Sotheby’s organisait un cocktail en l’hôtel de Feuquières à Paris, résidence du défunt Robert de Balkany dont la collection d’œuvres d’art sera mise aux enchères lors de la Biennale des antiquaires. (Copyright photo : Getty images)
Une de nos internautes avait qualifié cette collection de « mauvais goût », car celui qui l’avait constituée était un « mec sans ancêtres » (sic).
« Point de vue et images du monde » de cette semaine n’est pas d’accord avec cette opinion et consacre un article de quatre pages (pages 60 à 63) titré » A la recherche du temps passé – magnifiqement illustré – à cette vente organisée par Sotheby’s à Paris.
Avec la Biennale des antiquaires – qui ouvre ses portes au public samedi prochain – et l’exposition consacrée au second empire du musée d’Orsay, la vente de feu Robert de Balkany va ouvrir la saison culturelle parisienne avec un vif éclat.
Mon cher Monsieur Zeugma, voici ce que feu José Luis de Vilallonga disait de feu Robert de Balkany: un homme d’affaires d’origine israélite, nanti d’une particule. Je ne mets pas les guillemets, mais dans mon souvenir c’est à peu de choses près les mots utilisés.
Et alors ? Quelles conclusions en tirez vous ?
Votre réflexion est pour le moins étrange car on ne voit pas ce qu’elle apporte en soi et on se prend à redouter le message subliminal ou implicite qu’elle pourrait porter, fut-ce sous le patronage de Villalonga sous lequel, par prudence, vous prenez soin de vous placer.
Inutile de monter sur vos grands chevaux et de frémir de tout votre être, vous trouverez ce jugement dans Gold Gotha, chapitre consacré à une visite à Umberto II d’Italie.
Ma conclusion est que ce jugement recoupe étrangement les commentaires consacrés à la collection de Robert Zellinger « de Balkany », à savoir qu’il s’agit de la collection d’un nouveau riche, bien clinquante, comme il l’est d’ailleurs dit ci-dessous! Je rappelle aussi que Robert Zellinger « de Balkany » était aussi fier d’exhiber ses collections que sa seconde épouse, née princesse….
Vous qui êtes si attaché à pourchasser les particules inventées, Monsieur Zeugma, dites-nous donc ce que vous pensez de celle de Robert Zellinger…
Il fut un temps où Roger Peyrefitte recherchait avec talent et humour tous ceux qui n’étant pas de religion juive étaient néanmoins d’origine juive. D’autres s’y sont essayés.
Rechercher l’origine géographique ou ethnique des personnalités est intéressant mais rechercher systématiquement l’origine juive chez les personnalités plutôt que l’origine chrétienne, musulmane, italienne, espagnole, auvergnate ou corse est une occupation bien française mais qui a tout de même une connotation un peu particulière compte tenu des désastres que l’antisémitisme produisit en Europe.
Pour ce qui concerne Robert de Balkany je crois qu’on n’a pas la certitude d’une origine juive du point de vue ethnique ou religieux, il était en tout cas de religion catholique comme son père. Il avait une particule qui était patronymique même si elle était vraisemblablement récente et qui n’était pas un signe de noblesse puisque la particule n’est jamais un signe de noblesse même si la majorité des familles nobles en France porte une particule.
Beaucoup de familles d’origine anciennement françaises et de religion chrétienne ont des particules d’apparence nobiliaire qui ont parfois été rajoutées à l’état civil ou qui sont seulement d’usage.
Mais peu importe les origines de Robert de Balkany et ce qui est manifeste ici c’est que cet homme était un homme de goût et un érudit dans le domaine artistique et l’un des plus grands collectionneurs de notre temps.
Naturellement pour les Chrétiens qui croient que Dieu s’est fait homme dans le sein d’une vierge juive il paraît plus que pour tous autres impossible d’être antisémites.
