Le colloque annuel de l’Institut de la Maison de Bourbon aura lieu ce samedi 27 novembre 2010 de 14h à 18h à l’amphithéâtre B14 (1er étage) de l’Institut catholique de Paris situé rue d’Assas, 21 dans le 6ème arrondissement à Paris. Le thème sera « Les dauphins à travers l’Histoire« .
Après l’ouverture du colloque par le prince de Bauffremont, président de l’Institut, le professeur Franck Bouscau de l’Université de Rennes interviendra sur le sujet « Du Dauphin du Viennois au Dauphin de France. » A 15 heures, le Professeur Bruno Nardeux, doctorant en Histoire médiévale de l’Université de Rouen prendra la parole sur le thème « Le duc de Normandie à l’école du pouvoir : le dauphin Charles, futur Charles V ».
Suivront les interventions de Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut sur « L’éducation des dauphins : Louis XIII du dauphin à l’enfant roi« , de Jean-Paul Clément, professeur à l’Institut catholique de Paris sur « Si Chateaubriand avait été le précepteur du duc de Bordeaux » et enfin par Philippe Pichot-Bravard, docteur en Droit sur le rôle et la situation du Dauphin. (merci à Pierre)
Pour plus de renseignements : Institut de la Maison de Bourbon – 81, avenue de la Bourdonnais – 7ème arrondissement – Paris – TEL : 01 45 50 20 70
Colette C.
26 novembre 2010 @ 12:47
Ce sera certainement très intéressant!
parella
26 novembre 2010 @ 12:52
Oyez, oyez bonnes gens !
A tous ceux qui ces présentes verront comme à tous ceux qui en sont encore en l’ignorence: l’Institut de la Maison de Bourbon s’est vu retirer le parrainage et la présidence d’honneur de Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des capétiens et chef de la Maison de Bourbon par ce dernier. Le conflit couvait de longue date et vient d’être officialisé par le prince qui donne dès à présent des suites institutionnelles porteuses des plus grands espoirs à sa décision.
Devra-t-on bientôt parler de….l’Institut de la Maison de Bauffremont en lieu et place de l’I.M.B. ?
Charles
26 novembre 2010 @ 13:12
Longue vie au Dauphin Jean!
Longue vie au Petit Dauphin Gaston!
Esperance!
cosmo
26 novembre 2010 @ 14:23
Voilà qui va encore relancer le débat sur la légitimité!
José
26 novembre 2010 @ 16:24
Était lié à ce Institut de la Maison de Bourbon le baron Hervé Pinoteau, historien et génealogiste connu. Il a eu des problèmes avec d´autres fidèles au prince Louis Alphonse de Bourbon, ou est il malade?
Marie JFB
26 novembre 2010 @ 16:47
Intéressant mais j’ai le salon de l’Etudiant
Actarus
27 novembre 2010 @ 06:39
Sans oublier le Grand Dauphin, le petit Dauphin, les mini-Dauphins, les bélugas et les baleines. ;-)
Béatrice
27 novembre 2010 @ 09:49
Intéressant c’est sûr. Mais comment y assister quand on habite en province ? Tous les « trucs » intéressants sont toujours à Paris. A croire que la France se résume à Paris!!!
Charles
27 novembre 2010 @ 10:22
Parella,
Oui, j’ai été témoin le 14 mai dernier, en pleine rue de la Ferronnerie, de querelles entre don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, certains proches et l’Institut de la Maison de Bourbon.
Le soir même, le duc de Bauffremont et le prince de Bauffremont semblaient être plus qu’exasperer par don Luis-Alfonso…et son comportement désinvolte.
Il semblerait aussi que les fidélés de don Luis-Alfonso aient boudé la cérémonie de la basilique de Saint Denis lors de sa venue, puisque la basilique était quasiment vide.
A moins que les fidéles se soient tout simplement détournés d’une cause sans avenir puisque leur poulain n’y croit pas du tout.
Nemausus
27 novembre 2010 @ 10:59
les commentaires de Charles sont toujours aussi décalés quand un article concerne le duc d’Anjou de près ou de loin…. mais cela n’étonne plus personne….
Apparemment tout comme certains de ces amis ont déjà enterré la duchesse de Franco et ses enfants (en attibuant perfidemment le titre de duc de Franco au prince Louis Alphonse), Charles a aussi envoyé aux oubliettes de l’histoire et de sa mémoire sélective le prince François d’Orléans, futur chef de la branche d’Orléans ! (cf message 3) pauvre prince ! Charles fait bien peu de cas du principe héréditaire…
messieurs les princes d’Orléans, méfiez vous d’un serviteur qui jette facilement les principes monarchiques à la poubelle pour servir les intérêts d’un seul d’entre vous ! LOL
Quant à la présidence de tel institut ou tel autre par un prince, le fait que le prince retire son parrainage ne change en rien à ses droits… le fait que feu Henri d’Orléans qui avait retiré son soutien à l’action française, aurait-il retiré aux yeux de ses partisans ses droits ? bien sur que non…
L’Institut n’en conserve pas moins un intérêt intellectuel notamment par ce genre de colloque qu’il peut organiser pour tous ceux qui aiment l’histoire ! et c’est cette information dans cet article qui est la plus importante et non la jouissance hargneuse des orléanistes à distiller les info sur les conflits entre le prince et l’institut.
Avant de chercher la paille dans l’oeil de son voisin, faut d’abord retirer la poutre du sien ! à bon entendeur ….
Sigismond
27 novembre 2010 @ 11:30
Plus de 700 personnes étaient présentes dans la basilique Saint-Denis le 14 mai, c’est cela que les orléanolâtres appellent une basilique quasiment vide :-)
http://psbenlyonnais.free.fr/Lettre52.html
Les orléanolâtres devraient savoir aussi que la cérémonie du baptême des deux petits princes jumeaux s’est déroulée en langue française, que les princes ont reçu des prénoms français et des titres ducaux français sur le registre des baptêmes de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Les orléanolâtres devraient savoir aussi que les jumeaux Louis de Bourbon et Alphonse de Bourbon ont été déclarés sur le registre des naissances du consulat de France à New York, étant de nationalité française comme leur père.
Si le Prince a retiré sa confiance à l’IMB (comme le dit Parella, qui me semble être une personne sérieuse), c’est qu’il a probablement été exaspéré par certains comportements désinvoltes. L’IMB avait osé annoncer la venue du duc d’Anjou à Chartres le 15 mai, alors que le Prince avait prévenu bien à l’avance qu’il ne pourrait pas honorer cette cérémonie de sa présence.
Quoi qu’il arrive, les légitimistes se rangeront toujours derrière l’aîné des Capétiens et des Bourbons. Les institutions qui perdent la confiance du Prince perdent automatiquement la confiance des légitimistes.
Charles
27 novembre 2010 @ 12:15
Sigismond,
Je ne peux que vous confirmer mes dires. La basillique de Saint Denis était presque vide le jour du 400ème anniversaire de l’assasinat d’Henri IV. La feuille d’information que vous citez donne un chiffre fantaisiste. Il est aussi utile de savoir que cette feuille d’information a été rédigée par un alfonsiste patenté.
D’après un organisateur de la cérémonie, les présents étaient au nombre de trois cents personnes. Un membre de ma famille était aussi présent à cette cérémonie du souvenir et m’a donné la même information.
parella
27 novembre 2010 @ 12:46
Pour Charles (9): « no comment » car Sigismond (10)résume au mieux mon point de vue sur la question. Quant à la « cause » et au « poulain », comme vous le dites avec tant d’élégance…ne vous faites pas de souci.
jul
27 novembre 2010 @ 13:12
Exactement Sigismond !
petit page
27 novembre 2010 @ 13:38
A Sigismond , merci pour le lien , le Prince est beau, a fière allure, un grand sportif …. Sa charmante épouse était elle présente ?
Questions : Louis Alphonse de Bourbon n’est il pas avant héritier légitime de la Couronne d’Espagne ?
Un roi d’Espagne peut il être à la fois roi de France ?
En cas de légitimité espagnole de Louis Alphonse , ne doit on pas reconnaître l’actuel roi Juan Carlos comme héritier du trône de France ?
Quelle est la validité du traité d’Utrecht ?
Actarus
27 novembre 2010 @ 14:32
Charles, c’est au moins la 4e fois que vous jouez les concierges avec cette histoire de la rue de la Ferronnerie. C’est bon, nous l’avons assez entendue. Ce que nous voulons, à présent, c’est une photo de vous ! ;-)
Michael
27 novembre 2010 @ 14:38
Peut-être qu’Actarus, Nemausus ou le mousquetaire pourraient nous donner plus d’informations. l’I.B.M n’a pas l’air d’avoir changé son site. C’est ce qui arrive quand on persiste à croire qu’un prince espagnol soit roi de France….
martine
27 novembre 2010 @ 14:59
Sigismond(10)
Du calme,et n’oubliez pas que Luis-Alfonso est en 1er…de nationalité espagnole et ensuite française par sa grand-mère maternelle,nuance.
J’ai 4 nationalités,la 1è….française étant née en France.
Le lieu de naissance…est prioritaire pour la nationalité,ne l’oubliez pas,les autres suivent »selon les parents,puis les grand-parents »les derniers…selon,si le pays veut bien l’accorder.
martine
27 novembre 2010 @ 15:06
Sigismond(10)
Je me suis trompée de…grand-mère, »grand-mère…paternelle et non maternelle »
Cette grand-mère paternelle(toujours vivante)est pourtant née….à Rome,dont 1è) nationalité italienne,2è) nationalité française….par son père.
R-N
27 novembre 2010 @ 18:03
Charles (9) Vous avez affirmé à ce sujet des choses différentes à l’époque. Vous mettiez la faute à diverses personnes, non au Prince Louis. On dirait que comme souvent, vos arguments se modifient selon l’occasion.
José (5) Il y a très longtemps que M. Pinoteau n’intervient plus directement.
à tous :
L’Institut de la Maison de Bourbon est un organe essentiel et historique du Légitimisme, et il ne peut en être bien sûr autrement.
Il est normal qu’une formule cohérente d’organisation soit trouvée, car le rôle de l’Institut, bien déterminé au départ, avait évolué en fonction de quelques nécessités pratiques. Il est utile que le Prince dispose d’une cellule de secrétariat par exemple, ce pour quoi l’Institut n’est pas adapté, et réciproquement.
Le Légitimisme en général évolue sous la poussée de nouveaux facteurs, il ne s’agit pas ou il ne s’agit plus d’un mouvement uniforme comme je l’ai dit à plusieurs reprises.
palatine
27 novembre 2010 @ 18:39
Eh oui Cosmo (4) on est repartis pour un tour !
Caroline
27 novembre 2010 @ 19:03
A Actarus et a Charles,je prefere vous voir tous les deux en photo!loool!
Hermesende
27 novembre 2010 @ 19:13
Sans vouloir arbitrer une querelle qui ne m’intéresse pas, j’aimerais bien savoir comment un doctorant en histoire médiévale peut se parer du titre de professeur. Possède-t-il d’autres titres universitaires dans d’autres disciplines? Si oui, pourquoi ne trouve-t-on pas de traces de lui sur Internet?
naucratis
27 novembre 2010 @ 20:11
Charles, vous multipliez les commérages sur les articles consacrés aux prétendants légitimes.
Soit, libre à vous de le faire.
Or vous vous plaignez de l’abondance de commentaires légitimistes aux articles abordant les prétendants issus de la branche cadette.
Vous semblez très exigeant envers les autres… et bien peu envers vous-même.
Charles
27 novembre 2010 @ 20:39
Actarus,
La deconfiture du mouvement alfonsiste est en marche.
Il semblerait que le recit de cette altercation entre don Luis-Alfonso et ses fideles vous gene. Don Luis-Alfonso n’est pas a sa place en France et il le sait, c’est pourquoi il ne supporte plus les ordres et les diktats de la famille Bauffremont.
N’essayez pas de changer le sujet en reclamant ma photo.
Seul le duc de Vendome, heritier des quarante rois de France, travaille pour le bien de ses compatriotes.
Grace au Dauphin, et a lui seul, l’Esperance monarchique demeure en France.
glafouti
27 novembre 2010 @ 22:52
Mon dieu après les querelles Orléans et Bourbon maintenant même en interne il y à des friction ce n’est visiblement pas demain que les monarchistes pourrons présenter une alternative réaliste et concrète pour la France mais bon ce colloque me parait tout de même très intéressant du point de vue historique !
naucratis
27 novembre 2010 @ 22:58
Charles, n’avez-vous rien de mieux à faire que de traîner sur les articles consacrés à la branche aînée de la Maison de France et à y laisser des commentaires malveillants ?
Vous êtes mieux insiprés lorsqu’il s’agit de la maison ducale d’Orléans…
Tonton Soupic
27 novembre 2010 @ 23:05
Charles (24)
Vous avez entièrement raison. Pétitionnons pour l’expulsion manu militari de Luis-Alfonso de Borbon. Mieux : obtenons le vote d’une nouvelle loi d’exil !
R-N
27 novembre 2010 @ 23:05
glafouti (24) ne soyez pas surpris ! Il n’y a rien de nouveau, et il en a toujours été ainsi !
Une alternative réaliste et concrète, pour reprendre vos termes, n’est malheureusement ou heureusement, pas à l’ordre du jour. J’ajoute que c’est aussi bien comme ça, car ce n’est pas au moment où le pays est au pire, qu’il est bon d’ajouter à la confusion en présentant une nouvelle « nouvelle formule »…
Honorade
27 novembre 2010 @ 23:15
En tout cas, les armoiries sont magnifiques ! Quelqu’un peut-il m’expliquer ce que représente l’espèce de chapiteau de cirque sous la couronne ? :-)
naucratis
27 novembre 2010 @ 23:29
A Honorade.
Il s’agit tout simplement d’un dais.
R-N
27 novembre 2010 @ 23:33
Bonsoir Honorade ! (29) les armoiries des familles royales ou souveraines sont représentées normalement avec un pavillon : c’est cet élément de forme ronde surmontant les armes proprement dites et soutenant le voile lui aussi décoré aux couleurs des armes.
Le pavillon remplace donc le manteau sur lequel sont posées les armes des grandes familles.
Paul-Emmanuel
28 novembre 2010 @ 00:01
Petit page (14) : un roi de Navarre est bien devenu le roi de France Henri IV.
Pourceaugnac
28 novembre 2010 @ 00:02
à Hermesende (22)
Bien d’accord qu’il est un peu excessif de se parer du titre de Professeur en étant simplement doctorant ; de même qu’il est amusant de voir des journalistes simples licenciés en histoire accepter partout le titre d’historien (rire).
à R-N (28)
Rassurez-vous, le pays n’est pas encore au pire, encore quelques temps avant que nous en arrivions à la situation de Wassy en 1562.
à Honorade (29)
Il s’agit d’un pavillon (tente), qui ne se rencontre que dans les grandes armes d’un souverain (Gérard Audoin, l’Art héraldique, planche 133, éditions Mémoires & Documents, Versailles, 2006)
Patricia
28 novembre 2010 @ 00:17
Vive le roi Louis
Vive le Dauphin Louis, duc de Bougogne
Espérance et vérité
Thierry
28 novembre 2010 @ 00:51
Si les authentiques gens de gauche, et autre communistes sincères, qui ont pu se laisser bercer par les sirènes et les illusions qui ont ravagé le monde, avant d’être jetées aux poubelles de l’Histoire, peuvent pleurer toutes les larmes de leur corps devant un tel gâchis, j’ai bien peur qu’il en soit de même, pour les authentiques…gens de France et de Navarre, monarchistes de coeur et d’âme et sans nul doute bien marris que la grande geste française se finisse ainsi en capilotade burlesque, si elle n’était pathétique!!!!
Comme le dit si bien Charles, à propos de l’un d’entre eux, tous ces Princes, au demeurant également fort sympathiques, ont-ils encore leur place??? Y croient-ils même seulement eux-mêmes!!!!!
septembre
28 novembre 2010 @ 01:07
Charles,
Ce n’est pas très fairplay d’écrire, en première intervention de votre part sur ce sujet (3), ces louanges à vos prétendants! Je trouve que cela manque même de dignité, et révèle selon moi une haine fébrile et déplacée à l’égard de Monseigneur le prince Louis-Alphonse de Bourbon.
Quant au récit que vous faites de cette journée de commémoration du roi Henri IV, j’ai déjà eu l’occasion de souligner que vous en donniez des versions différentes et de plus en plus violentes au fil du temps, ce qui décrédibilise vos propos une fois pour toute, je suis désolé de devoir me répéter.
Alors de Grâce, contentez-vous de glorifier votre poulain dans le cadre des sujets qui lui sont consacrés, ayez cette élégance.
Merci d’avance.
petit page
28 novembre 2010 @ 01:09
Tonton Soupic , le vote d’une loi d’exil serait la reconnaissance implicite de Louis Alphonse comme héritier du trône de France.
Je ne suis ni orléaniste ni légitimiste, mais je suis attaché à certaines valeurs, Louis Alphonse possède le mêmes droits que n’importe quel citoyen français.
Charles pourquoi tant de haine ? Soyez calme si vous êtes sûr de vos opinions, on peut être convaincu , réactif sans être haineux !
padraig
28 novembre 2010 @ 02:14
Caroline
LOL = « Laughing out loud », il n’y a donc qu’un « O » et pas 3 !
padraig
28 novembre 2010 @ 02:31
Finalement, si je comprends bien les initiales sur l’invitation à ce colloque, l’ IMB est devenu l’Institut de la Maison de Beauffremont…
Quant au professeur Franck Bouscau de l’Université de Rennes, pour juger de son prestige, se reporter à son site Facebook extrêmement moqueur (pour ne pas dire plus) 184 inscrits…
Actarus
28 novembre 2010 @ 02:56
Honorade (29), le « chapiteau de cirque » est un dais.
Le « Dauphin » de Charles est un grand dadais.
Son « petit dauphin » est un farfadet.
;-)
Mais revenons aux commérages de notre orléaniste en chef. :)
Cher Charles, le « récit » que vous faites d’une « altercation » à laquelle je n’ai pas assisté ne me dérange pas plus que le radotage des personnes âgées un peu gâteuses qui se remémorent régulièrement leurs faits d’armes. J’ai de la tendresse et un grand respect pour les anciens combattants. ;-)
Vos ragots sont tout à fait hors de propos sur ce post mais, à votre décharge, je reconnais que vous n’avait pas tiré le premier, puisque vous avez rebondi sur le commentaire de parella (probablement un orléaniste espagnol qui ne veut pas s’appeler « paella » ^^).
A supposer qu’il y ait eu un échange vif entre des représentants de l’IMB et le Prince, sur un point de désaccord que j’ignore, eh bien Louis étant roi de droit, ceux qui lui ont juré fidélité se doivent de lui obéir. En 2010, je crois encore en la valeur du serment féodal. ;-)
Je gage qu’il y a quelques décennies, de nombreux partisans du comte de Paris, Henri l’Ancien, ont dû avaler pas mal de couleuvres et mettre le doigt sur la couture du pantalon, déboussolés par ses navrantes prises de position politiques, ses flirts successifs avec Pétain, De Gaulle et Mitterrand, etc., mais ils l’ont bouclée, car il était « leur » seigneur. Ou bien ils ont rejoint les rangs « alfonsistes ». ;-)
Vous parlez de « déconfiture ». Attention, vous allez faire de la peine à Brigitte et Christian et leur gelée va tourner. :P
Pour terminer sur le sujet qui nous occupe (les dauphins) tout en restant dans le registre culinaire, je n’ose imaginer la marmelade delphinale que provoquera le décès d’Henri le Jeune. Selon certaines versions, le comte de Clermont est le « Dauphin » et le duc de Vendôme n’est que le « régent du Dauphin ». Or, des gens comme vous nomment cet estimable vendeur de vaisselle et de polos « le Dauphin » et son fils « le petit Dauphin ». Je trouve que cela fait beaucoup de dauphins et pense que le jour venu, vous aller flipper… ;-)
Bonne journée très cher, dans l’espérance bien sûr. :)
Actarus
28 novembre 2010 @ 03:13
En relisant mon dernier commentaire, je m’aperçois que j’ai fait (au moins) deux énormes fautes de conjugaison.
J’en ai les yeux tout abîmés et je prie celles et ceux qui les auraient remarquées de bien vouloir me pardonner ces blessures visuelles, que ne peut excuser qu’une trop grande attention portée au fond au détriment de la forme. :)
Michèle
28 novembre 2010 @ 04:20
Honorade (29)Il s´agit du Pavillon.
Sorte de tente carrée, terminée au sommet par un fanion
il est composé d´un dôme richement orné, et d´une ample draperie doublée d´hermine sous laquelle on place les armoiries des empereurs et des rois.
Les rois de France et les autres princes de la maison de Bourbon le portaient de velours bleu semé de fleurs de lys d´or et frangé d´or.
Les ducs ou princes souverains, mais qui relèvent d’une autorité supérieure ou sont nommés à l’élection, ne prennent que le manteau, dont ils relèvent les courtines de chaque côté, et qu’ils surmontent de leur couronne.
Tous ces manteaux sont doublés d’hermines sur laquelle on place l´écu (partie principal et centrale des armoiries souvent en forme de bouclier, où figurent les armes), timbrè du heaume,(casque en or )entouré de lambrequins, surmonté d´une couronne entouré de l´ordre du Saint-Esprit,´ accostés de supports, les armes de France ont deux Anges pour supports.
Les auteurs héraldiques de France disent qu’il n’y a que les monarques souverains qui puissent porter le pavillon entier et dans toutes ses parties.
minou
28 novembre 2010 @ 09:26
Encore les querelles Orléans et Bourbons ….
Quand est ce que le débat sera terminé ?
Que la Paix soit avec vous !!!!!
minou
28 novembre 2010 @ 11:03
Actarus ,
Votre commentaire (41) m’a fait beaucoup rire , beaucoup de bien en cette journée de dimanche sous un temps gris !!!
Michèle ( 43)
Commentaire intéressant ….J’allais poser la même question d’Honorade (29) et merci
cosmo
28 novembre 2010 @ 11:59
Palatine,
Ce n’était pas difficile à prévoir. Si l’un dit Orléans, l’autre crie Bourbon et vice et versa….Si la monarchie était sur le point d’être rétablie en France, nous aurions d’abord une guerre civile entre les défenseurs des prétendants et une fois les morts comptés la république serait maintenue….
Germain
28 novembre 2010 @ 12:09
Je préfère 1000 fois mon prétendant Bourbon à l’accent espagnol qu’à celui des d’Orléans au relant de régicide !
Daniel D
28 novembre 2010 @ 12:47
Paul Emanuel 33.
Le père d’Henry IV était Français Duc de Bourgogne,
et sa mère était reine de Navarre dont il a hérité.
Marie Christine
28 novembre 2010 @ 12:53
Tous ces virulents me font souhaiter que la royauté ne revienne jamais en France…ils seraient capable d’aller dénicher la guillotine pour qui ne partage pas leurs opinions!
Pour la continuité de la république: Espérance!
Daniel D
28 novembre 2010 @ 12:56
Germain 47
D’après vous le Duc de Vendôme est responsable des actes de Philippe égalité.
Donc par conséquent votre prétendant Espagnol est responsable aussi des actes du dictateur Franco..
ça ne peut pas être a sens unique!
Thierry
28 novembre 2010 @ 14:36
@ Daniel D (50)
Comme vous y allez, cher Daniel D: « Franco….(un) DICTATEUR »???????
…que le GÉNÉRAL (le nôtre, le grand Charles) est allé honorer de sa visite, alors qu’il était presque à la fin de sa vie!
Une petite visite entre vieillards cacochymes, aux mains recouvertes de sang, au soir de leur vie, en somme!
Allons! Allons! Un peu de raison, que Diable!
Germain
28 novembre 2010 @ 15:24
Daniel D, le symbole n’est pas le meme. Franco n’était pas un Bourbon, Philippe Egalité, si ! Il a trahi et assasiné son propre sang…
Alors venir nous reprocher les origines espagnoles de Louis Alphonse, a côté ça, en terme d’obstacle, c’est vraiment de la pisse de chat !
Actarus
28 novembre 2010 @ 16:03
Cet article aurait dû être classé également dans la rubrique France, puisque le colloque se déroule à Paris 6e.
A moins que Paris ne soit dorénavant située dans le Bourbonnais… voire en Espagne. ;-)
Voilà le résultat des bêtises orléagineuses. ^^
Nemausus
28 novembre 2010 @ 16:53
Quand je lis les envolées liriques haineuses des orléanistes sur la nationalité du duc d’Anjou, il me semble lire le même discours xénophobe et raciste de l’extrême droite et des pétainistes…
les français récents (à la 1ère ou 2ème génération) seraient enchantés de voir que certains royalistes les considèrent moins français qu’eux et donc inaptes à diriger ce pays…. (Sarkozy n’aurait donc jamais du arriver à la tête de l’état selon cette opinion, en dehors de toute appréciation politique)…
j’avais déjà épinglé sur ce point un orléaniste forcené, Jean-marie, qui régulièrement condamné les moins français que les orléans !!! xénophobie et racisme voilà donc tout le programme des orléans ?
et voilà qu’un autre forcené propose de rétablir une loi d’exil uniquement pour le duc d’Anjou !!!
c’est là encore tout l’esprit démocratique orléaniste.
et bien, bien que royaliste, je préfère une république libérale qu’une dictature orléaniste où la censure et l’exil pour les opposants seraient les règles !
Donc à bas l’espérance orléaniste que ceux-ci nous promettent !
Nemausus
28 novembre 2010 @ 17:10
Daniel D,
Vous inverser les rôles ! si les légitimites accusent les actuels Orléans du crime de Philippe Egalité c’est pour répondre par l’absurde aux accusations orléanistes sur la prétendue responsabilité du duc d’Anjou pour les crimes de Franco !
allez relire les articles antérieurs sur le duc d’Anjou.
Tout comme les orléanistes ont tenté de discréditer le prince en faisant valoir une prétendue illégitimité de naissance d’un ancêtre du prince (l’infant François); ce à quoi les légitimistes ont pu retourner cet argument stupide en signalant la prétendue illégitimité de Louis-Philippe avec l’affaire Chiappini !!!
Comme quoi avant d’accuser quelqu’un du camp opposé, il faut d’abord vérifier que son argument ne se retourne pas contre soi !
autre erreur : le père d’Henri IV n’était pas duc de Bourgogne mais seulement duc de Vendôme et était devenu étranger (roi consort) en épousant la reine de Navarre, cet état étant un pays à part au même titre que la France et l’Espagne, le futur Henri IV étant, selon la conception moderne orléaniste, étranger de la 2ème génération ! ou selon Martine (18 et 19), Henri IV était en 1 étranger comme navarrais et en 2 comme français car duc de Vendôme et fils de père français ! toute cette conception nationaliste est absurde ! et je le répète, raciste !
corentine
28 novembre 2010 @ 17:12
Actarus,
il y a une rubrique spécialement « Bourbon » justement pour éviter des malentendus, des remarques, des querelles…
de quoi vous plaignez vous ?
au moins ils sont séparés des Orleans
Daniel, nous sommes d’accord, Luis Alfonso qui est espagnol est bien le petit-fils d’un dictateur
Tonton Soupic
28 novembre 2010 @ 17:26
Actarusse (53)
Et il faudrait aussi créer une rubrique « Moscou » pour y ranger vos commentaires.
Brigitte et Christian
28 novembre 2010 @ 17:39
bonjour à tous
bonjour Régine
Plus de 50 commentaires, alors lançons vite notre appel pour que le chalenge puisse être tenu. Cet appel sera ainsi lu par le plus grand nombre.
Nous nous réjouissons que de nombreux lecteurs, 215, se soient manifestés, mais 215 sur les 15000 qui ont suivi le mariage de Victoria, c’est peu.
Alors nous lançons un appel, à tous ceux qui s’interrogent encore, à contacter Régine et a verser une participation en fonction de leur moyen, Nous devrions au moins être 1000, c’est le chalenge que nous nous lançons à tous.
Sera-t-il réalisé, faisons confiance a la générosité et à la fidélité des lecteurs.
amitiés du sud ouest
Sigismond
28 novembre 2010 @ 17:41
corentine (56)
Pour éviter des malentendus, des remarques, des querelles, il faudrait que les Orléans soient rangés dans une rubrique Orléans. La situation actuelle donne l’impression que Noblesse & Royautés prend parti pour la branche cadette.
Actarus
28 novembre 2010 @ 17:46
Corentine chérie,
les Orléans n’ont pas le monopole de la France. Quand le duc d’Anjou vient en France, on classe son déplacement dans la rubrique France, de même que la très hispanophile comtesse d’Evreux qui vit en Espagne est classée dans les rubriques France et Espagne. Le colloque ayant lieu en France, et s’agissant de l’histoire des dauphins de France, je trouve ahurissant qu’on n’ait pas classé l’article dans la rubrique France. Pas vous ? ;-)
Quant à vos propos stupides dignes de vos copiés-collés généalogiques, relisez-les : Franco était l’arrière-grand-père, non le grand-père. Encore que certains pensent que doña Carmen, marquise de Villaverde et 1ère duchesse de Franco n’est pas sa fille légitime… :P
Tonton Soupic : il faudra que vous me donniez la marque de votre vodka, visiblement c’est de la bonne ! ^^
Thierry
28 novembre 2010 @ 18:00
@ Corentine (56)
« …Luis Alfonso…..petit-fils d’un dictateur »!!!!
Dictateur pour avoir sauvé son pays du bolchévisme exterminateur de l’époque, pour avoir avoir refusé l’alliance avec (un autre dictateur, cette fois UN VRAI) Adolf Hitler…Dictateur pour avoir rétabli la monarchie catholique traditionnelle et multi-séculaire, dans son pays…
Chère Corentine, votre jûgement sur l’Histoire me paraît…disons….un tantinet à l’emporte-pièce et j’espère que vous avez des munitions en réserve, supérieures à celles qui sont fournies par les gros bataillons des médias-aux-ordres et des intellectuels de salon, de ce que l’on appelle, en se bouchant le nez, et pour faire court: « la gauche caviar »….
joyes
28 novembre 2010 @ 18:18
La royauté n’est pas actuellement à l’ordre du jour en France.La Princesse Margarita a trois jeunes enfants à élever.Elle a bien le temps d’apprendre le français ! Je laisse certains partisans du prince Jean d’Orléans ratiociner,puisque c’est leur manie!!
Charles
28 novembre 2010 @ 18:38
Tonton Soupic,
Don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu vient en France seulement 2 a 3 jours par an. Quant a doña Maria-Margarita de Borbon, ses visites sont encore moins nombreuses!
Maintenant que don Luis-Alfonso a coupe les ponts avec ses « supporters », il devrait ne plus venir en France du tout dans les annees a venir.
Il n’est d’ailleurs plus annonce a la messe de Louis XVI.
L’Esperance monarchique demeure grace au prince Jean, duc de Vendome, héritier légitime des quarante rois qui, en mille ans, ont fait la France!
parella
28 novembre 2010 @ 18:40
Après le prince Henri d’Orléans, alias comte de Paris et duc de France, qui a inventé le concept de « Régent du Dauphin » au profit de son fils Jean, frère cadet de François d’Orléans aîné de sa lignée, voici notre ami Charles qui nous inflige sa nouvelle vision de l’histoire delphinale: le « Dauphin-adjoint » à moins que ce ne soit le « Vice-dauphin ». Cela nous rappelle le bon vieux temps capétien du couronnement des aînés du vivant de leur père, de peur qu’on leur préfère quelque autre successeur! C’est à mourir de rire. Allons, essayons d’être plus sérieux pour honorer le travail de Régine.
Emporio
28 novembre 2010 @ 19:03
La question de nationalité.
Don luis-Alfonso est bien un citoyen Français, par contre il n’est pas un Prince Français, voilà la nuance.
Audouin
28 novembre 2010 @ 19:24
Tonton Soupic (28)
Vous êtes encore trop indulgent, mon bon…Rétablissons la guillotine pour le duc d’Anjou dont la seule existence semble vous donner des cauchemars… Et réservons le sort de Louis XVII aux petits ducs de Bourgogne et de Berry qui hantent les nuits des orléagineux (pour reprendre le mot savoureux de notre ami Actarus) en les envoyant moisir dans un cachot humide ;-)
Audouin
d'Artagnan
28 novembre 2010 @ 19:33
A LIRE ABSOLUMENT !
http://livre.fnac.com/a2999268/Daniel-De-
Montplaisir-Louis-XX-un-roi-sans-trone
Paul-Emmanuel
28 novembre 2010 @ 19:45
Emporio (63) : Louis-Alphonse de Bourbon est non seulement français mais aussi Prince de France, l’Ainé des Capétiens et légitime successeur des rois de France.
palatine
28 novembre 2010 @ 19:54
Foin de querelles dynastiques stériles ! Ecoutez plutôt Brigitte et Christian qui s’évertuent à vous faire redescendre sur terre pour aider Régine.
On dirait qu’il y a des internautes qui donnent plus facilement leur avis que leur contribution financière. On a raison de dire que les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
A.Lin
28 novembre 2010 @ 20:32
A corps et à cris, les orléanistes ont demandé une rubrique « Bourbon ».
Alors, pourquoi viennent ils cracher leur venin, ici ?
Tout le monde sait que Charles cultive une hostilité systématique et irrationnelle à l’égard des légitimistes.
Ses propos à l’encontre de Louis-Alphonse sont interprétés à la sauce vitriol et il ne fait pas honneur à son dauphin en répandant sans fin, des ragots de trottoir, comme tous ceux qui sont devenus xénophobes.
Désespérance :(
septembre
28 novembre 2010 @ 20:42
Sigismond,
Je me suis étonné auprès de Régine de sa décision de classer les sujets traitant de Monseigneur le prince Louis-Alphonse dans la rubrique « Bourbon », et plus « France ». Je trouve aussi qu’il s’agit a priori d’un parti pris qui peut exister, mais qui mériterait, eu égard aux nombreux intervenants légitimistes sur son site, une prise de position franche, claire et assumée. Je lui en ai posé la question il y a plusieurs mois, je reste encore sans réponse. Je le regrette, car ce silence pousse à des interprétations qui ne sont peut-être pas conformes à la réalité. Et pour moi, la transparence est toujours la meilleure posture, car la plus respectueuse. De plus, si Régine soutient un parti plutôt qu’un autre, nous sommes tous suffisamment adultes que pour respecter son choix.
Bien cordialement,
septembre
corentine
28 novembre 2010 @ 20:53
bien cher Actarus
vous avez raison, Luis-Alfonso est l’arrière petit-fils d’un dictateur (pas le petit-fils)…espagnol
le duc d’Anjou, le prince Charles-Philippe d’Orleans est français….
quant à mes généalogies ce ne sont pas du tout des copiés-collés, mais vous avez le droit de le penser, je m’en fiche
Sigismond
il n’y a pas de rubrique Orleans, puisque les Orleans sont français, donc c’est la rubrique France
Charles
28 novembre 2010 @ 21:48
Sigismond,
Si les princes d’Orléans sont classes dans la « rubrique » France, c’est qu’ils sont français depuis toujours.
Les princes d’Orléans sont aujourd’hui les seuls héritiers legitimes du trône de France.
Votre poulain devrait figurer dans la rubrique « Espagne » puisque ses ancêtres ont renonce officiellement au trône de France, il y a plus de trois siècles, pour regner en Espagne.
C’est aussi simple que cela.
Selon vos criteres Regine devrait aussi classer le roi d’Espagne, le grand-duc de
Luxembourg, le duc de Castro et le duc de Parme.
Charles
28 novembre 2010 @ 21:57
Suite
dans la rubrique France.
Votre raisonnement est stupide, sans fondement et grotesque.
Votre poulain se fiche de la France et des Francais.
Son pays est l’espagne c’est pourquoi il s’y installe en famille.
N’oubliez pas non plus que votre poulain a quitte son lycée de Paris après une seule journée de scolarité.
Il a rejoint des le lendemain de la rentrée son pays l’Espagne pour vivre chez sa grand-mère la duchesse de Franco, loin des Francais.
