Ce n’est pas évident de quitter son pays, sa famille, ses amis, ses habitudes pour s’installer ailleurs. C’est pourtant le pas qu’on franchit Maxima Zorreguieta, Mary Donaldson, Alexandra Manley et Charlene Wittstock. Gros plan sur leur parcours et leur adaptation à une nouvelle vie…sous le feu des projecteurs.
Maxima Zorreguieta a grandi et suivi des études à Buenos Aires en Argentine. Diplômée en économie, elle travaille dans la capitale argentine avant de s’établir à New York. Lors de la feria de Séville d’avril 1999 où elle est invitée par des amis, elle fait la connaissance du prince héritier Willem Alexander des Pays-Bas. L’idylle se poursuit par internet puisque Maxima retourne ensuite à Manhattan. Rapidement, les amoureux décident de se rapprocher et Maxima demande son transfert à Bruxelles.
Elle s’établit alors dans le quartier de la place Brugmann. Les week-ends se passent souvent aux Pays-Bas avec le cercle d’amis du prince. Progressivement Maxima se met à l’apprentissage de la langue néerlandaise. En 2001 lorsque les fiançailles sont annoncées, la jeune femme prend tout le monde de court en s’exprimant avec grande aisance pour indiquer que compte tenu du passé de son père qui fut Secrétaire d’Etat à l’agriculture sous le régime de Videla, ses parents ne seront pas présents le jour des noces.
Le 2 février 2002, sans son père et sa mère auprès d’elle, Maxima devient princesse des Pays-Bas. Elle a alors déjà conquis par son charme et sa spontanéité ses nouveaux compatriotes. Quelques semaines avant de mettre au monde son premier enfant la princesse Catharina Amalia, Maxima doit se ménager. Elle ne peut plus se déplacer pour rendre visite à ses parents. Il est alors convenu que Monsieur et Madame Zorreguieta peuvent venir aux Pays-Bas. Ils ont depuis assisté aux baptêmes de leurs trois petites-filles et aux événements familiaux, pas en revanche à l’intronisation de leur gendre en 2013.
Une nouvelle langue vie maîtrisée et une famille à des milliers de kilomètres mais Maxima a parfaitement réussi son adaptation, pouvant aussi pleinement compter sur le soutien de son époux et de sa belle-mère Beatrix des Pays-Bas.
Lorsque le prince Joachim de Danemark annonce ses fiançailles à la surprise générale en 1995, les Danois sont immédiatement conquis par la charmante Alexandra Manley. Fille d’un citoyen britannique d’origine chinoise de Hong Kong où elle a grandi et d’une Autrichienne, la jeune femme travaillait dans le domaine de la finance à Hong Kong où elle fit la connaissance du fils cadet de la reine Margrethe, qui y effectuait un stage auprès de la compagnie danoise Maersk.
Pas facile de s’acclimater à la vie au Danemark et de quitter la bouillonnante Hong Kong. Alexandra et Joachim s’établissent en effet au domaine de Schackenborg dans le Jutland même s’ils viennent régulièrement à Copenhague.
Déjà polyglotte, Alexandra se met à l’apprentissage de la langue danoise qu’elle maîtrise apparemment très vite, laissant tout le monde ébahi comme le racontait à l’époque sa tante par alliance la reine Anne-Marie de Grèce, née princesse de Danemark.
A leur retour de voyage de noces aux Etats-Unis, les jeunes mariés donnent une conférence de presse où l’on remarque déjà qu’Alexandra comprend parfaitement la langue danoise. Très populaire, Alexandra confie qu’elle a dû s’habituer à une vie plus calme et plus paisible mais aussi à des goûts culinaires très différents de ce qu’elle connaissait jusqu’alors.
Ses parents viennent s’établir au domaine de Schakenborg après la rétrocession de Hong Kong à la Chine, étant ainsi aussi plus près de leurs petits-enfants Nikolai et Félix. Après l’annonce de sa séparation, Alexandra s’installe dans un quartier résidentiel de Copenhague dans une demeure achetée par la reine Margrethe. Elle a fait le choix de rester au Danemark où elle compte désormais un noyau de fidèles amis et où ses fils vont continuer à être scolarisés.
Jeux olympiques de l’an 2000 à Sydney en Australie. Mary Donaldson, une juriste originaire de Tasmanie est de sortie avec une bande d’amis et fait la connaissance du prince héritier Frederik de Danemark qui fait de même avec son cousin le prince Nicolas de Grèce et le prince des Asturies. Coup de foudre qui se poursuit au vu des distances grâce aux mails et à skype.
Mary se rapproche géographiquement de Frederik en s’établissant quelques mois à Paris où elle donne des cours d’anglais puis à Copenhague où elle intègre la compagnie Microsoft et commence à se familiariser avec les us et coutumes mais aussi avec la langue.
La jeune femme se plonge avec ardeur dans l’étude de la langue danoise, pleinement consciente que c’est un élément clé de son adaptation dans sa nouvelle patrie. Après son mariage, son père et sa belle-mère s’installent une partie de l’année à Copenhague, ce qui lui permet d’avoir sa famille près d’elle tandis que ses sœurs et son frère vivent en Australie.
Depuis, entre voyages officiels (elle est une véritable star dans son pays natal) et vacances programmées, Mary retourne de temps en temps jusqu’à Sydney comme en cette fin d’année 2015.
Née au Zimbabwe, Charlene Wittstock a toutefois grandi en Afrique du Sud. Dans le cadre des compétitions sportives auxquelles elle a participé, elle voyage énormément. Lorsqu’elle retrouve le prince Albert de Monaco à qui elle a écrit suite au décès du prince Rainier en 2005, Charlène passe de plus en plus de temps sur le Rocher continuant à s’entraîner en piscine avant qu’une lésion ne l’oblige à arrêter la haute compétition, prenant part aux côtés de la famille Grimaldi à quasiment tous les grands événements.
Son frère Gareth est établi à Monaco et ses parents toujours d’une très grande discrétion font des séjours, se divisant comme ils l’expliquent entre la vie à Monaco pour être auprès de Charlène et de leurs petits-enfants Jacques et Gabriella mais aussi en Afrique du Sud auprès du reste de la famille.
La princesse peut compter sur un petit cercle d’amis fidèles à Monaco et sur la présence régulière de ses parents. En revanche, elle n’ose à tout le moins pas encore s’exprimer en français à l’exception d’un petit discours prononcé lors des 10 ans de règne de son époux. Même si elle ne retourne pas régulièrement en Afrique du Sud, la princesse a son pays natal dans son cœur, l’associant notamment dans le cadre des programmes de sa fondation. Dans les cuisines du Palais, on a aussi eu la délicatesse de mettre à l’honneur des mets sud-africains. (Copyright photos : getty images et DR)
marielouise
31 décembre 2015 @ 08:33
Une intégration parfaitement réussie pour la plupart!
Des femmes intelligentes, fortes,bien ancrées dans notre époque et de surcroit très belles….
