Fournisseur officiel de la couronne (tant le duc d’Edimbourg que le prince de Galles), James Lock & Co est le plus ancien chapelier du monde. Il trône à Londres au 6, James’s Street depuis 1662. On a beau savoir qu’Oscar Wilde, Charlie Chaplin ou Winston Churchill étaient des clients fidèles, on se sent vite dans son élément.
Le personnel est distingué, les prix ne sont pas si élevés que cela et le magasin dispose maintenant d’un site web (on trouve même des bérets français à partir de 50£). Comme tout gentleman qui se respecte, achetez votre panama chez Lock & CO. (Merci à Bertrand Meyer)
DEB
16 septembre 2017 @ 06:07
Adorable magasin que je fréquente parfois.
JAusten
16 septembre 2017 @ 08:17
c’est le quartier st. James’s : il n’y a que du beau monde, les clubs, certaines, les « offices » etc …
Kate et Sophie se fournissent aussi chez ce hatters.
Alinéas
16 septembre 2017 @ 09:09
Belle devanture du magasin… Superbe panama.!
Marie-Françoise
16 septembre 2017 @ 09:41
j’adore les chapeaux et l’hiver dernier à Bordeaux où vivent mes enfants et petits-enfants, j’ai découvert par hasard dans une galerie couverte d’une verrière quelques boutiques » à l’ancienne » dont un merveilleux chapelier tenu par une charmante dame, où je me suis offerte le « Stenson » de mes rêves made in USA ! mon fils François-Xavier à qui les chapeaux ne vont pas, a choisi une casquette en tweed comme celle qu’on peut voir sur le crâne de Sean Connery dans un de ses célèbres James Bond !
Juliette
16 septembre 2017 @ 15:13
Marie-Françoise,
pourriez-vous nous dire dans quelle rue se trouve cette galerie couverte à Bordeaux? Il m’arrive de m’y rendre, je me promènerais donc volontiers à l’occasion.
Marie-Françoise
16 septembre 2017 @ 20:32
BONJOUR jULIETTE je vais essayer de retrouver cette adresse . Je me souviens que nous nous étions garé près du Jardin Public et que c’était à côté d’une galerie marchande ronde dans le centre ville et l’ église Notre Dame !
voilà en cherchant sur le Net je viens de retrouver l’adresse : 6 Passage Sarget
ce passage est charmant comme l »est à paris la galerie Vivienne
Juliette
17 septembre 2017 @ 17:12
Merci beaucoup Marie-Françoise!
J’aime beaucoup toutes ces galeries, qu’elles soient à Paris ou en Italie où j’étais dernièrement. La prochaine fois que j’irai à Bordeaux, j’essaierai de prendre le temps de me rendre au Passage Sarget et je penserai à vous.
Je vous remercie beaucoup.
Bien à vous.
Juliette
Muscate-Valeska de Lisabé
16 septembre 2017 @ 11:09
La boutique est aussi jolie et désuète que peut l’être un chapeau…j’aime beaucoup les chapeaux. J’ai ai plusieurs. ..mais je ne les porte pas^^.Du coup,je n’en achète plus,même si ça me va bien. ..ça ne sert à rien. Sniff.
Robespierre
16 septembre 2017 @ 14:22
Je n’aimerais pas être chapelier en Angleterre. Pas envie de passer pour un fou. (« he is as mad as a hatter ») et le plus drôle c’est que l’idée a traversé la Manche (« travailler du chapeau »).
Muscate-Valeska de Lisabé
17 septembre 2017 @ 20:05
Vous me faites chauffer du chapeau, Rob.;-))
Tourmaline
18 septembre 2017 @ 01:59
Robespierre, d’après ce site, l’expression existe dans les deux langues car elle est liée aux dangers de cet artisanat: http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/14461/travailler-du-chapeau/
« L’expression prend son origine au XIXe siècle dans les chapelleries où les ouvriers, qui manipulaient du feutre traité au mercure pour la fabrication des chapeaux, souffraient d’intoxication et de troubles psychiques. »
Robespierre
18 septembre 2017 @ 13:35
Merci Tourmaline. Très intéressant. Je ne comprenais pas l’idée.
Muscate-Valeska de Lisabé
18 septembre 2017 @ 15:14
Instructif, merci Tourmaline.
ciboulette
16 septembre 2017 @ 20:10
J’aime les chapeaux et je les porte !
Denis
17 septembre 2017 @ 02:27
Les chapeaux sont mauvais pour les cheveux , ne sont guère flatteurs , et , en outre , sont des réceptacles à transpiration et à bactéries, ne pouvant être lavés…pour ces raisons , je ne me battrai jamais assez contre leur survivance que je trouve ridicule au XXIe siècle.