Il n’est pas utile de réécrire l’histoire, la branche Orleans est demeurée Francaise et a toujours servie son pays la France.
Les Francais le savent.
R-N
28 novembre 2010 @ 22:05
Sans vouloir vexer personne, la version officielle me paraît la plus juste et même nécessaire afin de bien séparer visiblement les articles. Ces deux rubriques me paraissent bonnes telles qu’elles sont.
Le Prince Louis de Bourbon et les siens avant lui ont choisi d’être appelés Bourbon. Ils n’utilisent que des formes simples dans leur présentation.
Tout le monde y trouvera son compte, et de toutes façons le classement dans une rubrique n’influence pas la position d’un héritier…
Tonton Soupic
28 novembre 2010 @ 22:09
Corentine (72)
Vous avez raison. Les Orléans sont français, je dirai même plus : ils sont orléanais, or Orléans c’est la France, donc il n’y a aucune raison de créer une rubrique Bourbon pour eux, vu qu’elle existe déjà !
Sigismond (59)
Votre jalousie anti-française vous aveugle.
Charles (63)
Qu’il vienne deux ou trois par an, c’est seulement grâce à Schengen. D’ailleurs nous royalistes sommes contre l’Europe justement à cause de ça : n’importe quel étranger peut venir réclamer le trône depuis l’acte unique de 1986. Ca a d’ailleurs commencé cette année-là.
Actarus (60)
Je ne bois jamais d’alcool pendant les repas.
D’Artagnon (67)
Louis XX ne peut pas être sur le trône car il est au Louvre et que je sache, même s’il est milliardaire, il n’a pas les moyens d’acheter une aussi grande maison, surtout avec l’immobilier à 7 000 euros/m2 à Paris.
Audouin (66)
Je suis contre la peine de mort. Si on se trompe de coupable, on ne peut plus rien faire, c’est triste.
Actarus
28 novembre 2010 @ 22:09
Douce Corentine,
peut-être l’ignorez-vous mais il y a des Bourbons qui sont Français. Non seulement Louis-Alphonse et ses enfants, mais aussi des Séville, des Deux-Siciles, des Parme et des Luxembourg. Je ne vois pas pourquoi au nom d’une forme de nationalisme sectaire ils devraient être exclus de la rubrique France. Et s’il fallait s’en tenir au seul sujet, lui seul justifie sa classification dans la rubrique France.
Parce que là… il faudra dorénavant classer Jeannot lapin et le petit Gaston dans la rubrique Bourbon, puisque ce sujet sur les dauphins de France y figure. ;-)
Sigismond
28 novembre 2010 @ 22:10
corentine (72)
Votre réponse est incompréhensible, car les Bourbons eux aussi sont français (je parle du duc d’Anjou (le vrai), de ses enfants et de sa grand-mère paternelle).
Actarus
28 novembre 2010 @ 22:13
Oh Charles, après les dauphins, les poulains ! :P
Vous êtes un ami des animaux, c’est bien. ;-)
L’espoir renaît ! ^^
Emporio
28 novembre 2010 @ 22:20
Paul-emmanuel(68)
Si Don Luis-alfonso est prince de France, ses proches ancètres les rois d’Espagne Alfonso XII et Alfonso XIII, étaient aussi Prince de France,ce qui est contraire aux principes que tous les Capétiens ont défondus et qui est a l’origine de leur accession au trône de France au détriment des derniers Carolingiens.
Don luis-alfonso est Français par réintégration car il a une Grand-mère qui avait un pére Français, son défunt père, le duc de Cadix s’en est souvenu dans les années 80,lors de sa demande de réintégation, attendre la quarantaine pour le « roi de France », afin d étre citoyen Français, très calculateur surtout que Juan-carlos est devenu indéboulonnable sur le trône d’Espagne.
Don luis-alfonso n’est que l’ainé du rameau royale d’Espagne et simple sujet espagnol et citoyen Français.
septembre
28 novembre 2010 @ 22:29
Corentine,
Vous êtes en Belgique, n’est-ce pas? Une petite question pour vous: la famille de Saxe Cobourg était-elle belge avant d’être appelée sur le trône de Belgique? Non, bien sûr, me répondrez-vous, car la Belgique n’existait pas! Mais alors, étaient-ils originaires du territoire qu’occupe la Belgique? De quelle nationalité étaient-ils?
L’histoire est remplie, et vous le savez bien, de ces exemples, car l’utilisation du concept de nationalité, comme on l’entend aujourd’hui, est un parfait anachronisme! On l’a expliqué maintes et maintes fois sur ce site, avec de nombreux exemples de princes de toutes les « nationalités ».
Voyez-vous, ma famille est française, je suis né en Belgique, j’ai la double nationalité, et quand mon père sera parti, je deviendrai chef de notre famille française. Alors, c’est vrai, pour certains de mes cousins qui vivent en France et qui n’ont pas de double nationalité, je suis un peu le « belge », et je sais que certains d’entre eux grincent des dents en cachette, mais c’est ainsi, cela s’appelle le droit d’ainesse, et la primogéniture.
septembre
28 novembre 2010 @ 22:40
Corentine,
Un autre exemple: une famille bien connue, originaire d’Allemagne, possède une branche belge. L’aîné de cette branche belge se fait appeler par son titre sans le prénom, ce qui est l’usage uniquement pour le chef de famille; hors, le chef de famille vit dans un pays scandinave; cette même famille a une branche hollandaise également. Je ne sais pas si l’aîné de la branche hollandaise procède de la même manière que son cousin belge, ce qui constituerait aussi une usurpation. Car il n’existe qu’un seul chef de famille, et pas un chef de famille par pays, ce qui serait complètement farfelu!
Les d’Orléans sont des cadets, tant que les aînés vivent, les cadets restent des cadets.
Brigitte et Christian
28 novembre 2010 @ 23:07
bonsoir à tous
Nous voyons que le rappel passé en 58 n’intéresse pas grand monde, tout le monde a la tête dans le guidon du vélo et pédale sans regarder, image pour dire que l’on envoie des vérités sans prendre le temps de regarder si la survie du site est bien assurée.
Régine a lancé un appel et seulement 250 personnes ont marqué un intérêt et 115 ont franchi le pas en participant.
Il est plus important de s’occuper du site que des vaines querelles dynastiques. Le Roi, si Roi il y a, sera celui que les Français choisiront. Et nous pensons que cela n’est pas pour demain !!! Mais nous travaillons pour notre prétendant sans critiquer ceux qui soutiennent un autre prétendant.
Un peu de tolérance SVP et penser avant de critiquer au site.
MERCI D’AVANCE
amitiés du sud ouest
Marie du Béarn
28 novembre 2010 @ 23:15
C’est pathétique et bien français ces histoires de Clochemerle entre les pro-Orléans et les pro-Bourbons.Tout cela pour un trône de France déjà occupé par la République.Et pour des siècles encore!
Comment voulez-vous que le site de Régine, N&R qui est belge, soit de parti pris entre les Orléans et les Bourbons?
Ceux qui le pensent feraient mieux de soutenir Régine pour son site auquel je souhaite une bonne continuation et une longue vie.
Je rejoins le msg69 plein de bon sens de Palatine.
Espérance pour N&R!
Paul-Emmanuel
28 novembre 2010 @ 23:39
Une rubrique « Egalité » pour la famille déchue d’Orléans serait judicieuse. Nous pourrions y admirer les photos du petit Gaston qui dort sereinement même si « Gaston y a l’téléphon qui son’ et y a jamais personne qui y répond ».
En toute hypothèse, s’agissant du prince Louis-Alphonse, malgré les récriminations des orléanistes, il est bien évidemment de France. Pour reprendre une publicité célèbre, what else ?
néoclassique
28 novembre 2010 @ 23:56
A Charles (74) qui se veut le porte voix officiel des Bourbon-Orléans ( appelés abusivement et ridiculement appelés France)
comment pouvez vous dire que les Orléans ont servi la France quand, d’un Louis-Philippe à un autre, ce fut toujours dans le complot, la félonie ou la trahison contre la branche aînée????
Leur conduite ignominieuse les a disqualifiés et par ailleurs ils ont la dernière branche de la maison de Bourbon en vertu du principe de primogéniture des lois fondamentales du royaume.
Mifpo
29 novembre 2010 @ 00:17
Les orléanistes/philippistes/égalitistes reprochent à Louis de Bourbon d’être plus espagnol que français à cause de son accent & de son lieu de naissance. Ils oublient bien volontiers que Henri de Bourbon, s’ils lui appliquaient les mêmes critères, était bien plus navarrais que français car à l’époque Pau était en Navarre, royaume indépendant, & qu’il avait certainement davantage l’accent navarrais que français. En plus, il était huguenot.
Ensuite, les descendants de Philippe Egalité se revendiquent Rois de par la volonté de la Reine Anne de Grande-Bretagne, de France & d’Irlande. Comment la volonté d’une prétendante à la Couronne de France écartée par les Lois Fondamentales peut s’avérer au dessus des Lois Fondamentales?
Padraig
29 novembre 2010 @ 01:35
78
LABMB est français grâce à sa grand-mère paternelle Emmanuela de Dampierre née et vivant en Italie, elle-même fille d’un français et d’une italienne divorcés après sa naissance.
Emmanuela de Dampierre est divorcée d’un Bourbon d’Espagne et ensuite remariée et divorcée ensuite 2 fois à des italiens.
LABMB n’est pas français parce que né Bourbon… mais grâce à cette parentèle passablement compliquée du côté de sa grand mère paternelle qui a conservé toutefois la nationalité française de son père !
Sigismond
29 novembre 2010 @ 08:27
Padraig (88)
C’est Emmanuelle de Dampierre, pas Emmanuela. Tant sur son acte de naissance français que sur sa carte d’identité française et son passeport français.
D’ailleurs, quand Madame avait publié ses mémoires dans l’hebdomadaire espagnol ¡Hola! il y a vingt ans, ils étaient signés de sa signature manuscrite « Emmanuelle de Dampierre », pas Emmanuela.
La Princesse est d’ascendance paternelle noble française. Ce sont d’ailleurs d’autres Dampierre (mais la coïncidence est très symbolique) qui ont apporté la terre et donc le nom de Bourbon aux Capétiens, par le mariage en 1248 d’Agnès de Dampierre, dame de Bourbon, avec le Capétien Jean de Bourgogne, dont la fille Béatrix épousera Robert de France, le dernier fils de saint Louis. Ils sont les ancêtres de tous les Bourbons actuels. D’ailleurs, la sœur de Madame se prénommait elle aussi Béatrix.
Sigismond
29 novembre 2010 @ 08:32
Martine (18 et 19)
Vos considérations sur la nationalité sont fantaisistes et sans fondement juridique. Il n’existe aucune priorité, aucune préséance entre les nationalités. Et le lieu de naissance n’est pas le critère essentiel qui détermine la nationalité : il y a énormément de personnes qui sont nées à l’étranger mais qui ne possèdent pas la nationalité du pays où elles sont nées.
Juridiquement, Monseigneur le duc d’Anjou est français depuis sa naissance, en tant que fils d’un Français. Il est donc bien évidemment tout à fait à sa place en France (je réponds là aux propos abracadabrantesques de Charles, n° 25), comme tout ressortissant français. De plus, en tant qu’aîné des Capétiens et des Bourbons, il incarne la continuité dynastique française.
Le duc d’Anjou est également de nationalité espagnole, ce qui est bien naturel puisque c’est lui qui serait le légitime héritier des rois d’Espagne… s’il ne reconnaissait pas la monarchie actuelle, qui a été adoubée en 1969 par son grand-père paternel (qui était la seule source de légitimité, ne l’oublions jamais) et ratifiée en 1978 par le peuple espagnol.
Madame la duchesse d’Anjou douairière, duchesse de Ségovie, est elle aussi française depuis sa naissance, en tant que fille d’un Français. Le roi d’Espagne actuel est né à Rome, cela ne fait pas de lui un Italien.
Thierry
29 novembre 2010 @ 08:59
Une petite pause dans ce monde de bruits et de fureur: ayant choisi de ne pas choisir entre vos… « poulains », Messeigneurs, je trouve que le petit Gaston est vraiment trop mignon (dont le Papa, visiblement aux anges et comblé par sa paternité, a l’air de « planer » sur toutes les photos), que les jumeaux franco-espagnols (pas bien suivi les démonstrations de nationalité) sont absolument adorables, quant à leur « grande » petite soeur, toute arrière-arrière-petite-fille qu’elle est d’un… grand Monsieur, qui aimait son pays l’Espagne, plus que sa vie, que seules des personnes dont la culture est faite de copié-collés bien sommaires, peuvent confondre avec un mécréant…et bien cette petite est littéralement charmante et menace d’être aussi belle que sa Maman!
Audouin
29 novembre 2010 @ 09:36
Tonton Soupic (76)
Pas de vodka pendant les repas? Et en dehors? Vous allez me dire que vous ne buvez que des infusions?
Audouin
Audouin
29 novembre 2010 @ 10:00
Emporio (65)
Vous avez une conception toute personnelle de la nuance grâce à laquelle on finit par ne plus rien distinguer du tout! Revêtu de la haute autorité que vous donne votre incontestable compétence, vous décrétez ex cathedra que le prince Louis de Bourbon, aîné des descendants en ligne masculine et légitime de Hugues Capet, de Saint Louis et de Louis XIV est français mais n’est pas prince…Sincèrement, je me demande si vous comprenez bien vous-même ce que vous écrivez?
Audouin
Paul-Emmanuel
29 novembre 2010 @ 11:12
Tonton Soupic, il ne faudrait quand même pas confondre la convention de Schengen de 1985, l’Acte Unique de 1986 et la nationalité française de Louis-Alphonse de Bourbon. Ce sont trois éléments complètement différents.
Par ailleurs, on peut parfaitement être pro-Europe et royaliste.
d'Artagnan
29 novembre 2010 @ 12:11
LOUIS PHILIPPE RECONNAIT QUE
LES BOURBONS SONT HERITIERS DE LA COURONNE
AVANT SES FILS !
Louis-Philippe, alors Duc d’Orléans, affirmait de son côté : « ce n’est pas seulement comme Français que je prends un vif intérêt à ces questions, c’est aussi comme père. Dans le cas, en effet (ce qui n’arrivera jamais de mon temps) où nous aurions le malheur de perdre M. le Duc de Bordeaux sans qu’il laissât d’enfant, la Couronne reviendra à mon fils aîné, pourvu que la loi salique soit maintenue en Espagne ; car, si elle ne l’était pas, la Renonciation de Philippe V au Trône de France, en son nom et au nom de ses descendants mâles, serait frappée de nullité, puisque ce n’est qu’en acte de cette Renonciation que les descendants de ce Prince ont acquis un droit incontestable à la Couronne d’Espagne ; mais, si ce droit leur est enlevé, ils peuvent réclamer celui que leur donne la loi salique française à l’héritage de Louis XIV. Or, comme petits-fils de Louis XIV, ils passent avant mes enfants. ».
Selon la volonté même de Louis-Philippe si une circonstance empêchait l’héritier de la Couronne d’Espagne de régner automatiquement il récupère ses droits sur la couronne de France.
L’interprétation du traité selon Louis-Philippe est d’éviter que les deux couronnes ne soient réunies sur une même tête.
Michael
29 novembre 2010 @ 12:29
ce qui est formidable, c’est que parmi tous ces gens qui prétendent connaitre don Luis-Alfonso, aucun n’est capable de nous donner des informations justes sur les rapports entre l’Institut de la Maison de Bourbon et don Luis-alfonso depuis quelques semaines. Aucun communiqué sur internet. seul changement: sur le site de l’IBM ne figure plus la photos du prince espagnol mais celle de son père le duc de Cadix (fondateur de l’Institut). En cas le peu d’information reçu révèle bien toutes les incohérences passés des communiqués de l’institut. D’artagnan, Nemausus etc.. donnez nous des informations, à moins que vous soyez la même personne et que vous ne connaissiez ni prince, ni association…
jul
29 novembre 2010 @ 12:34
Hey les Orléanistes, c’est trop tard ;)
Il n’y aura jamais d’unité. Ni les Bourbons ni les Orléans ne feront jamais l’unanimité.
Il faudra tolérer encore longtemps que des gens ne soient pas orléanistes.
joyes
29 novembre 2010 @ 12:36
MERCI D’ARTAGNAN 67 pour votre annonce de la parution du livre de Daniel de MONTPLAISIR » LOUIS XX, UN ROI SANS TRONE » avec en couverture une très belle photo du Prince Louis. A mon grand regret, aujourd’hui il est dejà indisponible sur le site FNAC Nantes et Rennes. (Cela montre en tout cas l’intérêt du public! )Mais le réapprovisionnement se fera rapidement.Je suis impatiente de le lire
Michael
29 novembre 2010 @ 13:07
voici un extrait des notes d’Hervé Pinoteau qui en dit long sur les relations entre les partisans « légitimistes » et leur prince epagnol:http://vexilla-regis.com/textevr/Princequejaiservi.htm
Michael
29 novembre 2010 @ 13:21
je garde un très mauvais souvenir de la biographie du comte de Chambord par Daniel de Montplaisir. il ouble volontairement des tas de choses sur ce prince pour faire croire à tous le monde que les Bourbon d’Espagne avait des droits en France. Ce serait intéressant de savoir si don Luis-Alfonso est au courant qu’une biographie soit sortie sur lui, autrement dit si l’auteur a eu l’approbation de Son Excellence?
Nemausus
29 novembre 2010 @ 14:03
personnelle Michael, je ne vois aucun intérêt d’avoir plusieurs pseudonymes sur le site de régine afin de tromper le lecteur…. à force de comploter constamment les orléanistes voient des comploteurs de partout… LOL
Quant au désaccord qu’il peut exister entre l’IMB et le duc d’Anjou, personnellement, ça ne m’apporte rien de le savoir…
je ne suis pas ici pour juger les prises de positions de l’IMB et encore moins celle du prince… je défends uniquement une position de droit… qui reste théorique car la restauration n’est vraiment pas pour demain… mais mes interventions ont pour seul but d’empêcher qu’une seule version soit toujours diffusée surtout quand cette version (orléaniste) utilise le mensonge, la désinformation, la mauvaise foi, voire arrange le droit à sa sauce selon les humeurs des partisans des orléans…
Les orléanistes ont trop pris l’habitude pendant plus d’1 siècle à monopoliser les médias et à n’avoir aucune contestation possible à leur idéologie…. faut qu’ils se fassent à l’ère d’internet et à la contestation… donc oui je suis un opposant à la pensée unique et je m’opposerai à la censure et l’exil que certains de vos accolytes voudraient imposer comme système politique !
d'Artagnan
29 novembre 2010 @ 14:57
« Bon nombre d’arguments peuvent encore être mis au jour (si je puis m’exprimer ainsi). Le sujet du traité d’Utrecht établi en 1713, n’à eu de cesse d’alimenter les polémiques les plus diverses, et cela jusqu’à la moitié du XIXème, règne de louis-philippe. On retrouve les renonciations, et sujet nouveau « la nationalité étrangère ». Voici ce qui à été constaté.
L’objectif des Anglais en imposant les renonciations était d’écarter toute possibilité d’union des couronnes de France et d’Espagne sur une même tête afin d’éviter la naissance d’une puissance continentale trop importante. Pour cela ils ne se sont pas contentés d’imposer aux Bourbons d’Espagne les renonciations que beaucoup de tapage ont fait connaître, ils imposèrent avec logique des renonciations aux trône d’Espagne à tous les Bourbons restant en France. Ces dernières renonciations n’ont fait parler d’elles qu’une fois, et ce fut pour en démontrer la nullité, mais ce qui est plus piquant c’est que cette démonstration fut faite par l’Orléaniste Charles Giraud juriste patenté de Louis-Philippe, et qu’il taxa également de nullité les renonciations dans l’autre sens, (ce qui est logique). Cette thèse intéressante fut produite lorsque Louis-Philippe maria son fils le duc de Montpensier à l’infante Maria-Luisa-Fernanda, héritière présomptive du trône d’Espagne. Ce mariage intervenant en considération de la probabilité importante que cette dernière hérite du trône(ce qui ne s’est pas produit), Louis-Philippe entendait bien qu’elle puisse le transmettre à ses enfants, Orléans par le mariage de leur mère avec le duc de Montpensier. Il fit donc lever le léger obstacle que représentait le traité d’Utrecht et ses renonciations par Charles Giraud.
Voici une citation parmis tant d’autres,
« …N’ul n’a le droit, ni heureusement le pouvoir de mettre ses héritiers en état d’incapacité générale, et d’imprimer ainsi un caractère de mort civile à une série indéfinie de générations. Des clauses aussi exorbitantes sont forcément relégués dans le domaine des clauses de style qui n’ont jamais été tenues pour obligatoires dans le droit commun des peuples civilisés de l’Europe ».
En considérant ainsi que les descendants du duc de Montpensier pouvaient régner en Espagne, et que les descendants de Philippe V pouvaient toujours régner en France? Charles Giraud ignore donc la loi de nationalité ainsi que Louis-Philippe pour qui ce livre est écrit.
Il faut préciser quà un niveau plus officiel encore, une commission gouvernementale présidée par Guizot aboutit aux mêmes conclusions. »
Philippe de Clairville
Brigitte et Christian
29 novembre 2010 @ 16:57
bonjour à tous
bonjour Actarus message 16
Si cela fait 4 fois que Charles parle de la rue de la ferronnerie, cela fait au moins 10 fois que vous réclamez une photo de Charles
Et bien j’en ai une, celle de mon père qui s’appelait Charles (1923-2003) et je suis prêt à vous la vendre 1 million d’Euros !!!
c’est une affaire …..
amitiés du sud ouest où il a fait beau mais froid toute le journée
Michael
29 novembre 2010 @ 18:56
Quelqu’un pourrait-il donner ses impressions sur ce colloque organisé par l’institut de la Maison Bauffremont/Bourbon? ca m’avait l’air intéressant (ce n’est pas un complot et je ne réclame aucune photos :-)
.
Actarus
29 novembre 2010 @ 19:08
Brigitte ou Christian, merci pour la photo mais non sans façon. Ne vendez pas vos souvenirs de famille, ça porte malheur. Regardez ce qu’a fait Henri l’Ancien avec les siens. ;-)
En revanche je goûterais avec plaisir des échantillons de vos confitures. :)
marie-françois
29 novembre 2010 @ 19:40
Corentine
Comme vous avez raison !
La mere de Luis Alfonso qui est née Martinez Bordiu y Franco est bien la petite fille d’un caudillo.
Ceux qui ont quelques notions d’espagnol savent ce que cela signifie …
Charles
29 novembre 2010 @ 20:08
Brigitte et Christian,
Bonsoir,
Je suis ravi de vous lire. J’aime votre humour…
Amicalement et Esperance!
Charles
cosmo
29 novembre 2010 @ 20:16
Beaucoup attendent avec impatience le nouvel article Orléans ou Bourbon. L’hiver arrive, les soirées sont longues, il nous faut donc quelque chose pour nous divertir.
jul
30 novembre 2010 @ 06:35
Actarus a raison Brigitte !
:D
palatine
30 novembre 2010 @ 09:44
Actarus, je suis aussi une très bonne « confiturière », ah si vous goûtiez mes confitures de figues !
Honorade
30 novembre 2010 @ 18:19
Alors à propos des magnifiques armes de la Maison des Bourbon de France, je remercie vivement (dans l’ordre…) Naucratis (31) et Actarus (41) qui m’apprennent que la partie sous la couronne s’appelle un DAIS, R-N (42) et Michèle (43), grâce auxquels je sais maintenant qu’il s’agit aussi du PAVILLON et Pourceaugnac (34) pour qui il s’agit d’une TENTE.
Française expatriée depuis ma naissance, je rêve de faire des recherches généalogiques pour retrouver le Duc qui est mon ancêtre, ainsi que ses armoiries, c’est à dire les racines qui me rattachent à mon pays. Tout ce qui touche à la France m’intéresse. Continuez, mais sans animosité, je vous prie ! Merci encore ! :-)
marie-françois
30 novembre 2010 @ 19:21
alors les Nemausus, Actarus, d’Artagnan et autres , qu’attendez vous pour répondre a la question posée par Michael : Que se passee t il a l’IMB ?
Ce serait interessant a savoir.
Ce site n’est pas là uniquement pour polémiquer mais pour échanger des informations.
Merci par avance
Kamila
30 novembre 2010 @ 20:27
@ Nemausus 54: en effet! Je suis ,moi-même, française de seconde génération, par droit du sol, donc, et quand j’entends tous ces monarchistes comparer leurs « poulains » à l’aune de la race pour prouver qu’un tel est plus ou moins français qu’un autre, cela ne me donne pas envie d’un retour à la monarchie! Pourtant, si je viens sur ce site c’est aussi car les royaux m’ont toujours fait rêver.
Comme quoi, certaines personnes ont le don de vous décevoir de leur passion.
Malgré tout,
Espérance!
Aliénor
30 novembre 2010 @ 21:28
A Honorade (111)
Rien n’est plus facile que de faire de la généalogie aujourd’hui, la plupart des départements ont mis ou vont mettre les registres paroissiaux et d’ état-civil en ligne. Et puis il y a les associations.
Tout peut se faire par internet même si cela n’a pas le charme de la fouille dans les archives !!!
Charles
30 novembre 2010 @ 22:11
Le 14 mai dernier, jour du 400eme anniversaire de la mort du roi Henri IV et sur le lieu même de son assassinat, une page semble définitivement s’être fournée chez les pseudo-légitimistes..
J’ai vu l’aîne des Capetiens s’opposer a ses partisans et leur répondre de manière publique devant témoin. Cette scène surréaliste prouve que l’incomprehension, entre un homme qui ne demande rien et des partisans qui attendent beaucoup, est désormais a l’ordre du jour.
La famille de Bauffremont qui fût pendant des décennies le fer de lance du royalisme dissident a l’espagnole a laisse tombe « leur » prétendant, juge indigne de représenter l’héritage capétien.
Les fidèles alfonsistes fondent comme neige au soleil.
Beaucoup retrouvent la véritable légitimité dynastique en se tournant vers les princes d’Orléans. J’ai même accueilli a l’assemblee de Gens de France des ex-alfonsistes, dégoûtes des manigances de certains ultras et surtout déçu par don Luis-Alfonso.
Nemausus
30 novembre 2010 @ 22:26
Hélas Kamila, en lisant certains orléanistes, on est obligé de faire le rapprochement avec une idéologie qui a eu un grand succès en allemagne de 1933 à 1945 et qui est très loin des idéaux monarchiques…. mais voilà, quand on gratte le vernis de l’orléanisme d’aujourd’hui on y trouve des choses pas très belle et surtout de l’intolérance…. c’est ce qui arrive quand ces gens là trop certain de leur parti unique voient apparaître une opposition, ils laissent entrevoir leur vrai visage !
Espérance, certes, mais certainement pas la même que celle des partisans de la branche cadette!
quant aux réponses que certains attendent sur la pseudo affaire de l’IMB, le mieux est qu’ils s’adressent à l’IMB directement…je ne suis pas le porte-parole de cet organisme et n’en suis même pas membre !
d'Artagnan
30 novembre 2010 @ 23:41
MARIE-FRANCOIS
Ce qu’il se passe à l’IMB ?
Certains réfléchissent sur le texte de Louis-Philippe d’ORLEANS à propos du Traité d’Utrecht:
« …Nul n’a le droit, ni heureusement le pouvoir de mettre ses héritiers en état d’incapacité générale, et d’imprimer ainsi un caractère de mort civile à une série indéfinie de générations. Des CLAUSES aussi exorbitantes sont forcément relégués dans le domaine des clauses de style qui N’ONT JAMAIS ETE TENUES POUR OBLIGATOIRES dans le droit commun des peuples civilisés de l’Europe”
Louis-Philippe d’ORLEANS
Michael
1 décembre 2010 @ 09:15
Louis-Philippe a été un très bon Roi. Peut-être faudrait-il remettre les propos de d’Artagnan dans leur contexte. C’est quand même fou ce silence radio sur l’IBM et sur les impressions du colloque: personne n’y est allé? Quand à accuser les « orléanistes » de « nazis », c’est quand même un peu gros, c’est complètement ridicule.
Charles
1 décembre 2010 @ 11:55
Que se passe-t-il à l’IMB?
Pourquoi tant de mystère?
padraig
1 décembre 2010 @ 12:23
Nemausus 116
La grande richesse des royalistes français fidèles à la Maison de France, c’est au contraire leur grande variété qui va de royalistes de sentiments ou de tradition jusqu’à des fidèles de l’Action française et allant jusqu’à d’autres que l’on classerait -par facilité peut être- mais carrément dans le cadran gauche d’un classement politique français. La diversité de la Presse où ils s’expriment en témoigne.
Pas de nazis parmi eux en tous cas !
Rappelez vous : Tout ce qui est excessif est insignifiant…
néoclassique
1 décembre 2010 @ 14:59
pour répondre à Michaël
je sais que le colloque a eu beaucoup de succès, qu’une assistance fournie y assistait ( environ 100 personnes) et que les interventions, de haute qualité, ont été très appréciées de l’auditoire.
L IMB ne fait aucun silence radio mais n’a pas a réagir comme cela à la volée. De manière professionnelle, l’institut publiera bientôt, comme il se doit, les actes de ce colloque.
Paul-Emmanuel
1 décembre 2010 @ 16:37
Rappelons que Charles n’a strictement rien vu le 14 mai dernier, rue de la Ferronerie, et que malgré les tentatives du fils puiné d’Orléans, la cause de la branche déchue est perdue. Jamais le principe royal ne pourra s’incarner en la personne des descendants de Philippe Egalité.
Audouin
1 décembre 2010 @ 18:15
Charles (119)
Comment? Vous qui savez toujours tout sur tout, vous n’êtes pas au courant?
Audouin
Michael
1 décembre 2010 @ 19:24
Je peux vous assurer que Charles a bien vu. De mon côté, j’ai assisté à une autre scène le soir, lors du spectacle pirotechnique. Don Luis-Alfonso revenait de diner avec un de ses amis. Il est arrivé en retard et s’est placé à côté de moi parmi la foule. Le duc de Beauffremont est alors arrivé furieux le chercher le sermonant comme un enfant. Don Luis-Alfonso était alors excédé disant qu’il avait le droit de prendre le temps de voir ses amis parisiens.
Nemausus
1 décembre 2010 @ 19:46
Padraig et compagnie,
si vous pensez que des partisans des orléans ne développent pas des idées fascistes et xénophobes, c’est que vous avez dû rater plusieurs de leurs messages sur le site de Régine !
sinon, il vous appartient de leur faire la leçon sur la tolérance et la démocratie !
je constate aussi que les orléanistes sont friands de ragots concernant l’IMB uniquement dans le but de gonfler la polémique ! c’est très dangereux de jouer à ce jeu …
Charles
1 décembre 2010 @ 20:14
Paul-Emmanuel,
Dois-je vous rappeler que c’est moi qui ait fait les photos des cérémonies de la rue de la Ferronnerie pour Regine.
J’en possède bien d’autres y compris celles concernant l’altercation entre don Luis-Alfonso et ceux qui étaient encore a l’époque ses fidèles.
D’autre part j’ai converse un long moment avec l’aîne des Capetiens, plutôt sympathique au demeurant, sur son voyage a Paris, la messe de Chartres et la naissance de ses jumeaux.
M. bureau est même venu se planter près de moi pendant la discussion pour écouter notre conversation et faire des signes a don Luis-Alfonso pour lui demander de se taire lorsqu’il m’appris qu’l ne voulait pas se rendre a Chartres le lendemain.
Charles
1 décembre 2010 @ 20:18
Audouin,
Ai-je bien compris?
Voulez-vous un expose complet sur le sujet?
R-N
1 décembre 2010 @ 21:17
Si Charles ou d’autres personnes ont vu ou cru voir quelque chose, cela ne signifie pas qu’elles sont en mesure de comprendre les raisons des personnes concernées, et de toutes façons, la bienséance aurait dans tous les cas commandé de ne pas en faire état.
Il est possible qu’il y ait eu un clash au sujet d’une heure de rendez-vous, ce qui est compréhensible pour des raisons de communication, et cela arrive à tout le monde, et dans toutes les organisations. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Le Duc de Bauffremont a par ailleurs la qualité et l’âge d’émettre des remarques si bon lui en semble.
sixtine
2 décembre 2010 @ 00:03
Et dire qu’en Belgique, beaucoup de mes compatriotes s’imaginent que le roi de France s’appelle Nicolas Ier ! ;o)
padraig
2 décembre 2010 @ 01:10
Nemausus 125
Si vous cherchez des extrémistes, cherchez en chez « des » alphonsistes intégristes du genre mystico-dingo fréquentant assidûment Saint-Nicolas-du-Chardonnet ou autres lieux similaires en province.
L’intégrisme religieux fait mauvais ménage avec la démocratie représentative et on sait où cela mène ! Certaines déclarations de vos amis sur ce site même, en mêlant déclarations religieuses intempestives et anachroniques et leur attachement aux Bourbons d’Espagne laissent parfois douter de leur équilibre psychologique ou du moins politique.
Louise-Marie
2 décembre 2010 @ 08:45
Les éléments précités nous montre bien que Luis-Alfonso etait sous influence. Il me semble que toutes ces histoires de prétention n’interessent pas du tout Luis-Alfonso. D’où son comportement desinvolte.
Je suis heureuse d’apprendre que Luis-Alfonso ne suit plus les conseils et les ordres de la famille Bauffremont.
Sigismond
2 décembre 2010 @ 09:36
R-N (128)
Je suis choqué par vos propos sur « la qualité et l’âge d’émettre des remarques ». Pour commencer, l’âge n’a absolument rien à voir dans cette affaire : c’est vraiment ahurissant d’invoquer l’âge pour tenter de justifier l’injustifiable ! D’autre part, personne, même pas un duc français (ni même un prince du sang, pas même la Princesse douairière elle-même), ne peut se permettre la moindre remarque de ce genre (comme l’a décrit Michael, n° 124) envers l’aîné des Capétiens, chef de la Maison de France. Lui seul est maître de son emploi du temps, et personne n’a à lui dicter quoi que ce soit !
Pour une fois, je rejoins Charles sur un point : Monseigneur le duc d’Anjou n’a d’ordres à recevoir de personne. Mais là où Charles se trompe, c’est que le Prince est bien déterminé (de sa propre volonté) à continuer à assumer sa position de successeur des rois de France, comme il l’a toujours fait depuis la mort de son père. Il a d’ailleurs fait remarquer tout récemment (il y a un mois), dans une interview à un journal espagnol (El Mundo du 30 octobre), qu’habiter à Madrid lui permet de venir plus facilement en France. Il était d’ailleurs encore présent à Paris il y a deux mois, comme chaque année (et cette année avec son épouse), pour la messe de fondation des Invalides, un rendez-vous annuel que le Prince actuel semble affectionner davantage que d’autres dates du calendrier monarchique. À nous de respecter ce choix.
Il faut dire aussi que contrairement à certains de ses cousins cadets, il ne s’agit pas pour l’aîné des Capétiens de faire de la politique, mais seulement de faire son travail de représentant de l’institution monarchique. Madame la duchesse d’Anjou l’a très bien dit elle-même dans cette interview à El Mundo : « En Francia no hay monarquía. Mi marido, nosotros, somos la representación de una institución. »
Merci infiniment à la Princesse pour cette phrase si belle et si réconfortante pour tous les légitimistes.
Je rejoins Jul (97) : il ne pourra jamais y avoir de fusion entre les légitimistes et les orléanistes. Que les uns et les autres cessent donc de s’invectiver et apprennent à cohabiter, comme le font d’ailleurs courtoisement le duc d’Anjou et son lointain cousin cadet le prince Jean d’Orléans, quand ils se retrouvent aux mêmes cérémonies commémoratives.