Il est un fait que j’admire beaucoup le parcours, très réussi, des trois premières nommées….
ml
Coriandre
31 décembre 2015 @ 08:50
Il y a aussi la princesse Marie de Danemark qui a aussi assez rapidement appris le danois. Elle a fait son premier discours en danois lors d’une conférence 9 mois après son mariage. Son accent français enchantait la reine Margrethe car il lui rappelait celui son son cher Henrik à ses débuts.
Maria Teresa de Luxembourg, d’origine cubaine, s’est aussi trouvé une patrie avec le calme duché de Luxembourg.
Milena K
31 décembre 2015 @ 14:42
Effectivement,il y a Marie de Danemark,une princesse que je n’apprécie pas davantage que Charlène de Monaco dont je reconnais qu’elle au moins a fait des efforts pour apprendre la langue de son pays d’adoption.Et aussi,bien sûr,Maria Teresa.
Milena K
31 décembre 2015 @ 14:45
« et dont je reconnais »
Nour
31 décembre 2015 @ 09:30
Une fois de plus on constate qu elle est la seule de ses consœurs a ne pas avoir appris la langue de son pays d adoption
Une jeune femme journaliste de ma connaissance m a signalé qu elle salue ses sujets de « hye » (aie!!!!!) tres anglo Saxon quand elle se mêle à la foule à Monaco!!!
J ai regardé de récentes vidéo et j ai constaté que c était exact
C est choquant pour ses sujets
Elle est la seule aussi à ne pas avoir fait d études supérieures apparemment
Milena K
31 décembre 2015 @ 17:34
Nour,je ne pense pas que le fait d’avoir suivi un cursus dans le supérieur soit à lui seul un gage d’intelligence.
Pour le reste,je sais que vous et moi sommes en accord concernant Charlène.
marielouise
1 janvier 2016 @ 15:40
Je partage votre avis Milena K au niveau de l’intelligence et des diplômes!!!
ml
Marie de Montégut
31 décembre 2015 @ 19:39
Ceci expliquant peut-être cela.
faustine
31 décembre 2015 @ 09:43
Quatre belle femmes venues de loin.
Petite préférence pour la photo de Charlène car je préfère les photos en noir
et blanc au couleur.
Laurent F
31 décembre 2015 @ 10:13
A croire que le français est une langue difficile pour les anglo-saxons. J’ai un ami anglais qui parle toujours aussi mal bien qu’il habite Paris depuis près de 20 ans. Alors Charlene fluent in french c’est pas pour demain !!
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:13
Archi-difficile, en effet. A l’écrit comme à l’oral.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 10:42
Laurent F,
j’ai une amie anglaise qui vit en France depuis plus de 35 ans et elle parle toujours aussi mal le français avec un délicieux accent anglais mais tout le monde l’a comprend.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 10:44
Laurent F,
Je vous répondrai que la langue française est très très difficile à apprendre : conjugaison, grammaire, richesse du vocabulaire, …
Tout le monde ne possède pas le don des langues.
septentrion
31 décembre 2015 @ 10:27
Bonjour,
Maxima est absolument magnifique sur la photo, les bijoux sont fabuleux et la robe merveilleuse. Charlène est très classe.
J’ignorais que Charlène avait arrêté sa carrière à cause d’une lésion.
Il doit être difficile pour Charlène de se mettre à parler naturellement le français, en effet le prince Albert est bilingue français anglais, donc ils ont dû échanger en anglais dès le début de leur relation. Je reste persuadée que même si le prince Albert parle le français, il est plus à l’aise en anglais, la langue maternelle de sa mère.
Leurs enfants seront au moins bilingues.
La princesse Mary, la princesse Charlène, Alexandra ont le point commun réconfortant, d’avoir leurs parents qui résident une partie de l’année dans (ou à proximité de) leur ville d’adoption, c’est bien aussi pour les petits-enfants.
Coriandre
31 décembre 2015 @ 14:49
Marie de Danemark parle en français avec le prince Joachim. Ca ne lui a pas empêché d’apprendre le danois rapidement. Tout est question de volonté et Charlène ne l’a pas.
Lou Signolo
1 janvier 2016 @ 17:38
Il serait intéressant de savoir combien, parmi les huit petits-enfants de la reine Margrethe, ne parleraient pas couramment le français, sachant que tous les huit ont un grand-père, une grand-mère et un père francophones, et que deux sur huit ont en plus une mère francophone.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 10:49
Lou Signolo,
J’essaie de décoder votre post.
Les huit petits-enfants ont un grand-père français; nous sommes d’accord.
Les deux fils ont un père né français.
la reine parle le français mais est danoise.
Deux des petits-enfants – Henrik et Athéna – ont une mère née française.
Maintenant, je vous rejoins.
il serait dommage que ces petits-enfants ne parlent pas le français.
Bien à vous,
Gibbs
2 janvier 2016 @ 10:50
Depuis un moment, je zappe les majuscules en début de phrase : SORRY !
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:18
Septentrion pointe très justement que le prince Albert est à tout le moins un parfait anglophone. Dans ces conditions, heureusement que le couple parle anglais entre soi, ça vaut mieux pour leur communication conjugale : n’est-ce pas le plus important ?
D’autant que, à Monaco, comme l’écrivait déjà ailleurs l’un des nôtres, il n’est pas certain que le français soit la langue la plus usitée !
Et, non Coriandre, l’apprentissage n’est pas d’abord affaire de volonté. Les linguistes et les polyglottes le savent parfaitement.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 10:52
Leonor,
Il serait navrant qu’Albert et ses soeurs ne soient pas anglophones ayant une mère américaine qui leur a toujours parlé anglais.
Pour les avoir entendus tous les trois, je peux vous assurer qu’ils parlent très très bien l’anglais.
Tiens voici que je complimente Caroline !
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:33
Bonjour septentrion,
J’ajouterai que Maxima est nettement mieux sur cette photo avec un très joli sourire discret qu’elle ne l’est trop souvent actuellement.
Cordialement,
adriana
31 décembre 2015 @ 10:31
quatre jolies femmes !!!! bonne journée
annie
31 décembre 2015 @ 10:32
grand merci Régine pour ce sujet, comme vous l’avez lu dans mes commentaires , je suis admirative des sacrifices fait par amour par nos princesses( et les anonymes aussi).quel dépaysement pour toutes les trois .
merci pour tous vos articles durant l’année 2015,
royalina
31 décembre 2015 @ 10:34
Tres interessant article! Il parait que les beautes de l’hemisphere du Sud ont capture les coeurs des princes charmants de l’hemisphere du Nord. Ma preferee reste toujours Maxima avec son temperament sudamericain.
Vassili
31 décembre 2015 @ 10:44
Elle n’a pas reussi apprendre le français, pourtant la plus belle langue du monde. C’est étonnant comme les gens à l’étranger trouvent joli et érotique le français!
Bonne année à tous, V
Sarita
31 décembre 2015 @ 15:21
Oui c’est étonnant! Je regrette de ne pas pouvoir « ecouter » le français, c’est à dire juste m’attacher aux sons et non au sens, pour voir si c’est effectivement si joli.
