Le roi Juan Carlos d’Espagne a fait une halte gastronomique au restaurant « Cruz blanca » à Vallecas (Madrid) où la spécialité est le « cocido madrileno » que l’on voit ici sur la photo avec le chef Antonio Cosmen.
Plat typique de la capitale espagnole, il se compose de pois chiches, de saucisses, de lard, poulet, chorizo, choux, carottes, tomates, pommes de terre et cumin. ce restaurant est réputé pour préparer le meilleur « cocido » de la capitale.
En entrée, le roi Juan Carlos avait opté pour des croquettes « maison », autre spécialité de l’établissement. (Copyright photos : Cruz blanca – Source : Vanitatis)
ciboulette
28 mars 2017 @ 13:51
Sans doute très bon , mais pas pour les intestins irritables !
Zeugma
30 mars 2017 @ 08:27
Le cocido est un pot-au-feu dans lequel les Espagnols ajoutent des pois chiches alors que de ce côté des Pyrénées on ne met que des carottes, des poireaux et des navets.
(L’expression française « gagner son pain » se traduit en espagnol par « gagner ses pois chiches ».)
Baboula
30 mars 2017 @ 08:37
Régine,vous aviez retiré ce plat du menu,avec raison,le temps arrive de plats plus légers.Ciboulette,les pois chiches sont des légumineuses amies de l’intestin par les bifidobacteries qu’ils contiennent.Peut-être est-ce leur peau que vous ne digérez pas .?
Antoine
30 mars 2017 @ 09:31
Parler de « gastronomie » pour la cuisine espagnole est un peu exagéré… Le Portugal voisin est beaucoup plus inventif et varié.
Baia
30 mars 2017 @ 12:36
Pas vraiment d’accord avec vous Antoine !
Leonor
31 mars 2017 @ 13:20
Moi non plus.
Lusitano
1 avril 2017 @ 19:04
Il y a beaucoup de similitudes et de différences entre les gastronomies ibériques, c’est tout l’intérêt!
Danielle
30 mars 2017 @ 10:13
Je prends ces deux plats et me mets à la diète le lendemain.
Annmaule
30 mars 2017 @ 10:21
Huumm il ne mange pas leger juan carlos…
Croquettes de morues frites…et cocido…
De temps en temps ce doit etre bien bon
..
Muscate-Valeska de Lisabé
30 mars 2017 @ 17:40
Oh oui!!
Juliette
30 mars 2017 @ 14:12
Le plat présenté par le cuisinier est très loin d’être appétissante.
Il s’agit sans doute à l’origine, comme la paella, de cuisine populaire, destinée avant tout à nourrir des travailleurs.
En effet Antoine, Espagne et gastronomie ne sont pas synonymes. Contrairement à l’Italie Grèce ou la France.
Leonor
31 mars 2017 @ 13:36
Pas appétissante ? Eh bé , qu’est-ce qu’il vous faut ?
Et quel dédain pour la » cuisine populaire », et quel mépris des » travailleurs » !
C’est la cuisine des campagnes, donc la cuisine populaire qui a , par le passé,fourni les meilleurs plats , les meilleurs produits.
Quant à la cuisine espagnole … vive la soupe tolédane, les fruits de mer, le gazpacho, la fabada des Asturies, les churros, les empanadas, le poulpe a feira, la soupe à l’ail, les oeufs majorquine, les tripes à la madrilène, l’olla podrida, la menestra… Et les tapas… ah, les tapas…..
Oh oui, ce n’est as une cuisine chichiteuse, si c’est ce qu’on attend de la » gastronomie ».
Mais , oh que oui, c’est une cuisine savoureuse.
Me revient un souvenir ému d’un ragoût de sanglier un soir à Orgaz…. Madre de Dios, j’en salive encore.
Juliette, vous n’avez pas l’air d’y connaître grand’chose en histoire de l’alimentation.
Par contre, en snobisme, ça va, vous vous y connaissez pas mal.
Baia
1 avril 2017 @ 10:46
Et la paëlla, le serrano, la tortilla, la sangria …
Tout comme vous Léonor, j’aime beaucoup la cuisine espagnole !
Bon week-end
Muscate-Valeska de Lisabé
1 avril 2017 @ 18:19
Avec vous, Léo.J’adore ces plats simples,copieux et savoureux,toutes origines confondues.
Juliette
1 avril 2017 @ 19:29
Leonor,
Je ne souhaitais absolument pas vous vexer. Il me semble que vous êtes d’origine hispanique. Certes, certains des meilleurs plats ont été élaborés à l’origine à partir de restes, la bouillabaisse en France, le cacciucco en Italie et d’autres encore notamment. Cependant, et il s’agit là de mon ressenti, le plat présenté par ce monsieur semble peu ragoutant. J’avoue que cela est subjectif, mais j’ai le droit, comme vous, d’exprimer mes goûts et mon ressenti, comme l’ont fait certains internautes s’étonnant de voir le roi d’Espagne y déjeuner.
