Au cours de l’été 1875, l’impératrice Sissi séjourne au château de Sassetot-le-Mauconduit près de Fécamp en Normandie. Il fut construit au XVIII ème siècle. La demeure abrite aujourd’hui un hôtel-restaurant.
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Benoite
3 avril 2020 @ 07:51
merci Régine, pour ces deux magnifiques photos de cette belle résidence. Vous êtes très efficace pour proposer ici des articles très intéressants, avec beaucoup de variétés toutes différentes, et qui nous instruisent ou divertissent en cette durée de confinement général. Les lecteurs de partout en Europe et dans le Monde, ont beaucoup de chance, d’avoir cette page quotidienne à ouvrir et sur laquelle on peut s’exprimer. Léonor qui fait une page musicale recherchée a aussi sa part de remerciements. La musique, le chant sont aussi des ondes positives bonnes à écouter. Merci Léonor
Leonor
3 avril 2020 @ 13:29
Je vous en prie, c’est un plaisir, Benoîte.
Mais l’essentiel du mérite revient à Dame Régine, qui nous ouvre son site, et nous permet d’échanger
kalistéa
3 avril 2020 @ 20:27
Tout à fait d’accord avec Benoite .Merci à vous.
Guizmo
3 avril 2020 @ 07:56
merci Régine pour ces belles photo de campagne et de verdure. je ne savais pas que Sissi était venue en Normandie.
Jean Pierre
3 avril 2020 @ 08:12
Le séjour dans ce château loué pour l’occasion va très mal se passer pour l’impératrice qui y arrive avec sa fille Valérie, ces deux chiens Mahomet et Shadow et la comtesse Festetics.
Sur le voisinage de Sassetot Marie Festetics note : « toute cette racaille a les vices de l’ancienne noblesse sans en avoir la vertu ». Les incidents sont nombreux avec les voisins.
L’impératrice aura même un très grave accident de cheval à Sassetot.
Plus intéressant dans un livre paru en 1914 à Londres la comtesse Zanardi Landi affirme être la fille de l’impératrice Elisabeth née à Sassetot et que l’accident de cheval serait une invention pour masquer un accouchement clandestin. Bien entendu ceci est pure mythomanie même si la comtesse Larish, jamais avare de sales commérages a répendu un peu partout l’histoire.
La romancière Nelly Alard retrace cette légende dans un ouvrage paru ce mois de janvier : « La vie que tu t’étais imaginée ».
Ces infos sont tirées du Corti paru en 1936 et auquel les nouvelles biographies de l’impératrice n’apportent rien de plus sauf un point de vue différent.
Robespierre
3 avril 2020 @ 11:04
Le Corti que jai lu il y a un certain temps est une énumération d’absences de l’impératrice et un témoignage implacable de son manque d’implication dans son job.
Gérard
3 avril 2020 @ 16:41
Oui vous avez raison Jean Pierre mais la comtesse Marie Festetics dit précisément ceci :
« Les démocrates, les républicains et les parvenus s’étalent dans tous ces endroits, toute cette racaille a les vices de l’ancienne noblesse sans en avoir les vertus. » dans son Journal du 5 août 1875.
Bambou
3 avril 2020 @ 08:39
Je garde cette superbe adresse pour y passer un week-end après le déconfinement….ce château m’enchante.
Karabakh
4 avril 2020 @ 12:16
Commencez à économiser. 🙃
Parsifal
3 avril 2020 @ 09:11
Le lieux de son accident de cheval, et où les mauvaises langues prétendent qu’elle aurait accouchée en secret, les ragots ne datent malheureusement pas d’hier…
bételgeuse70
3 avril 2020 @ 09:16
Actuellement fermé pour cause de confinement, non ?
Nigon
3 avril 2020 @ 09:19
Un livre récemment paru,que j ai beaucoup aimé,évoque la naissance d une enfant cachée de Sissi dans ce château.L auteur est Nelly Allard et le titre:la vie que tu t était imaginée
Gérard
3 avril 2020 @ 16:48
Cette enfant prétendue cette comtesse Zanardi Landi qui avait publié un livre à Londres en 1914 sous le titre The secret of an Empress, serait née à Sassetot en 1882 et la chute de cheval aurait été un prétexte pour couvrir un accouchement clandestin mais l’impératrice ne séjourna à Sassetot qu’en 1875 et l’accident a eu de nombreux témoins.
CatherineA
3 avril 2020 @ 09:24
J’aime bien ce château ,
Au fond à gauche sur la 2 eme photo on distingue la ‘valleuse’ où Sissi descendait se baigner .
Elle faisait tendre des draps sur le chemin , pour n’être pas vue des paysans .
Imaginez un peu le nombre de draps sollicités. 🤭
Louise
3 avril 2020 @ 09:24
Un livre de Nelly Allard :la vie que tu t étais imaginée,évoque une petite fille cachée née dans ce château.passionnant
PATRICIA
3 avril 2020 @ 09:37
Magnifique chateau !
Robespierre
3 avril 2020 @ 11:05
My kind of architecture ! J’adore.
Danielle
3 avril 2020 @ 11:14
Excellente idée que la fleur de lys.
Pascal
3 avril 2020 @ 12:07
Un beau château mais devenu semble-t’il un peu à l’étroit ?
Grâce aux commentaires de nos amis j’ai relu le passage évoqué du livre du comte Corti .
L’impératrice semblait avoir alors pour maître d’équitation un écuyer anglais nommé Allen , adepte d’une équitation « contraignante » et qui ne lui a pas porté chance .