Samira
31 décembre 2015 @ 19:29
J’ai eu la même pensée Sarita ;-)
Carole
3 janvier 2016 @ 17:04
effectivement il n’y a que pour notre (ou nos ) langues « parentales/familiales » qu’on ne peut percevoir la sonorité.
je peux avoir des impressions pour les autres mais jamais pour la mienne, dont je ne sais quelles sonorités elle a !
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:20
» La plus belle langue du monde » ! Vieille chanson.
Qu’est-ce qui vous permet de dire ça ?
C’est vraiment de l’ethnocentrisme et du nombrilisme.
Le français est une langue parmi d’autres.
Carole
3 janvier 2016 @ 17:02
en quoi le français est il la « plus belle langue du monde » ?
ce jugement est révélateur d’un manque de connaissances et d’ouverture aux autres cultures.
On peut estimer que certaines langues en comparaison avec d’autres, sont : plus mélodieuses (c’est subjectif), plus structurées, plus riches en vocabulaire… et je ne suis pas sure que le français serait gagnant!
Milena K
31 décembre 2015 @ 11:29
Quatre parcours très significatifs .Pas évident de s’adapter à une culture,une langue aux antipodes des siennes.Mais quand on veut,on peut!Et ,en ce sens,Alexandra,Maxima et Mary ont accompli un sans-faute.
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:23
La princesse Charlène n’a pas démérité.
Je suis une féroce adepte du multi-linguisme, mais avec de l’indulgence pour qui n’a pas le don des langues. Et, en la matière, les Français n’ont guère de leçons à donner aux autres : ils font partie des nations les plus réticentes à apprendre d’autres langues.
Milena K
1 janvier 2016 @ 10:27
Personne ne demande à Charlène de parler un français fluide.Cette langue,je vous le concède est extrèmement difficile,mais en 10 ans de présence à Monaco,ne serait-ce que par souci d’intégration dans sa patrie d’adoption et correction envers les monégasques,elle aurait pu en apprendre les rudiments.Et je pense que personne ne serait assez stupide pour se moquer d’elle.Il n’en reste pas moins que ,comme je l’écrivais sous un autre post,je pense que pour Albert ,qui est parfaitement bilingue, le fait qu’elle apprenne le français n’a jamais été une priorité.
Et Charlène n’est pas une citoyenne lambda,mais la souveraine consort d’un état francophone.
Leonor
1 janvier 2016 @ 14:05
Chacune son point de vue, Milena.
J’admets fort volontiers qu’il vaut mieux qu’une souveraine ou princesse héritière acquière la langue de son pays d’adoption.
Mais pas, en la matière que » qui veut, peut ».
Ceci, par observation autour de moi. Pour certaines personnes, cela relève carrément de l’impossible . J’ignore pourquoi, mais je le constate.
Bonne année, Milena K.
Milena K
1 janvier 2016 @ 20:30
Merci Leonor,à vous également.
JULIA
1 janvier 2016 @ 15:02
Les rudiments elle les a, puisqu’on la voit répondre en français à des personnes âgées s’adressant à elle, en français !
et si cela convient à Albert…c’est le principal !
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:34
JULIA,
Je le pense aussi !
Amitiés
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 00:57
Le français n’est certainement pas difficile pour un anglophone ! La princesse Charlène sait déjà l’anglais et l’afrikaans (langue créolisante issu du néerlandais) et on peut dire que l’anglais moderne est un créole mêlangeant le français (normand) et l’anglosaxon, très proche du néerlandais.
Un tiers à jusqu’à deux tiers du vocabulaire anglais actuel est d’origine française.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 11:01
Ogier le Danois,
Pas tout à fait d’accord.
Je ne vois aucun rapprochement entre le néerlandais (que je ne parle pas mais que j’ai beaucoup entendu et entend encore; difficile de vivre en Belgique sans entendre beaucoup le néerlandais) et l’anglais.
La grammaire et la conjugaison française et néerlandaise sont extrêmement difficiles en regard de l’anglais.
Concernant les langues nordiques, telle la vôtre, je peux vous dire qu’une vie entière ne me suffirait pas à les apprendre.
Je vous félicite donc pour votre excellent français.
J’aime par-dessus tout le français, l’anglais et j’aimerais beaucoup parler ou à tout le monde comprendre l’italien; un peu aussi l’espagnol.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 11:02
ou à tout LE MOINS : SORRY !
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 15:27
La langue (continentale, en outre l’écossais) historiquement la plus proche de l’anglais est le frison, qui sert de « chaînon manquant » entre l’anglais et le néerlandais. Voilà une vieille diction montrante les ressemablances étymologiques :
Frison: Bûter, brea, en griene tsiis; wa’t dat net sizze kin, is gjin oprjochte Fries. / Brea, bûter en griene tsiis is goed Ingelsk en goed Frysk.
Anglais : Butter, bread and green cheese; who that not say can, is no upright Fris(ian). / Bread, butter and green cheese is good English and goed Fris(ian).
Néerlandais : Boter, brood en groene kaas, wie dat niet zeggen kan is geen oprechte Fries. / Boter, brood en groene kaas is goed Engels en goed Fries.
Francais : Du beurre, du pain et du fromage vert; qui ne peut pas dire ça, n’est aucun honnête Frison . / Du beurre, du pain et du fromage vert est bon anglais est bon frison.
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 16:03
Nos langues nordiques sont difficiles en ce qui concerne :
– Le norvégien et le suèdois sont des langues tonales – avec deux tons, un peu comme le chinois avec ses (au moins) quatre tons, mais seulement sur les mots ayant au moins deux syllabes, pas sur un syllabe, comme le chinois ! En Bénelux on peut entendre le même accent tonique en limbourgeois.
(NB on peut sans problèmes de compréhension parler le norvégien ou le suèdois sans accent tonique, puis on sonne comme un Finlandais ou un Islandais, notre voisins sans accent tonique qui souvent apprennent un majeure langue scandinave.)
– Le norvégien a deux standards écrits et aucun standard oral, mais beaucoup de dialects divergeants, que tout le monde parle, n’importe quelle classe sociale ou situation / formalité, comme en la Suisse alemannique, mais encore plus.
– Le norvégien et le suèdois ont une orthographe moyennement transparent (comme le français, pire que le transparent allemand ou néerlandais). Le Danois a une ortographe très peu transparente, comme l’anglais ou pire.
– Le Danois a un inventaire de voyelles très limité et bizarre et peu de consonnes fermes et voici un charactère oral très floue, qui rend la compréhension orale, aussi entre les Danois, difficile.
–
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 16:56
Voici une carte montrante l’accent tonal à la scandinave en limbourgeois, luxembourgeois, francique colognais et mosellan etc.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c9/Germanic_pitch.png
La mélodie du parler du grand-duc Henri en luxembourgeois est peut-être dû à son français natif (il est surtout pas de l’allemand standard), mais celui de son fils Guillaume devrait être pur luxembourgeois. Y-a-t-il quelq’un qui sait ?
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:51
Merci Ogier le Danois pour toutes ces précisions notamment concernant les différences essentielles entre le norvégien, le suédois et le très très difficile norvégien.