Enfin observons que de tous temps beaucoup d’esthètes ont été d’origine juive et beaucoup ont été d’origine roturière.
zeugma, si vous lisez correctement et connaissez le francais, se definit tres bien. J’ai remarque que souvent. Sur ce site, les gens ne lisent pas, ou mal. Lr francais n’y survivra pas.
Mais vous faites une vraie fixation sur cette affaire, voilà six ou sept fois que vous en reparlez ! Je n’ose penser que c’est lié au grand âge que vous revendiquez.
Corsica,
– Je fais une « fixation » écrivez-vous.
Vous lisez donc mes messages avec attention et je vous en remercie.
– Si je peux reprendre une phrase quelque peu ironique de la reine prononcée au sommet Commonwealth de Malte de novembre 2015 :
“Thank you, Mr. Prime Minister of Canada, for making me feel so old!”.
Oui, je suis vieille.
Oui je radote.
– Je radote mais je ne supporte pas qu’on méprise quelqu’un – un défunt en l’occurrence – sous prétexte que c’est « un mec sans ancêtre ».
C’est par son seul travail et son talent pour les affaires que Robert Zellinger de Balkany (1931-2015) a pu réunir une immense fortune qui lui a permis de réunir une collection fabuleuse qui va être dispersée aux enchères et qui permet à Paris de rester encore une des grandes capitales du marché de l’art.
Quant à « Gauthier », elle en rajoute une couche dans un commentaire qui m’a fait froid dans le dos.
Elle croit devoir donner du crédit à son message en citant José Luis de Vilallonga (1920-2007) mais – naturellement – sans donner le titre de l’ouvrage – ni la page – d’où elle tire sa soi-disant information.
J’ai lu plusieurs livres de Vilallonga : par exemple « Fiesta » dont on a tiré un très bon film ou « Le Gentilhomme européen ».
J’avais exprimé à son auteur l’enchantement que j’avais éprouvé à sa lecture à l’occasion d’une réception à l’ambassade d’Espagne, où l’on m’invitait à l’époque.
En effet , Point de Vue consacre plusieurs pages très intéressantes à Robert de Balkany , qui avait la passion des horloges et pendulettes , ce que j’ignorais . Son intérieur est fastueux , la vente aura certainement du succès .
J’ai dîné hier avec un ami – qui collectionne des meubles et objets du XVIIIe siècle – dans un petit restaurant (populaire) de mon quartier.
Je lui avais apporté le numéro de « Point de vue & images du monde ».
Il était naturellement informé de cette vente..
Selon lui, certaines des pendules ont leur mécanisme d’origine et sont donc de très grande valeur. Là, j’avoue, je n’y connais rien.
l’internaute en question a été passablement étrillée comme elle le méritait, par moi-même. Et après la visite d’hier, je ne retire rien de ce que j’ai écrit. C’est sublime et dans le grand goût classique français, on retrouve beaucoup de pièces de provenance Beistegui.
et bis repetita chez Christies en mars prochain pour son château et la villa d’Eze héritée par la fille de Marie-Gabrielle de Savoie; ses deux premières filles recevaient pour le cocktail à Paris
Oui Stéphane G.,
Les collections Balkany qui proviennent de son château de Balsan et du palais Lancellotii à Rome seront vendues chez Christie’s à Londres du 21 au 23 mars 2017.
J’ai pu en voir un petit échantillon – sublime – hier lundi après-midi chez Christie’s à Paris où j’étais allée pour l’exposition d’une vente consacrée à un hôtel de la place de l’Etoile dont les propriétaires (anonymes) avaient confié la décoration à Emilio Terry. (Il y a notamment un incroyable plâtre d’origine de « la danse » de Carpeaux.)
On ne pourra sans doute pas échapper à un aller-retour à Londres du 3 au 10 décembre pour voir les objets de cette seconde vente Balkany chez Christie’s ( 8 King street ).
Les objets en eux-mêmes ne sont pas de mauvais goût. Certains sont même superbes. C’est de l’accumulation, de l’excès de restauration et de dorures répandues à outrance que naît cette impression de clinquant à cent lieues des intérieurs de vrais aristocrates. A croire que certains n’y ont jamais mis les pieds..! Et oui, on peut dire que c’est très « nouveau riche ».