Paul-Emmanuel
2 décembre 2010 @ 12:44
Non Charles (126), je conteste votre présentation des faits, présentation orientée par votre servilité vis à vis des Orléans. Que vous avez pris des photos n’y change rien.
joyes
2 décembre 2010 @ 14:18
Charles( 74 suite)Le Prince Louis de Bourbon,adolescent,venait de perdre son père dans des circonstances tragiques. Dans le bouleversement de sa vie, il est tout à fait normal qu’il se soit tourné vers sa grand’mère et qu’il ait désiré garder ses amis, son cadre de vie scolaire.N’importe quelle personne sensée peut le comprendre.
Ce que vous dites sur ce qui s’est passé rue de la Ferronnerie n’est pas crédible en raison de vos partis- pris.
joyes
2 décembre 2010 @ 14:22
Padraig 130 Que vient faire la religion ici ? Vos propos sont indignes!
Sauternes
2 décembre 2010 @ 19:22
A Charles 126
Merci de reconnaitre que le Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est quelqu’un de sympathique, et vous avez eu le privilège de pouvoir lui parler, j’avais eu moi-même eu ce même privilège en 1987 avec feu son père le prince Alphonse duc d’Anjou et de Cadix qui était aussi très sympathique ainsi que le duc d’Aquitaine son frère. Que voulez-vous bon sang ne saurait mentir !
Mais comme vous avez pû le constater, en plus d’être sympathique le prince Louis a du caractère, et bien je dis tant mieux, et je m’en réjouis la Légitimité n’a pas besoin de prince Bisounours ni de guimauve : un roi est un arbitre mais surtout un chef qui oeuvre pour le bien commum.
Dans le cas qui nous préoccupe, le prince n’est pas au service de ses fidèles toujours plus nombreux (ne vous en déplaise) mais au contraire ce sont ses fidèles qui doivent le servir en vue du bien commum.
Mais pour vous faire plaisir Charles, je reconnais que feu Henri d’Orléans avait du caractère lui aussi…
Cordialement
Sauternes
R-N
2 décembre 2010 @ 19:32
Padraig (130) Il a été répondu déjà sur ce sujet.
Aujourd’hui, ce sont un groupe de partisans assemblés autour du Prince Jean qui sont des militants pro-système et réactionnaires. L’époque est terminée, où c’était le contraire.
Nemausus
2 décembre 2010 @ 20:00
je ne répondrai pas au message de Padraig (130) sur la religion et les pratiques religieuses des uns ou des autres pour continuer à plaisir de polémiquer… car c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
Audouin
2 décembre 2010 @ 20:47
Charles (127)
Chiche! Vous nous avez déjà démontré vos incontestables talents de conteur et prouvé, mon bon Charles, que votre imagination est sans limite pour inventer des histoires… Allez-y, vous m’intéressez.
A propos vous n’avez toujours pas répondu à ma question: quel est donc ce prince de la Maison de Bourbon qui, selon votre affirmation, se serait vanté publiquement de descendre de Godoy… J’ai besoin de compléter mes fiches ;-)
Audouin
R-N
2 décembre 2010 @ 21:37
Sigismond (132) Appliquons votre logique : Louis justement n’a pas à se voir assigner quoi que ce soit…
Afin de ne pas compliquer les choses, la réponse que j’avais préparée restera aux oubliettes.
Je le redis bien haut, non pour vous choquer mais car c’est une évidence : le Duc de Bauffremont a le droit par la dignité, par l’âge, et par d’autres raisons de même ordre à peu près, de remarquer et de dire, si tel est son bon plaisir.
Et c’est le mien de le dire ici ! Le reste, s’il existe, concerne les protagonistes, n’a pas à être discuté en public.
Thierry
3 décembre 2010 @ 01:28
Certains ont « mal à la France »….Quant à nous, nous avons bien mal….à nos rois de France….et ce n’est visiblement pas près de s’arranger, à la lecture de nos polémiques don quichottesques! Des don Quichotte dans les deux camps, bien sûr: comme d’habitude, dans notre Histoire! Bon sang français ne saurait mentir.
Comme cela fait mal! comme ôter d’anciens pansements recouvrant des plaies, toujours si vives!
(merci Alix, pour votre charmante attention, dans un autre fil)
Sigismond
3 décembre 2010 @ 08:34
R-N (140)
Il y a une différence abyssale entre d’une part, une remarque respectueuse, une doléance déférente (qui consisterait par exemple à espérer respectueusement que le Prince soit un peu plus souvent parmi nous chaque 21 janvier) et d’autre part, l’attitude grossière (« furieux », « sermonant (*) comme un enfant ») décrite par Michael (n° 124). C’est cela que je voulais dire. Le seul bon plaisir qui compte, c’est celui de Monseigneur le duc d’Anjou.
(*) sermonner contient deux N
Kardaillac
3 décembre 2010 @ 13:15
Quelle que soit la querelle des tempéraments et le prince Louis a un vrai tempéramment, les lois qui gouvernent la doctrine monarchiste de l’Institut excluent de promouvoir quiconque d’autre que l’aîné. Celui-ci ayant désormais deux garçons, l’Institut est « scotché » sur ce prince pour très longtemps. Le président Bauffremont serait bien avisé de réparer les pots cassés car ce projet de régime politique ne peut vivre sans culte de la personnalité. C’est basique.
Sigismond
3 décembre 2010 @ 18:14
R-N (140)
J’ajoute pour être bien clair (car je me demande si vous m’aviez bien compris) que quand je dis qu’« il ne s’agit pas pour l’aîné des Capétiens de faire de la politique », ce n’est pas du tout l’expression d’un diktat outrecuidant de ma part, mais c’est seulement la constatation respectueuse de la position du Prince, qui s’est toujours défini comme le dépositaire d’un héritage et non pas comme un compétiteur politique.
Si je devais donner mon avis personnel, je dirais que je trouve que l’ex-tsar Siméon a fait preuve d’un grand courage en « allant au charbon », mais que je pense qu’en France la monarchie n’a aucune chance d’être restaurée (comme Éric Zemmour — dont par ailleurs je ne partage pas les idées — le disait à Lorànt Deutsch samedi dernier à la télévision).
Padraig
4 décembre 2010 @ 01:35
RN 137
Je ne sais qui vous visiez par vos écrits mais je peux vous affirmer que les royalistes partisans de la Famille de France sont loin de se réduire à un groupe politique que vous décrivez si péjorativement !
Sans entrer dans des démonstrations politiques approfondies, car ce n’est pas le lieu sur ce site, il existe un panel d’opinions différentes et de mouvements, qui ne sont ni « pro-système ni réactionnaires » loin de là… ils se manifestent dans une presse non moins diverse mais ils ont toutefois pour point commun (le seul ?) de placer leurs espérances dynastique dans la Famille de France.
Après tout, les Républicains sont divers, pourquoi les Royalistes ne le seraient-ils pas aussi dans le cadre d’une Monarchie parlementaire ?
Dans ce futur espéré, la Monarchie ré-instaurée ne devra surtout pas s’enfermer dans un parti politique monarchiste. La France est diverse et une Monarchie parlementaire représentative devra en tenir compte sous peine de disparaître.
Padraig
4 décembre 2010 @ 01:37
Oups…. « leurs espérances dynastiques » bien sûr !
jul
4 décembre 2010 @ 06:46
Oh oui Sigsimond, c’est très bien que Le Roi ait du caractère ! Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Il ne doit pas y avoir plus royaliste que le roi. Je déplore que certains l’osent encore. Mais, bon ils ont la liberté et ils faut être tolérant car il faut de tout pour faire un monde.
Le Roi est conseillé mais décide. On ne décide pas pour lui.
Je vais essayer de lire cette interview. Comme vous Sigismond, je pense que le Duc d’Anjou ne trahira jamais le souvenir et l’espérance de son père et je me réjouis des paroles que vous rapportez, ainsi que celles de la Duchesse d’Anjou.
Ce qui me réjouit, c’est que la personne, les attitudes, le comportement, les paroles et les actes du Duc d’Anjou seront toujours un démenti aux attaques orléanistes :D n’est-ce pas formidable ?
Quelle chance !
Padraig, n’y a-t-il pas de catholiques traditionalistes chez les Orléanistes? lol :D
Il y en a même chez des Républicains figurez-vous.
La plupart des catholiques traditionalistes sont des gens honorables, vivant une foi sincère et d’une grande bonté. Ils ne méritent pas d’être méprisés, même si on ne partage pas leurs dogmes comme c’est mon cas.
Alors bien sûr, comme partout là encore, il y a des gens méprisables, mais je ne crois pas que la ferveur religieuse soit un critère. Au contraire…encore faut-il distinguer la foi sincère de certains et le conformisme des autres.
Qui a annulé ses fiançailles avec Mme la Duchesse d’Oldenburg parce qu’elle était une fidèle protestante pour ne pas déplaire à une partie des orléanistes ?
Alors je sais, on va me réponde, « mais pas du tout, ce n’est pas pour ça, vous pensez bien cher monsieur… »…Mais j’en reste convaincu. Je crois me souvenir des propos tenus au sujet de la religion dans PdV, que la Duchesse n’était pas enchantée de faire élever ses enfants dans le catholicisme et que risquait de « poser des problèmes » pour le Duc d’Orléans dit Comte de Paris.
d'Artagnan
4 décembre 2010 @ 08:06
Louis-Philippe d’Orléans porte dans ses armoiries la brisure (lambale) qui exprime clairement qu’il est issu d’une branche cadette.
Louis-Philippe d’Orléans a qualifié le traité d’Utrecht d’illégal et n’étant pas digne d’un pays civilisé !
Sigismond
4 décembre 2010 @ 11:45
Jul (146)
Sauternes (136)
Je suis bien d’accord avec vous deux, quel plaisir de voir que notre Prince a un caractère bien trempé !
D’ailleurs, le 26 novembre ici même, Parella évoquait de la part du duc d’Anjou « des suites institutionnelles porteuses des plus grands espoirs ». Et le 27 novembre sur le forum Realeza, une autre personne a écrit que « el duque de Anjou estaba en proceso de retomar la mano sobre el legitimismo francés. Parece que está accelerando, cuando tendré noticia confirmada les enviaré. »
Espérance :-) comme dirait…
Encore une autre démonstration de sa force de caractère, Monseigneur le duc d’Anjou (photo en haut à gauche) a participé le 7 novembre au marathon de New York, ainsi que son cousin S.A.R. Mgr le prince Alphonse de Bourbon (qu’on ne voit pas sur ces photos), neveu du duc de Séville et donc 8e héritier présomptif du duc d’Anjou :
http://img337.imageshack.us/img337/9403/explorare.jpg
Ils ont mis respectivement 3 h 23 et 3 h 30 pour courir les 42 km de l’épreuve. Bravo à nos deux princes !
Pour mieux connaître le prince Alphonse, le voici sur la photo de droite (cravate verte) au mariage de sa sœur en 2008 :
http://i121.photobucket.com/albums/o218/
VincentDo/Bourbon-Seville.jpg
Pour Jul, voici où on peut lire l’interview du Prince et de la Princesse au journal espagnol El Mundo du 30 octobre :
http://www.foroloco.net/t6969/-los-duques
-de-anjou-/90/
Mifpo
4 décembre 2010 @ 12:14
A tous les méprisants qui hispanisent le nom de Louis de Bourbon, je leur suggère à l’avenir de parler de Henri IV de France & de Navarre au choix sous l’un de ses noms d’origine: Enric de Borbon, Enric III de Navarra, Henrike Borboikoa ou Henrike III.a Nafarroakoa.
Audouin
4 décembre 2010 @ 13:24
d’Artagnan (147)
Lambel, d’Artagnan, lambel, non « lambale »…
Audouin
Sigismond
4 décembre 2010 @ 13:46
La fédération des associations Présence du Souvenir Bourbonien a mis en ligne sa très attendue Lettre n° 55 (magnifiquement illustrée avec les armes de nos deux petits princes), relatant le baptême du duc de Bourgogne et du duc de Berry, le 6 septembre à Rome, en présence de Madame la duchesse d’Anjou douairière, duchesse de Ségovie :
http://psbenlyonnais.free.fr/Lettre55.html
d'Artagnan
4 décembre 2010 @ 14:25
J’ai entendu que les Orléans sont descendants directs du Roi Louis XIV. Est-ce qu’un historien peut confirmer et expliquer comment ?
Emporio
4 décembre 2010 @ 15:45
d’Artagnan(151)
Don luis-alfonso ne l’est il pas, LOL
alors les Orléans peuvent aussi le prétendre au même titre que don luis-alfonso de bourbon, les deux branches le sont par les femmes.
Mifpo
4 décembre 2010 @ 16:13
S’ils descendent directement de Louis III par les mâles, les Orléans descendent également directement de Louis XIV par Mademoiselle de Blois, une bâtarde légitimée.
Mifpo
4 décembre 2010 @ 16:17
S’ils descendent directement de Louis XIII par les mâles, les Orléans descendent également directement de Louis XIV par Mademoiselle de Blois, une bâtarde légitimée.
d'Artagnan
4 décembre 2010 @ 16:58
151
Euréka . . . par Mme de Montespan !
palatine
4 décembre 2010 @ 16:58
d’Artagnan, par la main gauche, Louis-Philippe descend directement de Louis XIV. Et puisqu’on parle de main, rappelez-vous la gifle que donna mon homonyme à son fils quand elle apprit le mariage de celui-ci avec la fille adulterine du roi. La princesse Palatine trouva qu’on lui avait forcé… la main.
Louis XIV et surtout la Maintenon (admirez le nom tout à fait adéquat ) conclurent ce mariage épineux de main de maître. Et pendant ce temps la Palatine qui fulminait de rage n’y allait pas de main morte dans sa correspondance (vieille guenipe, vieille ripopée, etc). Elle savait que son ennemie avait travaillé en sous-main pour bien marier sa protégée, et Louis XIV lui avait prêté main-forte pour faire aboutir ses projets. Philippe, duc de Chartres, dut demander la main d’une jeune fille dont il n’était pas amoureux car il n’avait pas les mains libres. Et le duc d’Orleans dans tout cela ? Il s’en lava les mains parce que son frère le roi, omnipotent, l’avait bien en mains.
Le mariage fut plutot fécond, mais la princesse Palatine trouvait sa belle-fille incroyablement paresseuse, couchée toute la journée à ne rien faire, car elle avait sans doute un poil dans la main.
d'Artagnan
4 décembre 2010 @ 17:17
Quand nos souverains de France pourront-ils enfin porter Leurs joyaux ?
ML
4 décembre 2010 @ 18:25
Pour d’Artagnan
Les Orléans descendent de Louis XIV par Françoise-Marie de Bourbon (Melle de Blois),fille légitimée de Mme de Montespan,épouse de Philippe II d’Orléans ,fils du frère de Louis XIV et de la princesse Palatine .
jul
4 décembre 2010 @ 18:58
Un grand merci Sigismond
Soyez béni pour ce magnifique lien.
Michael
4 décembre 2010 @ 20:17
Louis XIV a eut:
Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, qui a eut:
Jean de Bourbon, duc de Penthièvre, qui a eut:
Marie-Adélaide de Bourbon-Penthièvre qui a épousé Philippe, duc d’Orléans, parents de Louis-Philippe I.
Sinon, Prince Jean de France descend directement de Charles X par sa mère.
R-N
5 décembre 2010 @ 00:06
d’Artagnan (151) Oui, les Orléans sont bien des descendants de Louis XIV plusieurs fois, mais bien sûr par les princesses leurs ancêtres.
Aux autres commentaires je répondrai dès que possible.
R-N
5 décembre 2010 @ 00:17
Padraig (144) Pour vous répondre très brièvement, je dirai que ceux que l’ont voit, ne serait-ce que sur ce site, sont tels que je les décris. De même que des conseillers du Prince. Nous en avons déjà parlé ici avec vous, l’actuel secrétaire a remplacé un représentant assez connu dans un certain microcosme très marqué.
Je crois que l’on veut donner peut-être une image de variété, c’est légitime mais je n’y crois pas beaucoup. Dans tout milieu, se retrouvent des gens d’horizon différent. Cela n’empêche pas l’orientation officielle choisie, et dans le cas dont nous parlons, elle est proche et trop proche par la pensée et la sympathie, comme il ressort dans les discours par exemple, de l’actuel système au sens large.
d'Artagnan
5 décembre 2010 @ 10:28
les Orléans descendent de Mme de Montespan. Ce sont les Bourbons-Montespan.
Philippe Delorme
5 décembre 2010 @ 11:51
d’Artagnan (151). D’abord que signifie cette notion de « descendants directs » ? On est descendant de quelqu’un ou pas. Comment pourrait-on avoir un ancêtre « indirect » ? Cela étant, pour répondre à votre question, l’actuel comte de Paris descend de multiples manières de Louis XIV. D’abord par trois des enfants légitimés qu’il eut avec la marquise de Montespan :
Françoise Marie de Bourbon, la seconde Mademoiselle de Blois (1677-1749), épouse du futur régent Philippe d’Orléans
Louis Alexandre de Bourbon (1678-1737), comte de Toulouse
Louise Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes (1673-1743).
D’autre part, rappelez-vous que Louis-Philippe Ier avait épousé Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, descendante elle aussi du Roi-Soleil.
Depuis lors, les diverses alliances nouées par les d’Orléans avec les grandes familles du Gotha, ont accentué cette endogamie.
Quant au prince Jean, il descend également de Charles X par sa grand-mère maternelle, l’archiducesse Rose d’Autriche-Toscane.
Cordialement
PHD
Sigismond
5 décembre 2010 @ 12:59
Monseigneur le duc d’Anjou (photo en haut à gauche) a participé le 7 novembre au marathon de New York, ainsi que son cousin S.A.R. Mgr le prince Alphonse de Bourbon (qu’on ne voit pas sur ces photos), neveu du duc de Séville et donc 8e héritier présomptif du duc d’Anjou :
http://img337.imageshack.us/img337/9403/explorare.jpg
Ils ont mis respectivement 3h23 et 3h30 pour courir les 42 km de l’épreuve. Bravo à nos deux princes !
Pour mieux connaître le prince Alphonse, le voici sur ces deux photos au mariage de sa sœur en 2008 :
http://www.periodistadigital.com/
imagenes/
2010/02/15/
alfonso-eugeniasilva-a-hola.jpg
http://quemedices.diezminutos.es/var/qmd
/storage/images/noticias_famosos/alfonso
_de_borbon_se_divierte_en_alta_mar/alfonso
14/440142-1-esl-ES/alfonso14_galeria_portrait.jpg
Et ici en 2010, à un autre mariage :
http://www.lavozlibre.com/images/get/mas/
1/4632/268-402/N/galerias/beltran-gomez-acebo
-hijo-de-dona-pilar-de-borbon.jpg
padraig
5 décembre 2010 @ 13:09
d’Artagnan 147
Il est normal que Louis-Philippe 1er porte les armes de France avec le lambel, puisqu’à l’époque la Famille de Bourbon Orléans, était cadette et ceci jusqu’à la mort d’Henri V.
Il est normal que la Famille de France porte à présent les armes de France plaines, puisque le dernier Bourbon de France s’est éteint sans postérité.
C’est aussi pour cette même raison qu’après leur fusion à la mort du comte de Chambord, il n’y a plus en France de division entre « légitimistes » et « orléanistes », ce ne sont plus que des références historiques aujourd’hui.
palatine
5 décembre 2010 @ 13:13
d’Artagna, je vous ai répondu personnellement mais mon post se trouve en 156.
d'Artagnan
5 décembre 2010 @ 13:51
Je crois que c’est parce qu’à l’époque il n’y avait pas internet et Régine . . . qui nous permet à tous d’exprimer nos différences et nos points de convergence.
d'Artagnan
5 décembre 2010 @ 14:58
Quand on analyse l’arbre généalogique des Orléans,
J’ai bien l’impression que c’est toutes ces histoires de bâtards qu’on appelle pieusement les légitimés, à la demande des Maîtresses des Rois, qui ont amené la Révolution !
Le Protocole à Versailles, selon que l’on était légitime ou légitimé, vous obligeait à rentrer avec un ou deux huissier, et à porter en main le bonnet à des hauteurs différentes . . .
Bonjour les frustrations et plus tard la Révolution pour les enfants et petits-enfants de Roi !
Thierry
5 décembre 2010 @ 17:56
Attention cher d’Artagnan, de ne pas vous laisser emporter par votre tempérament fougueux: attribuer aux bâtards, fussent-ils royaux, la cause de la Révolution Française, me semble on ne peut plus hasardeux. Vous faîtes bien de parler de votre « impression » car cela ne tiendrait pas à la moindre analyse sérieuse.
Quant au Protocole de la Cour de France, dont vous riez sous cape, méfiez vous de ne pas commettre un anachronisme, en le considérant à trois ou quatre siècles de distance: ce qui peut sembler à nos contemporains alambiqué voire ridicule, recélait alors toute sa subtilité et cette codification n’avait rien de grotesque, comme vous semblez étrangement le penser mais était toute d’intelligence et de haute civilisation. Un grand savant comme le professeur François Bluche, pourrait nous en dire beaucoup à ce sujet.
R-N
6 décembre 2010 @ 00:04
Padraig (168) Pour le port des armes, oui, car les Orléans estiment succéder. Selon le point de vue dynastique de chacun, on peut voir les choses autrement, mais cette attitude est logique.
Mais dire qu’il n’y a plus de division entre Légimistes (ceux d’avant la mort du Comte de Chambord bien sûr) et partisans du Comte de Paris (le mot « orléaniste » utilisé trop facilement par l’autre camp n’étant bien sûr pas adapté) est à mon avis sommaire et bien inexact.
D’abord, on ne peut peut pas tenir pour nulle la séparation faite autour d’un nombre minoritaire mais cependant existant et résolu.
Ensuite on se heurte à un phénomène de l’ordre de l’échec : même l’acception de la personne du Comte de Paris par la plupart des Légitimistes n’a pas su redresser la tendance. Logiquement, la réunion aurait dû faire basculer à nouveau le rapport de forces, malgré l’exil de 1886, puisque c’est cette division en deux camps d’influence égale qui avait empêché une restauration. Or il n’en a rien été.
Autrement dit, la force du nombre, qui déjà est bien différente de la légitimité tout court, ne règle pas tout, même du point de vue pragmatique qui se veut celui de la dynamique Orléans.
R-N
6 décembre 2010 @ 00:24
Une précision pour Philippe Delorme (166) La notion de descendant direct existe en généalogie pour désigner ceux qui descendent de l’ancêtre lui-même, alors que les descendants indirects peuvent provenir d’un frère ou d’une soeur par exemple. C’est aussi ce que retient le langage commun.
Dans la jargon dynastique la notion de descendance directe s’emploie pour ceux qui succèdent par filiation directe. Je suis d’accord que ça ne facilite pas toujours la compréhension.
Philippe Delorme
6 décembre 2010 @ 09:48
R-N (174). En tant qu’ancien directeur de la rédaction de Généalogie Magazine, et pratiquant ce « noble art » depuis plus de 30 ans, je puis vous dire que cette notion de « descendant indirect » est tout à fait farfelue. En quoi descendez-vous de votre oncle ou de votre tante ? C’est tout simplement un abus de langage, et le terme de « descendant direct » un pléonasme.
Cordialement
PHD
d'Artagnan
6 décembre 2010 @ 11:21
175 Mr Delorme
Vous avez tout à fait raison. C’est très endogamique. Pour dénouer cet imbroglio d’alliances rien de tel qu’un bon tableau généalogique pour bien comprendre vos propos:
http://jean-francois.campion.perso.neuf.fr/LPhilip.htm
(Endogamique: obligation d’un membre d’une communauté de se marier avec un membre de la communauté.
En général, les populations ayant une forte variation génétique ne soufrent pas de la dépression endogamique, qui est souvent le résultat d’un goulot d’étranglement génétique.
Autrement dit quelques alliances exogamiques cela permet de renouveler le sang bleu.
d'Artagnan
7 décembre 2010 @ 00:05
Thierry 172
Les bâtards de la superbe marquise (de Montespan), d’abord cachés eux aussi, étaient confiés à la veuve Scarron, plus tard marquise de Maintenon. En 1673, Louis XIV, bravant le Parlement et l’opinion, fit légitimer à leur tour ceux qui avaient survécu. Louis-Auguste, né infirme (il boitait), avait grâce à Mlle de Maintenon qui ne l’oublia jamais et l’aida à faire son éclatante fortune. Titré duc du Maine, il reçut très tôt un commandement où il aurait dû se couvrir de gloire. Ce fut hélas ! le contraire qui se produisit et Louis XIV donna libre cours à l’une de ses rares colères de son règne que Mlle de Maintenon apaisa.
Son « mignon » fit un grand mariage en épousant Bénédicte de Bourbon, fille du prince de Condé. Elle était si petite qu’on l’appelait une « naine du sang », ce qui ne l’empêchait pas d’avoir une personnalité aussi originale que despotique. Pour échapper à l’ennui de Versailles, elle réussit à faire croire qu’elle avait l’esprit dérangé. Cela lui permit d’avoir à Sceaux sa propre cour où elle donnait des fêtes retentissantes et se livrait à mille extravagances. Elle protégea aussi Voltaire.
Le rôle du duc du Maine devint considérable quand la mort eut emporté toute la descendance légitime de Louis XIV à l’exception d’un enfant de cinq ans qui devait être Louis XV. La régence revenait normalement au duc d’Orléans, neveu du roi, mais Louis XIV ne lui pardonnait ni ses débauches, ni son athéisme. Mlle de Maintenon qui le haïssait obtint du vieillard que les légitimés fussent déclarés aptes à succéder et, chose encore plus grave encore, que, pendant la régence, l’essentiel du pouvoir revînt au duc du Maine.
Sitôt le roi (Louis XIV) mort, Orléans fit casser son testament par le Parlement auquel il dut, en retour, rendre les prérogatives politiques qu’il avait perdues après la fronde. Ce fut le malheur de la monarchie car les parlementaires purent ainsi s’opposer à toutes les tentatives de réforme, sous Louis XV et sous Louis XVI, qui auraient pu éviter la Révolution.
Sigismond
7 décembre 2010 @ 08:32
Je suis bien d’accord avec Philippe Delorme (n° 175) : c’est un abus de langage de parler de descendants indirects pour désigner des arrière-neveux ou de simples cousins. Ce sont des collatéraux.
En revanche, parler de descendants directs n’est pas un pléonasme : on entend par descendants directs les descendants agnatiques (filiation ne passant que par des générations masculines). Et les descendants indirects sont les descendants cognatiques (filiation passant par une ou plusieurs générations féminines) : le duc d’Anjou est un descendant direct de Louis XIV, les Orléans n’en sont que des descendants indirects.
Philippe Delorme
7 décembre 2010 @ 13:32
Sigismond (178). Ce distingo n’est pas plus pertinent, en tout cas je ne le retrouve attesté nulle part. En quoi descendez-vous moins « directement » de votre mère que de votre père ? Je pense qu’il est préférable d’en rester à « descendance agnatique » pour la branche patrilinéaire, et cognatique pour l’autre.
Cela étant, vous avez raison, les d’Orléans descendent de nombreuses fois de Louis XIV, mais uniquement par les femmes.
Cordialement
PHD
néoclassique
7 décembre 2010 @ 18:00
A Padraig 168
je voudrais réfuter les 3 arguments que vous invoquez dans votre discours:
1. le port des pleines armes de France: après la mort d’Henri V, les Bourbon-Orléans n’ont jamais porté les pleines armes de France. Il a fallu attendre le mariage de feu le comte de Paris à Palerme en 1931 pour que cette pratique apparaisse.
2. l’appellation » famille de France »: cette désignation est traditionnellement réservée à la maison régnante, pas à un prétendant, quelle que soit sa légitimité.
3. l’unanimité des royalistes autour du comte de Paris après la mort d’Henri V. C’est absolument inexact. S’il est vrai que beaucoup se sont ralliés au comte de Paris, nombre d’entre eux l’ont fait avec résignation, d’autres ont abandonné la cause, les derniers enfin, moins nombreux il est vrai, ont rejoint don Juan, comte de Montizon, aîné indiscutable des Bourbons. Ce qui fait qu’on a parlé d’une division entre les Blancs d’Eu et les Blancs d’Espagne. En tout cas, il est impossible de parler d’unanimité des royalistes après la mort du comte de Chambord, d’autant que ce dernier a soigneusement pris soin de ne jamais « adouber » l’ainé des Bourbon-Orléans comme son héritier. Dont acte.
Sigismond
7 décembre 2010 @ 19:33
padraig (168)
Non, il n’est pas normal que les princes cadets que vous appelez abusivement « la Famille de France » portent les armes de France pleines sans y ajouter le lambel d’argent.
On écrit pleines, pas plaines : des armes plaines sont des armes « d’un seul émail, qui ne comporte[nt] ni pièce ni meuble » (dictionnaire de l’Académie française, 9e édition), comme par exemple les armes de la famille d’Albret, qui sont de gueules plain (c’est-à-dire un écu entièrement rouge).
En France, les armes pleines sont réservées à l’aîné de chaque famille, comme l’a rappelé le tribunal de grande instance de Paris dans son jugement du 21 décembre 1988 : « Attendu que selon les anciennes coutumes, les armes pleines etaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ».
Le comte de Chambord est mort sans postérité, mais il n’était pas le dernier « Bourbon de France » comme vous dites. Tout d’abord, il n’était pas de Bourbon mais d’Artois. Quant à « de France », il l’était en droit depuis 1844, mais de la même façon que son successeur le prince Jean de Bourbon, comte de Montizon, devint lui aussi « de France » en droit à partir de 1883, donc Bourbon de France. Pour être un Bourbon de France, il faut s’appeler de Bourbon et avoir droit au nom dynastique « de France ». C’était bien le cas du comte de Montizon, de ses deux fils et de ses cinq petits-enfants, à partir du 24 août 1883.
Il est abusif de parler de fusion entre les légitimistes et les orléanistes en 1883. Certes, beaucoup d’anciens légitimistes sont devenus orléanistes à la mort du comte de Chambord, d’autres se sont ralliés à la république, d’autres encore sont devenus survivantistes. Mais certains sont restés légitimistes, c’est-à-dire fidèles à la branche aînée des Bourbons, donc fidèles au comte de Montizon, à ses deux fils et à son petit-fils, puis à Alphonse XIII et à la branche aînée actuelle. Le courant légitimiste n’a jamais cessé d’exister, même si le tapage de l’Action Française lui a longtemps fait de l’ombre.
Au milieu des années 30, la « duchesse de Guise » (qui était le pseudonyme de la duchesse d’Orléans de l’époque) était beaucoup plus connue en France que la Reine, c’est-à-dire la duchesse de San Jaime (qui habitait à Vienne, en Autriche, et qui était elle aussi doublement capétienne, de naissance et par mariage). Triste époque heureusement révolue : nos Princes sont maintenant bien connus et bien présents !
À propos de Vienne et des années 30-40, un historien pourrait-il nous éclairer sur un point qui m’intrigue : comment se fait-il qu’après 1936, nos deux reines douairières, la duchesse de Madrid et la duchesse de San Jaime, vivaient toutes les deux à Vienne ? Le prince Alphonse-Charles était-il resté en bons termes avec la veuve de son frère ? Les deux Princesses se fréquentaient-elles ?
Mifpo
7 décembre 2010 @ 19:34
Il existe en héraldique une coutume qui veut que seul l’aîné d’une famille porte les armes pleines. En l’occurrence, l’aîné des Bourbon est le seul ayant droit aux pleines armes. L’aîné des Bourbon est bien Louis de Bourbon. Les Orléans/Egalité ne sont qu’une branche cadette de la famille de Bourbon.
Les armes sont soumises au droit de propriété & sont considérées comme une propriété privée. L’usurpation d’armes constitue donc une violation de la propriété privée.
Le « comte de Paris » fit un procès au duc d’Anjou pour lui interdire l’utilisation des pleines armes mais il fut débouté car elles appartiennent à l’aîné des Bourbon.
Les légitimistes sont ceux qui s’en tiennent aux Lois Fondamentales. Les Orléans/Egalité n’étant pas désignés par celles-ci, la division ne pouvait que subsister à la mort de Henri V.
Philippe Delorme
7 décembre 2010 @ 19:44
Néoclassique (180)
Vos affirmations sont hasardeuses, sur le plan historique.
Dès la mort du comte de Chambord, en 1883, le comte de Paris (« Philippe VII ») a pris les armes pleines de France. C’est ce que confirment les attendus du jugement du tribunal de grande instance de Paris en 1988 :
« Attendu que la République à nouveau instaurée, Charles de Bourbon, Duc de Madrid, faisant valoir, à la mort du Comte de Chambord, sa qualité d’aîné d’une branche aînée, s’attribua les armes pleines ; que Louis-Philippe d’Orléans, petit-fils du roi Louis-Philippe en fit alors de même, provoquant les protestations des Bourbons d’Espagne ; que le Tribunal civil de la Seine, saisi par l’un d’eux, Marie-François de Bourbon y Castellvy, devait cependant considérer en sa décision du 28 janvier 1897 que « ces armoiries pleines à trois fleurs de lys d’or, qui étaient jadis attachées à la qualité de Roi de France, avaient disparu avec elle ».
Il est donc erroné d’affirmer que les d’Orléans aient attendu 1931 pour le faire. Des centaines de documents pourraient vous être présentés à titre de contre-exemples.
Cordialement
PHD
glafouti
7 décembre 2010 @ 20:24
Phillippe Delorme , donc à ce que vous écrivez l’ont vois (pour nous nous initié(e)s) que la ((querelle dynastique)) n’est pas nouvelle et que cela ne va pas finir demain chacun dans chaque rameaux de cette famille parce qu’ils sont tous cousins ont de bon arguments ,si tout cela reste correcte c’est très bien car tous représente un peu l’histoire de la France et de l’Europe !
néoclassique
7 décembre 2010 @ 23:12
A Philippe Delorme 180
Les Orléans ont peut- être porté épisodiquement les pleines armes de France mais ce ne fut de manière constante.
En tout cas, aucun Bourbon Orléans ne s’était permis (et couvert de ridicule) de parler de Dauphin! Et surtout pas le duc de Guise qui, restant fidèle à sa maison, avait toujours appelé son fils comte de Paris (titre traditionnel des Bourbon Orléans).
Les Bourbon-Orléans ne pourraient au mieux prétendre qu’à une restauration de la branche à laquelle avait donné naissance leur ancêtre, Louis-Philippe de Bourbon Orléans, duc d’Orléans. Ce dernier avait délibérement choisi en rupture avec la branche âinée de la maison royale de se faire appeler roi des Français et de ne jamais porter le blason fleurdelysé des Bourbons.
Alors qu’au moins les BOurbons Orléans soient fidèles et loyaux vis-àvis de la mémoire de leur ancêtre qui ne fut jamais roi de France sacré (et pour cause il avait usurpé le trône d’Henri V en pactisant avec la Révolution de 1830) et qui jamais n’osa s’arroger pour lui et sa descendance les titres ,armes et apanages de la branche aînée éteinte en 1883.
Mais les BOurbon-Orléans peuvent ils être fidèles et loyaux? That’s the question…
R-N
8 décembre 2010 @ 00:32
Philippe Delorme (175) Loin de moi de m’essayer à la généalogie moderne ! Et à l’entreprise révolutionnaire, au sens social, qu’elle véhicule au nom de certains ou plus exactement qui la justifie !
En généalogie traditionnelle (je n’ouvrirai pas le débat…) ainsi que dans ce qui s’est toujours pratiqué, on considère les choses ainsi lorsqu’il s’agit d’un membre important de la famille ou d’un personnage illustre; surtout si le personnage n’a pas eu de descendance… directe. Il est classique de parler, pour les Napoléon d’aujourd’hui, de leur illustre ancêtre.
Je suis d’accord avec vous que stricto sensu, on descend ou on ne descend pas de quelqu’un ou d’une branche ou d’une famille. Cependant, on a toujours pratiqué ainsi, par nécessité et par logique.
Dire d’une famille “ils n’en descendent pas” signifie qu’elle n’a aucun lien avec un ancêtre donné. On ne l’utilise pas lorsque le rapport existe. Pour désigner des individus descendus depuis longtemps d’un personnage célèbre ( surtout s’il n’a pas eu lui-même de descendance ) on dit à leur sujet : “ils en descendent, mais indirectement”.