J’ai eu l’occasion d’entendre quatre norvégiens, des militaires gradés des différentes armes parler entre eux. Je n’ai pas compris un seul mot !
Je leur ai dit ensuite en anglais; ce qui les a fait sourire. L’un d’eux m’a dit « je sais mais votre anglais est très bon … et le français (il le parlait un petit peu) est très très difficile.
Pour avoir lu votre tout dernier mail, j’en déduis que vous devez être linguiste.
Je confirme pour le Limbourg; les Flamands en Belgique ne se comprennent pas dès lors qu’ils viennent d’Anvers (telle une amie) ou qu’ils sont limbourgeois.
J’ai aussi eu l’occasion d’entendre cela; c’est amusant et enrichissant.
Concernant Henri de Luxembourg, je vous répondrai que sa mère était belge (soeur des rois Bauduin et Albert II) et je n’ai jamais entendu parler son fils Guillaume.
Ceci explique peut-être cela.
Je suis très heureuse de rencontrer une personne ayant votre érudition en matière de langues car c’est réellement très difficile.
Je suis toujours admirative de tous les polyglottes.
Au plaisir de vous lire.
Bien à vous,
Gibbs
Ogier le Danois
4 janvier 2016 @ 01:33
Merci pour votre compliments* et je peux dire que je suis ravi de rencontrer une co-passionnée des langues comme vous ici !
Ouis, vous avez raison, on peut dire que je suis « linguiste » de base au quotidien, parce que je suis prof de norvégien, de l’allemand (et de l’historie :-) et enseigne dans un lycée. Le français et le néerlandais, c’est mon hobby !
À propos du limbourgeois j’ai trouve ce vidéo, dont l’accent a quelque-chose du tonique typiquement scandinave :
https://www.youtube.com/watch?v=AmuHiKzPxDU
Vous n’avez jamais écouté le grand-duc héritiér Guillaume parler ? On en** trouve plusieurs vidéos sur YouTube, mais ici est la interview faite** au temps du mariage :
http://www.rtl.lu/lifestyle//323223.html
On peut écouter la (d’alors) comtesse Stéphanie prononcer quelques mot hésitants en luxembourgeois (« D’Comtesse Stéphanie schwätzt Lëtzebuergesch ») applaudi par Guillaume, qui toujours sonne très mignon et gentil. Sous « Den Ierfgroussherzog Guillaume iwwert d’Hochzäit » on peut écouter Guillaume en luxembourgeois. La transcriptions en-haut dans tous les deux examples. Me semble-t-il qu’il a un accent plus gérmanique et naturel que son père, dont le luxembourgeois n’était pas la langue maternelle, comme en cas de Guillaume.
* compliment – maintenant nous avons un petit débat en Norvège sur le genre de ce mot emprunté du français en tant que « kompliment » (prononcé coumme-pli-manegue :-) Presque tous ces mots qui se terminant en « -ent » sont du genre neutre en norvégien (comme en néerlandais), alors komplimentet – het compliment, mais ce mot existe aussi au genre masculin (komplimenten), une chose que notre version de l’Académie française, le Conseil norvégien de langue, a aboli dans leur dictionnair, contre les protestations de conservateurs linguistiques.
** Ce que je trouve le plus difficile en français sont
– où et quand mettre « en ». Ça m’aide de comparer avec « daarin, daartoe » etc. en néerlandais (et allemand). Ces constructions n’existe plus en norvégien.
– Quand décliner le participe (fait, faits, faite, faites) en verbale et quand en adjéctif. Cette question existe aussi en norvégien en même force !
Ogier le Danois
4 janvier 2016 @ 01:46
Alors, « en » comme adverbe me fait des problèmes (example: j’en ai bien des problèmes – ik heb daamee erg problemen :-) , pas en tant que préposition.
Leonor
4 janvier 2016 @ 21:04
Coucou, Ogier.
Je me suis beaucoup amusée, et instruite, en lisant vos interventions sur les langues scandinaves, et autres.
Est-ce que, par hasard, vous vous intéresseriez aussi à l’islandais ?
Gibbs
5 janvier 2016 @ 13:45
Cher Ogier,
Je vous reviendrai mais en ce moment, je suis très très fatiguée.
A très bientôt.
Vous pouvez demandez mon adresse à Régine
Cordialement,
Gibbs
Claudia
31 décembre 2015 @ 12:01
Silence radio sur le don des langues en ce qui concerne Charlène…..En fait je crois qu’elle ne fait aucun effort parce qu’elle doit parler anglais à ses enfants, alors qu’Albert leur parle français, ils seront totalement bilingues plus tard.
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 15:29
Merci pour votre compliments, Gibbs, mais mon français n »est pas si bon !
Alors, des corrections :
….. and good Fris(ian).
…… et bon frison.
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:55
Ogier le Danois,
Oh que si !
Si je pouvais parler dix pour cent du norvégien … je serais déjà très heureuse.
Quant à l’allemand, je peux vous dire combien j’ai pleuré sur ses difficultés.
Frison car la Frise !!
Je peux vous corriger certaines fautes en français seulement si vous le souhaitez.
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:56
Je devais écrire du DANOIS !!!
Sorry !
Ogier le Danois
4 janvier 2016 @ 00:37
Chère Gibbs !
Merci, je vous serais reconnaissant si vous voulez corriger mes fautes en français !
Vous avez pleuré sur les difficultés du danois ? Dommage.
Peut-être sur le fameux schibboleth « rødgrød med fløde » (compote rouge à la crème), le dessert des « journées de Fredensborg », dont toute la descendance du roi Christian IX se souvenait.
Gibbs
4 janvier 2016 @ 11:30
Cher ? Ogier le Danois,
Je vous remercie. Je suis très honorée.
J’ai pleuré sur les difficultés de l’allemand.
Je ne me suis pas essayée au danois !!
A très bientôt
Leonor
4 janvier 2016 @ 21:34
Gibbs, l’allemand est une langue terriblement difficile à apprendre. Magnifique, mais d’une effarante difficulté.
Peut-être connaissez-vous le texte de Mark Twain sur le sujet, intitulé : « The awful german language « .
Twain avait tenté d’apprendre l’allemand à Heidelberg, lors d’un séjour d’étudiant . Dans son texte satirique, il décrit les difficultés de la langue allemande . C’est à tomber de rire.
Dans ses notes , aussi, ceci :
» Newer knew before what eternity was made for. It is to give some of us a chance to learn German. »- Notebook #14, 11/1877 – 7/1878
( Trad° : Je ne savais pas à quoi pouvait bien servir l’éternité. Ca a été fait pour donner à quelques-uns d’entre nous nous une chance d’apprendre l’allemand ).
Ogier le Danois
4 janvier 2016 @ 23:48
Oui, je suis un « un » :-)
Alain Golliot
31 décembre 2015 @ 12:36
Je ne vais pas pleurer, les avantages l’emportent sur les pertes…et si un sang neuf apporte du renouveau, des porte manteaux aussi élégants soient-ils, ne sauraient remplacer le sang…
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:24
Votre sang à vous, il a quoi de particulier ?
