Quel monarque européen des Lumières aurait-il pu résister aux charmes de l’exotisme oriental ? La fascination exercée par les récits de voyage, la tentation des produits de luxe importés à grand frais par les différentes Compagnies des Indes étaient trop puissantes !
Chaque souverain se mit à collectionner les porcelaines, à prendre le thé dans un pavillon chinois, à décorer son salon de panneaux de laque.
La chinoiserie, cet art de détourner les formes et les motifs extrême-orientaux pour en inventer de nouveaux, d’une fantaisie débridée, fut l’une des composantes essentielles du goût rococo.
L’Europe « chinoisante » s’étend de Madrid à Saint-Pétersbourg. Arrêtons-nous en chemin : la Prusse, la Saxe et la Suède nous offrent autant d’escales exotiques et délicieuses.
Cabinet de porcelaine de Charlottenbourg
L’infortunée Sophie-Charlotte de Hanovre, reine en Prusse, mourut en 1705 avant l’achèvement de son cabinet de porcelaine, le plus grand de ce genre en Europe. 2700 porcelaines, quelle richesse !
Cette profusion n’exclut en rien une présentation rigoureuse et une harmonie de couleurs où dialoguent le bleu-blanc de la porcelaine et l’or des boiseries.
Trouvez-vous l’ensemble indigeste ? Sachez que le cabinet a été dépouillé de quelques-uns de ses objets les plus volumineux, notamment des caisses à oranger, à l’instigation du propre fils de Sophie-Charlotte, Frédéric-Guillaume Ier, le « Roi-Sergent ». Celui-ci fut trop heureux de s’en servir comme monnaie d’échange pour obtenir d’Auguste le Fort, prince-électeur de Saxe et roi de Pologne, un « bien » mille fois plus précieux à ses yeux.
Auguste le Fort
Intérieur du palais japonais de Dresde
Auguste le Fort confessait lui-même qu’il avait contracté la « maladie de la porcelaine ». Ce méchant virus le plongea dans une frénésie d’achats : bols, assiettes, théières, vases, rien ne lui échappait. Un curieux palais japonais fut bâti à Dresde pour servir d’écrin à sa collection.
En réalité, la porcelaine du Japon n’y représentait guère qu’un dixième de la collection. La porcelaine de Chine et celle de Meissen – manufacture fondée par le prince-électeur en 1710 – formaient l’essentiel quelques 22 000 pièces inventoriées à la mort de ce dernier.
Revenons au fameux échange. En 1717, Auguste le Fort reçut 151 pièces provenant des résidences prussiennes d’Oranienbourg et de Charlottenbourg.
Outre les caisses à oranger, Auguste convoitait une série de vases monumentaux de l’époque Kangxi, dits « vases dragons ». Le Roi-Sergent les lui céda volontiers en échange d’un régiment de dragons. Des dragons de porcelaine contre 600 dragons en uniforme… Quand on aime on ne compte pas.
Le comte de Hoym par Hyacinthe Rigaud (collection particulière)
Meissen, pièce du service au lion jaune confisquée au comte de Hoym
La manufacture de porcelaine de Meissen, comme ses rivales européennes, adopta nombre de motifs extrême-orientaux.
La tutelle de l’établissement échut, à la fin des années 1720, au comte de Hoym. Ce grand personnage, amoureux des arts, avait brillé dans les salons parisiens en sa qualité d’ambassadeur de Saxe et s’était fait portraiturer par le grand Rigaud.
Mais c’est à Meissen qu’il rencontra le marchand faïencier parisien Rodolphe Lemaire, recruté par Auguste le Fort pour faciliter la commercialisation en France des produits de la manufacture royale.
De cette rencontre naquit une entourloupe demeurée fameuse, l’affaire Lemaire. Avec la complicité du comte, Lemaire récupérait des pièces blanches et les faisait décorer de motifs dans le style Kakiemon, comme cette assiette au lion jaune.
Faire passer du Meissen pour de la porcelaine japonaise Kakiemon, extrêmement coûteuse, convoitée par les collectionneurs européens, laissait entrevoir des gains substantiels. Mais les risques étaient élevés et les deux compères se firent pincer. Si Lemaire en fut quitte pour l’exil, le comte de Hoym, déshonoré, se suicida dans sa geôle en 1736.