Antoine,vous avez entièrement raison,les intérieurs des vrais aristocrates ont un dépouillement très classe dû aux passages de commissaires priseurs ,volontaires ou par mise en demeure .Cela libère de la place même si ça peut faire un peu nouveaux pauvres .
Hélas en effet mais ici nous avions un collectionneur passionné et riche et il accumulait notamment
les horloges. Alors bien sûr ça ne faisait pas zen, pas tendance.
Merci Antoine : « accumulation » « excès » « outrance » « clinquant « , » à cent lieues des intérieurs de vrais aristocrates » , vous avez tout dit. Et mettre aux murs des portraits d’ancêtres qui n’en sont pas, c’est aussi « nouveau riche ». Moi non plus, chez de vrais aristocrates, je n’ai pas vu une telle accumulation. La moitié de ces objets aurait suffi pour meubler une belle pièce, mais il fallait montrer qu’on pouvait se permettre cette abondance. Je vous souhaite un bon week end.
votre ami Robespierre
Robespierre,je ne sais pas « s’il fallait montrer » pour mr de Balkany.Les collectionneurs compulsifs ne peuvent pas résister à leur désir d’un objet qu’ils découvrent et c’est rentrés chez eux qu’ils se disent : où vais je bien mettre ce truc ? l’erreur de Mr de Balkany est de n’avoir pas un assez grand hôtel.
Antoine,
Si je vous comprends bien, le « nouveau riche » (sic) accumule « à outrance » alors que les « vrais aristocrates » vivent dans une simplicité de bon aloi.
Nous ne donnez malheureusement pas d’informations sur la façon de vivre des « faux aristocrates ».
Il y en a.
Louis XIV était-il « nouveau riche » quand il accumulait des merveilles dans son cabinet de curiosités dont certaines pièces sont exposées dans la galerie Apollon du Louvre ?
En effet Zeugma et le duc d’Aumale et les princes romains et tant d’autres.
Aujourd’hui les nouveaux riches achètent des œuvres sans les voir, les entreposent dans des chambres fortes suisses et les revendent.
Je ne sais pas sur quoi vous fondez cette opinion sur ceux que vous appelez du terme méprisant de « nouveau riche ».
laure 2
9 septembre 2016 @
16:23
Sur la photo illustrant l’article cette accumulation est pourtant fort élégante sur un mur en lampas ou damas mais il est vrai que dans l’article précédent le bon gout était mis à mal dans certains clichés .
Je crains que l’habitude soit prise de voir des objets crasseux, couverts de chiures de mouches sur lesquels on s’extasie. Mais quand les commanditaires achetaient, ce n’etait qu’ors. Je me souviens, avoir ete moi meme choque par le dome dore des Invalides, tellement j’etaid habitue a sa salete. Or, au debut, c’est comme ca que les gens l’ont vu, dore, dore….Bravo, Mr Zellinger de Balkany d’avoir rendu leurs ors d’origine a des objets merveilleux. Et que les nobles fauches arretent de pleurer sur leur sort, bougez vous le c…
Zeugma
8 septembre 2016 @ 09:01
Une de nos internautes avait qualifié cette collection de « mauvais goût », car celui qui l’avait constituée était un « mec sans ancêtres » (sic).
« Point de vue et images du monde » de cette semaine n’est pas d’accord avec cette opinion et consacre un article de quatre pages (pages 60 à 63) titré » A la recherche du temps passé – magnifiqement illustré – à cette vente organisée par Sotheby’s à Paris.
Avec la Biennale des antiquaires – qui ouvre ses portes au public samedi prochain – et l’exposition consacrée au second empire du musée d’Orsay, la vente de feu Robert de Balkany va ouvrir la saison culturelle parisienne avec un vif éclat.