La compétition internationale récompensant les meilleurs cuisiniers au monde s’appelle le Bocuse d’or et rend ainsi hommage à la France et à sa gastronomie. Cette dernière a été classée par l’UNESCO comme patrimoine de l’humanité.
Je suis navrée si je vous apparaît comme snob, mais mes goûts se portent naturellement vers la gastronomie française et italienne et pas parce qu’il le faudrait. Je pense donc que c’est à l’opposé du snobisme.
Mais encore une fois, je suis désolée si je vous ai vexée et si cela va à l’encontre de ce que vous appréciez et auquel vous êtes habituée.
Juliette.
Leonor
2 avril 2017 @ 12:10
Bonjour Juliette,
J’apprécie la gentillesse de votre post.
Mais, non, je ne suis pas hispanique ( suis tout ce qu’il y a de plus nordique et Europe centrale), et n’ai, donc, pas été vexée pour moi-même. Mais pour la cuisine d’Espagne, et pour la cuisine d’origine populaire en générale, pour laquelle je vous trouvais bien dédaigneuse. Alors qu’elle est le substrat et la matière de toutes les cuisines du monde.
Ce n’est pas non plus une question » d’ « habitude », comme vous le suggérez, car, justement, j’aime tout goûter. Absolument tout , et partout.
Par ailleurs, Juliette, ce n’est pas la gastronomie française qui a été classée par l’UNESCO , c’est le » repas gastronomique à la française « , ce qui ne signifie pas du tout la même chose.
Ce qui a été reconnu comme patrimoine spécifique, c’est un rituel, une manière d’organiser un certain type de repas. A savoir un cérémonial qui déroule quatre services au moins, voire la succession apéritif – entrée – poisson et/ou de viande + légumes – fromage – dessert – digestif. Cérémonial typique de la bourgeoisie française, puis européenne du XIXe siècle, exclusivement.
Juliette, évidemment que vous pouvez exprimer vos goûts, et je ne mésestime en rien , non plus, la cuisine française .
Mais elle n’est pas la seule .
Cordialement .
Juliette
3 avril 2017 @ 21:41
Bonjour Leonor,
Désolée, j’ai mal identifié vos origines à partir de votre prénom.
Merci pour vos précisions concernant le repas gastronomique à la française et pour vos précisions d’ordre culturel. Vous dites être nordique et d’Europe centrale, puis-je vous demander de quels pays vous êtes originaire?
Cordialement
Juliette
Baboula
2 avril 2017 @ 12:40
La bouillabaisse DES RESTES !!! Ce sont des poissons frais pêchés.
Vous ne connaissez pas les vieilles chansons,allez voir sur YouTube la recette de la bouillabaisse par Fernandel. Mais j’ai l’impression que vous ne connaissez pas grand chose en gastronomie,car la France a perdu son hégémonie culinaire ou plutôt elle la partage notamment avec l’Espagne .
L’ignorance est pire que snobisme.
Corsica
3 avril 2017 @ 19:35
Ah la bouillabaisse, un régal, et pour moi un merveilleux souvenir d’été où, en revenant de Corse, on s’arrêtait à Bormes les Mimosas, chez des amis de mes parents et où la maîtresse de maison,un fin cordon bleu, nous servait à midi une gigantesque bouillabaisse présentée sur un immense plat de liège et le soir une soupe au pistou. J’en rêve encore.
C’est vrai que la bouillabaisse n’est pas un plat issu de la tradition ménagère d’accommoder les restants des repas précédents. C’est un plat à part entière que les pêcheurs préparaient avec les poissons de roche qu’ils n’avaient pas vendu au marché. Ces poissons remontés dans les filets n’étaient pas assez nobles pour les clients et plutôt que de les jeter, ils les faisaient cuire avec du safran etc. C’est uniquement par ce biais d’invendus que l’on peut parler de restes mais pas au sens où l’écrit Juliette.
bianca
7 avril 2017 @ 15:17
Mon beau frère Corse de Bonifacio où son frère a toujours un restaurant la préparait à Merveille…En plus c’est diététique !
gene
30 mars 2017 @ 15:21
Dans notre pot au feu français, je précise qu’il n’y a ni saucisse, ni poulet : ma maman le préparait divinement bien avec une jambette de mouton, du jarret de veau et un morceau de boeuf, plus un os à moelle : rien à voir avec le cocido, si ce n’est l’accompagnement question légumes, mais sans pois chiches qui sont réservés à ce plat typiquement espagnol . Non mais, il ne faudrait pas mélanger notre savoureuse cuisine avec un plat, certes bon, mais espagnol !
