquier edad!!! El riesgo lleva al suicidio!!
Lars de Winter
31 mai 2017 @ 10:28
La culture japonaise est si speciale!
Severina
31 mai 2017 @ 10:34
Et quelqu’un peut souhaiter à la princesse Aiko une vie pareille: planter le riz et …inaugurer chrysanthèmes, après une enfance avec une mère déprimée?
Corsica
31 mai 2017 @ 16:34
Geste immuable que l’on retrouve dans une grande partie de l’Asie et qui est synonyme de prospérité alimentaire et de travail pénible. Non seulement il faut préparer le terrain en pataugeant dans la boue avant de semer mais il faut ensuite repiquer le riz (ce que fait l’empereur) pour éviter aux jeunes plants de pousser trop près les uns des autres. Pour les paysans, cela rime avec des heures et des heures de travail, les pieds dans l’eau, les genoux pliés et le dos cassé, le tout sous un soleil de plomb. Quand en plus ces rizières sont en terrasses, c’est à dire étagées à flanc de montagne, il faut le soir remonter au village… Ce n’est pas un hasard si par respect pour ce travail, au Japon, il est considéré comme impoli de ne pas finir son riz et de l’arroser de sauce.
Esquiline
1 juin 2017 @ 12:30
Chère Corsica,
Votre commentaire m’a fait penser au riz cultivé encore de nos jours, mécaniquement heureusement, dans la plaine du Po.
Le pénible travail des « mondine », travailleuses saisonnières qui venaient de tout le nord de l’Italie, a été évoqué dans des romans, des films et des chansons, que je qualifierais de sociales populaires.
Certaines de ces chansons, qui figurent dans le prodigieux spectacle que Dario Fo avait présenté dans toute l’Europe, ont été rassemblées dans le disque « Canti della risaia ».
Le lieu est différent, mais le travail est le même!
Corsica
1 juin 2017 @ 18:42
Chère Esquiline,
Effectivement, le lieu est différent mais le travail d’avant la mécanisation était le même. Par rapport aux conditions de travail des mondines, je me rappelle d’un film vu, il y a très longtemps, au ciné-club : « Riz amer » avec les beaux et talentueux Silvana Mangano et Vittorio Gassman ( pour moi, il restera toujours le magnifique capitaine Fausto Consolo de « Parfum de Femmes »).
Bonne soirée.
Baboula
1 juin 2017 @ 21:50
Corsica,ceci me fait penser à la ballade de Narayama où la vieille mére(69 ans) se fracasse les dents ,symbole de la bouche inutile puisqu’elle ne peut plus travailler et accepte de mourir dans la montagne de Narayama .A l’ère Edo,j’aurais été la vieille femme ,car ma première pensée en voyant l’empereur est que je suis incapable de faire le même geste que lui .Profession libérale,interventions trop tardives et Voila monsieur pourquoi votre fille est muette ! Mieux vaux en rire ,cela me reste.Cordialement votre .
Corsica
2 juin 2017 @ 13:58
Ma chère Baboula,
Heureusement que cette coutume n’est pas en vigueur chez nous car, même si vous ne pouvez faire les mêmes gestes que l’empereur, vous pouvez vous servir d’un clavier et l’ubasute nous priverait de l’insolence et de la pertinence de vos commentaires que j’apprécie beaucoup.
Ce très beau film parle effectivement d’une coutume qui n’avait pas lieu que dans certains villages reculés et pauvres du Japon puisque chez certains Inuits, les vieillards ou les malades qui ne pouvaient contribuer à la survie du groupe ne suivaient pas celui-ci lors d’une tempête ou demandaient carrément à ce qu’on leur donne la mort. La première fois que j’ai lu ça, je me demande si ce n’était pas dans » Les derniers rois de Thullé », j’avais été totalement abasourdie. J’ai mis du temps à comprendre que dans des contextes de pénurie alimentaire et de vie extrêmement difficile, la collectivité, confrontée à l’impossibilité de nourrir ceux qui ne peuvent plus travailler, avait ritualisé l’indicible pour qu’il soit possible et permette la survie du groupe.
J’espère de tout cœur que vos limitations de mouvements ne sont pas accompagnées de douleur.
Très cordialement .
Corsica
Teresa 2424
31 mai 2017 @ 16:59
El que planta arroz es el emperador!! Es un símbolo!! La mamá es depresiva por la presión de la corte por no tener hijo varón, persona cultisima!! La depresión es una enfermedad muy muy seria!!!! Convendria informarse, nadie esta libre; pude venir a cualquier edad!!! El riesgo lleva al suicidio!!
Veronick ?
31 mai 2017 @ 18:18
Le couple Impérial du Japon se livre à cette tradition qui doit être séculaire….!
Veronick
Alinéas
31 mai 2017 @ 19:37
Belles photos du couple impérial.!
Antoine
1 juin 2017 @ 09:23
L’empereur est encore souple et ne semble pas souffrir des genoux…
Myriam
2 juin 2017 @ 22:19
Infiniment merci,Nicole .