On ne sache pas que l’hémoglobine véhicule l’intelligence.
Corsica
1 janvier 2016 @ 17:03
Léonor, je confirme ! :) Mais il semble qu’Alain Golliot fait une grosse fixation sur le sang. Le bleu bien évidement…
Roxane
31 décembre 2015 @ 13:10
Les photos choisies sont parfaites ! Quatre jeunes femmes brillantes (dans tous les sens du terme) et des destins hors du commun.
On aurait pu ajouter Maria-Teresa de Luxembourg, venue de Cuba, ou encore Maria-Margarita de Bourbon, venue du Venezuela.
Jean Pierre
1 janvier 2016 @ 10:28
Maria Teresa venait de Suisse quand elle s’est installée au Luxembourg. Elle est certes née à La Havane mais je crois qu’avant la Suisse elle avait vécu aux États Unis et en Espagne.
Je suppose qu’elle avait la nationalité suisse et c’est sa belle-mère qui l’appelait « la cubaine ». On imagine tout ce que pouvait contenir cette expression.
ode nouvel
31 décembre 2015 @ 13:11
Maxima est ma préférée.
JULIA
1 janvier 2016 @ 15:04
Pour ma part j’apprécie autant Maxima que Charlène…! on peut apprécier et même avoir des amies extrêmement différentes, me semble-il ! chacune avec ses qualités
respectives !
septentrion
3 janvier 2016 @ 09:16
Bonjour Julia,
Je suis tout à fait en accord avec la fin de votre commentaire.
C’est mon cas, et il est parfois difficile de les convier en même temps.
Meilleurs voeux pour 2016
Gibbs
3 janvier 2016 @ 09:58
JULIA,
Septentrion,
Je vous rejoins complètement !
domilys
3 janvier 2016 @ 12:43
Julia,septentrion et Gibbs,
Je vous rejoins également, Mesdames ce que vous avez écrit.
JAusten
31 décembre 2015 @ 13:23
les demoiselles de l’hémisphère sud (hors HK) attirent les princes. Ces dames, globalement, se sont très vite intégrées en adoptant les langues, les us… et ont grâce à ce travail conquis le cœur de leurs concitoyens.
Danielle
31 décembre 2015 @ 15:34
Beau parcours pour ces quatre femmes.
Je pense que l’anglais étant certainement plus parlé que le français à Monaco, Charlène minimise les efforts, n’oublions pas que Sophie d’Espagne parle toujours très mal l’espagnol.
Maxima et Mary doivent avoir des tempéraments à s’adapter partout.
septentrion
31 décembre 2015 @ 19:07
Bonjour Danielle,
Je suis surprise d’apprendre que la reine Sofia parle mal l’espagnol.
Il est des personnes plus douées que d’autres pour apprendre les langues vivantes étrangères.
Je vous souhaite un excellent réveillon ainsi qu’ à tous les intervenants sur le site de N&R et également à Madame Salens.
Cdt,
Danielle
1 janvier 2016 @ 14:10
Septentrion, c’était par ce site que j’ai appris que la reine Sophie parle mal l’espagnol et c’était d’ailleurs au sujet de Charlène qui ne maîtrise pas le français.
Bien cordialement et tous mes vœux les plus sincères pour 2016.
septentrion
1 janvier 2016 @ 22:57
Bonsoir Danielle,
Merci, je vous souhaite également une excellente année 2016.
Bien cordialement,
Gibbs
2 janvier 2016 @ 11:03
septentrion,
C’est aussi sur ce site que j’ai appris cela.
Cordialement,
Mister M
31 décembre 2015 @ 15:49
Que le Prince Albert soit plus à l’aise en langue anglaise que française est un fait, il n’en demeure pas moins que Charlène devrait se mettre assez rapidement à la langue française. On ne devient pas vraiment souveraine d’un pays dont on ne parle pas la langue de ses sujets ! Le problème s’est déjà posé avec Grace qui parlait peu voire pas le Français: si cela continue les monégasques vont devoir tous aller chez Berlitz pour apprendre l’anglais afin de communiquer avec leur princesse, le comble !
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:28
De toutes façons, tous les Français devraient aller chez Berlitz, et ils ne le font pas.
Des zéros pointés en langues, les Français, pour la plupart. Et un mode d’enseignement des langues aberrant.
Les gamins qui sortent du lycée à 18 ans, après disons au moins cinq ans de cours d’anglais, ne savent la plupart du temps même pas demander leur chemin. Effarant.
De toute façon, à Monaco, on parle anglais, anglais américain et russe .
Arielle
1 janvier 2016 @ 13:42
Pour parler correctement une langue, il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup travailler. Rien à voir avec les méthodes d’enseignement. Ceux que vous citez, « Les gamins qui sortent du lycée à 18 ans », font partie des 80% de bons à rien qui obtiennent le baccalauréat après un minimum d’effort. On ne parvient pas à bien parler anglais dans ces conditions, même si on a eu des professeurs exceptionnels !!!
Leonor
1 janvier 2016 @ 20:59
Pas d’accord. Sur aucun point.
Pour parler une langue, il faut avoir envie de communiquer ET être dans le bain de langue autour de soi.
Préalablement, il vaut mieux avoir une bonne audition ( la langue est orale d’abord, comme le mot « langue » l’indique), et ne pas être trop âgé.
Ensuite, il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer, sans souci premier de correction.
Pas d’accord non plus à propos des jeunes 18 ans etc.
J’en connais des tonnes qui ont été des élèves bons voire exceptionnels mais qui n’ont pu développer leurs apprentissages de langue qu’après le lycée, et avec de tout autres méthodes que l’enseignement classique ; quelques-uns de ce type sont fabrication-maison.
Et euh…. j’en suis.
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:03
Oublié un point essentiel :
il ne faut pas être timide.
Ou parvenir à surmonter sa timidité, ce qui n’est pas possible pour tout le monde.
Les timides ont peur de se lancer, peur qu’on se moque d’eux s’ils font des » fautes ».
Or, il faut bien commencer à un moment , et il est impossible de parler parfaitement correctement d’emblée .
Pourtant, ce n’est qu’en sautant dans la piscine qu’on peut véritablement apprendre à nager.
Mayg
31 décembre 2015 @ 16:34
Encore une fois Charlène en prend pour son grade avec certains intervenants de N&R.
Marissa
31 décembre 2015 @ 19:28
J’aime beaucoup Charlène, mais je comprends les critiques. Après 10 ans à Monaco et 4 de mariage, il serait temps qu’elle parle français.
Leonor
31 décembre 2015 @ 20:29
Oui. J’aimerais bien savoir combien de langues parlent eux-mêmes ces critiques .
Mister M
1 janvier 2016 @ 03:44
Charlène fréquente Monaco et le prince depuis 2005: 10 ans et elle ne sait pas dire trois mots de français ! Pas très douée pour les langues quand même ! Allez Charlène, un effort pour honorer votre patrie et on ne se moquera plus de vous, ça vaut bien la peine ! Vous vivez désormais dans un pays dont la langue officielle est le Français, ne l’oubliez pas !