Muscate-Valeska de Lisabé
17 septembre 2017 @ 20:06
Au quotidien, vous avez raison, Denis…mais exceptionnellement, quand on aime. ..pourquoi pas?
Leonor
19 septembre 2017 @ 04:43
Tttt, tttt, tttt….
Les chapeaux sont très flatteurs, et, surtout sont faits pour protéger. Du soleil, de la pluie, du vent, du froid.
Depuis que je me suis mise à porter mes chers chapeaux, je n’ai plus de sinusite. Logique : on perd beaucoup de chaleur par la tête. La protéger est donc une précaution élémentaire.
Précaution que toutes les civilisations ont mise en oeuvre.
Par ailleurs, un chapeau peut parfaitement se nettoyer, voire se laver, et / ou passer au pressing. Quelques précautions sont nécessaires, mais c’est tout à fait faisable . La preuve : je le fais. Les Stetson de la maisonnée y passent comme les autres. On fait sécher sur une marotte ou assimilé.
Je ne vois pas ce qu’un chapeau aurait de ridicule, ni ce que ça a à voir avec la supposée avancée civilisationnelle ( ? ? ? ? ) du XXIe siècle.
DEB
20 septembre 2017 @ 12:29
Entièrement d’accord avec vous, Léonor.
Bien sûr qu’ils se lavent ou passent au dessus de la vapeur.
J’en mets quand il fait caniculaire, quand il pleut ou quand il fait froid.
Baboula
20 septembre 2017 @ 09:27
Donc la reine Elisabeth porte des perruques ,parce que depuis les millions d’heures qu’elle porte chapeau,elle n’a plus de cheveux.CQFD .
Tourmaline
17 septembre 2017 @ 22:02
Denis, je ne suis pas d’accord, peut-être parce-que j’habite une contrée très chaude et ensoleillée, que je suis souvent dehors et que j’ai la peau allergique à toute crème. Je portais de larges chapeaux de paille jusqu’à ce que je découvre un chapelier à Santa Fe qui m’a fait essayer un chapeau style Stetson en feutre dur à très larges bords, chapelier qui fournissait encore les quelques studios de cinéma produisant des westerns et possédait un de ces engins antiques– ‘a conformer’, de la maison Maillard-Paris– pour mesurer la tête. Ce chapeau est ma tente, je l’ajuste au gré de l’angle du soleil, et il me tient chaud en hiver. C’est vrai que les chapeaux font transpirer et on a besoin d’un bon shampooing après l’avoir enlevé. (Ce magasin nettoie les chapeaux d’ailleurs.) Les bactéries sont les miennes, et vous savez qu’on ne prête pas son chapeau par mesure d’hygiène. Les Mexicains portent souvent des chapeaux avec des rabats sur les oreilles et dans le cou, style képi de légionnaire. Dans le cinéma, (pas seulement western), le chapeau, c’est comme la cigarette (même si je ne fume pas), un accessoire indispensable, une manière de signer une scène. A la cour d’Angleterre, qui est un peu comme le cinéma, je me souviens que Churchill saluait la reine un peu à la Cyrano pour lui jurer obéissance quand il prenait ses fonctions de ministre. Qu’on ne nous enlève pas nos chapeaux!
Tourmaline
20 septembre 2017 @ 00:03
Merci aux défenseurs de chapeaux!
On me demandait plus de frivolité. C’est fait. Pourtant je pense bien fort aux Mexicains victimes du tremblement de terre et aux habitants des îles touchés par l’ouragan Maria. Les catastrophes naturelles s’enchaînent. J’étais dans le Montana récemment, les hôtels (lodges) de Glacier Park ont été évacués pour cause d’incendies de forêts, des chalets historiques ont été réduits en cendres, le ciel était partout gris de fumée. Les feux ont sévi aussi en Oregon. (Au bout d’une semaine les incendies étant trop lourds, les autorités ont décidé d’attendre la neige, et il neige enfin). Je suis rentrée juste à temps pour héberger des évacués de Floride, pendant que ma famille avait hébergé des évacués de Houston. Une fin d’été mouvementée!
Robespierre
20 septembre 2017 @ 12:43
Comme vous le dites, « les catastrophes naturelles s’enchaînent ». Difficile de ne pas voir un rapport avec le réchauffement de la Planète.
Tourmaline
20 septembre 2017 @ 21:41
Robespierre, je croyais que vous saviez que Trump était le véritable responsable. Décidément vous n’avez que des ‘fake news’ en France!
Trêve de plaisanterie, les Américains des états du sud sont rodés aux catastrophes naturelles et sont toujours prompts à aider, en dépit de fausses idées répandues. On n’arrête pas en ce moment.