Leonor
31 mars 2017 @ 13:37
Il ne faut pas tout mélanger, mais il faut tout goûter.
Et avoir les papilles accueillantes.
Esquiline
31 mars 2017 @ 19:42
Un bouilli reste pour moi un bouilli
Ma mère en faisait une ou deux fois en hiver car mon père appréciat, heureusement qu’elle l’accompagnait de délicieuses de mostarda de Crémone, de salsa verde ou de bagna caoda …. ça passait mieux ….
Leonor
1 avril 2017 @ 09:02
Et en Autriche, le Tafelspitz est une constante. Un plat de base .
Baboula
2 avril 2017 @ 13:02
Chez mes grands parents ,modestes travailleurs,les jours de fêtes il y avait un bouilli,un rôti et une viande en sauce …Plus la charcuterie que le nono avait faite .Royal n’est-ce pas ? Mais on se dépensait beaucoup,couper le bois ,tirer l’eau et courir après les poules qui ne voulaient pas se laisser attraper. Et toute la semaine on mangeait les restes de Juliette.
Corsica
3 avril 2017 @ 19:43
Ah une bonne bagna cauda, c’est délicieux avec plein de crudités pour les apéros d’été. Chez nous, le pot au feu était servi traditionnellement avec un aïoli, seul plat que réalisait mon père. Certains mâles sont les rois du barbecue, mon père était celui de l’aïoli qu’il montait fièrement dans le mortier de pierre usé par plusieurs générations de grands mères corses. Depuis que mon père a été malade et est decédé personne n’a encore osé le toucher.
Juliette
4 avril 2017 @ 16:50
Si, si Corsica. C’est ainsi que j’entendais le mot « restes » au sujet de la bouillabaisse. J’en ai les mêmes souvenirs que vous et, comme vous, j’apprécie beaucoup ce plat.
guy
30 mars 2017 @ 16:50
Je me souviens que lorsque j’étais au collége, on apprenait l’Espagnol et le professeur nous disait que le cocido était considéré comme l’équivalent du pot au feu Français, même si les ingrédients ne sont pas tout a fait pareils , mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y gouter
Mélusine
30 mars 2017 @ 17:10
Pois chiches, choux, carottes et tomates, saupoudrés de cumin me suffisent. Le reste est superflu.
Mary
31 mars 2017 @ 12:41
Pareil pour moi Mélusine !
françoiseA
30 mars 2017 @ 17:25
tout ce que j’aime hummmmmmmmmmmmm!!
Alinéas
30 mars 2017 @ 17:25
Il me semble que le cocido ressemble à la garbure en France. Quelques viandes qui la composent sont différentes ainsi que certains légumes…
Leonor
31 mars 2017 @ 13:39
Toutes ces recettes sont » de la même famille » :
On met un pot sur le feu – ou accroché à la crémaillère , ou à mijoter doucettement à four doux, voire sous la cendre -.
Puis, dans le pot, on met ce qu’on a sous la main, autour de soi, au plus près.
Comment faisait-on dans les campagnes ? On n’avait pas de supermarchés !
Muscate-Valeska de Lisabé
1 avril 2017 @ 18:23
Miam!
JAusten
30 mars 2017 @ 19:13
ça ressemble à un couscous sans la graine fine
Sylvia2
31 mars 2017 @ 21:39
Comme le pot au feu tout compte fait!.
Anna Claudia
30 mars 2017 @ 20:04
Eh bien, ce n’est pas léger léger, tout ça. mais Juan Carlos a toujours été un bon vivant et la table fait partie des plaisirs qui ne lui ont pas encore été interdits.
Denis
30 mars 2017 @ 22:16
C’est ce qu’on appelle » la grosse artillerie »… la cuisine espagnole n’a rien de très dététique , , d’ailleurs…
bianca
1 avril 2017 @ 13:44
De votre avis, elle n’a pas la « sophistication de notre cuisine française » mais a aussi son charme comme bien d’autres cuisines que nos voyages nous font découvrir !
Caroline
30 mars 2017 @ 22:36
Muscate-Valeska de Lisabé,
Croyez-vous que ce plat espagnol est d’origine libanaise à cause des pois chiches?
Baboula
31 mars 2017 @ 12:23
Caroline ,Ce sont les Maures qui ont envahi l’Espagne pas les Phéniciens( quoique qu’un tout petit peu) ni les Libanais qui ont préféré Londres mais pour de tristes raisons.
Muscate-Valeska de Lisabé
31 mars 2017 @ 18:04
Non chère Caroline,c’est vrai qu’ici on mange parfois des pois chiches,mais chez moi,par exemple, uniquement broyés en purée sous forme de hommos…le pois chiche est plus présent dans la cuisine d’Afrique du Nord.