Arielle
1 janvier 2016 @ 13:43
Charlène n’est pas motivé, elle n’aime si le français, ni Albert, ni Monaco.
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:03
Ah bon ? C’est le Saint-Esprit qui lui a fait ses jumeaux ?
Baia
2 janvier 2016 @ 08:18
Un abus de champagne Arielle ?
Gibbs
2 janvier 2016 @ 11:06
Baia,
Merci pour cet éclat de rire.
Que ne faut-il pas lire ?
Rien de changé en 2016.
ML
3 janvier 2016 @ 16:54
Pas sûr ,Baia ,car le champagne aurait dû rendre Arielle euphorique et indulgente ! :-)
Tiana.R
31 décembre 2015 @ 17:25
La princesse Charlène est magnifique sur cette photo.
Leonor
1 janvier 2016 @ 16:12
Oui. Et apparemment, elle-même. Douce et timide.
Il me semble que le photographe a bien su saisir ce qu’elle est vraiment, en plus de sa beauté.
Ilona
31 décembre 2015 @ 18:26
Maxima et Mary jouent leur rôle à la perfection, en + d’être charmantes et fraiches !!! Je n’ai rien contre Charlène…. mais pour moi, elle reste une énigme !!!
Cosmo
31 décembre 2015 @ 19:09
Une reine, une princesse souveraine, une future reine, de belles jeunes femmes à la tête bien pleine, c’est parfait. La princesse de Monaco a du mal avec le français, peut-être est-ce de la timidité ? Certaines personnes n’ont également aucun talent pour les langues étrangères, d’autres peuvent en apprendre une dizaine sans problème.
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:04
C’est exactement ce que je pense, cher Cosmo.
clement
31 décembre 2015 @ 19:12
j’aime beaucoup la robe de Maxima .
clement
31 décembre 2015 @ 19:29
Pour la langue ,je suis entièrement d’accord avec Mister M…. de plus ,Charlène a tout à fait le temps d’apprendre le Français ,elle n’est tout de même pas scotchée à ses enfants 24 heures par jour ,elle a même les moyens de s’offrir un excellent professeur à temps plein ou même si elle voulait, pourrait s’entraîner à parler la langue avec son mari ….c’est un peu vexant pour le peuple monégasque ! Qu’elle prenne exemple sur sa belle-mère qui a fait beaucoup d’efforts tant sur le plan de la langue officielle que sur le plan représentatif ,elle a eu trois enfants et a pourtant assumé son rôle de princesse à la perfection !
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:10
Juste curiosité, Clément : quelles langues parlez-vous ?
emy
4 janvier 2016 @ 21:41
Si Internet avait existé à cette époque, avec le fait que Grace vivait à Paris et passait des mois entiers en vacances hors de Monaco, il n’est pas certain qu’on aurait dit qu’elle était une parfaite princesse. J’aime bien Grace, mais je n’aime pas qu’on en fasse une sainte, surtout pour dénigrer sa belle-fille.
COLETTE C.
31 décembre 2015 @ 21:25
Maxima et Mary sont certainement très intelligentes.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 09:32
Bonjour septentrion,
La reine Fabiola a toujours parlé le français avec un accent espagnol.
La reine Paola le parle avec un accent italien.
Cette dernière, alors qu’elle était princesse de Belgique depuis le 02 juillet 1959, ne parlait pas le néerlandais (une des trois langues officielles en Belgique) lors de l’accession de son époux au trône de Belgique le 09 août 1993. Je ne crois pas qu’elle parle l’allemand.
Mathilde, pourtant néerlandophone du côté paternel, un des deux frères de son père a été bourgmestre (maire) à Poperinge (Flandres) a appris le néerlandais en cours intensifs dans une école renommée en Belgique, dès 1999. Il y avait trois ans qu’elle connaissait Philippe.
Et son néerlandais est loin d’être exceptionnel; quant à l’allemand, j’ignore si elle le parle.
Tout ceci pour dire que le Français, comme toutes les langues, est une langue très difficile à apprendre.
Certains sont doués car il s’agit aussi d’un don; d’autres pas.
C’est comme pour les mathématiques.
Je suis toujours admirative devant les personnes polyglottes et je peux ajouter que si j’adore l’anglais et me débrouille pas mal (je ne le pratique pas au quotidien hélas), j’ai aussi appris l’allemand et il ne m’en reste que quelques mots.
J’ai côtoyé des Norvégiens, des Suédois, des Polonais, une Roumaine, des Italiens, … toutes ces langues sont très difficiles et ma volonté de les apprendre ne suffit pas.
Je ne me fais donc pas l’avocate de l’une ou de l’autre mais il faut nuancer.
En bonne Belge, je ne parle pas le néerlandais et c’est un choix assumé.
Sur ce, je vous souhaite une excellente année 2016.
I wish a Happy New Year
Ich wünsche dir ein Frohes Neues Jahr.
Gibbs
Gibbs
2 janvier 2016 @ 09:34
I wish YOU !
Gibbs
2 janvier 2016 @ 11:09
J’ajouterai qu’à mon avis, la meilleure pour parler le néerlandais dans la famille royale belge est Elisabeth.
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 16:20
No: Godt nyttår (nl: gelukkig nieuwjaar), Gibbs et tout le monde !
Moi, j’aime la Bélgique (et le Luxembourg) bilingue et trilingue, parce que j’aime le français en tant que « langue de cour » (cour royale, pas arrière-cour !) et le néerlandais en tant que « keukentaal » – langue de la cuisine. (Pour un Norvégien le néerlandais, à cause de son grand ressemblance au bas-allemand de période et influence hanséatique en Scandinavie) et la culture bourgeoise du Gouden Euw (dont la rude Norvège fournissait des matières pemières, comme bois, poisson, jeunes servantes / bonnes et marins) a une charactère très doméstique et (petit-)bourgeois, surtout pas intellectuel, comme l’allemand, mais très « Frans Hals » et « Vermeer van Delft ».
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 16:22
Correction:
des matières pRemières
UN charactère
septentrion
3 janvier 2016 @ 09:50
Bonjour Chère Gibbs,
Merci pour vos bons voeux, à mon tour, je vous souhaite une excellente année et la meilleure santé pour 2016.
!Feliz año nuevo!
Bien cordialement,
P.S. : en accord pour la princesse héritière Elisabeth et sa préparation.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 09:46
COLETTE C.
Je ne pense pas que l’intelligence ait un pouvoir sur l’apprentissage des langues.
Certains sont doués; d’autres pas.
Très heureuse année
Leonor
2 janvier 2016 @ 12:28
J’ajoute à l’écrit de Gibbs :
L’accent de la langue maternelle première est quasiment impossible à cacher, sauf cas extrêmes de super-super-doués auditifs et phonatoires.
L’accent de la première langue s’imprime toujours à votre locution, quelle que soit la langue dans laquelle vous vous exprimez ensuite dans votre vie, et quel que soit votre niveau dans telle ou telle langue. Toujours.