Elévation du pavillon du Trèfle à Lunéville
Maison chinoise de Sans-Souci
Stanislas Leszczyński, éphémère successeur d’Auguste le Fort sur le trône de Pologne, était entiché de chinoiseries lui aussi. Principal objet de sa fierté, le pavillon chinois de Lunéville, affectait la forme d’un trèfle.
Il est possible que l’ondulation de la toiture, si originale, ait été suggérée au souverain par Montesquieu lui-même. Fort complaisamment, Stanislas fit parvenir en 1754 les plans du pavillon du Trèfle à Frédéric II, roi de Prusse. Celui-ci ne tarda pas à élever dans le parc de Sans-Souci sa propre maison chinoise.
Dans ce pavillon de thé, comme en beaucoup d’autres fantaisies architecturales et décoratives, la chinoiserie participe de l’esthétique de l’époque, le rococo. Une escapade chez les sœurs de Frédéric II, dans les cours de Bayreuth et de Suède permet de le vérifier.
Wilhelmine de Prusse (1709 – 1758)
Cabinet japonais de l’Ermitage à Bayreuth
La princesse Wilhelmine, sœur aînée de Frédéric II, avait épousé un de ses cousins, Frédéric de Brandenbourg, futur margrave de Bayreuth. Elle hérita du domaine de l’Ermitage et fit bâtir un château neuf, éblouissante fantaisie rococo.
Dans le Château vieux de l’Ermitage, la margravine installa un cabinet japonais. Le décor de la pièce s’organisait autour de deux grands panneaux de laque prélevés d’un paravent d’Extrême-Orient, cadeau de Frédéric II à sa sœur chérie.
Wilhelmine ne manquait jamais de le souligner lorsqu’elle recevait ici ses hôtes. Par miracle, les bombes de la seconde guerre mondiale ont épargné le Château vieux et ses superbes décors exotiques.
Louise-Ulrique de Prusse (1720 – 1782)
La première maison chinoise de Drottningholm
Quelle histoire charmante ! La première maison chinoise de Drottningholm est le cadeau d’anniversaire du roi Adolphe-Frédéric de Suède à son épouse, Louise-Ulrique de Prusse, le 24 juillet 1753.
Ce pavillon de thé avait été construit dans le plus grand secret à Drottningholm et inauguré au cours d’une cérémonie digne… d’un conte extrême-oriental !
Dans leur beau livre, Un certain goût pour l’Orient , Emmanuelle Gaillard et Marc Walter détaillent le déroulement de la fête : « (…) le corps des cadets, qui a troqué son uniforme contre des uniformes chinois, exécute des manœuvres militaires » dites chinoises » ; le jeune prince héritier, futur Gustave III, fait son apparition au pied du pavillon, revêtu d’un costume de mandarin. À six heures, le couple royal arrive enfin en carrosse. Le petit prince vient à leur rencontre et offre les clés du pavillon à sa mère après avoir prononcé quelques mots de chinois. La surprise est totale et la reine, qui n’a pas reconnu son fils, comblée ».
La deuxième maison chinoise de Drottningholm
La première maison chinoise n’avait pas vocation à perdurer. Construite en matériaux légers, elle fut démontée. Le rococo passait de mode peu à peu mais le goût des chinoiseries demeurait vivace : les souverains demandèrent en 1762 à l’architecte Adelkrantz les plans d’une nouvelle maison chinoise qui leur servirait de séjour d’été : c’est ce joli pavillon auquel Noblesse et Royautés a consacré un reportage l’été dernier.
Projet de tente tartare pour le roi Gustave III dans le parc Haga
Au cœur de Haga, domaine qu’il chérissait tant, Gustave III s’était offert, lui aussi, un pavillon chinois. Pourtant, c’est un autre univers que dévoile ce beau projet de Louis-Jean Desprez, artiste natif d’Auxerre, passé au service du roi de Suède.