Gauthier
8 septembre 2016 @ 13:00
Mon cher Monsieur Zeugma, voici ce que feu José Luis de Vilallonga disait de feu Robert de Balkany: un homme d’affaires d’origine israélite, nanti d’une particule. Je ne mets pas les guillemets, mais dans mon souvenir c’est à peu de choses près les mots utilisés.
Zeugma
8 septembre 2016 @ 16:33
Chère mademoiselle Gauthier, que cherchez-vous à exprimer exactement ?
Aramis
8 septembre 2016 @ 18:17
Et alors ? Quelles conclusions en tirez vous ?
Votre réflexion est pour le moins étrange car on ne voit pas ce qu’elle apporte en soi et on se prend à redouter le message subliminal ou implicite qu’elle pourrait porter, fut-ce sous le patronage de Villalonga sous lequel, par prudence, vous prenez soin de vous placer.
Gauthier
9 septembre 2016 @ 11:03
Inutile de monter sur vos grands chevaux et de frémir de tout votre être, vous trouverez ce jugement dans Gold Gotha, chapitre consacré à une visite à Umberto II d’Italie.
Ma conclusion est que ce jugement recoupe étrangement les commentaires consacrés à la collection de Robert Zellinger « de Balkany », à savoir qu’il s’agit de la collection d’un nouveau riche, bien clinquante, comme il l’est d’ailleurs dit ci-dessous! Je rappelle aussi que Robert Zellinger « de Balkany » était aussi fier d’exhiber ses collections que sa seconde épouse, née princesse….
Vous qui êtes si attaché à pourchasser les particules inventées, Monsieur Zeugma, dites-nous donc ce que vous pensez de celle de Robert Zellinger…
Gérard
10 septembre 2016 @ 17:56
Il fut un temps où Roger Peyrefitte recherchait avec talent et humour tous ceux qui n’étant pas de religion juive étaient néanmoins d’origine juive. D’autres s’y sont essayés.
Rechercher l’origine géographique ou ethnique des personnalités est intéressant mais rechercher systématiquement l’origine juive chez les personnalités plutôt que l’origine chrétienne, musulmane, italienne, espagnole, auvergnate ou corse est une occupation bien française mais qui a tout de même une connotation un peu particulière compte tenu des désastres que l’antisémitisme produisit en Europe.
Pour ce qui concerne Robert de Balkany je crois qu’on n’a pas la certitude d’une origine juive du point de vue ethnique ou religieux, il était en tout cas de religion catholique comme son père. Il avait une particule qui était patronymique même si elle était vraisemblablement récente et qui n’était pas un signe de noblesse puisque la particule n’est jamais un signe de noblesse même si la majorité des familles nobles en France porte une particule.
Beaucoup de familles d’origine anciennement françaises et de religion chrétienne ont des particules d’apparence nobiliaire qui ont parfois été rajoutées à l’état civil ou qui sont seulement d’usage.
Mais peu importe les origines de Robert de Balkany et ce qui est manifeste ici c’est que cet homme était un homme de goût et un érudit dans le domaine artistique et l’un des plus grands collectionneurs de notre temps.
Naturellement pour les Chrétiens qui croient que Dieu s’est fait homme dans le sein d’une vierge juive il paraît plus que pour tous autres impossible d’être antisémites.
Enfin observons que de tous temps beaucoup d’esthètes ont été d’origine juive et beaucoup ont été d’origine roturière.
Alain Golliot
9 septembre 2016 @ 12:13
zeugma, si vous lisez correctement et connaissez le francais, se definit tres bien. J’ai remarque que souvent. Sur ce site, les gens ne lisent pas, ou mal. Lr francais n’y survivra pas.
Corsica
8 septembre 2016 @ 13:05
Mais vous faites une vraie fixation sur cette affaire, voilà six ou sept fois que vous en reparlez ! Je n’ose penser que c’est lié au grand âge que vous revendiquez.
Zeugma
8 septembre 2016 @ 19:27
Corsica,
– Je fais une « fixation » écrivez-vous.
Vous lisez donc mes messages avec attention et je vous en remercie.