Le phénomène a été très bien analysé et exprimé dans un livre intitulé : » L’accent, une langue fantôme », d’Alain Fleischer.
http://www.babelio.com/livres/Fleischer-Laccent-une-langue-fantome/93246
Extrait : « Deux syllabes suffisent – même une – et la prononciation d’un seul mot pour révéler, derrière la langue parlée, la présence d’une autre langue. Cela s’appelle un accent. Depuis mes premiers souvenirs de la voix de mon père s’exprimant en français dans le cercle familial – plus précisément encore lorsqu’il s’adressait à moi -, et jusqu’à ses dernières paroles, j’ai entendu dans chaque syllabe qu’il prononçait la mémoire, l’empreinte, le fantôme, non seulement d’une autre langue que le français, mais aussi d’un autre monde et d’un autre temps. Si j’ai commencé ce livre en écrivant que deux syllabes suffisent, c’est en pensant à la façon dont mon père, répondant au téléphone en français, prononçait le simple mot « Allô ». » Fin de citation.
Si je peux me permettre :
Je n’ai réellement appris le français qu’à l’âge de six ans. Ce n’est pas ma langue maternelle, la première langue.
Lorsque je parle une autre langue que ces deux-là ( à des niveaux variables), ce n’est JAMAIS un accent français que perçoivent les gens, bien que le français soit la langue que je possède le mieux et ai le plus étudiée, école oblige. Les gens perçoivent un autre accent, sans parvenir à le définir. Moi, e sais duquel il s’agit : celui de ma langue maternelle.
Qui est aussi la langue du coeur, la langue dans laquelle je câlinais mes petits et câline mes petits-enfants, et la langue dans laquelle je les engueule ! Ma langue de poésie aussi. La seule dans laquelle la poésie me parle vraiment, me parle au coeur, aux sens, et non à l’intellect.
andré
31 décembre 2015 @ 23:00
princesses qui ne sont que des roturières, rien de plus
Arielle
1 janvier 2016 @ 13:43
Et alors ????
Danielle
1 janvier 2016 @ 14:13
André, princesses roturières mais qui ont su évoluer et donner de l’allant à leurs princes et leurs pays, tout en étant d’excellentes mères de famille ; si leurs époux ne les avaient pas, ils n’auraient pas tant d’aura et de compétences.
J’avais déjà exprimé cette opinion.
Jean Pierre
1 janvier 2016 @ 17:22
C’est un oxymore, bravo, car c’est une figure de style toujours difficile à manier, car souvent on ne voit pas bien le sens du propos.
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:08
Majesté, Sire, André, quoi !
Vous régnez sur quel pays ? Vous gouvernez quel duché ? Vous gérez quel comté ?
Si vous ne pouvez répondre à aucune de ces questions, vous n’êtes , vraiment, vous aussi, qu’un manant.
Gibbs
2 janvier 2016 @ 09:49
andré,
Sauf à, c’est le cas de le dire, reproduire ou poursuivre la descendance de la reine Victoria.
Dans notre région on dit « C’est pas bon pour les lapins, donc, c’est pas bon pour les humains » (Extrait de Manon des Sources de Pagnol et prononcé par Yves Montand).
emy
4 janvier 2016 @ 21:44
Et je dirais « rien de moins ».
Gibbs
31 décembre 2015 @ 23:01
Sans vouloir ergoter, le père de Maxima était ministre de l’agriculture.
annie
1 janvier 2016 @ 05:48
la princesse Grace parlait peu le français !!!il ne pleuvait pas des remarques désagréables pour cause , internet n’existait pas , elle en a eu de la chance…………et est restée une icône ; comme quoi, internet a du bon ( nous pouvons les voir plus souvent, qu’en photo dans paris match ,n) nous avons des vidéeos , mais ………………….
Marie de Cessy
1 janvier 2016 @ 16:39
Article fort intéressant
Je pense également à Marie de Danemark et Maria-Teresa de Luxembourg
Leonor
1 janvier 2016 @ 21:15
Curieux : dans aucun commentaire, il n’est question d’Alexandra Manley.
Les critiques pleuvent sur la princesse de Monaco, mais pour la comtesse de Fredensborg, motus.
Or, d’avoir appris le danois n’a guère servi à cette dernière à réussir son premier mariage, ni le second d’ailleurs.
Je signale juste en passant que, français ou pas français, ça fait 10 ans que la princesse Charlène, elle, est avec Albert de Monaco.
Ca serait bien de réfléchir un peu à ces données-là….
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 00:27
N’oubliez pas que la princesse Charlène sait déjà l’afrikaans. Elle devrait être reine des Pays-Bas ou des Belges. Dans le dernier cas elle aurait aussi apprendre le français, mais son accent en néerlandais est peut-être meuilleur que celui de la reine Mathilde !
Paris Match écrit que la princesse Charlène souhaite que ses enfants connaissent la culture sudafricaine, apprentissage de zoulou et l’afrikaans inclu !
Gibbs
2 janvier 2016 @ 09:36
Je viens de lire (mais ce n’est pas la première fois) que Maxima si elle parle le néerlandais le parle mal car elle commet beaucoup de fautes.
Voir sur My Royals
Milena K
2 janvier 2016 @ 10:35
Quelle importance?!Au moins,elle fait l’effort!
Gibbs
3 janvier 2016 @ 10:05
Milena K,
Ai-je écrit le contraire ?
Le néerlandais de Mathilde est scolaire mais elle est bien obligée de le parler; ce qui n’est pas mon cas.
Bon dimanche
Ogier le Danois
2 janvier 2016 @ 16:29
Quant à la princesse Charlène :
Parlante le français avec le r alvéolaire typiquement anglais, évidemment ne maîtrisante le r uvulair du français parisien standard, elle aurait été avisé d’abord d’adopter le r roulé émblematique du Midi, malgré que, autant que je sache, il n’y a pas en monésgasque (qui a seulement des r uvulaires et palatals (sonnant presque comme des l).
Il aurait été rigolant si cette nageuse roturière apprendrait le monégasque en lieu du bon français, comme une commère vendeuse de poisson d’antan en lieu d’une princesse venue de loin, alors la Françoise de Combray et pas la duchesse de Guermantes !
Gibbs
3 janvier 2016 @ 10:16
Pour Ogier le Danois,
Ce que vous dites concernant le néerlandais, à l’origine de la Belgique, est bien exact.
Langues en Belgique
Langues officielles
Néerlandais
Français
Allemand
Langues principales
Langues régionales brabançon, champenois, flamand occidental, flamand oriental, francique ripuaire, limbourgeois, lorrain (gaumais), luxembourgeois, picard, wallon
Principales langues étrangères Anglais, espagnol, italien, amazighe, arabe, turc, portugais, yiddish
La Belgique compte trois langues officielles : le néerlandais, le français et l’allemand. La politique linguistique, en Belgique, relève des Communautés. Les conflits entre les locuteurs de ces langues sont la source des problèmes communautaires de la Belgique.