Les deux cas que j’évoquais (174) correspondent à deux situations différentes. Dans le premier, il s’agit de repérer des individus et leur famille, d’un point de vue généaloqique (classique). Dans le second, le même dont parle Sigismond (178), il s’agit de considérer une dynastie ou une famille du point de vue de la succession ou de l’histoire familiale. Dans ce cas, “ne pas descendre directement” désigne aussi l’ascendance généalogique stricte, autre que celle de la ligne de succession.
Une exception : on a toujours parlé des neveux de Jeanne d’Arc ou des familles descendants d’un neveu de Jeanne d’Arc; par habitude je suppose, et certainement par respect.
Citons les Capétiens directs, les Valois directs. S’il s’agit d’une nuance différente, elle trahit bien l’existence de cette notion. Les Valois-Angoulême ne descendaient pas moins de la maison capétienne que les Valois directs.
Quant au mot de “collatéraux” il n’existe que dans le jargon juridique. Même si on parle de branches collatérales.
Enfin, j’ai parlé de la notion de “descendant direct”, (dont découle le fait de ne pas descendre directement). L’expression de “descendant indirect”, elle, ne s’emploie pratiquement pas et si on peut l’utiliser, c’est avec précaution et bien dans un contexte, car elle n’est pas élégante.
Cordialement.
Sigismond
8 décembre 2010 @ 08:26
Philippe Delorme (179)
Je suis d’accord que du point de vue scientifique, biologique, et même du point de vue du droit civil, on ne descend pas plus directement de son grand-père paternel que de son grand-père maternel. Mais il me semble que quand on parle de descendant direct, il s’agit de descendant agnatique. Un reste de machisme en ce début de XXIe siècle :-)
Michael
8 décembre 2010 @ 08:43
c’est vrai que don Carlos de Bourbon, duc de Madrid (fils de l’ainé des Bourbon d’espagne) se sentait vraiment français à la mort de son oncle en 1883. Il écrit lors des obsèques du comte de Chambord dans une lettre à son représentant en Espagne don Candido Nocedal le 3 septembre 1883: « Je n’ai jamais senti plus vivement dans cette cruelle journée (enterrement du comte de Chambord) la force des liens indissolubles qui m’attachent à ma chère Espagne, c’est à elle seule que j’appartiens et que j’appartiens toujours ».
Michael
8 décembre 2010 @ 09:20
Sigismond (181) « Pour être un Bourbon de France, il faut s’appeler de Bourbon et avoir droit au nom dynastique « de France ». C’était bien le cas du comte de Montizon, de ses deux fils et de ses cinq petits-enfants, à partir du 24 août 1883. » Ah bon, j’ai pu retrancrire dans le message précédent l’avis d’un des fils du comte de Montizon, voilà l’un des nombreux avis du fils du duc de Madrid, don Jaime de Bourbon aussi duc de Madrid: « Mon coeur, d’autant plus espagnol que je suis loin de ma chère Espagne…. » (déclaration aux représentants de Catalogne le 11 janvier 1911). L’oncle de celui-ci et frère du premier duc de Madrid, Alfonso-Carlos, duc de San Jaime (+ 1936) déclare jusqu’à la fin de sa vie qu’il est espagnol: » Don Alfonso Fernando José Juan Pio de Bourbon et d’Autriche-Este, par la grâce de Dieu, légitime successeur dans les royaumes comtés seigneuries et titres souverains des Espagnes… » (décret du 23 janvier 1936). Vient ensuite, Alphonse XIII, roi d’Espagne. son fils le comte de Barcelone est sans équivoque dans une lettre à don Antonio Marie de Orioly Urquijo, ministre de la justice le 31 janvier 1972 « lorsque les « légitimistes » français allèrent chercher mon Père pour qu’il relevât leur drapeau, il s’y refusa catégoriquement » il rapporte une phrase du roi: » Supprimer la bordure de gueules de nos glorieuses fleurs de Lys compromettrait les bonnes relations entre la France et l’Espagne et par conséquent je ne peux rien demander de ce côté… ». On ne trouve aucun documents avec la signature d’un descendants de don Juan de Bourbon, comte de Montizon comme « Prince de France » et cela est logique car ils ont toujours réclamés leur droit au trône d’Espagne et sont restés fidèles à leur pays « l’Espagne ».
Pendant 300 ans, les Bourbons d’Espagne n’ont pas répondu aux attentes d’une petite poignée de dissidents royalistes qui allaient chercher à l’étranger ce qu’ils ne pouvaient pas imposer à leur Prince français.
Don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu (c’est comme cela qu’il se fait appeler officiellement en Espagne) est vraiment sur cette lancée. Il vient d’ailleurs de rompre les derniers liens qu’il avait avec ses partisans français de l’Institut de Bourbon.
Audouin
8 décembre 2010 @ 11:32
Sigismond (181)
La première duchesse de Madrid, Marguerite de Bourbon-Parme, soeur du Comte de Chambord, décéda en 1893. Devenu veuf, le duc de Madrid, chef de la Maison de Bourbon depuis 1887 se remari
Audouin
8 décembre 2010 @ 13:46
Sigismond (181)
La première duchesse de Madrid, Marguerite de Bourbon-Parme, nièce du Comte de Chambord, décéda en 1893 à Viareggio. Devenu veuf, le duc de Madrid, chef de la Maison de Bourbon depuis 1887, se remaria avec la princesse Marie-Berthe de Rohan (de la branche des Rohan devenue autrichienne en 1808). Elle fut le mauvais génie de la branche aînée des Bourbons, brouilla le duc de Madrid et son fils unique don Jaime et se fit un malin plaisir à disperser documents et souvenirs de l’épopée carliste. En 1931, à la mort de son beau-fils, le duc d’Anjou et de Madrid qu’elle détestait, elle vendit une grande partie des souvenirs de Frohsdorf.
Elle est morte à Vienne en 1945.
Marie-Berthe était également en très mauvais termes avec Maria des Neiges de Bragance, héroïne de la dernière guerre carliste, duchesse de San Jaime (+1941) qui refusa toujours de la recevoir.
Voilà ce que l’on peut répondre succinctement à votre question, cher Sigismond.
Bien à vous.
Audouin
Audouin
8 décembre 2010 @ 15:38
Cher Néoclassique (180)
M. Delorme n’a pas tort: l’usurpation des pleines armes de France par les princes au lambel ne date pas du mariage de Palerme…Le cercueil du Comte de Chambord était encore ouvert que Louis-Philippe-Albert d’Orléans, chef de la branche cadette, se proclamait chef de la Maison de France (sic) et s’attribuait les armes de l’aîné de la Maison de Bourbon.
Le 23 mai 1892, ce dernier que les légitimistes nommaient « Charles XI » adressait de son palais de Venise une protestation au chef de la branche cadette d’Orléans contre sa prise des pleines armes de France.
« La France a emprunté les fleurs de lys aux aînés de notre famille, aux descendants de Hugues Capet se succédant de mâle en mâle par ordre de primogéniture. C’est en vertu de cette loi et selon les règles du blason que moi seul, aîné des Bourbons, chef de nom et d’armes de la race de Hugues Capet, de Saint Louis et de Louis XIV, et après moi mon fils et mon frère, avons le droit de porter l’écusson royal d’azur à trois fleurs de lys d’or, sans brisure. ».
Audouin
Michael
8 décembre 2010 @ 18:22
Dans ses mémoires, ce même « Charles XI » pour les alfonsistes, alias don Carlos Carlos de Bourbon, duc de Madrid disait: « .. mais Henri V n’avait pas de fils et que la couronne(de France) passerait ensuite aux ORLEANS, comme avant tout, je suis ESPAGNOL, je m’inclinerai d’avantage pour les Bonaparte qui une fois sur le trône d’Espagne pourraient me reconnaitre plus qu’on ne se le figure… » p.81
néoclassique
8 décembre 2010 @ 19:05
Cher Audouin,
Ce que vous dites est exact mais les Bourbon-Orléans n’ont pas porté les pleines armes de France de manière régulière et continue entre 1883 et 1931.
En revanche, jmais aucun des Orléans avant le comte de Paris n’avait osé qualifier se qualifier du titre de Dauphin, cela frise le ridicule!!
Bourbon Orléans ils sont, Bourbon Orléans ils doivent rester. Ils doivent rester fidèle aux prérogatives, titres et apanages de leur ancêtre le roi citoyen alias roi des Français et de leur maison.
Mais la fidélité et la loyauté sont elles des valeurs qui ont un sens chez les Bourbon Orléans?….
d'Artagnan
8 décembre 2010 @ 21:31
Aux funérailles du Comte de Chambord, le Comte de Paris a envoyé son avocat auprès du Roi de France,l’Ainé des Bourbon pour qu’il renonce à ses droits sur sa Couronne de France.
Cela démontre d’une manière flagrante que le Comte de Paris n’a aucun droit sur la Couronne. Pourquoi demander à l’Ainé de la Famille de France de renoncer à ses droits dynastique sur le Royaume de France si l’on considère qu’il n’ pas de droits dynastique ?
Simple logique.
Mimich le Belge
9 décembre 2010 @ 08:18
144 : Vidéo avec Lorànt Deutsch.
Michael
9 décembre 2010 @ 08:49
D’Artagnan, c’était peut-être pour s’assurer que les choses fussent bien claires, c’est aussi logique. Donnez vos références pour cette histoire d’avocat?, des prueves écrites…svp
Michael
9 décembre 2010 @ 09:14
Tout ce qu’on sait, c’est que l’ainé des Bourbon d’Espagne a dit le 3 septembre 1883 à son représentant en espagne dans une lettre le jour des obsèques du comte de Chambord: » je n’ai jamais senti plus vivement que dans cette cruelle journée la force des liens indissolubles qui m’attachent à ma chère Espagne. C’est à elle SEULE que j’appartiens et je lui appartiendrai TOUJOURS ». Carlos de Bourbon
Audouin
9 décembre 2010 @ 10:12
Michaël
Puisque vous aimez les citations, en voici quelques autres que je vous dédie et vous pourrez ajouter à votre florilège sur Don Carlos de Bourbon, duc de Madrid:
1) Manifeste du 3 octobre 1868: « J’entends également maintenir par cet acte tous mes droits au trône d’Espagne et mes droits éventuels au trône de France si la branche aînée représentée aujourd’hui par mon auguste oncle Henri V, que Dieu garde, venait à disparaître »
NB: ce manifeste ne suscita aucun désaveu de la part du Comte de Chambord
2) Le 13 juillet 1881, Don Carlos de Bourbon est expulsé du territoire français, cinq ans avant le vote de la loi d’exil. Motif: il avait été acclamé par des Saint-Cyriens et une foule de Légitimistes à la sortie de la messe de la Saint Henri où il représentait son oncle, le Comte de Chambord.
3) Dans une lettre écrite à sa tante, la comtesse de Chambord, le 24 octobre 1883, Don Carlos évoque l’attitude des d’Orléans: « (…) Ils ont bien démontré leur perfidie en essayant de convertir le pardon chrétien que mon oncle Henri V leur a si généreusement accordé en une reconnaissance de droits qui n’ont jamais existé et que, par conséquent, mon oncle ne reconnaissait pas lorsqu’il leur concédait la place qu’il leur revient dans la famille, c’est-à-dire la dernière(…) »
4) Le 12 mars 1906, le chef de la Maison de Bourbon, successeur du Comte de Chambord, publie un manifeste contre la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat voté par le Parlement français et que les Légitimistes placarderont sur les murs de Paris:
« Comme aîné de la race de nos Rois et successeur salique, par droit de primogéniture, de mon oncle Henri V, je ne puis rester plus longtemps spectateur impassible des attentats qui se commettent contre la religion et aussi contre Sa Sainteté le Pape Pie X.
J’élève la voix pour repousser de toutes les forces de mon âme de Chrétien et de Bourbon, la loi de Séparation.
5) En 1896, à l’occasion du 1400ème anniversaire du Baptême de Clovis, le Prince adressait un message aux Catholiques français dans lequel il déclarait notamment:
« L’avenir de la France est entre vos mains. Sachez donc vous affranchir du joug maçonnique et satanique, en revenant franchement et avec l’ardeur qui vous caractérise, à la vraie tradition chrétienne et nationale dont, par ma naissance, c’est-à-dire par la volonté de Dieu, je suis le SEUL REPRESENTANT LEGITIME ».
6) Peu de temps avant sa mort survenue le 18 juillet 1909, Don Carlos de Bourbon avait rappelé ses devoirs envers la France dans une déclaration reprise dans son testament politique et parue dans l’Univers du 23 juillet suivant:
« Bien que l’Espagne ait été le culte de ma vie, je ne peux oublier que ma naissance m’impose des devoirs envers la France, berceau de ma famille. C’est en vertu de ses devoirs que je maintiens intacts les DROITS qui, comme CHEF et AINE de ma Maison, m’incombent. »
Audouin
Audouin
9 décembre 2010 @ 10:31
néoclassique (195)
Cher ami
Je ne vois pas bien la raison pour laquelle vous donnez du « Bourbon Orléans » à la branche cadette. Elle n’a jamais porté ce patronyme. L’actuel comte de Paris qui avait introduit une requête devant la Justice pour l’obtenir a été débouté de son action. On peut d’ailleurs le regretter, car ce nom composé n’aurait fait que souligner la position ce cadets des d’Orléans…
Cordialement.
Audouin
Michael
9 décembre 2010 @ 12:37
Audoin, Merci pour ces citations. cela prouve bien que les Bourbon d’Espagne jouaient un double jeu, uniquement quand cela les arrangeait. Ils n’ont JAMAIS assuré pleinement leur héritage français car leur revendication étaient ambigues. Au contraire et en toute logique, les Orléans ont assumé pleinement leur héritage dynastique sans ambiguité comme cela était prévu depuis longtemps en cas d’extinction des Bourbons français.
Michael
9 décembre 2010 @ 12:41
Le comte de Chambord au comte de Paris (1873):
—Croyez que je trouve naturel que vous conserviez les opinions politiques dans lesquelles vous avez été élevé. L’héritier du trône peut avoir ses idées comme le roi les siennes.
(Source: marquis de Flers: le Comte de Paris. Paris, 1888. p. 79)
Déclaration de la comtesse de Chambord, 2 sept 1883:
Connaissant les intentions de mon mari, je déclare que je veux que son enterrement soit un acte de famille, et pas un acte politique; et que la place de chacun soit réglée par le degré de parenté.
(Source: Joseph du Bourg: Les Entrevues des princes à Frohsdorf, 1873 et 1883, la vérité et la légende. Paris, 1910. p. 268. Cité par Alain Jossinet: Henri V. Paris, 1983. p. 525.)
Comte de Damas: Madame reconnaît bien le comte de Paris comme héritier légitime du comte de Chambord?
—Oui, certainement, cela je ne peux l’empêcher.
(Source: comte de Monti de Rézé: Souvenirs sur le comte de Chambord. Paris, 1930; p. 90.)
Michael
9 décembre 2010 @ 12:58
Pour que les lecteurs du site se fassent une bonne opinion de la question. Je leur conseille de lire les carnets de note du comte de Chambord publiés par Philippe Delorme. Ils pourront voir que le comte de Chambord ne considèrent JAMAIS Carlos de Bourbon neveu par sa femme comme français mais toujours comme espagnol.
Avouez que c’est comme un peu gros qu’un roi de France considère son héritier comme étranger. Le comte de Chambord savait pertinnemment bien, comme ses ancêtres que l’héritage dynastique irait aux Orléans. Il savait aussi que ces derniers seraient contestés par un groupe de personnes qui irait rejoindre les Espagnols ou les Naunrdoff. Démontrer aujourd’hui que le légitimiste a été toujours été l’apanage des Bourbons d’Espagne s’avère périlleux; les sources reflètent une autre réalité: Les Orléans sont Maison de France depuis 1883.
Audouin
9 décembre 2010 @ 14:06
Michaël (198)
D’Artagnan n’a fait que rapporter un fait qui est connu depuis longtemps, qui a été souvent cité et que vous n’ignorez pas non plus.
Il fallait que Louis-Philippe-Albert d’Orléans et les siens fussent bien peu peu sûrs de leurs droits pour oser envoyer à Goritz un ancien conseiller d’Etat, M.de Bellomayre, afin de faire signer au nouveau chef de la Maison de Bourbon, successeur légitime du Comte de Chambord et à ses deux fils, une renonciation au Trône de France préparée à l’avance! En échange, le Comte de Paris leur promettait, s’il montait sur le trône de France, de ne pas se montrer ingrat et de les soutenir dans leurs prétentions espagnoles!
Le Comte de Montizon haussa les épaules devant ce marchandage indigne et refusa de recevoir ce curieux entremetteur qu’il chargea ses fils d’éconduire.
Le prince Alphonse de Bourbon, duc de San Jayme, lieutenant des zouaves pontificaux, grand croix de l’Ordre de Saint Pie IX pour avoir défendu Rome en 1870 et très aimé du Comte de Chambord dont il devait à son tour recueillir la succession en 1931, accepta de recevoir l’ambassadeur des d’Orléans et de lui transmettre la réponse de son père.
Voici ce qu’il lui déclara:
« Jamais je ne signerai cette pièce. Je ne sais pas encore si nous avons des droits à la Couronne de France; si nous n’en avons pas, il est ridicule de signer cette déclaration. Et si nous en avons, ces droits sont des devoirs. Ces devoirs, on ne peut les abdiquer. »
(La Tradition monarchique, de Paul Watrin, page 215)
Audouin
Charles
9 décembre 2010 @ 16:08
Merci a Michael pour ces citations historiques.
Les monarchistes francais soutiennent les princes d’Orleans depuis le deces du comte de Chanbord.
Seule une minorite se sont tournee vers les Bourbons d’Espagne, uniquement en raison de leur haine pour les Orleans. Ces pourquoi cette poignee de « monarchistes » parlent encore ici tous les jours de Philippe Egalite et deversent leur haine sur les princes de la Maison de France.
Lors des ceremonies en hommage a Henri IV, rue de La Ferronnerie a Paris, j’ai vu le prince Jean et la princesse Philomena entourres de francais, de monarchistes et d’historiens. J’ai meme vu un jeune homme a velo s’arreter pour saluer son Dauphin avec emotion. J’ai vu le maire de l’arrondissement accueillir comme il se doit l’heritier de la couronne.
J’ai vu aussi l’aine des Capetiens seul entoure de deux gardes du corps, mal a l’aise et surtout sans fidele et sans enthousiasme. Il semblait se dire que suis-je venu faire ici? Il s’est ensuite oppose a son entourage et a ses conseillers en pleine rue. Situation surrealiste.
Pendant ce temps le prince Jean, la princesse Philomena recevaient les hommages et les felicitations des monarchistes francais et du public. J’ai vu Gonzague Saint Bris heureux de faire la connaissance du Petit Dauphin, j’ai vu aussi les officiels en pleine conversation avec la Dauphine. J’ai vu aussi des journalistes interoges le prince Jean pour la radio et la television pendant que don Luis-Alfonso reglait ses problemes avec son entourage. Il semblerait aussi que ces quelques pseudo- legitimistes aient quitte definitivement don Luis-Alfonso.
L’institut de la Maison de Bourbon est actuellement en crise et il semble bien qu’une cassure soit definitive entre un Bourbon espagnol non dynaste et des monarchistes de l’impossible.
Audouin
9 décembre 2010 @ 16:41
Michaël (203)
Vos deux citations ont déjà beaucoup servi. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de souligner en quoi elles sont éminemment sujettes à caution.
1) La première est tirée du « Comte de Paris », ouvrage rédigé à la demande et à la gloire de Louis-Philippe-Albert d’Orléans par le marquis de Flers, orléaniste pur sucre, qui n’était pas présent à Frohsdorf en 1873 quand le Comte de Paris est venu reconnaître la Légitimité en la personne du Comte de Chambord. Il a donc écrit ce que lui a dicté son maître.
2) Quant à la phrase attribuée à la Comtesse de Chambord, elle est encore moins crédible. Elle est tirée des « Souvenirs », publiés en…1930 par le comte de Damas, rallié aux d’Orléans…
Quant on connaît l’aversion profonde que la Comtesse de Chambord nourrissait pour l’arrière-petit-fils du régicide, il est hautement improbable qu’elle l’ait « reconnu » pour héritier…Ce qui d’ailleurs, à supposer vraie cette déclaration, n’avait absolument aucune conséquence.
En revanche, vous avez bien fait de citer Joseph du Bourg qui rappelle la volonté du Comte de Chambord de remettre « chacun à sa place » à l’occasion de ses obsèques, car dans la Maison de France, l’ordre dynastique ne se distingue pas du lien de parenté.
Comme l’écrit le même Du Bourg dans l’ouvrage dont vous donnez la référence mais que vous n’avez peut-être pas lu entièrement:
« M. le Comte de Chambord avait gardé sur cette question [la Succession] une réserve absolue pour la bonne raison qu’elle se tranchait régulièrement toute seule, et qu’ayant pour premier devoir de réaliser la restauration, il ne devait pas diviser les groupes monarchiques par des querelles et des luttes annihilant toutes chances de succès. C’est pour cela qu’il ne parlait pas là-dessus et qu’il ne répondait pas quand un interlocuteur abordait ce sujet. Mais d’un autre côté, il ne voulait rien faire ni accepter qui fût en contradiction avec le Droit. En partant de la constatation de son silence forcé sur cette question, ne trouve-t-on pas dans les dispositions pour ses obsèques l’indication de la voie à suivre? Un enterrement de famille où chacun est à sa place, voyez, regardez donc, c’est là mon testament politique. »
Audouin
néoclassique
9 décembre 2010 @ 17:34
a Audouin 200
c’est à la fois par souci de similitude avecles autres branches qui toutes sont désignées sous le double nom de Bourbon X (Bourbon Anjou, Bourbon Siciles, Bourbon Parme, bourbon Condé..)et aussi pour pour montrer qu’ils sont idiscutablement des Bourbon mais aussi indiscutablement la branche cadette de la maison
Audouin
9 décembre 2010 @ 18:30
Michaël (204)
Ah! oui, avouez que c’est quand même un peu gros qu’un roi de France, pour reprendre votre expression, fasse présider ses obsèques par des Espagnols!
Vous savez, il ne faut pas attacher plus d’importance qu’ils n’en ont aux carnets intimes du Comte de Chambord, d’autant moins qu’ils n’étaient pas destinés à la publication et que le Prince lui-même avait demandé, dans son testament, qu’ils fussent brûlés…C’est dire assez la valeur qu’il leur attribuait. Le Prince appelait affectueusement en famille ses neveux « les Espagnols » un peu comme moi j’appelle les miens, ceux de Bretagne, les Bretons, et ceux de Toulouse, les Armagnacs! Dans cette appellation, il n’y avait aucune volonté chez Henri V d’ostraciser son beau-frère et ses neveux qui appartenaient à sa Maison, à son Sang, le Sang de France, dont d’ailleurs ces Bourbons se réclamaient chaque fois que l’occasion leur en était donnée. C’est cela qui est essentiel dans les lois de succession. La nationalité est changeante au gré des circonstances, pas l’ascendance. Un Bourbon d’Espagne, un Bourbon de Naples, un Bourbon de Parme reste Bourbon…On ne devient pas Bourbon si on ne l’est pas de naissance, mais un Bourbon peut sans top de difficulté redevenir français. On en a maints exemples…
Ces Carnets intimes auxquels les Orléanistes se réfèrent désormais comme aux Tables de la loi quand ils n’ont plus guère d’arguments, ne sont que des notes brèves, rédigées en style télégraphique qui servaient d’aide-mémoire au Comte de Chambord.
Je trouve d’ailleurs, soit dit en passant, que livrer en pâture au public des écrits très personnels frise le viol de l’intimité d’un homme qui n’aurait sûrement pas autorisé leur publication.
Audouin
Sigismond
9 décembre 2010 @ 20:26
Audouin (191)
Merci beaucoup Audouin pour ces précisions. Je savais qu’il y avait une certaine « légende noire » autour de la deuxième duchesse de Madrid, c’est pourquoi je me demandais si c’était par une simple coïncidence que les deux Princesses vivaient dans la même ville (Vienne) à la fin de leurs vies, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Comme toutes les « légendes noires », celle-ci doit avoir sa part de vérité. Mais d’autres de nos reines (notamment Isabeau de Bavière, Catherine de Médicis, ainsi que les deux épouses d’Henri IV) ont elles aussi laissé une mauvaise image, que certains historiens ont ensuite nuancée.
En tout cas, la princesse Marie-Berthe était paraît-il réputée pour sa beauté. Voici quelques photographies d’elle (avec la méthode Mimich ;-) :
http://img.photobucket.com/albums/v666/daan73/SPBourbon
BertadeDuchessofMadrid1.jpg
D’origine bretonne, la duchesse de Madrid était une cousine du fameux cardinal de Rohan de l’affaire du Collier.
Avec le béret carliste espagnol.
Ici avec le Roi, son époux.
Photo qui semble plus tardive.
Thierry
10 décembre 2010 @ 03:34
@ d’Artagnan (post 177)
Merci d’Artagnan, de votre intéressant point sur les Bâtards mais précisément la funeste décision du Régent en direction du Parlement, n’a-elle pas été d’un poids infiniment plus considérable, dans les causes de la Révolution, que les enfants « naturels » fussent-ils légitimés, du Roi (ce qui a du en choquer plus d’un, je ne songe même pas à la question morale mais plutôt aux principes fondamentaux du Royaume)?
Michael
10 décembre 2010 @ 09:30
“Jamais je ne signerai cette pièce. Je ne sais pas encore si nous avons des droits à la Couronne de France; si nous n’en avons pas, il est ridicule de signer cette déclaration. Et si nous en avons, ces droits sont des devoirs. Ces devoirs, on ne peut les abdiquer.”
(La Tradition monarchique, de Paul Watrin, page 215)
il est incroyable cet Alfonso de Borbon, duc de San Jaime: je recite tellement c’est curieux: « Je ne sais pas encore si nous avons des droits à la couronne de France » dit-il. Cette réflexion témoigne que même les détenteurs de droits éventuels n’en étaient même pas convaincus!!
Autre procédé classique, Notre cher Audoin remet en cause les propos même des fidèles du comte de Chambord.
Michael
10 décembre 2010 @ 09:31
Allez, j’en rajoute une petite couche pour ceux qui ne seraient pas encore convaincu:
« Eh bien, je l’affirme ici, intermédiaire de Monsieur le Comte de Chambord près des royalistes de cinquante-cinq départements de France, chargé de leur communiquer ses ordres, de les conduire sous sa direction, je n’ai jamais reçu, par conséquent je n’ai jamais eu à transmettre une seule instruction de Monseigneur me désignant un autre héritier de la couronne de France que Monsieur le Comte de Paris, ou même me faisant pressentir la possibilité d’une autre indication. »
Marquis de Dreux Brézé Notes et Souvenirs pour servir à l’histoire du parti royaliste (Paris: Perrin et Cie, 1899, 4th ed.; pp. 227-234).
Michael
10 décembre 2010 @ 09:53
Le général de Charette, figure symbolique de la légitimité reconnut de suite, en son nom et en celui du régiment des zouaves pontificaux, les droits du comte de Paris et le 3 septmebre à Goritz, il déclara: « C’est une erreur de croire que le Roi n’a pas fait de testament politique: ce testament existe: c’est le baiser affectueux donné à monsieur le comte de Paris dans la solennelle entrevue du 7 Juillet corrobant et scellant la réconciliation du 5 aout 1873… »
A son médecin, le docteur Carrère, le comte de Chambord déclare en 1875: « Toute à l’heure, je me voyais en France ramené par je ne sais quel évènement, j’étais remonté sur le trône. Or, savez vous quel était alors ma première pensée? C’était de prier le comte de Paris de venir habiter avec moi, je voulais que ma maison fut la sienne (…), ce n’était plus L’HERITIER seulement: avec lui, avec eux, je retrouvais un fils, une fille, de chers petits enfants… ».
Nemausus
10 décembre 2010 @ 10:51
Charles 205) est en plein rêve tout éveillé…LOL il est persuadé encore que ces princes sont l’unique intérêts des français….. il aura beaucoup de déconvenu …
ces envolées lyriques avec son « espérance » me font tjs rire tellement elles sont pathétiques et serviles… quant à la haine déversée sur des princes, il inverse les rôles allègrement mais cela n’a rien d’étonnant, nous y sommes tous habitués…
Il est bien le seul avec les partisans des orléans (et les princes eux mêmes peut-être) à croire à une restauration prochaine…. Cendrillon, Blanche-Neige et la Belle-au bois-dormant ont bien plus de chance de régner dans le coeur des Français que ses pseudo-dauphin Jean d’Orléans et pseudo-vice-dauphin gaston… à la rigueur la branche aînée des Orléans devrait adopter un nouveau titre pour satisfaire leur valet : Prince d’Espérance…. ça sonne plutôt bien non ? et au moins personne ne pourrait leur contester ce titre ridicule (tout comme celui de duc de France)…. LOL… à moins qu’à la prochaine génération la surenchère des faux titres orléanesques passe à « archiduc des gaulois »…LOL
Audouin
10 décembre 2010 @ 11:51
CHARLES (205)
En proie à une dévotion confinant à l’extase, Charles nous livre les visions qui l’ont assailli le 13 mai dernier rue de La Ferronnerie. « J’ai vu…J’ai vu…J’ai vu », clame notre Bienheureux Charles!
Il a « vu » Mgr le Duc d’Anjou « seul » et « entouré de deux gardes du corps ». Drôles de gardes! Il s’agissait du sous-préfet en uniforme représentant le Président de la République à la droite du Prince et du maire du 1er arrondissement à sa gauche, comme en attestent les photos signées…Charles et publiées par N&R!
Charles a « vu » le Prince Louis « sans fidèle et sans enthousiasme » alors que d’autres clichés le montrent s’entretenant avec un large sourire avec le duc de Vendôme et sa femme, saluant des Parisiens d’ailleurs présents en petit nombre, et déposant sous les yeux des princes d’Orléans une gerbe de lys blancs accompagné de deux très jeunes fidèles.
Je crains que les visions de Charles ne soient hélas que des hallucinations démenties par ses propres photos.
Charles, je vous en prie, cessez de tenir des propos enfantins et redescendez sur terre…
Audouin
Philippe Delorme
10 décembre 2010 @ 12:51
Le comte de Chambord n’a jamais demandé que ses Carnets soient brûlés après sa mort. Si l’individu qui a affirmé cette contre-vérité avait lu la présentation de mon édition desdits Carnets, il saurait que le prince avait écrit dans son testament olographe : « Je donne et lègue à ma bien-aimée femme, en toute propriété, tous mes papiers, cahiers, écrits par moi, lettres, récits de voyages et cetera, la priant de les faire examiner et brûler sans hésiter tout ce qui serait inutile et nuisible, et de ne coserver que ce qui n’aurait aucun inconvénient à laisser subsister. »
En application de ces dernières volontés, la princesse a demandé au jésuite Eugène Marquigny de procéder à l’examen desdits papiers. Non seulement Marquigny n’a pas jugé bon de brûler les carnets quotidiens du comte de Chambord, mais il en a établi une version abrégée, déposée actuellement aux Archives de Lucques en Italie.
Quant aux originaux, ils sont demeurés en dépôt à Frohsdorf avant d’être emportés à Paris par l’historien François Laurentie, qui en commença l’édition très partielle dans la revue Le Correspondant à partir de 1910. Laurentie sera tué durant la Première guerre mondiale, et les carnets demeureront ensuite la propriété des Bourbons de Parme, descendants de Robert Ier, neveu de « Henri V ».
C’est avec leur autorisation (en particulier celle de la princesse Françoise de Bourbon Parme qui m’a honoré d’une préface) que j’ai procédé à l’édition scientifique de ces Journaux.
Il est donc inexact et presque diffamatoire de soutenir – comme le fait sur ce forum un individu peu reluisant, connu pour ses propos excessifs et haîneux -: « livrer en pâture au public des écrits très personnels frise le viol de l’intimité d’un homme qui n’aurait sûrement pas autorisé leur publication. »
Mais que le personnage en question se rassure, je ne le poursuivrais pas ! Je ne citerai même pas son « nom » (ou plutôt son pseudonyme). On se salit à certaines fréquentations…
PHD
Sigismond
10 décembre 2010 @ 16:12
Audouin (214)
Effectivement Audouin, les photos de la rue de la Ferronnerie nous montrent le duc d’Anjou très souriant, enchanté d’être là, au cœur de la capitale de son pays, alors que son lointain cousin cadet ne paraît pas très à l’aise et a même une mine plutôt renfrognée. Bref, comme toujours avec les orléanolâtres, ils renversent les rôles ! On commence à être habitué :-)
jean-marie
10 décembre 2010 @ 16:42
La petite église de Froshdorf.
Extrait d’un article du Figaro du 04/09/1883,signé Pierre Giffard.
Une intimité lourde séparait des princes d’Orléans ce qu’on appelait dans l’entourage des princes et princesses,ses nièces,Messieurs de Blacas,de Damas,de Raincourt,de Monti de Rézé,de Chevigné;en un mot presque tous ceux qu’on pourrait appeler les conseillers intimes du Prince mort.
Ainsi s’éclaircit le roman de l’héritage politique du comte de Chambord.
Nous savons,nous,à quoi nous en tenir et si on pousse la comtesse de Chambord à bout,elle produira des documents,s’il le faut qui surprendront bien des gens.
Cette article fit l’objet d’une réponse par les « conseillers du Prince ».
Frohsdorf le 07/09/1883.
Monsieur le directeur en chef.
Arrivés seulement hier matin de Goritz,nous lisons dans le Figaro du 4/09/1883 un article signé Pierre Giffard et intitulé »Les funérailles de Mr le comte de Chambord ».
L’auteur dons la bonne foi à été surprise,attribue un rôle imaginaire à ce qu’il appelle »la petite église de Froshdorf ».
Nous soussigné,directement mis en cause,et présents en ce moment à Froshdorf,donnons un démenti formel aux appréciations émises par le conseiller intime,Maurice d’Andigné,qui n’a pu,en tout cas,que parler en son nom.
Nous refusons d’accepter l’attitude qu’on veut nous prêter,soit dans le passé,soit dans le présent.
Nous reconnaissons les droits de Monseigneur le comte de Paris à la succession de Monseigneur le comte de Chambord.
Nous nions absolument l’existence des documents auquels il est fait allusion dans la conversation rapportée par votre correspondant.
Tout notre désir est de n’avoir plus à répondre à des attaques ou à des accusations de ce genre,et de voir respecter le silence et la retraite ou nous entrons.
Après avoir loyalement servi jusqu’à sa mort le roi tendrement aimé et à jamais regretté,que nous pleurons aujourd’hui;après avoir consacré tout notre dévouement,tout notre coeur,à celui qui a daigné si souvent nous appeler ses amis,nous garderons à sa mémoire la fidélité qui a été l’honneur de notre vie et qui serons une consolations dans notre douleur.
Nous vous prions,Mr le Rédacteur en chef,de vouloir bien insérer cette rectification et de recevoir l’assurance de nos sentiments distingués.
Signé:Comte de Blacas,baron de Raincourt,comte de Monti de Rézé,comte Ad.de Chévigné,comte de Damas d’Hautefort.
Voila la réponse des intimes du comte de Chambord aux fausses affirmations de Monsieur d’Andigné partisan d’un prince d’Espagne.
Ou sont les documents en question en possession de la comtesse de Chambord d’après Mr d’Andigné,ils n’existent pas bien sur.
Michael
10 décembre 2010 @ 17:20
Les propos de Charles ne sont PAS des hallucinations. Je confirme tout ce qu’il a dit. Les deux gardes du corps étaient deux jeunes, probablement en lien avec l’Institut de la maison de Bourbon qui avaient l’air très sérieux. Je peux vous assurer que Don Luis-Alfonso de Borbon est resté quelques temps à l’écart pendant que les ducs de Vendôme parlaient aux personnes présentes. Je dois préciser que les ducs de Vendôme n’ont pas de garde du corps car ils n’ont pas peur d’aller à la rencontre des autres en toute simplicité.