En cette fin du XVIIIe siècle, la tyrannie de la mode relègue les chinoiseries au rayon des vieilleries. Place aux turqueries ! Gustave III s’y pliera, Marie-Antoinette et le comte d’Artois aussi ! (Merci à Benoît-Henri pour cet article)
Régine ⋅ Actualité 2021, Châteaux, Chine, Prusse 44 Comments
Mirabelle
28 juillet 2021 @ 08:27
Merci beaucoup pour cet article hyper intéressant.
Marnie
28 juillet 2021 @ 08:41
La maison chinoise (Chinesische Haus) est un des ouvrages architecturaux et décoratifs les plus raffinés et exquis que j’aie pu voir… un merveilleux souvenir que ce parc et ses multiples châteaux dont le plus beau reste pour moi celui de Sanssouci. Si vous allez à Berlin, surtout, réservez au moins une journée à Potsdam !
Lorenzo
28 juillet 2021 @ 09:28
Merci beaucoup pour cet article absolument passionnant
DEB
28 juillet 2021 @ 09:30
Merci Benoît-Henri.
Le récit est agréable à lire et les deux personnages, en haut de la première photo, sont amusants.
Tout cela nous paraît excessif mais je comprends leur engouement pour la porcelaine.
Auberi
28 juillet 2021 @ 09:35
Merci pour ce post très intéressant Benoit-Henri si ce n’est que j’ai toujours bp de réticence quand il s’agit de trésors chinois sur la provenance de ces objets souvent arborés en drapeaux conquérants. Juste un rappel si vous le permettez :
-Tous les mois à Londres, Hong Kong, Paris ou New York il se vend des choses du Yuanmingyuan. Et quand on sait que cela vient du Yuanmingyuan, les prix montent », souligne Bernard Brizay- auteur du -Sac du Palais d’été- (eds du Rocher)
-Les musées sont « réticents » à indiquer la provenance de leurs collections, ajoute-t-il, même s’ils possèdent parfois des « choses très identifiables ».
-De nombreux chefs d’oeuvre du Musée chinois de l’impératrice Eugénie à Fontainebleau, près de Paris, proviennent du Palais d’été, tout comme un album inestimable présentant « quarante vues du Yuanmingyuan » conservé à la Bibliothèque nationale-
https://www.lepoint.fr/culture/pillage-du-palais-d-ete-de-pekin-l-impossible-restitution-22-10-2010-1253097_3.php
Comme le précise B-Brizay, le Musée chinois du château de Fontainebleau venant pour la plupart de la collection de l’impératrice Eugénie qui grâce aux cadeaux de l’empereur chinois de l’époque nourrissait sa collection mais surtout qui l’a enrichie sans vergogne avec plus de 300 objets faisant partie du sac du Yuanmingyuan en 1860, ces objets sont toujours exposé dans ce musée…
https://www.proantic.com/magazine/le-musee-chinois-de-limperatrice/
En 1861, une des rares voix à s’élever (mais quelle voix !), Victor Hugo, profondément choqué par ce sac espérait que la France renverrait ce butin à la Chine
https://tokonomamagazine.com/2020/12/11/victor-hugo-et-le-palais-dete/
16O ans plus tard… De nos jours le grand artiste chinois Ai Wei Wei très actif sur cette question exposait dans sa dernière superbe exposition -Fan-Tan- en 2018 au MUcem des répliques dorées des fameuses tètes d’animaux arrachées à la fontaine zodiacale du Yuanmingyuan
https://www.enrevenantdelexpo.com/2018/05/29/ai-weiwei-fan-tan-mucem/
… pour continuer de dénoncer les deux têtes (le rat et le lapin) qui se retrouvèrent dans le salon cossu de YSL et Pierre Bergé en 1986. On connaît le scandale que leur vente en 2009 chez Christies souleva en Chine (vente avortée d’ailleurs). Dans un grand geste magnanime F-H Pinault les acheta et les restitua à ses propriétaires, cadeau de plus de 32M €… You welcome François-Henri, et le reste ?
http://chine.blogs.rfi.fr/article/2013/06/29/le-retour-discret-des-tetes-de-rat-et-de-lapin-en-chine.html
Pascal
28 juillet 2021 @ 16:27
L’empereur Pou Yi est mort sans descendance je pense , il n’y a plus d’ayant droit , certaines de ces pièces ont été sans doute achetées en toute légalité car la Chine n’a pas attendu la globalisation pour exporter .