– Si je peux reprendre une phrase quelque peu ironique de la reine prononcée au sommet Commonwealth de Malte de novembre 2015 :
“Thank you, Mr. Prime Minister of Canada, for making me feel so old!”.
Oui, je suis vieille.
Oui je radote.
– Je radote mais je ne supporte pas qu’on méprise quelqu’un – un défunt en l’occurrence – sous prétexte que c’est « un mec sans ancêtre ».
C’est par son seul travail et son talent pour les affaires que Robert Zellinger de Balkany (1931-2015) a pu réunir une immense fortune qui lui a permis de réunir une collection fabuleuse qui va être dispersée aux enchères et qui permet à Paris de rester encore une des grandes capitales du marché de l’art.
Quant à « Gauthier », elle en rajoute une couche dans un commentaire qui m’a fait froid dans le dos.
Elle croit devoir donner du crédit à son message en citant José Luis de Vilallonga (1920-2007) mais – naturellement – sans donner le titre de l’ouvrage – ni la page – d’où elle tire sa soi-disant information.
J’ai lu plusieurs livres de Vilallonga : par exemple « Fiesta » dont on a tiré un très bon film ou « Le Gentilhomme européen ».
J’avais exprimé à son auteur l’enchantement que j’avais éprouvé à sa lecture à l’occasion d’une réception à l’ambassade d’Espagne, où l’on m’invitait à l’époque.
ciboulette
8 septembre 2016 @ 16:02
En effet , Point de Vue consacre plusieurs pages très intéressantes à Robert de Balkany , qui avait la passion des horloges et pendulettes , ce que j’ignorais . Son intérieur est fastueux , la vente aura certainement du succès .
Zeugma
8 septembre 2016 @ 19:35
J’ai dîné hier avec un ami – qui collectionne des meubles et objets du XVIIIe siècle – dans un petit restaurant (populaire) de mon quartier.
Je lui avais apporté le numéro de « Point de vue & images du monde ».
Il était naturellement informé de cette vente..
Selon lui, certaines des pendules ont leur mécanisme d’origine et sont donc de très grande valeur. Là, j’avoue, je n’y connais rien.
ciboulette
9 septembre 2016 @ 16:52
Moi non plus , Zeugma , mais je trouve cela très joli , et j’aimerais en posséder aussi . Merci pour votre réponse .
Stéphane G.
8 septembre 2016 @ 16:44
l’internaute en question a été passablement étrillée comme elle le méritait, par moi-même. Et après la visite d’hier, je ne retire rien de ce que j’ai écrit. C’est sublime et dans le grand goût classique français, on retrouve beaucoup de pièces de provenance Beistegui.
Stéphane G.
9 septembre 2016 @ 09:18
et bis repetita chez Christies en mars prochain pour son château et la villa d’Eze héritée par la fille de Marie-Gabrielle de Savoie; ses deux premières filles recevaient pour le cocktail à Paris
Zeugma
13 septembre 2016 @ 18:36
Oui Stéphane G.,
Les collections Balkany qui proviennent de son château de Balsan et du palais Lancellotii à Rome seront vendues chez Christie’s à Londres du 21 au 23 mars 2017.
J’ai pu en voir un petit échantillon – sublime – hier lundi après-midi chez Christie’s à Paris où j’étais allée pour l’exposition d’une vente consacrée à un hôtel de la place de l’Etoile dont les propriétaires (anonymes) avaient confié la décoration à Emilio Terry. (Il y a notamment un incroyable plâtre d’origine de « la danse » de Carpeaux.)
On ne pourra sans doute pas échapper à un aller-retour à Londres du 3 au 10 décembre pour voir les objets de cette seconde vente Balkany chez Christie’s ( 8 King street ).
Antoine
8 septembre 2016 @ 18:27
Les objets en eux-mêmes ne sont pas de mauvais goût. Certains sont même superbes. C’est de l’accumulation, de l’excès de restauration et de dorures répandues à outrance que naît cette impression de clinquant à cent lieues des intérieurs de vrais aristocrates. A croire que certains n’y ont jamais mis les pieds..! Et oui, on peut dire que c’est très « nouveau riche ».