Il s’est passé la même chose à Saint-Denis, les membres de l’Institut formaient un cordon opaque autour de lui, seules les Bourbon-Parme étaient plus libres. ce qui est très curieux, c’est la présence à saint-Denis, de nombreux photographes, par contre les jours suivants je n’ai pas vu un seul article sur cet évènement. Les journalistes auraient-ils trouver inutile de rapporter la présence d’un Prince espagnol à l’anniversaire de la mort d’Henri IV à Saint-Denis?
padraig
10 décembre 2010 @ 18:05
Audouin 208
Grâce à toi Philippe, les Alfonsistes tiennent peut être leur affaire Wikileaks ?
Philippe Delorme comme tous ses collègues historiens faisant ou ayant effectué des recherches à partir des mémoires de personnages historiques vont ils être recherchés par une CIA alfonsiste à l’imitation de l’Étatsunienne ?
Mon cher Philippe, fais attention, ils pourraient en plus t’inventer une sale affaire !
À moins que ce soit la trop fameuse psychose « anti-O » qui a encore frappé… Description et validation en cours à l’Académie de Médecine… ;-D
Nemausus
10 décembre 2010 @ 18:18
Michael aura beau cité les paroles des uns et des autres, la monarchie française n’est pas basée sur le régime coutumier ou comme dans les royaumes d’afrique noire où le droit est colporté de manière orale.
Nous sommes dans un état de droit écrit (apparemment certain l’ont oublié) et la loi ne peut être changée par des paroles privées…sinon c’est une dictature (mais les orléanistes espèrent sans doute ce régime pour imposer leur prince). Les lois fondamentales n’ayant pas été modifiées par les états généraux ou par une assemblée constituante, je dénie le droit des orléanistes de changer les lois au gré de leur fantaisie… c’est un point élémentaire du droit et nous sommes dans un état de droit !
Donc inutile d’aller chercher des paroles du comte de Chambord et de les interpréter à votre sauce car le comte était lui aussi soumis aux lois régissant sa maison (mais feu le comte de Paris avait oublié en effet cette notion, changeant les droits de successions de ses propres fils au gré de ses humeurs…que pouvais-t-on attendre d’un tel prince peu soucieux du respect des lois !).
Le droit prévaut sur les désiderata des princes, c’est ça qui fait que nous vivons en démocratie et je préfrère une république basée sur le respect du droit à une monarchie orléaniste basée sur les caprices d’un prince !
Sigismond
10 décembre 2010 @ 19:42
Michael (201)
Assumer un double héritage n’est pas jouer un double jeu. On ne demande pas à une mère de choisir entre ses deux enfants. Nos Princes ont assumé autant leurs droits espagnols — qui leur venaient des Rois catholiques Ferdinand et Isabelle, à travers les Habsbourg et l’infante Marie-Thérèse (grand-mère paternelle de Philippe V) — que leurs droits français, qu’ils tenaient de leurs ancêtres directs depuis Hugues Capet jusqu’à Louis XIV (grand-père paternel de Philippe V), à l’extinction de la descendance salique de Louis XV par la mort du comte de Chambord.
Le peuple espagnol a ratifié en 1978 la passation des droits espagnols dans la branche cadette, actuellement régnante depuis 1975. Monseigneur le duc d’Anjou quant à lui, incarne la continuité dynastique française et en assume pleinement l’héritage, en tant qu’aîné de tous les Capétiens et de tous les Bourbons.
Seule l’extinction de la descendance salique de Louis XIV aurait pu permettre aux Orléans de monter sur le trône de France (Louis-Philippe y est parvenu, mais on sait comment). Il s’en est fallu de peu, car en 1715 il n’y avait que Louis XV (5 ans), Philippe V (31 ans), le prince Louis (8 ans), l’infant Philippe (3 ans) et l’infant Ferdinand (1 an). Aujourd’hui, les Bourbons sont beaucoup plus nombreux !
Charles
10 décembre 2010 @ 20:30
Michael,
J’adore lorsque vous remettez une couche.
Continuez dans cette direction.
Bien a vous,
Charles
d'Artagnan
10 décembre 2010 @ 22:14
Connaissez-vous ?
Jean d’Orléans (1402-1468), comte de Dunois et de Longueville, dit « le Bâtard d’Orléans », fils de Louis Ier, duc d’Orléans.
néoclassique
10 décembre 2010 @ 23:25
Un bravo unanime à Adouin pour la clarté de toutes les interventions d’Audoin qui sans passion mais avec pertinence et conviction montrent bien que jamais le comte de Chambord n’a adoubé, ni de près ni de loin le comte de Paris comme son héritier même si, cela est exact, la plupart d’entre eux ont rejoint le camp orléaniste. Quant au baiser donné au comte de Paris, ce n’est rien de plus que le baiser d’un prince chrétien qui tenait à pardonner les multiples offenses (trahisons,complots et autres coups bas) subies par la branche aînée de la part de la branche cadette des Orléans et qui reste belle et bien cadette.
d'Artagnan
10 décembre 2010 @ 23:29
Le Roi-Soleil a toujours rabaissé les branches cadettes de la Maison de Bourbon pour les maintenir à leur place, celle de cadet de sang bâtard !
Le mariage arrangé par Louis XIV du Duc Philippe d’Orléans avec Mademoiselle de Blois, bâtarde légitimée, ne fut guère heureux. Philippe d’Orléans appelait sa femme « Madame Lucifer ». Ils eurent huit enfants dont un seul fils :
1. Louise d’Orléans, « Mademoiselle de Valois » (17 décembre 1693 – 17 octobre 1694) ;
2. Marie Louise Élisabeth d’Orléans (20 août 1695 – 21 juillet 1719), surnommée « Joufflotte », épouse (1710) Charles, duc de Berry ;
3. Louise Adélaïde d’Orléans (13 août 1698 – 10 février 1743), « Mademoiselle d’Orléans » ;
4. Charlotte Aglaé d’Orléans (20 octobre 1700 – 19 janvier 1761), « Mademoiselle de Valois », épouse (1720) François Marie d’Este-Modène, duc de Modène ;
5. Louis Ier d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1723), surnommé « le Pieux » (4 août 1703 – 4 février 1752) ;
6. Louise Élisabeth d’Orléans (11 décembre 1709 – 16 juin 1742), « Mademoiselle de Montpensier », épouse (1723) Louis Ier, roi d’Espagne ;
7. Philippine Élisabeth Charlotte d’Orléans (18 décembre 1714 – 21 mai 1734), « Mademoiselle de Beaujolais » ;
8. Louise Diane d’Orléans (27 juin 1716 – 26 septembre 1736), « Mademoiselle de Chartres », épouse (1732) Louis François de Bourbon-Conti, prince de Conti.
Sigismond
11 décembre 2010 @ 00:31
(suite de mon commentaire n° 209)
Revoici les photos de la princesse Marie-Berthe de Rohan, car les liens directement cliquables avec la méthode Mimich, je ne sais pas faire…
D’origine bretonne, la duchesse de Madrid était une cousine du fameux cardinal de Rohan de l’affaire du Collier :
http://img.photobucket.com/albums/v666/daan73/SP
BourbonBertadeDuchessofMadrid1.jpg
Avec le béret carliste espagnol :
http://i289.photobucket.com/albums/ll205/
EnaBatt/Berta1.jpg
Ici avec le Roi, son époux :
http://img.photobucket.com/albums/v666/daan73/
DukeDonCarlos_2dspouse.jpg
Photo qui semble plus tardive :
http://img.photobucket.com/albums/v666/daan73/SP
BourbonBertadeDuchessofMadridborn.jpg
Mifpo
11 décembre 2010 @ 09:23
La succession des Rois de France est régie par les Lois Fondamentales du Royaume de France. Ces Lois garantissent la pérennité de la Royauté malgré la République Française.
J’invite ce cher Michael à se renseigner sur ces Lois car ce sont bien elles qui désignèrent à la mort de Henri III un lointain cousin descendant de St Louis & Roi de Navarre. Sa seule obligation fut de devenir catholique.
Si certains invoquent un vice de pérégrinité pour exclure Louis de Bourbon, il faut alors l’invoquer pour son ascendant Henri de Bourbon, Roi de Navarre. Cela signifierait que tous les Rois de France & de Navarre sont illégitimes. Les Orléans/Egalité étant également descendants de Henri de Bourbon, ils deviennent illégitimes.
A ceux qui invoquent alors le fait que le père de Henri de Bourbon, Antoine de Bourbon, était un prince français né en France pour faire de Henri de Navarre un prince français, je réponds que le père du Prince Frédéric de Danemark est un prince français né en France & que cela ne fait pas de Frédéric de Danemark un prince français.
Ainsi, Henri IV Roi de France & de Navarre était aussi français que le Prince Frédéric de Danemark. Touvez-vous le Prince Frédéric de Danemark plus français que Louis de Bourbon.
J’espère que cette démonstration suffit à éclairer la mauvaise foi de certains.
Michael
11 décembre 2010 @ 11:44
c’est drôle de comparer la monarchie française à celle du dannemark, mais dans ces cas là pourquoi Jeanne de France n’aurait-elle pas succéder à Louis X le hutin ou jean I le posthume? Pourquoi l’infante Claire-Isabelle d’espagne n’a pas récuperer le couronne de France après Henri III?
Rappelons qu’henri IV est né en France et y est toujours resté. Il était roi de la Navarre française autrement dit de la principauté de Béarn et du comté de Foix. cela n’a rien à voir avec les Bourbon d’Espagne qui sont installés dans ce pays depuis plus de 300 ans.
Audouin
11 décembre 2010 @ 12:52
Michaël (211)
Les Bourbons d’Espagne n’étaient pas convaincus de leurs droits à la Couronne de France, dites-vous? Vous galéjez mon bon Monsieur? Je vous crédite d’assez de finesse pour avoir compris que le Prince Alphonse pratiquait la litote en réplique à une de demande dont l’outrecuidance n’échappa à personne le jour des obsèques du Comte de Chambord!
En tout cas, s’il y en a un qui, lui, était bien convaincu de la légitimité de la branche aînée, c’est Louis-Philippe-Albert d’Orléans, soi-même, comte de Paris par la grâce de son grand-père Louis-Philippe, qui osa envoyer à Frohsdorf son homme de confiance, M. de Bellomayre chez les Princes de Bourbon pour leur faire signer une renonciation solennelle à leurs droits français, préparée à l’avance par les d’Orléans. On sait comment il fut reçu par le Prince Alphonse. Et tout le monde connaît la réponse cinglante que ce dernier pria Bellomayre de rapporter à son maître…
Audouin
Marie du Béarn
11 décembre 2010 @ 13:36
Chère Régine,
Je rigole dans mon coin en vous faisant remarquer que le débat entre les partisans Orléans et Bourbon est majoritairement mené par la gent masculine…
La gent féminine dont je fais partie a l’air blasée, moins intéressée et plus terre à terre!
Qu’en pensez-vous Mesdames ?
jean-marie
11 décembre 2010 @ 16:08
Voici la déclaration faite le jour des funérailles du comte de Chambord et approuvé par la majorité des légitimistes Français.
« Nous Français,nous refusons de conduire à sa dernière demeure le corps du roi de France en suivantdes princes Espagnols et Italiens.
Que l’on fasse savoir à Monseigneur le comte de Paris l’unanimité des sentiments qui agitent le coeur des Français ».
Nemausus
11 décembre 2010 @ 16:13
Apparemment, l’un des intervenants, qui ne supporte pas qu’on contredise ses propos voire qu’on émette des doutes sur son objectivité, a pris la manie de l’intimidation en menaçant de poursuites ceux qui s’opposent à lui….
Que ses opposants ne se laissent pas intimider par ses rotomontades et continuent d’user de leurs droits d’expression et de contradiction imprescriptibles… nous sommes en démocratie et pas encore dans la dictature orléanesque !
Nemausus
11 décembre 2010 @ 16:17
répondre aux incohérences du message 228 serait se rabaisser au niveau d’inculture de son auteur… c’est consternant de lire de pareilles erreurs historiques …. les basques apprécieraient certainement de voir leur histoire nationale limitée à la principauté de Béarn et au comté de Foix…
jean-marie
11 décembre 2010 @ 16:33
Mifpo.226
Peut-être avez vous oubliez qu’Henri de Montpezat a renoncé à la nationalité Française pour celle du Danemark afin de pouvoir épousé la princesse héritière de ce pays.
De ce fait,les enfants du couple sont Danois et croyez le bien ils ne demandent pas à en changer.
Enfin Henri IV était prince Français et il a même porté le titre de Duc de Vendôme,comme son père Antoine de Bourbon avant lui.
pierre-yves
11 décembre 2010 @ 18:30
Marie du Bearn, 230
Vous n’avez pas tort, il y a bien deux mondes parallèles sur ce forum, mais je ne dirais pas que le sexe des intervenants à quelque chose à y voir.
Il y a la planète de ceux qui ne sont là que pour entretenir l’antagonisme étrange entre bourbonistes et orleaniens, comme un duel sans fin. On pourrait être chez Alexandre Dumas, l’humour et la verve romanesque en moins.
Et il y a la planète des autres, comme vous et moi, qui assistent médusés, incrédules, à l’affrontement opiniâtre et buté des premiers, affrontement qui passe à des années lumière au dessus de nos cerveaux plébéiens, ou terre à terre, si vous préférez.
Voilà, c’est aussi simple que cela.
Eux et nous.
Pas la même planète.
Michael
11 décembre 2010 @ 19:39
Le royaume de Navarre était issu de l’ancien comté de Bigorre, seigneurie française du Sud Ouest de la France et dont les comtes conquièrent ensuite la Basse-navarre contre les Maures. Le royaume fut possession française au XIII e siècle avec les comtes de Champagnes et fut réuni à la couronne de France avec Philippe IV le Bel; ses fils furent roi de France et de Navarre, aucun d’eux n’abandonna la France pour s’établir sans esprit de retour en Navarre, ils firent de même et n’abandonnèrent aucune de leur charge, fonctions ou apanages en France et seigneuries: Vendôme, Albret, Bearn, Beaumont, Bigorre, Armagnac, Foix. C’est la même chose pour Henri IV.
Michael
11 décembre 2010 @ 19:42
Nemausus, je vous prierais de bien vouloir ne pas croire que la culture n’est votre seul apanage…
Mimich le Belge
12 décembre 2010 @ 05:22
Sigismond (209 et 226)
Avec la « méthode Mimich » … ;)
D’origine bretonne, la duchesse de Madrid était une cousine du fameux cardinal de Rohan de l’affaire du Collier : Photo
Avec le béret carliste espagnol : Photo
Ici avec le Roi, son époux : Photo
Photo qui semble plus tardive : Photo
Ne vous en faites pas, même moi j’ai des ratés … ;)
Mimich le Belge
12 décembre 2010 @ 06:25
A toute fins utiles …
Tout le monde peut être « sali » par le « petit jeu des bâtards » si on veut !!!!
Henri IV, Roi de France
& Gabrielle d’Estrées
1. César de Bourbon, Duc de Vendôme
oo Françoise de Lorraine
2. Élisabeth de Bourbon
oo Charles Amadeus de Savoie, Duc de Nemours
3. Marie Jeanne de Savoie-Nemours
oo Charles Emmanuel II, Duc de Savoie
4. Victor Amédée II de Sardaigne
oo Anne Marie d’Orléans
5a. Marie Adélaïde de Savoie-Sardaigne
oo Louis de France, Duc de Bourgogne
6. Louis XV de France !!!!
Mais aussi … ;)
5b. Maria Luisa de Savoie-Sardaigne
oo 1 Philippe de France, Duc d’Anjou = Philippe V
Nemausus
12 décembre 2010 @ 15:26
Assimiler la Navarre à une seigneurie français sous prétexte que des familles françaises y ont régné est une insulte pour l’histoire indépendante de cet état et de son peuple.
Je n’ai rien à dire à quelqu’un qui bafoue l’histoire nationale de ce peuple dans le seul but de servir les intérêts nationalistes de ses princes !
Nemausus
12 décembre 2010 @ 16:23
pour info pour les autres lecteurs, le royaume de Navarre ou de Pampelune (son 1er nom) fut fondé en 824 environ par Eneco Arista (issus des ducs de Gascogne) et le comté de Bigorre presque 1/2 siècle plus tard (le 1er comte attesté vers la fin du 9ème siècle étant le comte Donat Loup issus aussi des ducs de Gascogne!)… le 1er n’étant pas issu du 2ème…élémentaire.
néoclassique
12 décembre 2010 @ 16:56
à Jean-Marie 232
cette déclaration a effectivement bien été dite mais elle n’a engagé que ceux qui l’ont écrite ou l’ont cossignée. En aucun cas, elle ne saurait engager l’ensemble des légitimistes qui ne se sont pas tous retrouvés autour du prince d’Orléans.
il n’ y a jamais eu d’unanimité des légitimistes autour du comte de Paris.
c’est un point d’histoire à souligner
Michael
13 décembre 2010 @ 12:29
En 1512, le royaume de Navarre disparut, annexé par Ferdinand d’Aragon au royaume de Castille. Quant à la Basse-Navarre, elle réintégra définitivement la France; Henri IV (1572-1610) fut à la fois roi de France et de Navarre (celle du Nord). La couronne de Navarre (Basse-Navarre, celle du Nord) fut réunie à la couronne de France en 1620 par Louis XIII, puis disparut lors de la réorganisation administrative de 1789 pour être intégrée au département français des Pyrénées-Atlantiques, avec comme capitale Saint-Jean-Pied-de-Port. Celle-ci doit son nom à sa situation au pied du port (ou col) de Roncevaux au confluent des trois «nives» (rivières) d’Arnéguy, de Laurhibar et de Béhorléguy.
j’ai retranscrire ce texte d’un site sur la Navarre:
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/espagnenavarre.htm
Charles
13 décembre 2010 @ 16:40
Le Chef de la Maison de France est le comte de Paris.
Le verbiage fumeux, volontairement compliqué des pseudo-légitimistes français a pour but de tromper les non initiés. Ces monarchistes sont en fait des ultras favorables à une France d’ancien régime hors d’age, à la Louis XIV.
Heureusement, les princes d’Orléans sont des libéraux convaincus, au service de la France et des Français.
Le comte de Paris a servi la France pendant 13 ans dans l’armée française et son fils le Dauphin Jean est un Officier de réserve.
Quant aux alfonsistes, ils ont toujours servi l’Espagne et leur souverain, le roi d’Espagne.
Pour preuve, don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu a prété serment au drapeau espagnol et a juré fidélité au roi d’Espagne.
N’est-ce pas étrange, pour un homme que sa poignée de fidéle qualifie de roi Louis XX de France?
Azilis
13 décembre 2010 @ 18:00
Charles,
une fois de plus mon admiration pour votre tenacité est sans borne. Merci!
Azilis
Nemausus
13 décembre 2010 @ 18:23
mais par contre le verbiage dictatorial de l’auteur du message 244 est plus éloquent !!!
Quant à une monarchie d’ancien régime, c’est plutot vous monsieur qui, par vos déclarations exhaltées et péremptoires, démontrez vos sentiments pour un ordre absolutiste au service de vos princes…
et si vous ne comprenez pas le language juridique et précis, eh bien prenez un dictionnaire tout simplement !
Un certain dictateur allemand avait aussi servi dans l’armée de son pays… tout le monde sait ce qu’il est advenu par la suite… donc ce genre d’exemple pour asseoir une légitimité pour vos princes est absurde ! apparemment vous ne vous êtes pas encore remis de la tragédie comico-burlesque que vous a joué le général de Gaulle en prenant vos princes pour des benêts et en leur faisant miroiter un trône qu’il n’a jamais eu l’intention de leur donner ! Merci général, vous avez sauvé la France d’une dictature orléaniste !!!! LOL
Charles
13 décembre 2010 @ 18:40
Azilis,
C’est moi qui vous remercie pour vos mots si aimables.
Comptez sur moi pour défendre la vraie légitimité dynastique.
Bien à vous,
Charles
Actarus
13 décembre 2010 @ 18:47
Le comte de Paris est le chef de la Maison des Français.
Son héritage politique, culturel et dynastique est celui des ducs d’Orléans et du roi des Français ses aïeux. C’est un prince tricolore qui n’a pas le droit d’arborer les 3 fleurs de lys d’or.
S’il consent enfin à l’admettre, au lieu de revendiquer la succession traditionnelle, alors je dirai « Vive Henri II, Roi des Français ».
Et que le meilleur gagne. ;-)
Audouin
13 décembre 2010 @ 18:54
C’est vrai que l’obstination de Charles à passer toujours le même disque a quelque chose de touchant. Hélas, répéter cinquante fois par jour le même refrain, sur la légitimité autoproclamée des d’Orléans n’en fera jamais une vérité.
Audouin
Paul-Emmanuel
13 décembre 2010 @ 18:56
Charles (244) : mon brave, il n’y a pas d’autre enfumage que celui des orléans dont vous vous faîtes le servile porte-parole. Quelque soit vos répétitions sur ce forum, vous ne changerez rien au fait que le Prince Louis-Alphonse est bien évidemment de France. Prince auquel les orléans doivent obéissance et soumission.
Michael
13 décembre 2010 @ 19:21
Merci Charles pour cette fidélité exemplaire à nos Princes contre les espagnols.
Marie Christine
13 décembre 2010 @ 20:02
Michael vous n’aimez pas les espagnols? un peuple de gens sympas pourtant…
Marie Christine
13 décembre 2010 @ 20:06
Marie du Béearn; entièrement d’accord! qui a dit que les filles croyaient plus aux rois et reines que les garçons? eh bien il n’a qu’a venir faire un tour ici, il se fera une opinion totalement différente!
En plus ici ce ne sont plus des enfants: encore pire!
R-N
13 décembre 2010 @ 20:18
Charles (244) Servir l’Espagne, c’est servir la France !
J’ai répondu déjà de façon approfondie au sujet des préférences aujourd’hui des Légitimistes et des pro-Orléans. Ce sont les pro-Orléans qui sont aujourd’hui sectaires. Une partie d’entre eux affiche des idées rétrogrades dans le domaine moral ou les idées politiques.
Le Légitimisme est composé de plusieurs tendances, et il s’enrichit d’un renouvellement naturel issu d’un autre horizon que le Légitimisme traditionnel.
Maintenant, il faut se demander pourquoi les Orléans tiennent tant à s’emparer de l’héritage des rois de France si “la France d’ancien régime hors d’âge, à la Louis XIV” est si pitoyable. Qu’ils se contentent de leur CV révolutionnaire. Certaines positions sont incompatibles et se réclamer de traditions absolument opposées ne légitime que la confusion.
Enfin, qualifier les Orléans de libéraux signe bien leur appartenance à l’idéologie la plus contraire aux intérêts français. Et accessoirement, leur fidélité à la ligne orléaniste pure de la Monarchie de Juillet. Difficile de faire croire à “une fusion” dans ces conditions-là.
corentine
13 décembre 2010 @ 21:42
merci Charles pour votre intervention (244)
Actarus
13 décembre 2010 @ 21:52
R-N 255, c’est bien exprimé et mon actaruse en 248 ne dit pas autre chose. ;-)
Michael
13 décembre 2010 @ 23:30
Marie-Christine, je sous -entendais dans le terme « espagnols », les partisans de Don Luis-Alfonso de Borbon.
je dois ajouter aussi que le comte de Paris en se rendant à Froshdorf en 1883 avait rappelé: « mon grand-père qui connaissait bien la tradition monarchique voulant en sortir prit le nom de Louis-Philippe moi, qui vais y entrer, par raison inverse je m’appelerai Philippe.. ».
Ainsi les Orléans assument l’héritage traditionel de la monarchie en s’inscrivant dans la continuité avec le nom de Philippe VII. De toute manière le comte de Chambord avait dit à son cousin le comte de Paris » Croyez que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques dans lesquelles vous avez été élevé: l’HERITIER du trône peut avoir ses idées, comme le Roi les siennes ». cf Robert de Flers.
A quoi le comte de Paris répondit: « mon grand-père a brisé l’anneau, je suis venu renouer la chaine de la tradition » cf R de Monti de Rezé.
Aramis
13 décembre 2010 @ 23:51
221. Nemausus. Je me demande comment l’on peut parler d’Etat de droit à propos des lois fondamentales du Royaume… lesquelles ne font plus partie du droit positif dans notre Constitution qui garantit, fort heureusemement au demeurant, la forme républicaine du Gouvernement…
Peut être les lois fondamentales désigneraient-elles tel « prétendant » ou tel autre (on sait vers lequel penche votre coeur et votre raison…), mais ces lois fondamentales n’ont d’autre force que celle d’une vaine espérance de restauration monarchique et en dehors de cela, ne sont rien, ne représentent rien, ne valent rien…
Mais tout cela rend plus aimable et plus délicieuse la controverse…
Révérence faite, bien sûr, à ceux qui descendent de nos rois, dont l’oeuvre admirable, et le simple nom de Louis, fait encore frémir mon coeur :
Disputons seulement à qui sait mieux l’aimer,
Dès qu’on le voit paraître,
De quel coeur n’est-il point le maître ?
Qu’il est doux de suivre ses pas !
Peut-on le connaître
Et ne l’aimer pas… (Prologue d’Armide, Lully et Quinault)
padraig
14 décembre 2010 @ 01:40
R-N 255
Vous semblez, mais vous n’êtes pas le seul, confondre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » les 2 se rencontrant rarement chez les mêmes personnes, la France en fournit d’ailleurs un exemple actuellement…
Le libéralisme en politique, c’est surtout la Démocratie parlementaire. C’est une des composantes de l’apport des Orléans au XIXème siècle, ce mariage du Roi et de la Démocratie parlementaire après le règne de Charles X. c’est devenu pour beaucoup de royalistes français des XXème et XXIème siècle l’une des idées politiques importantes en filigrane de la fusion « branche ainée » finissante avec la « branche d’Orléans » ce n’était pas uniquement, comme certains feignent de le croire ici une affaire dynastique. Ce sont deux idées de la Royauté et de son histoire qui se rejoignaient.
Qui, en France, à part quelques alfonsistes d’ailleurs apparemment contredits par « leur roi » (voir la crise en cours de l’IMB) voudrait revenir aux idées ultra-réactionnaires d’une Monarchie absolue ?
néoclassique
14 décembre 2010 @ 09:24
je ne sais pas où est la logique du dénommé Charles…
Dans son message 245, il nous parle des Orléans comme de « princes libéraux convaincus…. »
Et des partisans du prince Alphonse comme « voulant restaurer une monarchie d’ancien régime, hors d’âge, à la Louis XIV ».
Et c’est le même Charles qui à longueur de lignes, traite le prince Gaston d’Orléans de « Dauphin »,titre pourtant dévolu au fils du roi très chrétien de la même monarchie d’ancien régime.
Comprenne qui pourra mais pas moi…
Charles
14 décembre 2010 @ 10:23
RN,
Nos princes ont toujours servi la France et les Français.
Paul-Emmanuel
14 décembre 2010 @ 10:41
Padraig (259) : si vous allez voir du côté de l’action française-restauration nationale plutôt pro-orléaniste et que vous leur parlez de démocratie parlementaire et de liberté politique, vous risquez de ne pas être déçu.
Aramis
14 décembre 2010 @ 13:35
Oui Charles, s’agissant du service effectif de la France, les Orléans sont irréprochables.
Il n’y a qu’à voir, pour s’en tenir à l’un des exemples les plus illustres, l’action du duc d’Aumale, pas seulement Chantilly, mais aussi ses fonctions politiques (présidence du conseil général de l’Oise, etc.) pour voir que, dépassant les infortunes qui ont éloigné son père du pouvoir et qui l’ont conduit parfois à des périodes d’exil, il a voulu faire et fait tout ce qui était en son pouvoir pour servir dignement son pays.
Un grand seigneur, alliant intelligence, naissance et fortune au courage militaire et civil.
Il faudrait que soient réunies dans les chefs de la branche d’Orléans aujourd’hui autant de qualités éminentes… la seule foi en son destin de tel ou tel prince de cette Maison (grand père, fils ou Gaston) ne suffira pas…
padraig
14 décembre 2010 @ 18:25
néoclassique je ne comprends pas le lien que vous mettez entre le titre de Dauphin, qui est un titre politique qui découle de notre histoire et la Monarchie « très chrétienne » titre qui lui est pour le coup très religieux et sent la monarchie d’ancien régime… Aucun rapport entre les 2 termes.
PS: Le ton que vous employez concernant Charles n’est guère convivial. Charles est apprécié par de nombreux participants de N&R entre autre pour les nombreux dossiers textes et photos qu’il nous a permis de lire, il est un de ceux qui font vivre ce site avec Régine.
R-N
14 décembre 2010 @ 22:36
Padraig (259) Il n’y a qu’une philosophie libérale, qui se traduit simultanément dans les domaines politique et économique. Les régimes sous lesquels elle s’épanouit sont les mêmes : monarchie parlementaire que vous évoquez, essor économique de type libéral, caractéristique de la monarchie de Juillet avec le développement des banques et de la Finance, et sa suite de conséquences négatives, même si pour ma part je ne condamne pas le libéralisme dans son principe.
Ceci dit, c’est placer les choses sur un terrain politique qui n’est pas celui des discussions habituelles. Justifier un rôle possible aujourd’hui pour les Orléans à partir d’un bilan ultérieurement compris de leur rôle au 19° siècle, pourquoi pas, mais c’est placer les choses dans une perspective purement politique et c’est accepter alors, si ce moment survient, que d’autres ne soient pas d’accord.
Ceux des royalistes du 19°, qui se sont reportés sur les Orléans après la mort du Comte de Chambord n’ont pas adhéré à cela. Ils n’avaient d’ailleurs aucun recul pour analyser les choses dans ce sens et faisaient fonctionner ce qui était selon eux une logique de dynastie. Nous sommes bien dans un problème dynastique.
Ils comptaient sur les Orléans pour poursuivre une forme d’idéal monarchique. Ils ne se reportaient pas sur l’Orléanisme, et ne se convertissaient pas à lui.
néoclassique
14 décembre 2010 @ 22:53
Padraig
le titre de dauphin n’a été porté que par la branche aînée. Louis-Philippe qui a usurpé le trône d’Henri V, ne s’est lui jamais couvert de ridicule en qualifiant le duc d’Orléans, son fils, de Dauphin.
voilà pourquoi je ne comprends pas pourquoi le dénommé Charles, totalement inféodé aux Orléans et par ailleurs se permettant de critiquer « la monarchie d’ancien régime type Louis XIV », donne au rejeton Orléans, à savoir le prince Gaston, le titre de Dauphin, titre que les Orléans n’ont jamais porté jusqu’à ce que la fantaisie en vienne à feu le comte de Paris.
Les Orléans sont les Orléans, ils ont leur histoire, celle issu du roi des français, leurs titres et leurs apanages.
Qu’ils ne prennent pas ceux de la branche aînée qu’ils n’ont cessé de combattre toute leur vie, le plus souvent avec perfidie.
Qu’ils sont cohérents avec eux-mêmes et fidèles à leurs traditions.
Mais, comme je l’ai déjà dit, être fidèle est ce que cela a un sens chez ces princes?????
Charles
14 décembre 2010 @ 23:25
Neoclassique,
A partir de 1883 les princes d’Orleans sont devenus les heritiers legitimes du trone de France, c’est pourquoi le fils aine du Chef de la Maison de France portent le titre de Dauphin le plus naturellement et le plus legitimement du monde.
Vive le Dauphin Jean
Vive le Petit Dauphin Gaston
Esperance!
padraig
15 décembre 2010 @ 01:01
néoclassique 265
Ce que vous semblez ne pas comprendre dans la position des soutiens à la Famille de France, au risque de nous répéter une fois de plus : c’est qu’à à la mort du comte de Chambord, les notions d’héritiers des Orléans et des Bourbon français de la branche aînée se sont confondues. S’il était normal que Louis Philippe Ier n’accorde pas le titre de « dauphin » puisque la branche aînée des Bourbons de France pouvait le revendiquer, quand la fusion a eu lieu, imposée par la mort sans descendance d’Henri V, la Famille de France s’est trouvé être la branche d’Orléans des Bourbons qui depuis, peut revendiquer entre autre ce titre de Dauphin en France. L’Orléanisme dynastique est mort dans les faits au moment de cette fusion et est devenu avec l’apport important de la plupart des légitimistes ralliés la nouvelle légitimité monarchiste.
padraig
15 décembre 2010 @ 01:17
R-N 264
Dans l’idée que se font les monarchistes partisans d’une Monarchie parlementaire au XXIème siècle, il y a l’Institution (comme en République) et il y a les options politiques diverses (comme en République).
Les premiers prémices de ce type de fonctionnement -malheureusement obérés par la pusillanimité du suffrage censitaire- existaient déjà sous le règne de Louis-Philippe Ier mais ce n’étaient que des prémices, il y avait déjà l’ébauche d’une gauche, d’un centre et d’une droite (Cf le livre de Munro Price, L-P le Prince et le Roi, Édition de Fallois 2009).
Dans les Monarchies européennes actuelles les exemples ne manquent pas.
néoclassique
15 décembre 2010 @ 09:38
A Padraig
votre intervention est très structurée et ne manque pas d’intérêt. Je vous en remercie. Toutefois, elle est invalidée par les faits.
Vous dites en effet qu’à la mort du comte de Chambord, les Orléans seraient devenus devenu ipso facto la maison de France. C’est là un point qui n’a jamais fait l’unanimité des royalistes puisque vous le savez certains, minoritaires il est vrai, ont rejoint les rangs de don Juan, comte de Montizon, chef inconstestable de la maison de Bourbon et donc de France pour eux, contestant une prééminence quelconque de la branche cadette d’Orléans. La scission des royalistes a été effective dès 1883.
Ensuite, s’agissant du tire de Dauphin, le comte de Paris, devenu pour vous chef de la maison de France en 1883 et donc roi de droit, n’a jamais décerné à son fils, le duc d’Orléans, le titre de Dauphin tant cela aurait paru déplacé. Il aura fallu attendre les prétentions ridicules de feu le comte de Paris pour qu’il soit le premier Orléans à s’affubler de ce titre à l’occasion de son mariage palermitain en 1931.
Par ailleurs, encore plus ridicule est le comportement de l’actuel comte de Paris qui s’est autorisé à décerner à son neveu Charles-Philippe d’Orléans, le titre de duc d’Anjou qui n’appartient depuis toujours qu’à la branche aînée, par ailleurs toujours survivante en Espagne et aujourd’hui déja porté par Luis-Alfonso, chef de la maison de Bourbon.
Enfin, si mon ton manque de convivialité concernant Charles, c’est parce que celui-ci s’est permis des propos TOTALEMENT MENSONGERS en affirmant de manière péremptoire que feu le duc de Parme aurait reconnu le comte de Paris, comme chef de la maison de France!!! C’est aussi faux qu’absurde et je tenais ici à la répeter fort et clair.
Ces différents points me semblent nécessaires à rappeler pour expliquer clairement le caractère très partagé entre légitimistes et orléanistes des monarchistes en France.
Bien à vous
Tonton Soupic
15 décembre 2010 @ 13:16
Charles (267)
Nous, vrais légitimistes, c’est-à-dire partisans de la seule vraie Maison de France, issue de Louis-Philippe de France, dit d’Orléans, sommes les garants de la vraie France, synthèse de la tradition monarchique et des acquis révolutionnaires. Nous croyons à une monarchie libérale, dans laquelle le roi règne mais ne gouverne pas car gouverner, c’est s’occuper des choses du peuple, qui, comme on le sait, est inculte, donc nous nous devons de nous en éloigner et laisser des gens du peuple s’en charger, pendant que nous, gens de qualité, vivons dans un univers différent, où aristocrates et banquiers tirent les ficelles, sous couvert de démocratie. C’est cette monarchie moderne que les princes d’Orléans ont toujours promue et qui fonctionne au mieux des intérêts de tous : l’argent aux riches et les impôts aux pauvres. Le monde est ainsi fait qu’il ne saurait être question, comme le désirait feu le comte de Chambord dans son idéalisme et sa quasi-folie, de protéger les humbles contre les puissants. Le sens de l’histoire est ainsi : les Bourbons d’Espagne et leurs partisans sont des pseudo-royalistes car ils veulent protéger le peuple. Quelle idée bizarre ! Si le peuple devait gouverner, il serait né roi !