Je regarde avec une extrême défiance l’attitude qui voudrait que certaines pièces dérobées lors du siège du palais d’été (qui fut une infâmie je le reconnais) appartiendrait désormais au « peuple chinois » .
Ce sujet a déjà été débattu ici et je sais qu’il vous tient à cœur .
Il y a du pour il y a du contre (et pourquoi seulement les Chinois ?)
Vous avez beaucoup développé votre commentaire ,c’est appréciable mais ça ne m’étonne pas de vous .
En tout état de cause mon avis très personnel est que les demandes des chinois seront recevables quand ils auront restitué le Tibet au Tibétains et réparé autant que faire ce peu les innommables préjudices dont ils ont été victimes .
Je suis « Free Tibet » .
Les revendications actuelles sont d’autant plus douteuses à mes yeux que nombre de Chinois (je n’emploie pas le terme de faces plates qui me brûle les doigts) actuellement très bien placés dans le parti et l’économie sont d’anciens gardes rouges .
Auberi
30 juillet 2021 @ 09:53
Pascal : oui bien sûr, qui ne serait pas FreeTibet moi la première, mais je ne mélange pas les sujets… 😊 et c’est une autre bataille 🤺
— Sinon l’empereur Pu-Yi (Xuāntóng) n’a pas eu de descendance et tant mieux car il n’a certes pas laissé un souvenir impérissable dans l’histoire dynastique des Qing. Rééduqué il fera amende honorable dans une confession reprise dans le livre -J’étais empereur de Chine- (Flammarion), ce profil bas aura pour effet d’obtenir la grande clémence de Mao. Le dernier empereur de Chine sera donc amnistié plutôt qu’exécuté, mais bon, il a dû passer les meilleurs moments de sa vie en tant que jardinier au jardin botanique de Pékin… 😊
Pascal
30 juillet 2021 @ 17:34
Et sinon rien de nouveau pour les potiches des ducs de Wurtemberg ? Chine ou Japon ?
Vous mettez en lien le site proantic que j’ai découvert tout dernièrement et où j’ai eu la surprise de voir qu’un antiquaire grenoblois propose 49 pièces du fameux service Flora Danica ,dont on peut voir des pièces chez le roi des Belges, en parfait état .
Le prix est de 25 000 € …
Mais c’est magnifique , le plus beau service de table jamais réalisé selon moi .
Je me demande si à la cour de Danemark il sert encore ?
HRC
28 juillet 2021 @ 19:05
Passionnant, ce rappel.
F-H Pinault a été intelligemment diplomate.
Cosmo
29 juillet 2021 @ 09:13
Merci pour toutes ces précisions ! Beaucoup de ces merveilles se trouvent en possession privée au Royaume-Uni. Je ne serais pas surpris que la reine n’en ait quelques-unes. Comme beaucoup d’objets et de meubles de Versailles, qui s’ils ont été achetés légalement, l’ont été dans un moment de panique et à vil prix.
Le sac du Palais d’été ne fait pas honneur à nos deux pays, loin de là. Quant à la Guerre de l’Opium, elle reste une honte pour le Royaume-Uni, comme l’est la Grande Famine en Irlande, à peu près à la même époque.
Pascal
29 juillet 2021 @ 17:00
Il y aussi une histoire d’un magnifique et très grand disque de jade sculpté qui aurait été brisé pour que chacun en emporte un morceau.
Une dame m’avait raconté qu’elle avait été placée chez un colonel anglais en retraite qui possédait de magnifiques meubles chinois en laque qui étaient entreposés dans une chambre forte .
Le plus tragique dans cette histoire est qu’on a pas simplement voulu voler mais aussi saccager afin d’humilier le gouvernement impérial et j’ai lu aussi mais je ne sais pas si c’est vrai que l’impératrice Tseu Hi ayant voulu tout restaurer cela avait absorbé toutes les ressources de l’Etat et empêché la modernisation de l’armée.