Baboula
9 septembre 2016 @ 08:12
Antoine,vous avez entièrement raison,les intérieurs des vrais aristocrates ont un dépouillement très classe dû aux passages de commissaires priseurs ,volontaires ou par mise en demeure .Cela libère de la place même si ça peut faire un peu nouveaux pauvres .
Gérard
11 septembre 2016 @ 20:02
Hélas en effet mais ici nous avions un collectionneur passionné et riche et il accumulait notamment
les horloges. Alors bien sûr ça ne faisait pas zen, pas tendance.
Robespierre
9 septembre 2016 @ 08:30
Merci Antoine : « accumulation » « excès » « outrance » « clinquant « , » à cent lieues des intérieurs de vrais aristocrates » , vous avez tout dit. Et mettre aux murs des portraits d’ancêtres qui n’en sont pas, c’est aussi « nouveau riche ». Moi non plus, chez de vrais aristocrates, je n’ai pas vu une telle accumulation. La moitié de ces objets aurait suffi pour meubler une belle pièce, mais il fallait montrer qu’on pouvait se permettre cette abondance. Je vous souhaite un bon week end.
votre ami Robespierre
Baboula
12 septembre 2016 @ 16:27
Robespierre,je ne sais pas « s’il fallait montrer » pour mr de Balkany.Les collectionneurs compulsifs ne peuvent pas résister à leur désir d’un objet qu’ils découvrent et c’est rentrés chez eux qu’ils se disent : où vais je bien mettre ce truc ? l’erreur de Mr de Balkany est de n’avoir pas un assez grand hôtel.
Stéphane G.
9 septembre 2016 @ 09:19
je préfère cela à la « résidence drouaise » de qui vous savez et son « décrochez-moi ça »
Zeugma
9 septembre 2016 @ 11:06
Antoine,
Si je vous comprends bien, le « nouveau riche » (sic) accumule « à outrance » alors que les « vrais aristocrates » vivent dans une simplicité de bon aloi.
Nous ne donnez malheureusement pas d’informations sur la façon de vivre des « faux aristocrates ».
Il y en a.
Louis XIV était-il « nouveau riche » quand il accumulait des merveilles dans son cabinet de curiosités dont certaines pièces sont exposées dans la galerie Apollon du Louvre ?
Gérard
11 septembre 2016 @ 20:06
En effet Zeugma et le duc d’Aumale et les princes romains et tant d’autres.
Aujourd’hui les nouveaux riches achètent des œuvres sans les voir, les entreposent dans des chambres fortes suisses et les revendent.
Zeugma
13 septembre 2016 @ 18:39
Je ne sais pas sur quoi vous fondez cette opinion sur ceux que vous appelez du terme méprisant de « nouveau riche ».
laure 2
9 septembre 2016 @ 16:23
Sur la photo illustrant l’article cette accumulation est pourtant fort élégante sur un mur en lampas ou damas mais il est vrai que dans l’article précédent le bon gout était mis à mal dans certains clichés .
Alain Golliot
9 septembre 2016 @ 12:29
Je crains que l’habitude soit prise de voir des objets crasseux, couverts de chiures de mouches sur lesquels on s’extasie. Mais quand les commanditaires achetaient, ce n’etait qu’ors. Je me souviens, avoir ete moi meme choque par le dome dore des Invalides, tellement j’etaid habitue a sa salete. Or, au debut, c’est comme ca que les gens l’ont vu, dore, dore….Bravo, Mr Zellinger de Balkany d’avoir rendu leurs ors d’origine a des objets merveilleux. Et que les nobles fauches arretent de pleurer sur leur sort, bougez vous le c…
Mary
9 septembre 2016 @ 19:54
Les filles vendent donc tout ? Vont-elles aussi vendre les châteaux et l’hôtel particulier ?