Elisabeth n’aimaient guère les Français et cela semblait réciproque, elle aurait sans doute mieux fait de fréquenter nos grands écuyers, les Baucher ,d »Aure ou leurs élèves (j ai la flemme de vérifier les dates) ,mais je me demande ce qu’elle aimait le plus , des chevaux ou des sensations qu’ils lui procuraient…
Ghislaine-Perrynn
4 avril 2020 @ 12:14
Sissi consacre une grande partie de ses journées à l’équitation. Voulant toujours se surpasser, elle a fait venir un écuyer, Allen, qu’elle a connu en Angleterre lors d’une chasse à courre. Celui-ci un matin demande à l’Impératrice de prendre le parcours d’obstacles à l’envers sans que le cheval ait reconnu ce nouveau tracé pour lui. Le premier obstacle « le mur », habituellement le dernier, surprend le cheval qui se cabre et fait tomber sa cavalière dont la tête heurte violemment la base d’un chêne.
Il n’y a pas fracture mais un gros hématome et Sissi ne refera plus de cheval qu’à son retour en Autriche .
J’ai lu mais il y a longtemps que Sissi aurait eu un penchant pour ce cavalier .
Ghislaine-Perrynn
4 avril 2020 @ 12:20
Mais que n’a t on pas dit sur l’impératrice Sissi , en Angleterre elle aurait eu aussi des penchants pour Bay Middleton .
Saura t on un jour jamais la vérité sur cette saga
Karabakh 🐎
4 avril 2020 @ 12:45
Élisabeth a écrit dans son journal, qu’elle aimait beaucoup la Normandie. Ceci dit, elle ne parle pas des Normands, et plus précisément des Cauchois. Mais je crois savoir qu’elle fut assez généreuse envers eux.
Ceci dit, beaucoup de Cauchois actuels ne connaissent pas cette histoire, du moins ils hésitent un peu sur la personnalité venue à demeure ; ceux qui savent l’histoire exacte se comptent assez vite.
Baucher n’était plus de ce monde lorsque l’impératrice fit halte à Sassetot (que l’on peut également écrire Sassetôt en patois cauchois) ; d’Aure était encore plus loin… Par contre, ce dernier eu pour élève un certain Alexis L’Hotte que l’impératrice aurait pu croiser – « en avant, calme et droit », il parlait du cheval mais la notion s’est vérifiée aussi pour les cavaliers.
Je ne connais pas les inspirations du dénommé Allen, qui n’a pas laissé de grandes traces dans le Pays de Caux. L’équitation anglaise de l’époque était chasseresse, et l’on pourrait la qualifier de quantitative (il fallait vivre un maximum de sensations), cependant que d’Aure et notre cher L’Hotte poursuivaient un but qualitatif. Ce qui est paradoxal, c’est qu’aujourd’hui, la pratique de l’équitation au Royaume-Uni se fonde largement sur les apports d’Aure et L’Hotte ; ils sont tous deux les pères de l’équitation sportive actuelle. Comme quoi. 😉
Pascal
5 avril 2020 @ 09:24
« Mr Allen est cavalier dans l’âme, uniquement cavalier;il est hardi,énergique, -brutal ,dit la comtesse Festetics .Il s’obstine et obtient de sa bête ce qu’il veut.Un jour ,devant l’impératrice il essaie de conduire un cheval au milieu des vagues . L’animal se montre rétif :Allen l’éperonne par trois fois et lui donne un fort coup de cravache ;alors la bête se dresse et désarçonné son cavalier (…) Elle dit en rentrant à la comtesse Festetics : » Soyez sans crainte , Marie, voilà une prouesse que je n’imiterai pas » in E.C.Corti .
L’accident arriva quelques jours plus tard .
En tout cas vous avez mieux que compris mon commentaire , vous l’avez très généreusement explicité.
Que Dieu vous garde Karabakh !
Pascal
5 avril 2020 @ 09:27
N’était ca pas plutôt : » Calme , en avant et droit » 😉 ?
Et « En avant calme et droit » de Nourrissier ?
Karabakh
6 avril 2020 @ 23:28
C’est bien ça. « Calme, en avant et droit » pour Alexis L’Hotte.
J’ai inversé avec le titre du roman de François Nourissier. :-)
Carolus
3 avril 2020 @ 14:10
Il y avait même un héliport devant la façade !
Karabakh 🐎
4 avril 2020 @ 12:46
Au niveau de l’actuelle fleur de lis.
Teresa2424
3 avril 2020 @ 15:58
Gracias Regine , hermano Castillo
COLETTE C.
3 avril 2020 @ 16:23
Dans son livre, Nelly Allard prouve que la comtesse Zanardi Landi n’était pas la fille cachée de Sissi, car elle a retrouvé l’acte de naissance de cette comtesse, comme étant la fille de Mme KAISER;et non sa fille adoptive..
kalistéa
3 avril 2020 @ 20:36
La comtesse Larish , nièce de l’impératrice que celle ci combla de bienfaits l’a bien mal remerciée. Elle fut accusée d’avoir présenté la petite Vetsera à Rodolphe et avoir favorisé leurs amours tragiques…Après le drame Elisabeth chassa sa nièce de la cour et celle ci pour se venger ne cessa de colporter des calomnies sur sa tante;
Brigitte Hondermarck
3 avril 2020 @ 21:53
Sissi ne laissera pas un mauvais souvenir aux Cauchois, car elle sera très généreuse avec les habitants du coin !
framboiz07
5 avril 2020 @ 07:27
Après, je me confine là- bas ,je ferai ma Sissi ! Cheveux plus courts et étoiles dans les yeux , pas besoin d’empereur , non plus ! Merci , Régine et après EU , Charles,depuis le temps !! Si vous y êtes, je ressemble à Caroline , yeux marrons, on C jamais! C cher ??