Au fond je ne serais pas contre le fait qu’on restitue certaines choses aux Chinois , mais à Taïwan anciennement Formose !
Auberi
31 juillet 2021 @ 16:03
Pascal,
Je connais par cœur la vie de Tseu-Hi ou Cixi mais je risque de bloquer le site avec tout ce que je sais d’elle et d’ennuyer pas mal de monde, pour faire court, voici une réponse que j’avais faite en 2015 sur ce site après la parution d’un livre bourré d’erreurs sur Cixi qui m’avait plus qu’agacée 😤
http://www.noblesseetroyautes.com/livre-limperatrice-cixi/
Et vous avez raison Pascal sur la soif de l’impératrice avide de projets architecturaux de son époque et la construction de ce fameux pont de marbre dont les fonds pour sa construction furent pris sans vergogne sur le budget de défense de la marine chinoise d’un million de kilos d’argent…
https://jpmartel.quebec/tag/bateau-en-marbre/
Je me défends assez bien sûr ce sujet dynastique sur la Chine antique, un peu pour le Japon et depuis quelques temps sur le sumo pour qui j’ai une véritable passion
Voili voilà 😊
auberi
30 juillet 2021 @ 09:54
Cosmo, HRC merci 😊
Antoine
28 juillet 2021 @ 09:36
Sujet original fort bien traité et illustré. L’intérêt se maintient de bout en bout. Merci.
JAusten
28 juillet 2021 @ 09:46
Quel article délicat, raffiné et exotique ! merci
Beque
28 juillet 2021 @ 09:56
Benoît-Henri, pouvez-vous me dire où se trouve le palais japonais de Dresde ? J’ai visité la Voûte Verte Historique, puis la Nouvelle Voûte Verte à la Résidence, mais je n’ai pas vu ce palais.
A tout hasard, voici ce qu’on peut voir des collections accumulées par Auguste le Fort à Dresde. Dans les salles peintes en vert malachite (d’où le nom de « Voûte Verte » Historique), Auguste le Fort a réuni le trésor des princes de Saxe, plus de 2.000 merveilles d’orfèvrerie et de joaillerie, d’objets précieux en ambre et en ivoire, de récipients en pierres précieuses, de superbes statuettes de bronze se reflétant sur des miroirs. Les salles de la Voûte verte historique, gravement endommagées pendant la guerre, ont été restaurées.
Dans La Nouvelle Voûte Verte, on visite, à la suite : la salle des objets Renaissance, le cabinet des cristaux de roche, la Première salle des princes électeurs, la Deuxième salle des princes électeurs, la Salle des préciosités de la collection royale, la Salle Dinglinger, la Salle des préciosités itinérantes, la Salle Neuber, la Salle Sponsei, le Cabinet Watzdorf. Parmi les pièces remarquables, celles de l’orfèvre de la cour de Dresde, Dinglinger, en particulier, le service à café en or « la Cour du grand Moghol Aurangzeb ».
Beque
28 juillet 2021 @ 10:30
Je ne sais pas quels objets ont été volés en novembre 2020 ? J’avais pu voir tous ces trésors à Dresde, en 2016.
Pascal
29 juillet 2021 @ 15:43
Il y a eu un article sur N&R , je crois me souvenir de parures , de plaques endiamantées .
Fort heureusement le fameux « Verts de Dresde » avait été prêté pour une exposition aux Etats-Unis (au fameux Smithsonian muséum je crois lequel doit bien aussi recéler quelques larcins comme la plupart des musées du Monde) .
Pascal
29 juillet 2021 @ 15:45
Quand je dis que N&R est une magnifique encyclopédie informelle :
http://www.noblesseetroyautes.com/les-pieces-historiques-volees-a-dresde/
Beque
30 juillet 2021 @ 12:59
Merci, Pascal, je viens de lire l’article (je participe à ce site depuis décembre seulement).
Jean Pierre
28 juillet 2021 @ 17:25
Je me ballade actuellement en Saxe et je n’ai pas vu non plus ce palais japonais.
luigi
28 juillet 2021 @ 10:03
Merci pour cet article magnifiquement illustré !