Vive le roi Henri VII !
Vive son premier ministre (de fait) Nicolas Sarkozy !
Vive le Dauphin Jean !
Aramis
15 décembre 2010 @ 13:21
trés juste Padraig ce que vous dites : c’est qu’à à la mort du comte de Chambord, les notions d’héritiers des Orléans et des Bourbon français de la branche aînée se sont confondues;
D’autant plus juste qu’incontestable…
Audouin
15 décembre 2010 @ 16:43
Padraig (269)
C’est vrai que depuis 1883, les partisans de la branche cadette ne font que répéter la même chanson sans jamais répondre aux vraies questions, se bornant à procéder par affirmations qui ne souffrent aucune réplique: « Les d’Orléans ont succédé légitimement au Comte de Chambord. C’est forcément vrai puisque nous nous tuons à vous le dire! Point barre! Les principes, la loi, l’usage, les traditions? Ne nous ennuyez pas avec votre savant juridisme…Ce sont des fantasmes et des illusions hors de saison. On est en 2010, que diable! Passez votre chemin, il n’y a rien à voir. La discussion est close ».
Audouin
Padraig
15 décembre 2010 @ 20:27
Paul-Emmanuel 262
Vous oubliez tous les inorganisés soutiens de la Famille de France, ils sont certainement majoritaires et ont maintenant une structure d’accueil toute trouvée avec l’Association Gens de France et naguère l’Association de la Maison de France dont Stéphane Bern avait eu l’idée.
Mais si l’on doit citer une organisation plus politique et totalement séparée de l’Action Française, il y a la Nouvelle Action Royaliste (NAR) et ses diverses publications papier et Internet, véritable « laboratoire d’idées » pour le royalisme du XXIème siècle.
naucratis
15 décembre 2010 @ 22:15
Merci Audouin 271 pour ce juste résumé des affirmations péremptoires dont usent et abusent les orléanistes en guise d’argumentation (le message d’Aramis 270 l’atteste hélas).
Il n’empêche, les faits sont têtus et les tous les Orléans de la Terre restent des cadets de Monseigneur le duc d’Anjou, aîné des Capétiens.
Michael
16 décembre 2010 @ 11:28
Audoin, ce ne sont pas les partisans qui répètent sans arrêts que les Orléans viennent dans la succession après les Bourbons français, mais L’histoire qui parle. Qui étaient les Prince de Sang de Louis XIV au comte de Chambord? Qui a toujours servi la France sans la renier et uniquement la France depuis 1883 et bien avant? Qui a été exilé de 1886 à 1950? Ce dont les français ont besoin, c’est d’un Prince Français, garant de l’indépendance de leur pays et de leur liberté.
Aramis
16 décembre 2010 @ 21:44
Naucratis, cadets oui, mais le roi qui règne en Espagne n’est il pas après tout lui aussi un cadet de ce bon Louis /Luis ? et pourtant il regne …Nous frémissons tous délicieusement au souvenir de nos rois ! Quel dommage que ces querelles divisent ceux qui voudraient sinon le retblissement de la monarchie mais au moins la perpétuation de cette flamme royale qui fait que la seule expression « mon roi » illumine notre coeur et le remplit de joie !
néoclassique
16 décembre 2010 @ 21:59
Réponse à Michaël
il n’y a pas de Bourbons français et de Bourbons étrangers, il n’ y a que des Bourbons, tous capétiens.
Il y a des Bourbons en France, en Espagne, en Sicile et à Parme et tous dynastes selon la loi de succession ancestrale à savoir UNIQUEMENT PAR ORDRE DE PRIMOGENITURE DANS LA DESCENDANCE MASCULINE, règle qu’aucun traité, aucune abdication, aucune considération politique ne peut invalider. C’est à dire que viennent d’abord les Bourbons issus du sang de Louis XIV, Bourbon-Anjou, Bourbon-Siciles, Bourbon-Parme et enfin à l’heure place de branche cadette, les Bourbon-Orléans.
Car telle est l’immuable loi de succession dans la maison capétienne depuis son origine
néoclassique
16 décembre 2010 @ 22:05
a Michaël 258
si vous voulez avoir des citations plus convaincantes sur les prétentions des Bourbon-Orléans à la succession du comte de Chambord, évitez de les prendre à la source du Marquis de Flers, inféodé notoire aux Orléans et dont le livre n’est qu’une plate hagiographie sans aucune consitance historique sur le comte de Paris
R-N
16 décembre 2010 @ 22:27
Michael (277) Justement, où le bât blesse, est qu’on ne peut faire confiance aux Orléans pour atteindre cet objectif.
Derrière les commentaires de certains, se trouve en réalité une intention politique directe dont le Prétendant ne serait que le prétexte ou une figure moins habituelle. Mais l’orientation globale choisie par les Orléans depuis longtemps (exception faite de l’ancien Comte de Paris) est la même exactement que celle du Système. Je ne le détaillerai pas, car on sombrerait dans l’évocation politique.
Les français n’ont pas besoin que ceux qui ont soutenu toute leur vie le système parlent en leur nom ! Pas besoin d’un prince Français ! Pas besoin d’un prince ! Besoin de renouveler les choses, et seulement ensuite, de trouver le bon prince. Le Prince, qu’il soit d’Orléans ou d’ailleurs, n’est pas par lui-même l’opération magique de l’amélioration des choses !
Que les nationalistes cessent d’infiltrer le royalisme !
padraig
17 décembre 2010 @ 00:37
néoclassique 271
Un « détail » quand même : c’est Jean III, duc de Guise devenu le prétendant à la Couronne de France en 1926 qui a attribué le titre de Dauphin à son fils Henri, comte de Paris.
Philippe VIII d’Orléans, duc d’Orléans, son prédécesseur, mort en 1926, n’avait pas de descendance directe et n’a donc pu décerner ce titre de Dauphin…
néoclassique
17 décembre 2010 @ 13:13
a Padraig
1. C’est feu l’ambitieux comte de Paris lui même qui a demandé avec insistance à son père de relever ce titre de Dauphin à l’occasion de son mariage.Ce qu’aucun Orléans n’avait jamais osé faire avant lui!
2. Votre « Philippe VIII », fils du comte de Paris n’a jamais eu d’enfant (merci je le savais!). Mais fils du premier comte de Paris, ce dernier ne l’a jamais, ô grand jamais, qualifié de dauphin. Lui au moins avait n’avait pas le sens du ridicule!
cecil
17 décembre 2010 @ 18:20
Marie du Béarn (231), Marie-Christine (254),
Je crois que la grande majorité des antagonistes Orléans/Bourbons qui s’affrontent sur N&R sont de sexe masculin, cependant, les pseudos ne sont pas transparents quant à la véritable nature de celui (ou celle) qui l’a choisi. Qui sait si Charles, ou Sauternes ne sont pas des femmes…!
Par ailleurs, plutôt que les rois et reines, il me semble que les grandes filles croient surtout au princes charmants, et les petites, ne jurent que par les princesses. Du temps de « L’école des fans », Jacques Martin avait demandé à une gamine ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande. La réponse a été: « princesse », là ou les autres auraient dit coiffeuse ou maîtresse.
Audouin
17 décembre 2010 @ 21:12
Michaël(258)
Il serait bon, une fois pour toutes, de tordre le cou à ce bobard largement répandu par les orléanistes, selon lequel le Comte de Chambord aurait reconnu le Comte de Paris comme son héritier lors de l’entrevue historique du 5 août 1873 à Frohsdorf. Après bien d’autres, vous attribuez au chef de la Maison de Bourbon cette phrase tirée de l’ouvrage du Marquis de Flers, écrit à la gloire de l’arrière-petit-fils d’Egalité : « Croyez, mon cousin, que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques dans lesquelles vous avez été élevé; l’héritier peut avoir ses idées comme le roi peut avoir les siennes. »
Il se trouve que cette phrase improbable, qui tient une place de choix dans Chanson de Geste orléaniste n’a JAMAIS été prononcée par le Prince. Elle a été forgée après coup pour les besoins de la cause de la branche cadette en 1888, année de parution du livre du marquis de Flers, soit cinq ans après la mort du Comte de Chambord.
On sait exactement ce qui s’est passé et ce qui s’est dit le 5 août 1873 à Frohsdorf grâce aux notes échangées entre les deux princes et au procès-verbal très précis que le Comte Henry de Vanssay a dressé de la rencontre, de l’arrivée du Comte de Paris à 9 heures à son départ après déjeuner à 11 heures 30.
Cette rencontre au cours de laquelle le petit-fils de Louis-Philippe était venu faire sa soumission à son Roi avait été minutieusement préparée. Le Comte de Chambord avait précisé par écrit les termes dans lesquels son cousin devait se présenter à lui. « Monsieur le Comte de Chambord demande que Monsieur le Comte de Paris, en l’abordant, déclare qu’il ne vient pas seulement saluer le chef de la Maison de Bourbon, mais bien reconnaître le principe dont M. le Comte de Chambord est le représentant, avec l’intention de REPRENDRE SA PLACE DANS LA FAMILLE. » Au jour dit, Louis-Philippe-Albert d’Orléans qui était venu seul fut reçu dans le salon rouge de Frohsdorf par le chef de la Maison de Bourbon en présence de trois personnes seulement: le comte Henry de Vanssay qui était allé le chercher à la gare, le comte Adhéaume de Chevigné et le comte René de Monti de Rezé, gentilshommes du Service d’honneur. Le Marquis de Flers n’était évidemment pas présent.
Le Comte de Paris prononça le texte convenu sauf… le dernier membre de phrase, car il avait bien compris qu’accepter de reprendre « sa place dans la famille », comme le demandait son chef, c’était se ranger derrière le prince Don Juan de Bourbon, ses deux fils, son petit-fils Don Jaime, futur duc d’Anjou alors âgé de trois ans, et tous les Bourbons issus de Philippe de France, duc d’Anjou, devenu Philippe V, roi d’Espagne…
Tout ce que le prince d’Orléans consentit à dire, c’est de donner l’assurance au Comte de Chambord qu’il ne rencontrerait « aucun compétiteur dans sa famille ». Phrase pas très appropriée en une telle circonstance. Elle figure dans la note qu’il avait fait remettre au comte de Chambord par le truchement du comte de Vanssay. Après ces échanges très formels, le Prince emmena son cousin dans ses appartements privés où ils bavardèrent SANS TEMOIN pendant une demi-heure. Rien n’a jamais filtré de leur conversation. Quand ils redescendirent, les personnes présentes entendirent le Comte de Chambord dire à haute voix : « Vous avez fait une bonne action, mon cousin. Dieu vous en tiendra compte. »
Dans ses Carnets, cette entrevue capitale occupe …cinq lignes!
Le comte de Chambord avait cependant tout lieu d’être satisfait: les d’Orléans s’inclinaient devant la Légitimité et rentraient dans le rang. Il est vrai que leurs partisans s’ingénieront depuis lors à présenter la rencontre du 5 août 1873 comme la reconnaissance des « droits » de L.P.A d’Orléans, n’hésitant pas faire dire au Comte de Chambord des paroles qu’il n’a jamais prononcées…
Audouin
jean-marie
18 décembre 2010 @ 10:12
néoclassique.280
Pour la succession du comte de Chambord,des légitimistes intimes du prince ont eux aussi comme la grande majorité des royalistes Français soutenu que l’héritier était Philippe d’Orléans comte de Paris et non pas l’Espagnol Juan de Borbon comte de Montizon.
Il suffit de lire les carnets du comte de Chambord pour se rendre compte qu’ils avaient la confiance du Prince.
En voici quelques uns:
Comte de Blacas,baron de Raincourt,comte de Monti de Rézé,comte Ad.de Chevigné,comte de Damas d’Hautefort et il y en a beaucoup d’autres.
Voyez vous il n’y a pas que le marquis de Flers qui soutenait le comte de Paris comme successeur et héritier du trône de France.
francois
19 décembre 2010 @ 05:22
Charles (245) affirme que les legitimistes sont partisans d’un systeme hors d’age a la Louis XIV. De quel droit cette caricature, cette diffamation, cette outrecuidance? Encore une preuve que ce partisan de la branche « fausse monnaie » se contente d’affirmations repetitives, d’incantations magiques qui doivent etre acceptees pour des arguments a toute epreuves. Je suis legitimiste et democrate et meme si j’etais sectateur du facteur Besancenot rien ne pourrait m’empecher de continuer d’etre legitimiste.
Feu le « comte de Paris », le duc d’Orleans de l’epoque de Vichy ne s’est pas gene pour aller grenouiller a Alger du temps du meurtre de l’amiral Darlan. Ce n’est que grace a un concours de circonstances heureux pour son destin et surtout a l’opposition des Anglais que le futur Louis-Philippe n’a pas reussi a porter les armes contre l’armee francaise en Espagne du temps de Napoleon malgre ses efforts pour faire retourner le Marechal Junot contre Napoleon. Louis Philippe d’Orleans se retrouva dans Cadix assiege par l’armee francaise occupe entre autres a rediger une rapport, d’ailleurs remarquable, concernant la defense de Cadix et de l’ile de Leon contre l’armee francaise. Il etait arrive a Cadix le 28 Juillet 1808 sur un vaisseau anglais, le Thunderer. Pensionne par l’ennemi de la France,le gouvernement anglais, c’etait l’epoque ou il ecrivait a sa future belle-mere Marie-Caroline de Naples soeur de Marie-Antoinette « … Jamais je ne porterai de couronne tant que les droits de ma naissance et l’ordre de succession ne m’y appelleront. Jamais je ne me souillerai en m’appropriant ce qui appartient legitimement a un autre. Je me croirais avili, degrade… » Quelque annees plus tard ce sera un fait accompli! Il passera l’epoque de la Restauration a reconstituer son immense fortune ne se genant pas pour toucher dix sept millions sur le milliard des emigres. L’ignominie de la branche « fausse monnaie » au sympathique profil liberal si habilement publie dans la presse people, ne se limite pas aux exploits de Philippe Egalite.
Legitimiste, oui. Partisan d’un retour au regime de louis XIV, non, malgre les calomnies de Charles. Ni aux carrosses ni aux bougies. Mais je prefererais voter pour Besancenot que sacrifier aux faux dieux Orleans-Egalite.
naucratis
19 décembre 2010 @ 12:19
A François 286, je crois que ce billet d’humeur et d’indignation résume tout à fait l’opinion de nombreux légitimistes. C’est en tous cas vrai pour la mienne.
Charles n’est pas quelqu’un de méchant, je le crois même sincère mais il faut bien avouer que s’il est très exigeant envers les autres, il l’est bien peu envers lui-même.
Les orléanistes ont du mal à admettre que le principe monarchique renaissant n’est pas en faveur de la branche cadette…
Michael
19 décembre 2010 @ 17:35
Audoin, qui vous dit que Robert de Flers avait faux? Il n’a jamais dit qu’il était présent. Peut-être lui a -t-on rapporté.
Par ce qui est vérifiable, c’est que le comte de Chambord n’a jamais démenti les aricles de journaux ou les discours parlementaires qui parlaient du comte de Paris comme étant son héritier.
Ce qui est vérifiable aussi est qu’il n’a jamais considéré les espagnols comme ses héritiers.
Tout simplement parceque la question ne se posait pas. Et que les Orléans ont toujours été considérés officiellement comme les successeurs immédiats des Bourbons français au trône de France (les Bourbons espagnols étant exclus à jamais).
On pourra toujours inventé n’importe quoi, légitimité, la vraie, celle qui est regardé par tout le monde est celle d’un prince français, qui travaille pour la France et ca sans discontinuité dans l’Histoire. Les grands qui ont élu Hugues Capet en 987 l’avaient bien compris et ce pacte national a été renouvelé à tous les sacres ou les prestations de serment à une constitution.
Ainsi, il est important de suivre celui qui a toujours servi son pays.
néoclassique
19 décembre 2010 @ 18:11
A Jean-Marie 286
1.je n’ai jamais prétendu que tous les proches du comte de Chambord avaient soutenu les droits de la branche espagnole incarnée par don Juan. Bien au contraire, j’ai toujours dit qu’ils nétaient qu’une minorité autour de Josph du Bourg et d’Andigné.
2. le comte de Chambord n’a jamais ni reconnu officiellement et encore moins « adoubé »,ni de près ni de loin, pas plus en 1873 qu’à sa mort en 1883, le comte de Paris comme étant son héritier.C’est là un fait historique. Il n’avait d’ailleurs pas à la faire, la loi de succession dans la maison capétienne désignant comme héritier, de manière immémoriale, l’aîné de la branche aînée.
Audouin
20 décembre 2010 @ 10:42
Michaël (289)
1) Sur le premier point, vous avez sans doute raison: Le marquis de Flers a rapporté, non ce qu’il n’avait pas pu recueillir de la bouche même du Comte de Chambord, et pour cause, mais ce que lui a dicté son maître, LPA d’Orléans, comte d Paris…en 1888!
2)Le Comte de Chambord n’a jamais démenti non plus ceux qui défendaient la légitimité des « Espagnols ». Ses intimes, ceux qui vivaient à Frohsdorf, le RP Joseph Bole, son confesseur, l’abbé Amédée Curé, Alfred Huet du Pavillon, Joseph du Bourg, le comte Maurice d’Andigné étaient bien placés pour connaître la pensée profonde du Prince qui, selon eux, n’était pas celle que lui prêtait la faction orléaniste.
Ils ont témoigné que jamais le Comte de Chambord n’accepta de se prononcer sur le sujet de la Succession. Il se bornait, à chaque fois qu’on l’interrogeait de répondre que c’est la Loi du Royaume qui désigne le Successeur:
« Le droit de succession monarchique en France, d’après la loi salique, se règle selon l’ordre de primogéniture. Je n’ai personnellement rien d’autre à dire dans cette question qui se résout d’elle même ».
C’est tout naturellement cet ordre de préséances que le Prince demanda que l’on respectât le jour de ses obsèques en 1883. Le Comte de Paris, qui dix ans plus tôt, avait reconnu la Légitimité du Comte de Chambord tout en refusant de « reprendre sa place dans la Famille », comme le lui avait demandé par écrit le chef de la Maison de Bourbon, refusa le rang que lui assignait l’application même de l’ordre de primogéniture rappelé par le Prince.
3) Un grand merci à Néoclassique (290) pour sa mise au point marquée au coin du bon sens.
Audouin
francois
20 décembre 2010 @ 14:53
A ceux qui pretendent que les prises de position et declarations de Philippe Egalite etaient sans incidences sur ses descendants je pose la question: pourquoi le duc de Chartres (futur Louis Philippe) etait-il connu sous le nom de General Egalite dans l’etat-major de Dumouriez?
Aramis
21 décembre 2010 @ 05:20
François, fut ce sous le titre de Général Egalité, vous rappelez l’une des manifestations du courage physique des Orléans (attesté déjà grandement en la personne de Monsieur, frère de Louis XIV, qui savait se comporter glorieusement au combat) et de leur lien charnel, jamais démenti, avec le peuple et le pays de France. Merci pour ce rappel historique… auquel vous n’attachiez peut être pas cette portée, mais il n’empêche que le fait est là !
On est certes ensuite revenu à des dénominations et titulatures plus traditionnelles, mais à temps troublé il faut savoir s’adapter !
zyck
21 décembre 2010 @ 13:35
Je constate que les orléanistes font toujours la même erreur en considérant le prince Jean comme leur « dauphin »… Vous devriez dire « régent du dauphin » ! L’ainé du comte de Paris est en effet François d’Orléans et non jean d’Orléans.
le prince Jean m’est extrêmement sympathique ainsi que sa femme, néanmoins ils sont bourbon-orléans, et non bourbon-ainé…
Oui mais il y a eu des renonciations ? Cela n’a aucune importance car dans les lois fondamentales du royaume de France, seul la primogéniture mâle compte, et ceux SANS préjuger des renonciations d’aucune sorte. Donc même si le traité d’Utrecht aurait encore une validité quelconque (ce qui est illusoire, mais …), ces renonciations n’empêche pas les bourbons d’espagne de succéder au trone de France.
L
zyck
21 décembre 2010 @ 14:24
Extraits issus de la Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes Joseph Louis Gabriel Michaud, publié entre 1811 et 1828 :
En 1789, « lors de la délibération sur la successibilité à la couronne, on éleva, assez dubitativement, il est vrai, la question de savoir à qui appartiendrait le trône,
dans le cas d’extinction de la branche des Bourbons régnante en France. Un député voulait que l’on décidât si la branche des Bourbons régnante en Espagne, et qui
descendait directement de Louis XIV, pourrait régner en France, au préjudice des Bourbons français, dont les droits ne seraient que collatéraux. Le duc de Mortemart
soutint que les renonciations faites par le traité d’Utrecht n’empâchaient point le souverain d’Espagne de régner en France, mais seulement de réunir les deux
couronnes. Sillery prit vivement le parti du duc d’Orléans, que cette affaire touchait de plus près, et produisit contre l’option du duc de Mortemart une renonciation
formelle du Roi d’Espagne, et les lettres patentes de 1713. D’Espréménil dit que si jamais la question se présentait, ce ne serait pas les droits acquis par les traités,
qui la résoudraient, mais ceux du canon. L’assemblée ne décida rien, elle déclara seulement qu’elle n’entendait rien préjuger sur l’effet des renonciations. »
Intéressant, non ?
francois
21 décembre 2010 @ 17:54
Aramis, (je fais appel a mon droit de reponse)
Mettez-vous au chapitre du « lien charnel jamais dementi (des Orleans) avec le peuple et le pays de France » le galop du duc de Chartres, general Egalite, (futur roi des Francais Louis-Philippe) derriere le deserteur Dumouriez pour se refugier chez les Autrichiens ennemis des armees francaises? …le fait est la!
Aramis
21 décembre 2010 @ 23:12
François excusez l’orthographe pour cause d’iphone. Votre argument mérite réflexion. Je regarderai ça de plus près. Disons qu’ils se sont bien rattrapes depuis…!!!! Mais vous devez avoir la aussi des exemples Contraires !!! Je suis enchante de ces contoverses ….!!
francois
22 décembre 2010 @ 09:05
Aramis, VOUS parliez de lien JAMAIS dementi. Se rattraper par la suite est une autre chose a quoi il n’est pas interdit de rendre hommage.
Je trouve aussi dans ces controverses une gymnastique qui me permet d’enrichir et etayer mes positions.
La dialectique est interessante quand elle ne se limite pas, comme chez beaucoup de participants a des affirmations repetitives et non justifiees du genre « Vive Untel! », « Untel est guatemalteque! »(oups, je crois que je me suis trompe de pays), « Allahou akbar! », etc, etc. Ne vous mettez pas en peril a regarder de trop pres la galopade du general Egalite, les balles sifflaient tirees par les soldats francais qui avaient compris que quelque chose de pas catholique se passait. Je fais de mon mieux avec des moyens limites car je suis a l’autre bout du monde, loin de mes documentations. Bon courage.
Sigismond
23 décembre 2010 @ 01:03
Mimich le Belge (239)
Merci pour l’aide technique ;-)
Aramis
23 décembre 2010 @ 12:37
Si si François, je m’en vais des que possible étudier mieux la vie de Louis Philippe ! Vous avez attise ma curiosité ! Je ne pense pas que cela puisse changer quoi que ce soit dans laxgrande querelle, mais toute occasion d’accroitre ses connaissances est bonne !
francois
24 décembre 2010 @ 02:47
Aramis,
je crains que l’etude de la vie de Louis Philippe, par ailleurs un personnage a la personnalite tres interessante pour son temps, fruit en grande partie de l’education atypique de Mme de Genlis ne vous reserve de douloureuses surprises. Je pense en particulier au massacre du chateau de Versailles dont il tirait grande fierte et que les efforts des responsables depuis un siecle et demi s’efforcent d’en reparer les degats. Mais ces degats sont malheureusement pour la plus grande partie irreparables malgre le temps et les millions investis. Il a detruit une grande partie des interieurs, la totalite pour les ailes du Nord et du midi et meme arrache boiseries et cheminees des grands appartements. Allant jusqu’a arracher les fleurs de lys des meubles. Par contre il avait fait des travaux remarquables aux Tuileries, helas partis en fumee.
jean-marie
24 décembre 2010 @ 13:02
françois.301
Pourquoi les rois Louis XVIII et Charles X n’ont-ils rien fait pour ce château,ils auraient pu faire le boulot tout en continuant à demeurer à Paris aux Tuileries.
Dites plutôt merci à ce roi qui était bien plus grand que ses prédécesseurs,au château de Versailles les étrangers y font queue à longueur grâce à lui pour le plus grand bien de la France et de sa notoriété.
Comparons le règne du Roi Louis-Philippe avec celui de Louis XVIII ou de celui de Charles X et bien pour moi il n’y a pas photo.
Aramis
24 décembre 2010 @ 15:42
Massacre me parait un grand mot tout de même, Audouin, car qu’en resterait- il s’il n’y avait fait ce qu’il a fait ? Il y a eu bien des « massacres » comme Cluny, marly, et autres dont il ne reste presque rien… mais tout de même comparer l’œuvre de LP a Versailles à un massacre … J’ai tendance à me méfier des grands mots… Sauf bien sûr quand je les utilise moi- même….!!! Je note quand même une appréciation globale nuancée de votre part puisque vous rendez hommage à l’œuvre de LP aux tuileries, mais cela fait ressortir d »autant plus la critique violente de son Oeuvre à Versailles…
padraig
24 décembre 2010 @ 16:26
Aramis
francois aura réussi à vous intéresser à Louis-Philippe dont les mérites sont souvent ignorés ! Voilà un apport positif. ;-D
Si vous me le permettez, je vous conseille vivement 3 études récentes :
– Louis-Philippe, le prince et le roi de Munro Price universitaire britannique paru l’année dernière et traduit en français.
– Les enfants de Louis-Philippe et la France d’Arnaud Teyssier paru en 2007,
– Louis-Philippe également d’Arnaud Teyssier qui vient de paraître en septembre 2010.
jean-marie
24 décembre 2010 @ 18:51
Padraig.304
Ces livres sont très bien,je les ai lu et comme vous je recommande leur lecture par ceux qui sont intéressées par notre histoire de France qui ne finit pas en 1793,il y a eu la république et l’empire.
La France est un tout.
Dans cette histoire de France le roi Louis-Philippe y tient une place de choix puisqu’il savait qu’il fallait rassembler tous les Français et non pas les diviser,ses descendants la famille de France actuelle l’a compris elle aussi et en tient compte elle aussi.
La monarchie rêvait par quelques nostalgiques de l’ancien régime avec son champion espagnol n’a aucune chance dans notre pays.
Aramis
24 décembre 2010 @ 19:19
Grand merci cher Padraig pour votre sollicitude ! Je n’ai pas pu mettre ces ouvrages sur ma liste au père Noël , mais je profiterai de quelques étrennes pour les acquérir…!
Il est vrai que le détail de la vie de Louis Philippe ne m’avait jusqu’alors pas plus intéressé que ça, mais depuis quelques jour, tout a changé !
Mille mercis donc et mes meilleurs vœux de joyeux Noël !
francois
25 décembre 2010 @ 02:35
Jean-Marie, 302. Ce que les visiteurs de Versailles recherchent ce sont les appartements peniblement restaures apres les saccages de Louis-Philippe, pas la succession de salles sans ames de ce que l’on peut voir par exemple dans l’aile du nord entierement curetee par Louis-Philippe. Louis Philippe a dramatiquement mutile pour toujours le chateau de Versailles.
Aramis, 303. Vous me flattez en attribuant mes remarques sur Versailles et le Tuileries a Audouin. Vous demandez ce qu’il resterait de Versailles s’il n’y avait sevi. Il resterait les appartements princiers de l’aile du midi entierement disparus, les boiseries des appartements saccages (le sanglant terme de « massacre » est en effet physiquement trop fort), boiseries mises ainsi a la disposition des Prussiens pour se rechauffer
quelques annees plus tard et dont l’absence se fait trop sentir aujourd’hui, par exemple dans les appartements du Dauphin du rez de chaussee sous l’appartement de la Reine Il resterait tout l’interieur de l’aile du nord reduite a une succession de cages a poules sans ame. Certains degats que vous ne pouvez plus voir car ils ont pu etre repares depuis, comme les cheminees arrachees et remises en place par la suite recuperees quand cela a ete possible au Louvre par exemple. La voute de l’escalier des princes remplacee par un lourd plafond a caissons qui detruit tout le site. Vous voudrez bien me dispenser d’une liste qui n’en finirait pas. Versailles c’est dans l’imaginaire mondial la demeure prestigieuse des Rois de France, pas la galerie des batailles, copie sans imagination de la galerie du Louvre et qui aurait pu etre realisee n’importe ou ailleurs.
Padraig, 304.
Il y aurait interet en effet a s’interesser davantage a la vie de Louis Philippe. Cela permettrait a ses admirateurs trop indulgents de decouvrir l’effort de toute une vie pour atteindre au trone par un travail de sape incessant dont des parents trop confiants, de Louis XVI a Charles X, ont ete les victimes.
Padraig
25 décembre 2010 @ 19:04
Aramis 306
Il n’est pas trop tard : je vous présente tous mes voeux pour un joyeux Noël.
Heureux si j’ai pu vous être utile, grâce à françois, dans la connaissance du dernier de nos Rois… Mais j’espère non pas l’ultime !
Padraig
25 décembre 2010 @ 19:10
jean-marie
Je vois que nous avons les mêmes bonnes lectures ! Je m’en doutais un peu… Si j’ose imiter notre ami Charles cela enrichi notre Espérance !
Il y a depuis quelque temps beaucoup de livres sur Louis-Philippe ou sur la Famille d’Orléans, un autre livre un peu plus ancien de Dominique Paoli sur les fortunes et infortunes des Princes d’Orléans l’avez vous lu aussi ?
francois
26 décembre 2010 @ 05:54
Perturbe par l’existence (tout a fait legitime) d’un autre participant, signant « Francois » egalement, mais Orleaniste, je preciserai desormais par une signature
« Francois legitimiste ».
Neoclassique: faisant confiance a vos connaissances, votre talent et votre esprit d’entreprise, puis-je vous confier une idee? Il s’agirait d’une exposition, d’une publication, d’un catalogue consacres a « Faire revivre Versailles disparu ». Depuis plus d’un siecle et demi toute une partie de l’histoire et de la documentation des decors de Versailles a ete par la censure jetee aux oubliette.
Il s’agit de ce qui a ete demoli par Louis-Philippe.
Il serait extremement interessant de reunir et publier les plans,les releves faits avant les demolitions et de nous permettre de decouvrir tout ce qui a ete elimine dans les annees 1830. Aujourd’hui c’est absolument impossible pour le public d’en retrouver trace. Il s’agirait d’une tache passionnante et pour l’auteur et pour le public.
Si je residais en France j’aurais le plus grand plaisir a m’y attacher. Qu’en pensez-vous?
Francois legitimiste.
francois
30 décembre 2010 @ 03:11
J’ai vu hier soir sur TV5 un reportage sur la piece sur Henri IV avec Arditi. La camera s’est arretee sur le Duc d’Anjou qui etait parmi les spectateurs. Il a evoque son aieul HenriIV. Il a ete presente sous le nom de Louis de Bourbon. Nous avons ainsi echappe a la presentation habituelle par Charles du « Toreador citoyen don Luis de Borbon y Martinez-Bordiu y Corrida ». Charles etait-il en greve ce soir la, ou etait-il alle cacher son depit dans quelque recoin de la rue de la Ferronnerie? Il n’en reste pas moins que le monde entier a pu revoir grace a TV5 Louis de Bourbon incontestablement un jour de plus en France. Faites le calcul: 2 ou 3 +++=? Toutefois nul ne doit oublier que parmi les ancetres de Louis de Bourbon figure un sinistre personnage pas assez souvent mentionne: Cain assassin de son frere Abel. Il n’y a pas de quoi etre fier! Cela risquerait fort de lui faire perdre ses droits au trone de France si ca venait a se savoir. Consulter les juristes.
En attendant il a manifestemet le vent en poupe, n’en deplaise a ceux qui lui sont allergiques.
Francois legitimiste
francois
13 janvier 2011 @ 13:03
Padraig (308).
Louis-Philippe n’etait que le deuxieme de la serie des Rois des Francais titre qui avait ete impose a Louis XVI par les « Grands Ancetres » avant qu’ils ne s’envoient joyeusement a la guillotine les uns apres les autres. Ne pas croire toutefois a un rapport legitime entre Louis XVI et Louis-Philippe. Ce dernier n’etait ni l’heritier ni le successeur du premier. Il n’etait que l’usurpateur de service.
Quant a la connaissance du grippe-sous Louis- Philippard, je serais heureux de vous apporter mes faibles lumieres quant aux degats apportes au chateau de Versailles dans la mesure de mes maigres moyens. Si toutefois vous poussez l’interet pour le personnage jusque dans sa contribution a la destruction du patrimoine versaillais. Vous aurez peut-etre suffisamment a faire avec l’etude de sa politique etrangere ou il a ete vis- a-vis de l’Angleterre ce que Tony Blair a ete vis-a-vis de George W. Bush. Comme dit Jean-Marie il n’y a pas photo entre lui et Louis XVIII qui a eu le courage avec l’expedition d’Espagne de replacer la France recente vaincue de Waterloo dans le « concert des nations » malgre l’hostilite de l’Angleterre, de la Sainte Alliance, et le scepticisme ambiant. (censure dans les livres de l’histoire officielle de la Propagandastaffel republicaine).
Francois legitimiste
francois
13 janvier 2011 @ 13:34
Aramis, etes-vous recemment alle visiter le chateau de Versailles, ce qui a echappe aux destructions de Louis-Philippe du moins et ce qui a ete merveilleusement remis en place et restaure par des generations de conservateurs? Devant ces restaurations, accelerees ces derniers temps, Louis-Philippe doit se retourner dans sa tombe, mais se rejouir toutefois des degats irreparables qu’il a reussi a laisser. Je ne peux suivre les travaux que sur Internet. Croyez bien que cela me manque. Merci d’en profiter a ma place.
Jean-Marie (302). Auriez-vous l’obligeance de me faire connaitre en quoi a consiste l’apport positif de Louis-Philipe a Versailles? Je n’y ai vu que l’oeuvre menee a coups de « pilles piouche », comme on disait dans l’armee d’Afrique. J’ai du manquer un episode… Faites-vous partie de ceux qui ont vu dans l’incendie des Tuileries un miraculeux evenement qui a contribue a la majeste de Paris? NB, je sais que ce n’est pas Louis-Philippe qui a declenche l’incendie des Tuileries en allumant une cigarette. Il y avait mis tout le premier etage de niveau et construit un chef d’oeuvre d’escalier sorti intacte de l’incendie. Puisse-t-on bientot les reconstruire!
Francois egitimiste
Thierry
14 janvier 2011 @ 07:40
Bonjour François, je vous mets en garde à l’idée de souhaîter que soient reconstruits les Tuileries (votre post, en 313).
J’ai été, comme vous, fasciné par cette idée, promue par Monsieur Boumier, je crois, avant de déchanter, lorsque j’ai lu et entendu de vive voix, un remarquable (à mes yeux) historien de Paris, Alexandre Gady, qui m’a convaincu de l’inanité de ce projet, s’apparentant plutôt, au final, à une opération de promotion immobilière et de privatisation oûtrancière du Domaine public, grâce à des fonds de provenance plus que contestable, et au mépris d’une réelle cohérence d’urbanisme, soit-elle soit-disant historique.
Je pense qu’entre les fast-foods, la « Pyramide » de Monsieur Pei et les centres commerciaux divers et variés, l’antique site du palais de nos rois, est suffisamment massacré comme cela, ne trouvez-vous pas?