J’en mets un peu avec mon couscous,comme en France,mais ce n’est pas du tout un plat libanais,le couscous ;-)).
Bon dimanche à vous♡.
Corsica
31 mars 2017 @ 16:32
Autant j’adore le pot au feu, autant ce plat me semble bien riche et lourd et surtout je ne le trouve pas engageant visuellement.
Sylvia2
31 mars 2017 @ 21:33
La cuisine espagnole est aussi bonne que d’autres. Il n’est qu’à voir le nombre de restaurants étoilés en Espagne. Il ne faut pas faire seulement les bistrots de la côte. Ce qu’a mangé le roi peut s’apparenter au pot au feu.
Un plat traditionnel, pauvre, mais qui même en France a un regain de popularité. Comme les différentes potées françaises.Quand aux pois chiches, ils ont envahi le bassin méditerranéen depuis bien longtemps…Le moyen âge ..La conquista? En tous les cas ils sont présents dans de nombreux plats espagnols.et sont très bons.
Leonor
1 avril 2017 @ 09:08
Comme je cherchais quelle était l’étymologie du terme » pois chiche », ej suis tombée – par hasard, si, si – sur une autre information, grandiose :
Traditionnellement, le pois chiche était utilisé pour :
Le pois chiche aurait été réputé pour , une fois torréfié, prévenir l’impuissance sexuelle des hommes !
Ah bon !
Remarquez, vaut mieux que ces messieurs boulottent des pois chiches que d’aller assassiner de malheureux rhinocéros pour leur corne sur le pif !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 avril 2017 @ 14:46
;-)))…vrai,Léo-bon-sens!
Ghislaine-Perrynn
1 avril 2017 @ 18:01
Vous oubliez que l’Espagne a été envahie par les arabes pendant 700 ans et dans le nord de l’Espagne dans la Vallée de Baztan la gastronomie en a fortement été imprégnée , il y a des soupes de pois chiches avec des saucisses genre merguez très digestes des lors que vous mangez des piments verts doux avec ces plats .
Par ailleurs, dans la région de San Sebastian (Guipuzcoa) nord-ouest , vous avez des académies de cuisine , il faut être membres pour y accéder mais c’est de la haute gastronomie croyez le bien .
D’ailleurs , il existe des restaurants très cotés dans cette région et certains pratiquent la cuisine moléculaire , avant-gardiste.
C’est méconnaître l’Espagne que de critiquer sa gastronomie .
JAusten
2 avril 2017 @ 10:38
mais pensez-vous que c’est forcément dans le sens maures -> espagnols que ces plats sont arrivés ? les pois-chiches, les dates, le lait de chamelle, c’est possible mais la merguez, là je demande des preuves !
Ghislaine-Perrynn
4 avril 2017 @ 09:03
Je vous accorde que j’aurais pu mettre la Beltz genre de saucisse (que nous pourrions rapprocher du boudin antillais épicé ) en lieu et place de la merguez qui apparemment vous a choquée .
Pour les pois -chiches et toutes les recettes qui en découlent les locaux les donnent comme descendant de l’invasion maure .
Les dattes pas plus que le lait de chamelle n’ont résisté éventuellement ni au climat rude de ce piémont pyrénéen sud (rire)
Mais la gastronomie en Navarre n’a pas besoin de mes services pour être reconnue mondialement .
Les femmes de cette vallée, par ailleurs appelée la vallée aux sorcières(ces femmes intelligentes , altruistes , épouses des nobles partis à la découverte des Amériques et revenus nantis de plusieurs médecines naturelles , ont cru utile d’aider les habitants de leurs villages . Elles furent traitées de sorcières et brulées bien souvent sur la place principale .
Par ailleurs, c’est une région où le carlisme a été assez actif il y a quelques années.
Les maisons des nobles sont très belles avec leurs armes sur les façades .
Marie de Cessy
2 avril 2017 @ 10:18
Oh mon Dieu, mais moi avec un plat pareil je cale à la moitié ! :)
Corsica
3 avril 2017 @ 19:37
Consolez-vous, vous n’êtes pas la seule !
JAusten
3 avril 2017 @ 21:56
c’est tout naturel chère Marie de Cessy,, c’est un plat pour deux :)))
Cosmo
3 avril 2017 @ 21:10
Une de mes expériences culinaires fut le « barbouche « , plat d’Afrique du Nord, de la cuisine juive je crois. Imaginez un couscous auquel vous ajoutez un cassoulet avec des tripes à la mode de Caen…
Il m’a fallu longtemps pour m’en remettre. Certains adorent mais moi je préfère séparer le cassoulet du couscous et des tripes de Caen. Cela fait trois plats délicieux alors que le mélange…est indigeste.
AnneLise
5 avril 2017 @ 18:59
Et le plus célèbre des pois chiches : Ciceron !