Pascal
28 juillet 2021 @ 10:59
Tout cela était bel et bon …quand la Chine était loin !
Berthe
28 juillet 2021 @ 11:25
Bien vrai Pascal!
Nivolet🦝🐈🐕
28 juillet 2021 @ 18:16
Absolument !!
Severina
28 juillet 2021 @ 11:48
Merci Benoît-Henri, pour votre article bien documenté et très intéressant.
Gatienne
28 juillet 2021 @ 13:39
On soulignera que cette mode perdurera au début du XIX ème siècle puisque le futur roi George IV d’Angleterre fit construire à Brighton, le « Royal Pavillon », dans le même style architectural exotique:
Extérieurs d’inspiration anglo-indienne et intérieurs qui combinaient les influences chinoise et indienne, avec des éléments architecturaux islamiques et moghols.
Ce fut l’un des premiers exemples de l’inspiration exotique au Royaume-Uni
qui allait devenir une alternative au goût majoritairement néoclassique du style Regency.
Ciboulette
28 juillet 2021 @ 14:51
Merci , Benoît-Henri , pour cette histoire fort intéressantes .
Malheureusement , je ne partage pas l’avis des souverains éclairés du XVIII ème siècle , tous ces objets chinois me laissent de marbre et en aucun cas je n’en aurais fait collection .
Benoît-Henri
28 juillet 2021 @ 15:49
En réponse à Gatienne qui a tout à fait raison de souligner le « renouveau » britannique de la chinoiserie, et si Régine le permet, je serais heureux de proposer une « suite » sur les excentricités décoratives au XIXe siècle
Gatienne
29 juillet 2021 @ 12:07
Ce sera avec beaucoup de plaisir que nous vous suivrons dans vos évocations, Benoît-Henri.
Charlotte de L G
31 juillet 2021 @ 23:27
Avec plaisir !
C’est pour ma part une découverte.
Grand merci.
Aristocrate
28 juillet 2021 @ 17:07
Magnifique!
Catherine
28 juillet 2021 @ 17:30
Merci Benoît-Henri , c’était fantastique, les illustrations, photos et les anecdotes
c’était passionnant.
Nivolet🦝🐈🐕
28 juillet 2021 @ 18:17
Hélène R
28 juillet 2021 @ 18:21
Mille mercis Benoît-Henri pour ce magnifique article.
Hélène R
28 juillet 2021 @ 18:32
Mille mercis Benoît-Henri pour ce remarquable article.
Hélène R
28 juillet 2021 @ 18:35
Navrée pour ce doublon.
Pascal-Jean
28 juillet 2021 @ 19:11
Merci Benoît-Henri pour cette très agréable promenade à travers l’Europe du XVIIIe siècle et cette mode des chinoiseries qui, selon le mot des Goncourt, avait fait de la Chine « une des provinces du rococo ». Et bravo pour l’iconographie, particulièrement belle et soignée !
Caroline
28 juillet 2021 @ 22:15
Très intéressant !!!
Aussi en Italie ! On peut visiter le beau cabinet chinois et japonais avec des fenêtres au dessus de la mer Adriatique dans le château de Miramare à Trieste en Italie du Nord ou dans l’ ancien empire austro- hongrois !
Cosmo
29 juillet 2021 @ 09:05
Très bel article, merci !
Que de merveilles présentées, avec toutefois un peu de surcharge dans certains décors.
Danielle
29 juillet 2021 @ 11:00
Article intéressant, il y a aussi le cabinet chinois à la Hofburg de Vienne, mais ce ne sont pas des porcelaines.
Merci Benoît Henri.
François
29 juillet 2021 @ 12:48
Bravo Henri-Benoît,
Belles images et article bien ajusté.
Francoise CHAROUX
29 juillet 2021 @ 14:46
Merci à Benoît-Henri pour cet article délectable, si bien illustré et qui me fait revivre l’émerveillement ressenti devant le pavillon chinois de Sans-Souci tout juste restauré…
Corsica
30 juillet 2021 @ 16:11
Superbe article, merci Benoît-Henri.