Enfin, à l’heure où l’Hôtel de la Marine, à deux pas de là, ancien Garde-Meuble de la Couronne, et occupé depuis la Révolution (excusez du peu!) par notre Armée Navale, y compris pendant les deux grandes guerres du siècle dernier, qui ont changé l’histoire du monde, pour être « relooké » en « Palace » pour grosses pointures habituées des « suites de grand standing » par un copain d’un monsieur, éleveur de chevaux, et qui s’est trouvé, par les hasards des combines politiques, au poste décisionnel, comme le serait l’As-de-Pique installé sur le fauteuil du Pacha du Charles-de-Gaulle, en pleine alerte nucléaire, souffrez cher François, que l’idée de « reconstruire les Tuileries » à coup de pétro-dollars, voire pire, me semble bien incongrue! Bonjour les Affaires entre ces (petits)messieurs, sur fond de ronflant projet « Patrimonial! » pour les pauvres bobos que nous sommes devenus.
Très cordialement, et à votre disposition pour vous communiquer les nombreuses sources, qui ont nourri ma conviction.
R-N
14 janvier 2011 @ 11:33
D’accord avec vous Thierry (314)
francois
14 janvier 2011 @ 13:08
Thierry, croyez a ma vive sympathie pour votre interet pour les Tuileries. Je vous suis reconnaissant pour vos commentaires et vous en remercie.
J’ai toujours eu trois reves. L’un s’est realise, un autre semble irrealisable et j’ai toujours espoir pour le troisieme. Le premier etait l’effondrement du communisme, le second est le retour de Sainte Sophie au culte orthodoxe et le troisieme est toujours la reconstruction des Tuileries.
Je n’ai pas l’avantage de connaitre Monsieur Gady avec qui j’aurai grand plaisir a discuter. Je suppose a priori qu’il ne fait pas partie de ceux qui sont pathologiquement et irrationellement allergiques a la recontruction de Tuileries sinon le debat se terminerait la avant meme de commencer.
Je vais essayer de m’en tenir au schema que vous avez trace.
J’ai eu plusieurs fois le plaisir de rencontrer le regrette Alain Boumier. Je n’ai jamais eu l’impression que les fonds devaient etre d’origine douteuse, sinon simplement privee. Je ne suis pas informe de quoi que ce soit a ce sujet. Promotion immobiliere et privatisation outranciere du domaine public! Voila un proces a faire dont je ne vois pas encore les bases sauf un parti pris a priori que j’ai deja rencontre chez d’autres. Ou est l’incoherence d’urbanisme la ou il est simplement question de remettre les Tuileries exactement ou elles etaient, ca alors c’est stupefiant! J’y vois au contraire la restitution de la facade du palais devant les jardins ou son absence est bel et bien une incoherence et un manque penible a constater.
Sans compter le bonheur de l’arc de triomphe du Carrousel qui retrouverait son role d’entree de l’ensemble des Tuileries et eviterait de le prendre pour une piece de jeu de croquet oubliee la par des geants negligeants. La reconstruction de Tuileries permettrait la visite des grands appartements du premier etage avec la restitution du magnifique escalier dont je fais credit a Louis-Philippe. Reconstitution permettant une visite passionante, la remise en place d’une grande partie du mobilier historique degageant les reserves du Louvre (dont les collections du mobilier ressemblent a un bric a brac sans ame) et l’evocation de l’histoire mouvementee de la Revolution et du XIXeme siecle. Sans compter des pieces disponibles pour des receptions officielles. Les specialistes auront leur mot a dire sur l’opportunite de reconstruire la magnifique salle de spectacle de Fontaine. Tout le mobilier de la salle du trone dort encore dans les reserves. On pourrait visiter les appartements du premier etage en suivant les peripeties du 20 Juin 1792.
Certains crient au pastiche! Je ne vois pas de quel droit abusif ils nous priveraient d’une visite exaltante. J’ai vu en son temps le chateau de Varsovie en ruines et je me souviens de la joie que j’ai eue de le visiter quelques annees plus tard reconstruit a l’identique, decor interieur compris, je n’ai pas ressenti l’impression de me trouver a Disneyland. Tous ces chateaux d’Allemagne, de Pologne, de Russie ressuscites nous interpellent, comme on dit. Pourquoi doit-on en France se heurter a quelques maniaque grincheux et fanatiques qui se croient le droit de brimer ceux qui veulent profiter de la resurrection de quelques chefs d’oeuvres du passe. Nos criminels ancetres nous ont impose tant de frustrations: les Tuileries, Saint-Cloud, Meudon, Richelieu, le palais d’Orsay, Marly… A bas la dictature des grincheux! On peut s’attendre a ce qu’ils s’opposent a la chirurgie de reconstruction faciale des gueules cassees. En dehors des grands appartements du premier etage des centaines de pieces seraient disponibles pour d’autres usages culturels. Pourquoi pas un musee, un institut de recherche de la Revolution. Vous etes alle a Vizille vous? Moi non plus.
Vous parlez des fast food. Pour visiter le Louvre doit on necessairement jeuner, et pourquoi pas aussi se priver de toilettes. Quant a la pyramide, tout conservateur et reactionnaire (mais liberal) que je me fasse fierte d’etre, j’estime qu’en tant que motif classique elle n’est pas choquante la ou elle est et qu’aucun autre style n’aurait convenu au voisinage des facades Napoleon III mieux que ce motif totalement etranger et depouille
qui ne pretend pas leur faire concurrence. Elle vaut bien le square minable qu’elle a remplace. Je lui reproche seulement de ne pas avoir resolu l’afflux des visiteurs condamnes aux insolations ou aux affront du deluge.
Vous evoquez le sort de l’hotel de la Marine. J’ignore tout de ce projet. Je sais seulement, pour l’avoir visite, que l’ancien Garde Meuble a ete transforme par des decors empates au cours du XIX eme siecle et qu’il a beaucoup perdu de sa valeur esthetique d’origine dont je n’ai pas d’ailleurs la moindre idee.
Je crois qu’il faudrait beaucoup pour eteindre mon enthousiasme pour le projet d’Alain Boumier mais je serai toujours heureux d’echanger des idees sur le sujet des Tuileries sauf avec les fanatiques qui de parti pris s’opposent a leur reconstruction. J’accepte votre offre de me faire connaitre ce qui a nourri votre conviction. Aurait-on exige la construction d’une mosquee a la place de la chapelle? (Ne le dites a personne mais je vendrais mon ame au diable pour reconstruire les Tuileries)
Croyez a mon estime qui s’appuie sur un sujet si enthousiasmant.
Francois legitimiste
Thierry
15 janvier 2011 @ 00:46
François, vous me voyez très sensible à l’honneur que vous m’avez fait, de lire avec attention, mes quelques propos à l’emporte-pièce, que j’eusse d’ailleurs modérés, si j’avais réalisé tout le coeur si sincère, que vous mettez, dans l’espoir d’une résurrection du Palais des Tuileries.
J’apprécie infiniment la qualité de vos arguments: combien il est agréable de pouvoir s’entretenir contradictoirement ici, des sujets qui nous sont chers, en demeurant en parfaîte empathie.
Cela vient aussi peut-être du fait que j’étais moi-même dans votre camp. Je ne suis pas de ceux, en effet, qui poussent de hauts cris, dès qu’il s’agit du culte des traditions, a fortiori de leur respect. Bien au contraire, cela m’enchanterait de pouvoir rêver les yeux grand ouverts, en déambulant dans les précieux salons, témoins de tant d’évènements petits et grands, de notre Histoire.
Hélas! Je crains que la réalité serait bien éloignée de nos espérances.
En quelque manière, et si vous me permettez la hardiesse de ce rapprochement, il en est un peu de même de la restauration de la Monarchie, en France. Les images rêvées du passé, nous étreignent mais s’il était question de concrétiser, croyez-vous vraiment que nous puissions nous satisfaire du lot commun des petites histoires de fiançailles annulées et de mariages plus ou moins durables, au demeurant charmantes, attachées à l’atmosphère surannée des Cours existantes, qui ont du moins pour grand mérite, d’avoir continué leur petit bonhomme de chemin, et traversé les épreuves du temps, pour se maintenir et rappeler leur longue histoire collective, aux contemporains.
De là à « recoller la tête de la statue » comme le disait Philippe Sollers, il y a toute la différence entre l’original et sa copie…avez-vous vu le résultat de la nouvelle « ancienne grille » installée au beau milieu du Château de Versailles?! De qui se moque-t-on, au moment même où l’on défigure le Château, par l’exposition d’oeuvres grotesques? au minimum, qui n’ont strictement rien à y faire mais c’est un autre vaste débat….
En un mot comme en cent, je n’ai pas la moindre confiance dans les potentats, qui se chargent de nous expliquer NOTRE HISTOIRE, sur fond de ripou-blique laïque et obligatoire, je ne parle même pas de toutes les petites affaires, entre gens bien propres sur eux…L’actualité versaillaise, la plus…brûlante…si j’ose dire! à quelques encablures du Palais du Grand Roi, en dit long sur le degré d’abaissement de l’Esprît public. Je m’en tiendrai là, pour ne point trop nous écarter du sujet….
A ce propos, permettez-moi de vous joindre ci-après le lien d’un premier article, par Didier Ryckner,10 Juin 2007, tiré de « La Tribune de l’Art » et de vous prier d’accepter mes meilleurs sentiments,
http://www.latribunedelart.com/spip.php?page=article&id_article=197
@ Merci R-N (en 315) de votre sympathique marque d’approbation.
francois
15 janvier 2011 @ 17:14
Thierry, je suis heureux de voir que vous n’abandonnez pas le sujet! Mais je crains bien de vous decevoir car vous me citez deja une intervention de Didier Ryckner que precisement je n’avais pas voulu nommer mais que je considere comme le leader de ces maniaques qui cultivent une opposition systematique morbide a toute entreprise restauratrice dont ils s’arrogent le droit de vouloir nous priver. Ils sont la reincarnation et la permanence des creatures malfaisantes et destructrices qui ont fait tant de mal dans le passe.
Je n’admets pas d’etre deja condamne a ne plus pouvoir admirer l’abbatiale de Cluny, de n’avoir aucune idee de ce qu’etaient l’abbaye de Saint Martin a Tours, l’abbaye de Marmoutiers a Tours aussi et de devoir en plus etre empeche de voir ressusciter certains edifices qui me donneraient tant de bonheur a les contempler. Je n’admets pas d’etre plaque au sol, immobilise par la botte de gens tels que Didier Ryckner qui ont decide qu’il etait MAUVAIS de reconstruire les Tuileries ou de refaire la grille royale de Versailles. Ces gens ont accumule tout un semblant de dossier pour etayer leur point de vue en realite d’opposition systematique. Ils pensent detenir la VERITE et me font penser a des juges de la Sainte Inquisition ou des proces du monde sovietique. Ils ne font que me rendre plus reconnaissant envers les responsables de Versailles qui ont remis cette grille en place malgre leurs couinements. Que la grille royale ne soit pas une reproduction exacte a cent pour cent de l’original, c’est a la fois probable et inevitable, mais dans l’ensemble elle restitue l’effet dont les contemporains pouvaient avoir le spectacle. La cour royale m’avait toujours fait l’impression penible d’etre mutilee, de souffir de l’absence de cette grille comme une bouche edentee. Si des hommes du XVIIIeme siecle revenaient ils ne s’apercevraient certainement pas de quelques details inexacts a regarder a la loupe mais croiraient se retrouver dans le cadre ancien. C’est ca qui compte. Il a peut-etre ete maladroit ou provocateur de la dorer entierement et aggressivement. La grande grille d’entree est noire et or, c’eut ete bien suffisant.
Je suis sature des mots « pastiche » et autres, slogans populistes lances gratuitement a des gogos faciles a exciter comme on lance un os a un chien. N’ai-je pas assez entendu celebrer « cette magnifique perspective qui va de l’arc du Carrousel a l’arc de triomphe… » et dont nous devons etre si reconnaissants a la Commune de 1871? Cette perspective existerait aussi bien a partir des Tuileries.( Sans compter qu’on n’a plus aucune perspective dans l’autre sens, a partir du jardin ou on devrait voir la facade du chateau.) Ces arguments sont tellement minables qu’on ne peut que leur opposer l’absurde: « je suis bien d’accord et d’ailleurs de quelle perspective magnifique ne beneficierions nous pas jusqu’a Strasbourg si on s’empressait de raser Saint-Germais l’Auxerrois, l’hotel de ville, et autres. »
Puisqu’on aime tant parler de pastiche, qui aujourd’hui
se rend compte que la facade du palais du Luxembourg sur le jardin est un « pastiche », la copie doublant la facade authentique devant laquelle elle a ete construite sous Lous-Philippe? Et l’Hotel de Ville, absurde copie de l’ancien inutilement demoli, se porterait-on mieux si rien ne se trouvait a sa place?
Vous ne m’en voudrez pas je l’espere de vous dire que vos arguments financiers ne me semblent pas particulierement etayes a moins que vous n’ayez des renseignements confidentiels de la brigade financiere et que vous soyez lie par un devoir de reserve. S’il devait y avoir un quelconque blanchiment d’argent, cela ne me concerne pas et c’est curable et n’obere pas les aspects fondamentaux esthetiques de la reconstruction des Tuileries qui seuls me concernent.
Ces questions me semblent des arguments trop opportuns dans les mains de ceux qui s’opposent a toute entreprise du style « grille royale » ou Tuileries.
Je suis bien d’accord avec vous pour condamner les expositions grotesques qui gachent les visites de Versailles. Mais c’est dans l’air du temps et nous sommes probablement de vieux residus nostalgiques d’un passe revolu. J’ai vu sur TV5 il y a quelque temps un film sur la construction de Versailles. Il avait ete juge utile pour enrichir le sujet d’y montrer une scene on l’on voyait Louis XIV en train de forniquer. On peut au moins dire qu’on en a pour son argent de redevance tele.
Je voudrais, m’adressant a Jean-Marie (305) signaler qu’il est de tres mauvaise foi et caricatural de dire que ceux qui veulent respecter les lois fondamentales sont des nostalgiques de l’Ancien Regime. En ce qui me concerne je ne m’interesse qu’au respect des lois fondamentales, ne pas les respecter est nier la nature de la monarchie. Par ailleurs je considere comme acceptables toutes les options sur la nature politique et sociale du regime. N’oubliez pas les doctrines sociales avancees des legitimistes du XIXeme siecle. Pour les combattre les marxistes n’avaient pas d’ arguments plus haut et de meilleur aloi que de dire qu’ils avaient vu les « derrieres armories » de leurs promoteurs. N’oubliez pas non plus que les Francaises n’ont eu le droit de vote qu’apres la Liberation, des annees apres la plupart des autres pays pour la simple raison que la republique craignait qu’elles ne fussent trop influencees par l’education religieuse. Le Roi legitime, oui, liberte d’organiser la societe et la politique aussi. Alors caricaturer les legitimistes
ou les « integristes » (qu’est-ce-que ca veut dire???) de Saint Nicolas du Chardonnet c’est de la pure mauvaise foi, ce qui n’est pas etonnant quand on est partisan de la branche « fausse monnaie » Orleans-Egalite. La revolution a detruit bien des choses que Louis XVI aurait voulu preserver mais elle a aussi effectue des reformes que Louis XVI n’avait pas pu realiser a cause de l’opposition systematique des parlementaires et des priviligies en general.
Thierry, je dois dire que je ne vois pas a quoi vous faites allusion quant a « l’actualite versaillaise ». je suis loin de la France et mal informe de l’actualite metropolitaine. Ca n’a pas que des inconvenients toutefois et je passe des 14 Juillet sereins.
Si on devait payer un loyer pour passer dans les colonnes de ce site je craindrais d’etre rapidement ruine. Merci Regine. Thierry, a bientot.
Francois legitimiste.
Aramis
17 janvier 2011 @ 08:54
Cette volonté de vouloir tout reconstruire me semble touchante certes mais enfin bien peu confiante dans le present et l’avenir… Le Louvre s’ouvre dans toute sa mdjeste devant une des plus belles perspectives qui soient au monde. Il est déjà l’un des plus grands palais du monde …. Les allemands reconstruisent le palais impérial a Berlin car il avait entièrement disparu, mais
nous, avec tout ce qui nous reste à sauvegarder et entretenir… Pourquoi vouloir refaire ? Laissons cela a Disney…et aux peuples qui n’ont ni l’histoire ni l’héritage culturel qui est le notre ….!
Thierry
19 janvier 2011 @ 14:46
Cher François, c’est moi qui vous remercie d’avoir pris la peine d’une réponse si fouillée, si talentueuse aussi, car je vais vous demander un temps de réflexion. Laissez-moi vous dire à brûle-pourpoint que je considère hautement vos arguments, émanant d’un tel amour pour notre patrimoîne architectural et qui se confond tout bonnement, je crois, et vous me direz si je me trompe, avec un grand amour de notre patrie (au sens Jean de Viguerie, n’est-ce pas!), que j’ai l’honneur de partager sans aucune réserve, avec vous.
Pour régler le sort d’un point de détail, à propos de « l’actualité versaillaise » et puisque j’ai été vraiment trop elliptique, tant cette histoire m’a révulsé: il se trouve que la semaine dernière, la directeur de la prison pour femmes de Versailles (tout cela est purement et simplement officiel et il ne s’agit ni de ragots, ni de présomption diffamatoire) a été « mis en examen » (oh! le bel euphémisme) pour avoir « favorisé » une jeune et j’imagine fort séduisante détenue (qui elle-même lui a, semble-t-il, accordé quelques… »faveurs »!) qui n’était aucune autre que la dame, qui avait servi d’appât, dans l’assassinat du malheureux jeune Halimi, par une bande de criminels particulièrement monstrueux.
Le coeur a ses raisons que l’intelligence ignore, certes. Je ne chargerai donc pas la barque de ce pauvre type, dont la carrière et la réputation sont brisées pour ce qui n’est certes pas un crîme, à proprement parler, loin de là, si ce n’est un manquement gravissime à son devoir et ses obligations, dans l’exercice de ses fonctions mais
personnellement, ce que je trouvais le plus sordide, dans cette sordide histoire, car après tout, ses sentîments eussent pu être sincères, c’est qu’il eût osé passer à l’acte, alors que cette jeune femme était incarcérée, donc dans un état de subordination presque totale. S’il avait attendu sa libération, l’histoire passait déjà mieux et qui sait? une véritable histoire d’amour rédemptrice…mais nous nous écartons de notre sujet.
Je suis désolé de ne vous répondre que maintenant mais je viens de lire votre post. Peut-être un jour, Régine, nous fera-t-elle la bonne surprise, de pouvoir converser en direct, entre forumistes de Noblesse et Royautés, par messagerie privée. Je suis persuadé que cela n’en ferait que grandir encore l’audience, d’autant que pour être au courant d’un post attendu, il faut se rendre spécialement dans le fil concerné: quasiment aucun signal, sauf les quatre ou cinq « commentaires récents », mentionnés dans la colonne de droite mais non exhaustifs, ne permettant d’en connaître l’arrivée. Or si l’on mène deux ou trois fils en même temps, on finit par oublier les conversations pendantes et perdre de vue celles qui s’éloignent dans le temps.
A bientôt François, cordialement,
francois
20 janvier 2011 @ 05:00
Aramis (319). Votre intervention comporte trois points auxquels je vais m’efforcer de repondre.
– Je ne suis pas un maniaque de la reconstruction. J’ai cite plusieurs exemples de destructions particulierement regrettables, mais je milite pour la reconstruction des Tuileries car elles ne se trouvent pas dans un site isole mais dans un cadre urbain que cette disparition defigure dans son ensemble. Il s’agit d’une mutilation non encore cicatrisee, etat materiel tres terre a terre sans considerations philosophiques. Je ne vois pas le rapport avec une « volonte… bien peu confiante dans le present et l’avenir » ??… « espoir d’avenir »?
– Vous evoquez « une des plus belles perspectives qui soient au monde ». Ou est-elle cette perspective? Ou comence-t-elle? A l’arc de triomphe du Carrousel? Impossible, il n’est pas dans l’axe. Un peu plus loin, la ou etaient les Tuileries, alors la reconstruction des Tuileries ne compromettrait aucune perspective. Sans compter que dans l’autre sens, a partir de l’obelisque de Louqsor il n’y a aujourd’hui aucune perspective sinon qu’a partir de l’emplacement du palais, la perspective du jardin se perd dans le fatras de la pyramide et de la cour du Louvre qui ne sont ni l’ un ni l’ autre dans l’axe et d’ailleurs trop loin du jardin pour etre identifies. Sans compter la vue magnifique que l’on aurait du premier etage sur le jardin et surtout sur les parterres de broderies restitues au premier plan comme le projet initial et la tradition francaise l’avaient prevu. Alors, votre « perspective », tombee aux oubliettes? Sauvee par le politiquement correct?
– Disneyland. Etes-vous alle visiter le palais de Varsovie reconstruit avant de parler de Disneyland. Vous changerez probablement d’avis. Je trouve tres discutable de mepriser les Allemands et les Polonais qui ont un heritage d’histoire et de culture qui n’ont pas besoin d’un inventaire culturel pour tenir la route. Les Allemands ont aussi commence la reconstruction du palais de Potsdam et celui de Herrenhausen completement detruit,et les Polonais celle du palais Saxon a Varsovie dont il ne restait nulle trace sinon cinq arcades,mais indispensable egalement a l’integrite du site urbain. Et avez-vous experimente Disneyland au Luxembourg?
Thierry (320). Vous etes toujours a l’appareil! Tant mieux.
Un mot d’abord sur l’actualite versaillaise. Ces scandales me semblent trop nombreux, trop lointains et trop ephemeres pour capter mon attention. Pour revenir a M. Ryckner, je rends homage a l’acharnement avec lequel il lutte pour la sauvegarde de notre patrimoine, mais pourquoi quand il s’agit de la reconstrucion de Tuileries, de la restitution de la grille royale a Versailes ou de celle des trophees et pots a feu sur les toits en terrasse de Versailles, tonne-t-il comme les televangelistes americains contre les oeuvres de Belzebuth?
J’ai relu vos messages et je dois dire que je n’y ai decouvert aucun argument contre la reconstruction des Tuileries. Rien, ouallou, makanch! Je suis beaucoup trop terre a terre pour vous suivre dans des considerations philosophiques. Je serais tres heureux de discuter avec vous d’arguments precis et concrets de nature esthetique ou historique, mais pour le moment je reste sur ma faim.
Je partage vos reserves sur la commodite de communications sur ce site, qui a au moins le merite d’exister.
Sursum corda!
Francois legitimiste
Thierry
20 janvier 2011 @ 11:14
Ne sachant, François, dans quelle partie du monde vous êtes expatrié, je ne sais si je dois vous dire bonjour ou bonsoir…
Vous me poussez dans mes retranchements, alors que je méditais une réponse en profondeur! Du coup, acceptez amicalement une première réaction à chaud, et mes excuses anticipées pour ce qu’elle vous apportera d’insatisfaction.
Si j’ai évoqué « l’actualité versaillaise », peut-être dois-je le motiver. Pour ma part, je considère au contraire, ce lamentable fait divers comme hautement significatif de l’état de délabrement moral et civilisationnel, que nous avons atteint. Que l’on ne m’oppose pas qu’il serait un évènement isolé. Je pense que le peu qui est dévoilé, sur ce qui se passe en coulisse, est déjà suffisant pour se faire une idée de l’abaissement moral de toute une société…la nôtre!
Vous allez voir où je veux en venir: je n’ai strictement aucune confiance dans les gens en place. La plupart des discours sont mensongers et cachent les intérêts et les lubies, d’une prétendue élite administrative et politique. L’idée même de leur apporter « un fromage de plus », avec la reconstruction des Tuileries, me hérisse.
J’ai détesté la façon dont la « pyramide » et les « Grands Travaux » (ils ne sont pas en reste, pour les formules ronflantes) au Louvre, ont été instrumentalisés, avec la clique au pouvoir et les larbins de la haute administration, pour ramasser les miettes du gâteau et des « honneurs ».
Très sincèrement, je pense que vous rêvez de vous trouver transporté dans un bâtiment d’un passé à tout jamais révolu, et qui ne sera rien d’autre qu’un hangar pour marchand de frites et juteuses affaires, redevances et autres nouveaux impôts, la seule et véritable motivation de la dite « reconstruction ».
à +, cher François.
francois
20 janvier 2011 @ 15:59
Thierry, j’attends votre reponse en profondeur.
Ne laissez pas votre manque de confiance envers les responsables paralyser toute entreprise.
Quand il est midi chez vous il est 18 heures chez moi.
Bonne nuit
Bien a vous,
Francois legitimiste
francois
20 janvier 2011 @ 17:06
Aramis (319), Je vous cite: « Les Allemands reconstruisent le palais imperial a Berlin car il avait entierement disparu ». Si cela est un argument pour condamner la recontruction des Tuileries qui ont egalement disparu, alors je suis … perplexe et j’ai du mal a suivre votre argumentation. On dit en general, en parlant du palais de Berlin « palais royal » car il datait du royaume de Prusse. Quoique tres endommage, comme le palais de Potsdam (bombarde par les Anglais moins d’un mois avant la capitulation de l’Allemagne) il aurait pu etre restaure, mais il a ete comme les Tuileries victime des fanatiques et demoli systematiquement a coup de charges explosives en 1950.
Les travaux de reconstruction ont debute (comme a Potsdam)
Francois legitimiste
Thierry
20 janvier 2011 @ 18:20
こんばんは、フランソワさん!!
(pour rassurer Régine, c’est juste pour souhaîter la bonne nuit à François, en heure locale!)
Thierry
20 janvier 2011 @ 18:57
Aïe! mille excuses, François, je crains de m’être encore planté, avec les fuseaux horaires. Bien fait pour moi, ça m’apprendra « à faire » dans l’exotisme!
Aramis
21 janvier 2011 @ 11:55
François, une perspective fut elle désaxée (arc de triomphe du carrousel) est une perspective. Il suffit de prendre un verre par un beau soir d’été sur le parvis du café de Marly pour admirer le coucher de soleil sur l’arc de triomphe de l’Etoile, de faire un peu de jogging dans le jardin des Tuileries pour se sentir enveloppé par l’histoire et la beauté françaises depuis le plus lointain des bâtiments du Louvre et la pyramide jusqu’à la Concorde et l’Etoile. L’histoire passe et la volonté réactionnaire de reconstruction est l’impasse de l’imagination.
Personne ne milite pour la reconstruction du Louvre de Charles V ? il faudrait y penser…
francois
21 janvier 2011 @ 14:41
Aramis, votre appreciation des perspectives ne pourrait que s’ameliorer par la presence des Tuileries. Un poeme de Rimbaud decrit comment le soleil couchant jetait son incendie aux fenetres du chateau… On ne peut qu’en regretter l’aspect premonitoire mais l’image est tellement vivante! Je crois votre opposition de nature bien plus politique qu’esthetique. Votre suggestion caricaturale et absurde de la recontruction du Louvre de Charles V me confirme dans cette opinion. Le dossier de la reconstruction doit etre etudie sur ses merites relatifs en particulier a l’urbanisme sans le recours aux fatwah des ayatollas jetant au vent des cliches politiques du genre « volonte reactionnaire » qui n’ont aucune valeur concrete. Au lieu de divagations au sujet du Louvre j’aurais bien plus apprecie que vous nous eclairiez notre lanterne sur votre exemple du palais de Berlin qui continue d’etre totalement opaque pour moi. Est-ce trop difficile? D’une maniere generale j’ai remarque que quelque soit le sujet, les exemples precis que je verse a pleins seaux pour illustrer mes vues ne sont jamais combattus que par des considerations generales avec peu de rapport avec le sujet.
Thierry, merci pour vos efforts linguistiques, mais je n’ai pas pu les apprecier, je suis totalement ignorant du Japonais et sans atomes crochus avec les Japonais. Si vous etiez un lanceur de fusees intercontinentales, vous seriez tombes loin encore de la cible. Nous nous eloignons du sujet. J’ai le sentiment qu’on va se faire rappeler a l’ordre.
Bien a vous.
Francois legitimiste
francois
21 janvier 2011 @ 15:34
Audouin,
A qui d’autre pourrais-je poser cette question?
Avez-vous connu Michel Josseaume qui, dans les annees 40/50, m’a tout appris sur la Legitimite? Il avait fait une immense genealogie des Bourbons et la mettait a jour a chaque naissance ou deces. C’etait un homme qui marchait avec difficulte (polio). Il m’avait presente a S.A.R le Duc d’Anjou et Segovie a Rueil-Malmaison. J’ ai encore une photo de cette rencontre. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. En avez-vous entendu parler?
Francois Legitimiste
francois
22 janvier 2011 @ 05:48
Un correspondant de ce site (j’ai beau relire mes classiques je n’arrive pas a retrouver cet auteur) dans son intervention reprochait au Duc d’Anjou (Corrida y Caramba) d’avoir epouse une roturiere. Pouah! Si Nicolas II avait eu cette faiblesse le tsarevich n’aurait pas ete hemophile et le monde aurait peut etre eu une chance d’echapper au communisme. L’Orleanolatre qui a cru decent de faire ce reproche est surement l’un de ces progressistes qui qualifient les legitimistes de suppots reactionnaires d’une monarchie a la Louis XIV. Les lois fondamentales exigent la primogeniture de males en males, un mariage catholique, sans mention des quartiers de noblesse des epouses. Les unions entre familles royales avaient jadis un utilite evidente pour des raisons de politique internationale. Un jour viendra peut-etre ou l’un des jumeaux de Louis XX epousera une fille de Barack Obama sans pour autant lui faire perdre ses droits a la couronne de France.
Francois Legitimiste
Aramis
22 janvier 2011 @ 08:34
François, tout en restant sur mon opinion, je suis désolé si j’ai pu laisser croire que je manquais d’attention envers la qualité de vos messages et au souci que vous avez d’argumenter d’une manière sérieuse et au surplus plaisante à lire.
Simplement, le temps est parfois un peu compté… et je trouve déjà que je passe un peu trop de temps à écrire sur ce forum depuis que je l’ai découvert, quel que soit le plaisir que j’ai à le faire et à lire les contributions d’autrui.
S’agissant de Berlin, la reconstruction du palais impérial sur Unter den Linden est en cours. Mais il n’y avait plus de palais impérial à Berlin même et ses ruines avaient été remplacées par un bâtiment moderne et affreux à mon goût qui au surplus avait été construit par les dirigeants de la DDR. Donc, effacer le symbole du communisme et reconstruire ce palais disparu a un sens ou plutôt peut avoir un sens, car j’avoue que même dans ces circonstances je ne suis pas vraiment convaincu non plus par cette reconstruction. Ce que l’histoire a défait, pourquoi le refaire à tout prix ? Encore que ce qui a été reconstruit près de la porte de Brandebourg et que j’ai vu cet été ne manque pas d’élégance… mais le no man’s land qui avait été fait autour de cette porte au temps de la partition de Berlin exigeait une reconstruction… qui au demeurant fait tout de même un peu kitsch…
Par ailleurs, loin de moi de mépriser les allemands ou les polonais, j’ai une grande affection et admiration pour les allemands et en tout cas je respecte ces deux peuples. Mes dires n’étaient pas pour eux…
Je vous souhaite une bonne journée.
francois
22 janvier 2011 @ 15:41
Aramis,
Je ne suis toujours pas convaincu par vos explications concernant le palais de Berlin. Il avait bel et bien disparu comme les Tuileries. Identite de situation.
Je ne crois pas qu’il y ait une arriere pensee de revanche politique des Allemands dans le remplacement du palais de la Republique par le palais royal, simplement des considerations d’esthetique et d’urbanisme, et aussi historiques. (incidemment,et sans vouloir couper les cheveux en quatre, le palais en question n’est pas sur Unter den Linden, mais au dela du pont, sur l’ile.) En parlant d’Unter den Linden avez-vous remarque que beaucoup de batiments historiques annihiles il y a encore peu ont ete reconstruits a l’identique au frais d’entreprises qui ont en echange ete autorisees a s’y installer. En particulier celui qui est le dernier sur Unter den Linden avant le pont qui mene au palais. La reconstruction du palais s’imposait a cause de l’environnement, tout comme pour les Tuileries.
Avez-vous pousse jusqu’a Dresde ou « la volonte reactionnaire a pousse l’impasse de l’imagination » non seulement a reconstruire a l’identique la cathedrale protestante de Notre Dame mais jusqu’a reproduire toutes et chacune des innombrables maisons du quartier qui l’entourait. Une poule qui n’est pas entouree de ses poussins c’est deprimant, d’autant plus que ca ne permet pas de restituer l’echelle. Quand j’ai vu le projet en 2003 je n’arrivais pas y croire. Il faut le faire! Sans compter que contrairement a la place du marche de Varsovie ou la plupart des maisons subsistaient a l’etat de ruines, celles de Dresde avaient ete totalement obliterees (oserai-je dire « comme les Tuileries ») par les gentlemen de la RAF. En attendant je les remercie( les restaurateurs) de m’avoir permis d’admirer cette eglise que sans ces maniaques je n’aurais pu qu’imaginer en revant devant de vieilles photographies en noir et blanc. On en est reduits a devoir aller a l’etranger pour connaitre ce genre de joies. C’est un peu comme les Americains qui du temps de la prohibition devaient s’expatrier pour s’envoyer une lampee.
« Ce que l’histoire a defait, pourquoi le refaire a tout prix? » Mais evidemment il y a des cas ou ca s’impose (je ne vais pas tout repeter). Ce que l’histoire a defait, elle a eu parfois grand tort de le defaire et aucune fatwah n’a le droit de nous interdire de corriger cette erreur. Meme en se rendant coupable de faire du pastiche, mea maxima culpa.
L’histoire n’est pas infaillible.
Avouez que de la maniere dont vous aviez redige vos remarques peu flatteuses, les Allemands et les Polonais auraient ete justifies de les prendre pour eux. Alors c’etait pour qui?
Je me demande si jour apres jour on ne devient pas « accros » a ce site. Il faudra peut-etre un jour faire une cure de desintoxication…
A vos marques!
Aramis
22 janvier 2011 @ 18:14
François, « y a pas à tortiller » comme aurait dit la comtesse de Paris (dans une entretien à la télé…), vous êtes excellent avocat de votre cause… !! vous avez en tout cas la foi qui relèverait les Tuileries !!
qd je disais Disney et autres, et peuples sans histoire c’était plus en pensant aux pastiches de Las Vegas (où je ne suis d’ailleurs jamais allé…) et autres… Aurais je pu avoir une telle pensée pour nos amis polonais et allemands, nos frères européens, c’est à dire nous mêmes finalement…!
Thierry
24 janvier 2011 @ 01:19
« Un jour viendra peut-etre ou l’un des jumeaux de Louis XX epousera une fille de Barack Obama sans pour autant lui faire perdre ses droits a la couronne de France » écrivez-vous, cher François, en 330…
Rien ni personne ne s’y opposerait mais souffrez que l’on se pose la question de savoir si cela aurait encore le moindre sens…ce qui n’enlève rien à la noblesse du combat!
Le petit-fils d’Obama, parfaîtement bilingue anglais/espagnol, s’installant dans les appartements du « Nouveau-Tuileries » que les concessionnaires de nourriture « fast-food » et distributeurs de high tech, lui auraient fait somptueusement aménager, pour le remercier d’être l’un de leurs sponsors: quelques discrets panneaux publicitaires de bon goût, en façade arrière, par exemple…
Une idée à creuser!!!
francois
24 janvier 2011 @ 03:11
Aramis,
Je partage evidemment votre empathie pour nos cousins Allemands et Polonais. L’Europe englobe dans une totale fraternite tout ce qu’a represente Canaletto. Des reproductions de ses oeuvres devraient figurer en bonne place a Bruxelles commes illustrant l’unite culturelle de l’Europe. La Turquie n’y a pas de place naturellement. Il n’en est pas moins inelegant pour le moins de la faire lanterner en lui donnant de faux espoirs par lachete naturellement.