Sommaire
1 Évolution historique
1.1 La francisation de Bruxelles
2 Les langues officielles
2.1 Statut officiel
3 Situation linguistique en communauté flamande
3.1 Brabançon
3.2 Flamand occidental
3.3 Flamand oriental
3.4 Limbourgeois
4 Situation linguistique en communauté française
4.1 Wallon
4.2 Picard
4.3 Lorrain
4.4 Champenois
4.5 Luxembourgeois
4.6 Brabançon
4.7 Limbourgeois
4.8 Néerlandais
5 Situation linguistique en communauté germanophone
5.1 Francique ripuaire
5.2 Luxembourgeois
5.3 Thiois
Évolution historique
Lors de la proclamation de l’indépendance de la Belgique en 1830, ni le français, ni le néerlandais standard n’était la langue de la majorité de la population. Partout, le peuple parlait alors surtout des langues régionales et le pays servait de carrefour linguistique. Au Nord, il s’agissait de langues bas-franciques : le flamand occidental, le flamand oriental, le brabançon et le limbourgeois. Au Sud c’étaient des langues d’oïl : le wallon (très majoritaire), le picard (en Hainaut occidental), le lorrain gaumais et le champenois sugnysien. Enfin, au sud-est se délimite une zone moyen-francique (dite allemande par convention) comprenant, du nord au sud, le francique rhéno-mosan (nl : Platdiets) et le francique ripuaire (canton d’Eupen), ainsi que le francique mosellan (canton de Saint-Vith) et le luxembourgeois (Arlon). D’autre part, au nord comme au sud du pays, la bourgeoisie était francisée.
Progressivement, toutes ces langues endogènes ont reculé, au profit du français dans le sud du pays d’abord, et plus tard à Bruxelles, mais du néerlandais dans le nord. Graduellement on a commencé à appliquer le nom Flandre à toutes les provinces néerlandophones et le nom Wallonie à toutes les provinces francophones (quoique le mot wallon avait depuis longtemps un sens parent : ainsi le Brabant wallon fut nommé comme tel au xvie siècle). Les langues endogènes sont cependant restées plus vivantes dans la partie néerlandophone du pays.
On pourra s’étonner de voir ici figurer l’allemand. Lors de la signature du Traité de Versailles en 1919, la Belgique annexa en effet des territoires appartenant jusqu’alors à la Prusse, dont la Wallonie malmédienne (qui avait lutté contre son assimilation à l’Allemagne), du nom de la petite ville de Malmedy. Or, l’annexion engloba également deux villes Eupen et Saint-Vith qui n’étaient pas de langue wallonne ou française comme Malmedy, mais de langue allemande (ou plutôt moyen-francique).
La francisation de Bruxelles
Article détaillé : Francisation de Bruxelles.
Au cours des xixe et xxe siècles, Bruxelles s’est transformée d’une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et véhiculaire. Bien qu’historiquement Bruxelles fut une cité dont les habitants parlèrent un brabançon régional — communément appelé flamand —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d’une immigration française et wallonne, cette progression du français s’explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge, renforcé par l’attrait que représentait à l’époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux.
Cette transformation démarra graduellement au xviiie siècle mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du xixe siècle. À partir de 1880, on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante, ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910. À partir des années 1960, à la suite de la fixation de la frontière linguistique et de l’essor socio-économique de la Région flamande, la francisation des néerlandophones a stagné.
Durant la seconde partie du xxe siècle, Bruxelles devint progressivement une ville d’échanges internationaux, ce qui contribua à un afflux d’immigrants qui favorisèrent l’augmentation de l’usage du français ainsi que de l’émergence d’autres langues, aux dépens du néerlandais. Simultanément, à la suite de l’urbanisation et du Brusseleer, un nombre supplémentaire de communes précédemment néerlandophones de la Périphérie bruxelloise devinrent majoritairement francophones. Ce phénomène, connu en Flandre comme la « tache d’huile francophone », constitue, en même temps que la question du statut de Bruxelles, un des principaux sujets de contentieux de la politique belge.
Les langues officielles
Situation linguistique en communauté flamande
Aujourd’hui, la situation flamande, avec trois couches linguistiques, est plus vivace que celle connue par la communauté française. En Flandre se parlent :
acrolecte : le néerlandais belge normatif (nl : standaardtaal),
ex. : Heb je nog een kop koffie voor me? (« As-tu encore une tasse de café pour moi ? »)
régiolecte : les néerlandais belges régionaux (nl : tussentaal ou verkavelingsvlaams),
ex. : ‘Ebde nog een tas koffie voor mij?
allolecte : les langues bas-franciques endogènes (le flamand occidental, flamand oriental, brabançon, limbourgeois ; nl : streektaal).
ex. : Édde nog een zjat kaffe veu maai?
Autrefois, il ne se parlait que deux parlers, à savoir le français, langue d’administration, et les langues bas-franciques. Ensuite, le belgo-néerlandais normalisé a remplacé le français comme langue de scolarisation en 1886, ce qui a coïncidé avec l’alphabétisation du pays flamand. Au cours du xxe siècle, les Flamands sont désormais diglossiques, dont la conséquence la plus récente est la création et l’essor des régiolectes belgo-néerlandais au profit des allolectes bas-franciques. Cette dernière étape vient boucler le processus de néerlandisation de la Flandre. En sociolinguistique, on appelle dialecte consécutif tout régiolecte qui se substitue à un allolecte endogène apparenté à la langue de base ; l’allolecte cédant ou cédé s’appelle dialecte constitutif. Les allolectes sont en recul.
Pluriformes, les régiolectes belgo-néerlandais constituent un interlecte (mésolectal) « mélangeant » néerlandais standard et allolecte ; ils changent donc en fonction du locuteur, selon qu’ils se basent sur tel allolecte bas-francique. Les régiolectes brabançon et est-flamand sont très peu marqués par rapport au standard car ses deux allolectes bas-franciques correspondants sont déjà proches de l’acrolecte belge parlé, et les locuteurs de ces régiolectes peuvent alterner leur discours librement entre régiolecte et acrolecte. De plus, ils peuvent facilement passer d’un régiolecte (p. ex. : néerlandais brabançon) à un autre (p. ex. : néerlandais est-flamand).
Il est à noter que les allolectes bas-franciques brabançon et flamand oriental sont parfois estimés par erreur des variétés du néerlandais, au contraire du flamand occidental et du limbourgeois qui se rapprochent très peu du néerlandais. Cela résulte de la distanciation relative (du standard) en ce qui concerne le degré de particularité linguistique et l’absence de l’inter-compréhension d’un allolecte donné vis-à-vis de l’acrolecte (néerlandais standard).
En 2009, selon le Réseau Eurydice dans son rapport Chiffres clés de l’enseignement des langues à l’école en Europe – 2012, dans la Communauté flamande de Belgique, 6,8 % des élèves de 15 ans parlaient une langue autre que la langue d’enseignement (le néerlandais) à la maison.
Les langues étrangères les plus étudiées en Communauté flamande de Belgique en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont le français avec 92,9 % puis l’anglais avec 46,2 %