J’aimerais cesser de jouer au ping-pong contre des meules de foin ou les balles se perdent sans echo contre des « adversaires » qui semblent completement demunis d’arguments. Allez-vous un jour descendre dans l’arene? (Sarko n’a-t-il pas dit : »Descend si tu l’oses » ou quelque chose comme ca?)
Il vous reste une solution: envoyer votre cotisation au Comite pour la Reconstruction des Tuileries. Merci d’avance.
PS. Pour enrichir votre collection je vous invite a voir l’hotel de Salm (palais de la Legion d’Honneur) en Californie, le Parthenon (a Atlanta? je n’en suis pas sur), et les palais jumeauxde la place Louis XV (Concorde pour les intimes) a Philadelphie (je crois). Je ne suis pas retourne aux USA depuis 1966 et Alzheimer aidant mes souvenirs se troublent. Il n’y a pas que Las Vegas…
Bien a vous,
Francois legitimiste
francois
24 janvier 2011 @ 10:17
Thierry,
Vous ne pouvez pas vous empecher de reduire notre sujet de discussion a l’adequation de notre societe a une hypothetique restauration monarchique. Ce n’est pas le sujet. Je me limite a l’etude des droits de l’heritier legitime. Que ces droits trouvent ou non l’occasion de s’appliquer a une situation concerte. Le reste qu’il est permis naturellement a tous d’envisager demeure pour moi en dehors du sujet et ne doit pas etre jete comme un peau de banane a chaque fois que les droits d’un heritier sont etudies pour empecher toute discussion de ces droits. Les ayatollah ont jete leur interdit sur ces discussions.
Les Tuileries reconstruites n’auront jamais un fumet de « fast food » perceptible quelle que soit l’origine des fonds ayant sevi a leur reconstruction. A chaque epoque on finance avec les moyens dont on dispose. Voudriez-vous que ce soit avec la vente d’ indulgences? Quoi qu’il en soit je persiste a penser que ces soupcons concernant le financement de ce projet ne sont mis en avant, faute d’arguments plus valables, que comme PRETEXTE peu serieux pour s’opposer a cette reconstruction. Etes-vous pour l’avortement sous pretexte que le pere abusif avait des vues sur la dot de sa victime?
Que le petit homme rouge des Tuileries (que tout familier des Tuileries doit connaitre) vous ait en sa sainte garde,
Francois Legitimiste
francois
24 janvier 2011 @ 15:14
Thierry,
Je voulais dire une situation « CONCRETE ».
J’ai beau me relire attentivement des fautes de frappe passent toujours au travers.(idem pour les « fonds ayant SERVI.. »)
Quand le 20 Janvier vous m’avez souhaite « bonne nuit » (je suppose), en Japonais vous ne vous etes pas plante, il etait ici minuit 30. J’admire vos talents a l’utilisation d’Internet, je ne saurais faire la meme chose en utilisant l’alphabet local. Aie aie aie! Vous allez deviner que je ne suis pas au Viet-Nam dont la langue est romanisee! Exemple: Chuc ong ngu ngon!
Francois legitimiste
Thierry
24 janvier 2011 @ 17:58
Merci de me permettre un mot pour François:
フランソワさん、あなたとお話できてとても楽しいです!!
アンヴァリッドよりこんにちは!!
Thierry
Aramis
24 janvier 2011 @ 21:21
François 330 : un autre mariage peut être envisage au vu des lois espagnoles. Allons jusqu ‘au bout des mariages possibles ! Gaston d’ Orléans avec le duc de Berry dans 25 ans pour mettre fin a la querelle !!!
Aramis
24 janvier 2011 @ 21:35
François 335 : … Sauf que passant hier aux tuileries j’ai pense qu’il serait déraisonnable de boucher la vue qui s’étend sur toute la majesté du Louvre grand ouvert par la reconstruction d’une barre, fut-elle sur le modèle des anciennes tuileries, qui masquerait tout cela a nos regards émerveillés ! Je vous assure, voir depuis les terrasses qui dominent la place Louis XV a la fois les champs Elysées et de l’autre coté l’immensite inouïe du palais de nos rois, c’est prendre une leçon de majesté française ! J écris d’ un iPhone donc excusez les fautes , cher François…
francois
25 janvier 2011 @ 08:16
Aramis,
Je dois repondre a vos projets d’union matrimoniale deux choses:
– Cela ne coincide pas avec la Loi Fondamentale qui exige un mariage catholique et je doute que vous puissiez obtenir une dispense du Vatican
– Vous oubliez qu’il sagit de jumeaux. Il en restera un pour poursuivre le conflit
Concernant les Tuileries vous etes un cas desespere et vous etes venu a bout de ma bonne volonte. De toutes facons ce que vous prenez abusivement pour le « palais de nos rois » est pour la presque totalite le Louvre de Napoleon III. Vous m’avez bien mene en bateau avec vos plaisanteries. Vous etes vous bien amuse au moins?
Je cesse de jouer. Point final. Adios.
Thierry, n’ayant pas vos competences a manipuler l’ordinateur, je vous dis prosaiquement arrigato, hasta luego! Caramba!
Francois royaliste, donc automatiquement legitimiste.
Thierry
25 janvier 2011 @ 17:48
@ François (en 336) et Aramis (en 340)
Grâce à vous, Aramis, je n’ai plus besoin de me creuser la tête, pour dresser une contre-argumentation, à la hauteur de la brillante plaidoierie de François, en faveur de la résurrection des Tuileries, plus encore que d’une simple « reconstruction »… le mot n’est pas trop fort, puisqu’il ne reste pas pierre sur pierre!
Vous avez, en quelques mots, synthétisé ce que je n’osais même me dire à moi-même, depuis l’époque où, garçonnet féru d’histoire, j’ai réalisé que nous avions également été privés de ce sublîme château,
les révolutionnaires du siècle d’après (toujours les mêmes…pillages, meurtres, destructions…) ayant cherché délibérement à incendier Paris.
François, j’ai fait quelque chose pour vous, cet après-midi: songeant à vous dans votre Thébaïde de Bangkok ou de Phnom Phen, je suis allé faire une promenade, qui vous fut spécialement dédiée, le long de la Seine, que j’affectionne, et arrivé à hauteur du musée d’Orsay, j’ai franchi la passerelle Solférino, pour traverser transversalement le Jardin des Tuileries, de façon à me retrouver, une fois de l’autre côté, à hauteur de la statue de Sainte Jeanne (place des Pyramides),
au pied du Pavillon de Marsan, côté Nord, rue de Rivoli donc.
Je peux vous garantir qu’Aramis a mille fois raison: la « trouée » qui permet d’apercevoir au loin l’une des façades extérieure de la Cour Carrée, est absolument sublîme et il serait fort contrariant de la voir bouchée par l’énorme façade de « Nouveau-Tuileries », contre laquelle on viendrait s’écraser, comme les mouches à une paroi hélas qui ne serait pas en verre mais de béton massif.
Entendons-nous bien: je serais enchanté que le Château des Tuileries n’eût pas été détruit! Quel Français, un tant soit peu amoureux de l’histoire architecturale et artistique de son pays, ne le serait pas?…mais l’irréparable ayant été commis, la perspective ainsi dégagée est tout simplement indépassable de beauté.
Construire de neuf, à cet endroît, serait plus qu’un crîme, une faute de goût impardonnable! Même la fameuse « pyramide » en est réduite à son importance réelle, c’est à dire à pas grand’chose, on l’apercoit à peine, tant la majesté du site parle d’elle-même, et lorsque l’on se retourne, après avoir admiré l’Arc du Carrousel et les « chevaux de Saint-Marc » (je plaisante, les vrais étant retourné à Venise (…snif…non! je ne l’ai pas dit! que je les regrette, chez nous!), le coeur est secoué à contempler au loin l’Arc de Triomphe, après avoir sûbi les attaques de la beauté, côté Louvre.
Je suis définitivement opposé à la reconstruction, ne serait-ce que sur un plan esthétique pur et simple, je ne parle même pas de tous les « a-côtés » administratifs, financiers, accomodements et autres…
Désolé, cher François, de ne point vous rejoindre mais n’hésitez pas à contre-argumenter, c’est toujours un plaisir de vous lire et ma foi, je comprends fort bien votre nostalgie d’un Paris disparu, puisque vous avez échangé le bonheur d’y résider, contre des plaisirs que je n’imagine pas moins grands, dans la vaste, splendide et mystérieuse Asie, qui vous fait peut-être rêver de projets dont vous n’appréciez peut-être pas tout à fait la portée appropriée ou non, sous nos cieux d’Île-de-France, aujourd’hui d’un merveilleux gris-clair presque opalescent, et d’où je vous adresse mes salutations très amicales, ici à Paris, 6h moins le quart du soir, chez vous presque au coeur de la nuit, si vous me lisez bientôt…
Votre serviteur,
Aramis
25 janvier 2011 @ 23:38
François, je suis surpris que vous interprétiez comme vous ayant mené en bateau le fait que je ne souscrive pas à votre projet de reconstruction. On peut être excellent avocat de sa cause et pourtant ne pas parvenir à convaincre…. Par ailleurs, n’être pas convaincu, ce n’est pas nier la valeur ou l’intérêt des arguments d’autrui. Les vôtres m’ont intéressé. Enfin, l’on peut échanger sans se prendre trop au sérieux… Dommage que vous mettiez un terme à l’échange dans ces conditions, mais de toute façon cet échange devait avoir un terme. Et l’heure en était venue.
Je suis sur que nous aurons l’occasion de nous relire sur d’autres sujets !
To the happy few…
Aramis
26 janvier 2011 @ 15:58
Thierry, comme sur une autre rubrique du blog, ne pouvant ni plus ni mieux dire que vous ne l’avez fait, je vous remercie d’avoir exprimé de la manière la plus élégante que soit mes sentiments profonds. Je vibrais en vous lisant…
Aramis
26 janvier 2011 @ 15:59
la plus élégante QUI soit (c’est ce qu’il faut lire dans le message ci-dessus bien sur)
francois
26 janvier 2011 @ 17:57
Thierry, Aramis,
Ce serait faire erreur que de croire qu’il y a frustration a ne pas avoir convaincu. Ce serait d’autant plus sot que convaincre serait faire mourir le debat.
Mais precisement je me suis lasse de ne voir aucun debat. D’alimenter ce qui n’a precisement pas ete un « echange » puis qu’il n’y a pas eu « echange », mais un point de vue argumente a sens unique qui n’a jamais trouve d’echo de meme nature.
Thierry, j’admire votre confiance qui vous fait accepter
la situation actuelle avec un minimum d’esprit critique. Voila les grands architectes qui ont contribue a la construction des Tuileries rabaisses au dessous des incendiaires de 1871 et des demolisseurs de 1883. Et hop! Je suis aussi surpris de vous voir, vous admirateur sourcilleux de l’architecture authentique, vous extasier sur la facade exterieure de la cour carree, facade qui n’est qu’un pastiche Napoleon Troisieme rhabillant un bati ancien maintenant invisible. Vous preferez l’architecture patissiere de Lefuel a celle de Lescot, Le Vau et autres pignoufs. C’est votre droit.
Ce que vous admirez de confiance pour « l’immensite inouie du palais de nos rois » » d’une « indepassable beaute » n’est que la grandiose patisserie de Napoleon III. J’ai remarque aussi que quand vous arrivez au musee d’Orsay vous n’etes pas saisi d’emotion devant le fantome du grandiose Palais d’Orsay napoleonien que la Troisieme republique a remplace par cette horrible gare d’Orsay. On aura peut-etre un autre jour l’occasion de deplorer les Cent Jours qui nous ont prives du quadrige de Venise que les Allies n’avaient pas reclame en 1814.
Le « vol de l’Aigle de clochers en clochers juqu’au tours de Notre-Dame » chante dans les manuels des faussaires de l’Histoire nous a coute cher (Ruineuse indemnites de guerre, occupation militaire de plusieurs annees, restitution des pillages napoleoniens, perte de l’ile Maurice, j’en passe et des meilleures). Ca a ete le lot de Louis XVIII de reparer les degats.
Je participerai peut-etre a un debat sur ces sujets qui continuent de m’interesser avec des partenaires soucieux de debattre serieusement de maniere argumentee solidement.
Thierry, vous vous rapprochez trop, je me recouvre de feuilles de palmiers pour ne pas etre decouvert. Je ne peux pas m’enfoncer dans la riziere, il y a la un cobra qui vient de tuer une de mes chiennes.
Francois legitimiste
Bonne chance.
Thierry
26 janvier 2011 @ 20:54
@ Aramis, cher ami internétique du forum N&R, je suis plus que flatté – extrêmement touché – par un tel complîment (en 344) venant d’une personne de votre qualité…
…Mais c’est vous Aramis, qui m’avez inspiré, par l’audace des quelques lignes percutantes et si profondes (en 340), que vous avez envoyées de votre I-phone, en cet instant, véritable instrument de connexion névralgique, avec nos grands anciens, qui ne cessent d’exister à nos côtés!
Je n’oublie pas François, dont les coups de boutoir acharnés mais non vains, peut-être portés depuis les sublîmes temples de Chiang Maï, dans les hautes montagnes du Nord-Thaïlande, manifestent à quel point lui manque sa patrie – notre mère – et je formule le voeu de poursuivre tout trois, ce passionnant débat dans lequel nous sommes frères.
francois
26 janvier 2011 @ 22:13
Thierry,
Coucou c’est encore moi. J’ai du mal a decrocher (c’est le cas de tous les drogues) mais les appels nocturnes des muezzins m’ont reveille et je n’arrive pas a me rendormir, alors je vous propose une experience. Ceci nous ramene a la facade exterieure de la cour carree dont la vue vous apparait « sublime ». Rien que ca. Une breve seance d’endoscopie au coeur du Louvre vous prouvera qu’il s’agit d’une facade plaquee sous Napoleon III sur l’originale. Malgre mon absence de documentation je vais essayer d’etre exact. Il s’agit de la facade du pavillon central de cette facade, son element le plus remarquable, le plus defigure.
Vous entrez au Louvre, vous prenez l’escalier Henri II.
A mi hauteur vous voyez une fenetre double mais elle n’ouvre pas directement sur l’exterieur. De l’exterieur c’est autre chose que l’on voit: une fenetre simple. Il s’agit de la facade plaquee devant l’originale.
Voila toute votre admiration pour ce pavillon sublime qui s’effrite des que vous constatez qu’il ne s’agit
que d’un plaquage artificiellement impose a un site qui cesse d’etre authentiquement le « palais de nos rois »!(celebre par Aramis 340)
A part la continuation de cette facade a droite et a gauche du pavillon central marque au fer rouge du chiffre imperial de Badinguet vous ne voyez rien du Louvre original.
Je ne doute pas que vous trouviez une pirouette pour vous remettre sur pieds mais je tenais a rappeler des realites terre a terre. Du pavillon de Flore au fonds de la cour carree il n’y a rien (a part l’avancee du vestibule de la galerie d’Apollon) du « palais de nos rois » d’autre que ce que l’imagination peut vous faire voir.
Helas!
Ceci etant dit j’ai la plus grande admiration pour l’oeuvre de Napoleon III. Ce que j’en ai dit etant seulement dans l’optique de montrer que vous vous faites des illusions quand vous croyez y voir ce qui n’est pas.
Il n’en n’est pas moins que le Louvre de Napoleon III si impressionant et si intelligent dans son plan n’a jamais passe pour un chef d’oeuvre architectural digne de la veneration que vous lui temoignez.
Les muezzins etant redevenus silencieux, je vous quitte.
Francois legitimiste.
francois
27 janvier 2011 @ 09:46
Thierry, J’ai trouve un remede a l’exil volontaire mais neanmoins frustrant. J’ai dessine et me suis construit au milieu des rizieres un petit chateau Louis XVI qui est assez surprenant et certainement unique dans son genre. Mais maintenant je veux le vendre car c’est mon heritage et s’il m’arrive un accident les charognards le reduiront au neant en moins d’un jour et mes heritiers n’en garderont que le souvenir inutile. Voulez-vous l’acheter: une folie neo-classique entouree de rizieres peuplees de cobras? Ca vous tente? Nos corespondances n’auront pas ete inutiles. Comment vous envoyer des photos par courriel sans passer par ce forum? C’est vous l’expert en informatique, pas moi. Saviez-vous que je tape ces E-mails avec une plume d’oie comme au temps de la monarchie absolue de Louis XIV ce dont bien des esprits avances se sont deja doutes. Je persiste dans ma decision d’abandonner non pas un debat, mais un monologue sans echos. On ne peut pas se battre en duel avec des adversaires qui refusent de croiser le fer. Alors vous l’achetez ce petit Trianon ou se heurte dans la nuit (et le jour aussi d’ailleurs) le chant des muezzins? Vous pourrez triomphalement decrocher le portrait de Louis XX et le remplacer par une foultitude de petits et minuscules dauphins a la mode de chez vous. Quelle victoire sur les dinosaures!
Francois Legitimiste
Thierry
27 janvier 2011 @ 19:27
@ Très touché par votre proposition, François mais… »le chant des muezzins »…pas ma tasse de thé, je laisse ça aux bobos, en mal d’orientalisme.
J’aurais grand plaisir à vous visiter, en revanche, ayant tant de souvenirs à déambuler dans le parc des Trianons, par tous les temps et en toute saison, je serais curieux de voir ce que cela donne « entourés de rizières, peuplées de cobra »!, en ayant la joie de vous connaître!
Aramis
27 janvier 2011 @ 21:41
François 348 disons palais de nos « souverains » si vous préférez ou palais de Napoleon III si vous préférez encore… d’un certain point de vue, peu importe qui a construit, complété, achevé ce palais… etc., peu importe qu’il y ait quelques placages ou autres, l’essentiel est que tout cela soit trés majestueux.
Vous niez qu’il y ait eu échange…. mais ce n’est pas parce que vous jugez que n’est pas recevable un argument esthétique (« perspective », fut-elle décalée, et fut-elle le résultat involontaire de la destruction des tuileries) qu’il faut dire qu’il n’y a pas eu d’argumentation.
Ce simple constat d’une majesté sans pareil, qui est en soi un argument, me suffit à moi et tous les détails que vous donnez sur le Louvre et autres, dont j’admets que je n’en connais sans doute pas le dizième par rapport à vous (voyez mon humilité !), ne sauraient prévaloir à mon sens, mais à mon sens seulement je l’admets.
Mais j’aurais l’occasion de dire un petit mot sur le mode de raisonnement que j’aperçois chez beaucoup de contributeurs légitimistes, que ce soit sur l’héritier légitime ou tout autre sujet… c’est fort intéressant à étudier précisément parce que cela transcende les sujets abordés…
Bonne nuit dans votre charmante demeure… qui excite au demeurant la curiosité…
Aramis
27 janvier 2011 @ 21:47
Waouuu,Thierry (347)… nous allons achever ici nos échanges d’amabilité en cette rubrique, nous les reprendrons dans une autre sans doute !!
francois
28 janvier 2011 @ 12:12
Thierry,C’est la sonnerie des cloches qui convient aux bobos en manque d’exotisme. Il va falloir vous faire une raison mais l’avenir appartient aux muezzins et bientot l’etude de la shariah remplacera rue Soufflot celle du code civil. Il faut savoir vivre avec son temps. Vous ne saurez pas vous montrer politiquement incorrect au point de me contredire je suppose.
J’ai apercu un objet suspect dans le firmament et je voudrais savoir si c’etait vous, chevauchant Google Earth pret a me depister sous les palmiers? Je me suis dissimule sous une grosse feuille de bananier qui m’a paru plus efficace.
Aramis, ne manquez pas de nous faire part de vos conclusions quand vous aurez mene a bien vos etudes psychiatriques sur un echantillon de population legitimiste representatif. On ne doit negliger aucune occasion de faire progresser la psychatrie et vos observations sont attendues avec anxiete par la communaute scientifique. On ne sait jamais, elles rejoindront peut-etre celles de Rhachida Dati sur les Traditionnalistes qui ont revolutionne le point de vue que l’on a maintenant sur les canards sauvages.
Ecrit ce jour dans le Trianon Asiatique.
Bon courage et assalamou alikoum.
Francois legitimiste
Thierry
28 janvier 2011 @ 13:34
@ François (en 348 et 353), je suis mdr (=mort de rire) à vous imaginer planqué sous une large feuille de bananier, en tâchant d’apercevoir le satellite de google earth, vous darder de ses rayons, au travers de la lumière filtrée de la jungle! Et avec ça, capable de nous faire une visite du Louvre, comme si nous y étions et gravissions en votre compagnie, l’escalier Henri II…Chapeau!
@ Bon vent Aramis (en 352), et excellente journée à vous (ou soirée), à bientôt!
jean-marie
28 janvier 2011 @ 16:02
Bonjour à tous.
Un entretien de Luis-Alphonso de Borbon y Martinez-Bordiu est paru dans le magazine Hola.
6 pages pour ceux qui parlent Espagnol ou il évoque l’affaire de la tête d’Henri IV (rien d’inédit).
Il déclare aussi ceci pour ses partisans:
« Le legs que j’ai reçu de mon père est éminemment culturel et historique:je n’ai aucune revendication.
Que personne ne pense que je rêve que je vais être roi de France! »
Il ne parle ni de son absence à Saint-Denis pour la commémoration de la mort du roi Louis XVI et pas davantage sur son site duc d’Anjou.
Cela va faire trois mois que ce site est en construction,c’est long non?.
Aramis
28 janvier 2011 @ 17:30
Voici un duc d’Anjou très raisonnable somme toute… laissant la place aux Orléans pour la partie politique de l’héritage… or la politique est tout de même ce qui est l’essentiel aux yeux des monarchistes ! Dont acte ! et… chiche !
Thierry
28 janvier 2011 @ 17:52
@ Jean-Marie!
Trois mois ne sont vraiment pas grand’chose, ni quelques commémorations manquées, pour ceux qui, depuis deux cents ans et plus, portent le deuil de nos rois chassés!
Jean-Marie, mon ami, trouvez autre chose, je vous prie, et appréciez plutôt, chez notre Alfonso, la tête politique et la grandeur à lui aussi venue d’Hispanie!
Padraig
28 janvier 2011 @ 18:29
Aramis 356
Il commence, en prenant de l’âge et en mûrissant à se méfier de ses « amis » français… Comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide (ou l’eau chaude si l’on préfère) !
francois
29 janvier 2011 @ 00:23
Jean-Marie,
Je dois reconnaitre qu’il y a loin entre la serenite du Duc d’Anjou (le vrai) et les grenouillages de feu le Duc d’Orleans (comte de Paris pour les midinettes) dans les eaux troubles d’Alger des annees 40 ou pendu aux basques du Gal de Gaulle : »Moi, m’sieur, moi m’sieur! » avec les brillants resultats que l’on sait.
Il a en effet davantage de dignite.
Vous avez mis le doigt sur un point essentiel, involontairement sans doute.
Salut et Fraternite!
Francois legitimiste
francois
29 janvier 2011 @ 10:03
La France defiguree par des reconstructions abusives, pastiches dus a des esprits reactionnaires maladifs. Liste. Malheureusement j’ai prejuge de mes forces et faute de documentation je ne peux livrer qu’une tres courte liste de ces clochers, tours, fleches…:
– Notre-Dame de Bourg
– N. D. du Port de Clermont-Ferrand
– Collegiale-Ababtiale de Conques
– Saint Paul, Issoire
– N D. des Miracles de Mauriac
– N. D. de Paris et la Sainte Chapelle
– Saint Nectaire
Alors que faut-il faire? Les raser une seconde fois?
Francois legitimiste
francois
30 janvier 2011 @ 03:12
Avez-vous remarque qu’en allumant votre ordinateur vous ne percevez plus les relents d’encens qui s’en degageaient naguere encore? Thierry et Aramis enfin sensibles au ridicule ont du ranger leurs encensoirs dans des placards.
Francois legitimiste
francois
30 janvier 2011 @ 15:19
Jean-Marie (302)
Vous reprochez a Louis XVIII et Charles X de n’avoir rien fait pour Versailles. Ils s’y interessaient toutefois: » Le chateau de Versailles renfermait (pendant la Restauration) une population toute entiere. Le Roi y donnait des appartements a ses anciens serviteurs et aux personnes bien recommandees…Ces appartements etaient une petite douceur accordee aux gens ruines par la Revolution… » Citation de
G. Lenotre dans « La captivite et la mort de Marie-Antoinette » chez Perrin, edition de 1924 page 263. Sous la Monarchie de Juillet cet usage charitable des lieux a cesse pour laisser la place libre aux extravagances devastatrices de Louis-Philippe. J’attends toujours votre reponse a ma question: d’apres vous : « grace a lui les etrangers y font queue a longueur (sic) », vous faites allusion a quoi? C’est le palais des rois qu’on va voir a Versailles, pas la galerie des Batailles ni les clapiers de l’aile du Nord.
Il fut un temps ou Aramis avait resolu de s’interesser a Louis-Philippe. Je serai heureux d’ajouter « avec morgue et fanatisme » un trait qui illustrera le caractere de ce milliardaire grippe-sous. Rosalie Lamorliere, la pauvre servante du concierge de la Conciergerie qui s’etait trouvee au service de Marie Antoinette a la Conciergerie
et lui avait apporte discretement dans sa cellule les consolations de sa charite heroique, beneficiait sous la Restauration d’une pension de la Duchesse d’Angouleme. Elle cessa de revoir cette pension avec la revolution de Juillet. Il n’y a pas de petites economies, n’est-ce pas?
Francois legitimiste
francois
30 janvier 2011 @ 15:23
Erratum: « elle cessa de RECEVOIR… »
Thierry
30 janvier 2011 @ 20:00
@ Cher François (en 361), je comprends combien vous n’êtes pas insensible à cette précieuse et délicate odeur…lisez donc, mon cher, sur quoi je tombe, en songeant à votre humeur:
Par ses effets sur l’organisme, il est prouvé que les senteurs de l’encens modifient les ondes cérébrales, qui réagissent en envoyant des messages électriques ou hormonaux à l’organisme, influent de manière notable notre état psychique et corporel : cela s’appelle L’AROMATHERAPIE.
L’aromathérapie renforce et stimule nos systèmes de défenses naturelles et lutte contre les effets du stress en agissant sur le système nerveux central. Certaines ont un effet sédatif, d’autres stimulent et quelques-unes rétablissent un équilibre perturbé.
N’ayez crainte, mon cher ami du net, tout ce qui est en mon pouvoir, je vous le dis tout net, je le ferai pour vous, fût-ce en Malaisie!
Votre bien dévoué,
Aramis
31 janvier 2011 @ 12:37
François… légitimiste (on l’aurait deviné) :
vous dites « Rosalie Lamorliere, la pauvre servante du concierge de la Conciergerie qui s’etait trouvee au service de Marie Antoinette a la Conciergerie et lui avait apporte discretement dans sa cellule les consolations de sa charite heroique, beneficiait sous la Restauration d’une pension de la Duchesse d’Angouleme. Elle cessa de revoir cette pension avec la revolution de Juillet. Il n’y a pas de petites economies, n’est-ce pas? ».
Si Louis Philippe a agi ainsi, ce n’est pas à son honneur. Mais je ne comprends pas : si c’était la duchesse d’Angoulême qui payait sur sa pension, je vois mal en quoi L-P est impliqué là dedans. S’il a supprimé la pension de la duchesse d’Angoulême, la suppression de la pension de la chère Rosalie n’est qu’une conséquence indirecte de cet acte. Si c’est la duchesse qui n’a plus payé suite à son exil, c’est sur elle que repose la suppression de la pension de Rosalie (ce qui peut légitimement se justifier par une diminution de ressources de la duchesse elle-même). Donc, merci d’éclairer ma lanterne de votre science illuminatrice qu’internet permet de propager jusqu’ici depuis les lointaines contrées où vous nous dites résider…: en précisant le rôle de L-P en la matière ? je n’ose vous en remercier par avance de peur que vous m’accusiez de ressortir l’encensoir que vous avez cru déceler dans le si doux et aimable échange que j’avais eu avec Thierry….
De toute façon, c’est une forme de naïveté que de compter sur la gratitude des puissants. Dommage pour la pauvre Rosalie… qui aura peut être milité du coup pour l’instauration d’une République… ?!!
francois
1 février 2011 @ 12:45
Aramis,(365)
Je suis heureux d’etre en mesure de vous eclairer. En effet comme vous vous en doutiez j’etais cache derriere un rideau (pas sous une feuille de bananier) dans le bureau de Louis-Philippe qui se trouvait comme vous le savez au rez-de-chaussee de l’aile sud des Tuileries sous la terrasse qui deviendra sous Napoleon III les nouveaux salons de l’Imperatrice, celui des huissiers, le vert, le rose et le bleu. Le calme du soir regnait et j’ai pu distinctement l’entendre dicter a son secretaire qui faisait des heures supplementaires car il voulait gagner plus en travaillant plus: « N’oubliez pas des demain de ne pas donner suite a la pension de cette zelee mal a propos de « Rosalie La Fayoteuse », qu’elle recevait de la fille de la veuve Capet! »
» Sire, lui fut-il repondu, nous avons parfaitement compris qu’au lieu de faire des largesses qui ne rapportent rien, il faut desormais nous concentrer sur le rapport de votre fortune qui vient de s’augmenter
de l’heritage du Prince de Conde que l’influence de votre amie sa maitresse a fait tomber dans votre escarcelle apres son suicide rocambolesque ». « C’est bon mon ami, vous pouvez vous retirer, n’insinuez rien qui pourrait etre mal interprete, demain nous avons une rude journee devant nous, nous n’avons pas fini de compter mes pesetes ».
Je tombais moi aussi de sommeil et je me suis faufile en catimini a la suite du secretaire. Vous voyez, Aramis que bien que votre question eut pu sembler assez sotte a priori, j’ai eu le plus grand plaisir a eclairer votre lanterne.
Thierry,
Apres avoir respire des tonnes de fumee d’encens comment se porte votre equilibre perturbe. Est-il en voie de retablissement? Doit-on dans ce cas s’attendre a ne plus avoir l’occasion de vous lire? En tous cas je comprends maintenant votre motivation a en avoir fait un usage immodere. Vous etes pardonne.
Mon meilleur souvenir asiatique.
Francois legitimiste
Aramis
1 février 2011 @ 19:31
beaucoup d’imagination, peu de fait dans la réponse de François, comme pourront le constater les lecteurs à supposer qu’il en reste pour lire les contributions de cette rubrique….
Aramis
2 février 2011 @ 07:47
François, serais-tu partant pour la reconstruction de Marly ?
et de saint-cloud pour laquelle milite charles-philippe d’Orléans ? je ne sais qu’en penser faute d’avoir pu lire sur ce point tes obserbations toujours aussi éclairées qu’éclairantes ?
francois
2 février 2011 @ 10:52
Aramis,
Bonne question.
Marly, non, c’est trop loin et l’harmonie du site ne le rend pas indispensable.
Saint-Cloud, oui, bien que ce soit un dada auquel c’est accroche avec un peu de retard un prince en quete de publicite, (il est important de choisir les rateliers ou il est rentable de manger) mais pas de la maniere qu’ils proposent qui ferait durer la reconstruction un peu plus de trois siecles au bas mot.
Eclaire? Attention a la note d’electricite!
De toute facon il y a assez de pain sur la planche avec les Tuileries. Et il faut d’abord eliminer tous les adversaires…
Francois legitimiste
francois
2 février 2011 @ 11:47
Aramis,
Pour une fois je suis d’accord avec vous.
Nous abusons de ce site qui me semble de moins en moins frequente par les chalands habituels. Il y a deux raisons possibles
– nous y avons cree des emboutaillages qui ont lasse les amateurs
– tous se sont rallies a Louis XX et le combat a cesse faute de combattants.
Quoiqu’il en soit j’ai tout dit ce que j’avais a dire et sur la Legitimite, et d’autres ont montre qu’ils etaient plus competents que moi, et aussi sur le Tuileries. Je vais donc prendre de la methadone et m’arracher a la frequentation de ces lieux en remarquant toutefois que ce service nous a fait faire de serieuses economies en comparaison de ce que nous aurait coute le recours aux PTT.
Je continuerai bien sur a regarder les reportages que nous propose Regine a qui j’adresse mes remerciements.
PS. Prenez garde a la colere de votre « duc d’Anjou » qui en a pris plein les gencives de vos remarques peu amenes contre les maniaques reacs fanatiques qui veulent reconstruire a tout pris. Ce qui a ete dit contre les Tuileries s’applique aussi aux reconstructeurs de Saint-Cloud…
Bonne chance.
Francois legitimiste
annie
2 février 2011 @ 12:56
je pense que François Aramis et Tierry devraient
échanger leurs mails pour discuter entre eux afin
de nous épargner leurs bétises.
Marie du Béarn
2 février 2011 @ 14:52
Je vous rejoins dans votre proposition Annie.
Ces messieurs devraient échanger leurs adresses mail par l’intermédaire de Régine, pour lui éviter la lecture et la validation de leurs commentaires personnels qui n’en finissent plus.
Qu’en dites-vous chers messieurs monopoliseurs?
Thierry
2 février 2011 @ 16:15
Adieu François, adieu Aramis,
le couperet est tombé de la main d’Annie-La-Justice,
Adieu nuits fiévreuses de recherches sur le net,
Adieu senteurs capîteuses de l’encens,
afin de nous convaincre d’un projet fort honnête
mais qui se heurte à la dureté des temps!
Piapias
2 février 2011 @ 16:42
jean-marie 355 Cela va faire neuf mois que le site « Prince Jean » est ouvert et les fautes d’orthographe qui y fleurissent n’ont toujours pas été corrigées, c’est long non ?
Bon, enfin, moi ce que j’en dis, c’est juste histoire de causer … de l’excellence française et de ses différentes formes …
Piapias.
Palatine
2 février 2011 @ 18:45
Pas d’accord avec vous Annie; peut-on reprocher à Aramis, Thierry et François d’avoir d’autres sujets de conversation que les bibis de la princesse Machin et les jolies bottes de la princesse Truc?
Leurs échanges sont intéressants, et François mentionne d’un livre passionnant : la captivité de Marie-Antoinette à la Conciergerie, par G. Lenôtre. Je conseille cette lecture à ceux qui trouveraient le livre en bibliothèque car Rosalie Lamorlière fait en quelque sorte le reportage des derniers jours de la Reine.
Il y a toujours quelque chose d’intéressant à glaner quand on écoute parler des gens de bonne compagnie 8:)
Palatine
2 février 2011 @ 18:45
pardon « François mentionne un livre passionnant »
Aramis
2 février 2011 @ 19:03
annie je comprends votre reaction quoique tout n’ait pas ete betise selon moi, loin de là (on peut parler de choses serieuses et s’amuser un peu, comme dans les pièces de shakespeare). J’arrete ici pour cette discussion, ce que j’avais l’intention de faire de tout façon, remerciant tous cx qui y ont participe surtout en dernier lieu François et Thierry.
bonne soirée, amis de N et R !!
excusez les fautes : cause i phone
Thierry
3 février 2011 @ 01:47
Cher François, cher Aramis,
En cela, je crois, nous tomberons grandement d’accord,
dans notre conversation, quel plaisir! de voir arriver Palatine,
et combien nous est chère sa douce présence féminine,
grâce à cette fée divine, nous ne pouvons jamais avoir tort.
Aliénor Marie-Adélaïde
1 novembre 2011 @ 18:50
Il serait superfétatoire à mon sens de s’immiscer dans les rixes fort animées ici entre les prétendants à la Couronne de France et le choix personnel de chacun de ses Princes à conduire l’histoire de notre pays en œuvrant pour le bien du Royaume de France.
L’entreprise demande une énergie colossale et un charisme débordant pour relever notre pays souillé par l’appétit spéculatif financier outrancier. Redonner un nouvel espoir à notre peuple. Rétablir une moralité Chrétienne qui part en guenille. Ce sont les vrais défis à relever pour le Prince qui voudrait reprendre les rênes du pouvoir sur nos terres françaises.
Il va s’en dire, qu’il devra France, faire lieu de sa demeure. Le Roi de France ne peut pas élire domicile, ni vivre à l’étranger.
A vous Dames et Messieurs mes civilités.