Le 18 juin, le roi et la reine des Belges, le roi et la reine des Pays-Bas, des Chefs d’Etat et de gouvernement et les descendants des principaux commandants des forces combattantes de 1815 seront présents à Waterloo pour commémorer le bicentenaire de la bataille.
La veille, la princesse Astrid de Belgique, le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles seront présents à la Ferme d’Hougoumont, position avancée protégeant l’aile droite des Alliés, fut le cadre de combats meurtriers durant la Bataille de Waterloo. Le bâtiment a été restauré et sera dorénavant un lieu de mémoire, de réflexion et de réconciliation.
DEB
3 juin 2015 @ 06:21
J’ai déjà assisté à ces reconstitutions de la bataille de Waterloo, qui ont lieu régulièrement.
Le plus étonnant est d’entendre des troupes françaises parler anglais car, même eux, préfèrent parfois figurer dans les régiments napoléoniens.
Le nombre de participants va être particulièrement important cette année et pas mal de musées ont été rénovés.
Certainement une journée inoubliable pour les participants, les spectateurs et quelques problèmes de logistique pour la ville de Waterloo.
Roland Yves
3 juin 2015 @ 10:00
Voici le lien (site) du nouveau musée de la Bataille de Waterloo. L’inauguration à eu lieu il y à quelques jours. http://www.waterloo1815.be
Nania
3 juin 2015 @ 16:23
Merci pour l’information, Roland Yves!
dradomir
3 juin 2015 @ 10:00
Quel intérêt ?
Caroline
3 juin 2015 @ 11:28
Lol,pas pour nous,les Français!
Mais,quel énorme soulagement pour les retrouvailles des soldats avec leurs familles à la fin des guerres de Napoléon Bonaparte!
Néammoins,c’est fort intéressant d’apprendre des détails sur la bataille de Waterloo d’après le bon commentaire de DEB!
Gérard St-Louis
3 juin 2015 @ 11:46
Ah la morne plaine…
Gustave de Montréal
3 juin 2015 @ 11:48
Si je connais un peu l’histoire, la Belgique n’était qu’une province de la république française à l’époque ?
DEB
3 juin 2015 @ 14:28
Non, Gustave.
Nous n’étions plus sous domination française depuis janvier 1814 .
Claude-Patricia
3 juin 2015 @ 11:51
Je serai curieuse de savoir si notre chaîne commune franco-allemande ARTE va diffuser cet évènement. Ils passent souvent des films-réalistes avec des acteurs qui jouent des personnages illustres et vraiment, c’est intéressant. Après il y a peut-être des détails ou autres erreurs historiques qui peuvent apparaître (je n’ai pas l’œil affûté d’un historien), mais l’essentiel est d’être plongé au cœur de l’action, de se rendre compte de ce qu’a été l’évènement en lui-même.
Valentin D.
3 juin 2015 @ 13:30
Le 18 juin, c’est le duc de Kent qui représentera la famille royale britannique. Le couple grand-ducal devrait également être présent, tout comme le prince Charles Napoléon, le duc de Wellington (qui porte le titre de Prince de Waterloo, reconnu au sein de la noblesse belge) ainsi que le prince Blücher von Wahlstatt.
HRC
3 juin 2015 @ 13:36
un descendant du marquis de Grouchy rencontrera t il un descendant de Blücher ?
pas d’acrimonie de ma part, les ordres reçus par Grouchy expliquent son retard.
bernadette
3 juin 2015 @ 16:55
Je ne sais pas si notre président va à Waterloo, mais il me semble qu’il représenterait dignement la France….!!
Gérard
4 juin 2015 @ 16:13
Ni le président de la République, ni le premier ministre, ni aucun ministre n’ira à Waterloo pour le bicentenaire auquel la France sera représentée par son ambassadeur à Bruxelles. Comme on le fait remarquer souvent la France ne commémore pas grand-chose de son histoire depuis la fin du septennat de François Mitterrand. La France commémore essentiellement la Deuxième Guerre mondiale. Mais sous cette réserve elle ne commémore pas plus les victoires que les défaites.
En dehors des deux guerres mondiales depuis la Libération il me semble que la France a surtout commémoré le bicentenaire de la naissance de Napoléon, le millénaire capétien et le bicentenaire de la Révolution et, dans une certaine mesure et dans un contexte un peu passionnel de part et d’autre, le 15e centenaire du baptême de Clovis.
bernadette
4 juin 2015 @ 16:42
Oui, Gérard, mais je ne peux pourtant pas m’empêcher de penser que la présence de l’exécutif, FH en particulier, aurait été « normale » à Waterloo, vu le contexte !
JAusten
5 juin 2015 @ 16:48
je suis d’accord, ne serait-ce que parce que c’était le passé et que depuis on a construit l’Union Européenne cher à FH. Mais nos logiques ne sont pas souvent les leurs.
COLETTE C.
3 juin 2015 @ 18:25
Je suis curieuse de savoir quels descendants seront présents.
Gérard
4 juin 2015 @ 16:44
En sus de ce qui a déjà été dit précisons que le comité qui a mis en place le programme de restauration de la ferme d’Hougoumont, dont l’inauguration se déroulera en présence du prince de Galles, de la duchesse de Cornouailles et de la princesse Astrid de Belgique, était placé sous le haut patronage de son altesse impériale le prince Charles Napoléon, de sa grâce le duc de Wellington (prince de Waterloo) et de son altesse sérénissime le prince Blücher von Wahlstatt. Parmi les membres du comité d’honneur on note le marquis de Douro, depuis duc de Wellington après le décès de son père, le comte Blücher (Lukas), fils du prince (Nikolaus) et les ambassadeurs notamment de France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, et d’Allemagne en Belgique.
Gérard
4 juin 2015 @ 17:02
En mars pour l’inauguration de l’exposition commémorative à Waterloo coupèrent les rubans le neuvième duc de Wellington et le prince d’Essling, duc de Rivoli, président de la Fondation Napoléon. On remarquait aussi le comte Colonna-Walewski, descendant de l’empereur. On notera que Masséna se tint en retrait pendant les Cent-Jours continuant d’être gouverneur militaire de Marseille où l’empereur l’avait nommé et le roi maintenu. Il ne siégea pas à la Chambre des pairs où l’empereur le nomma. Après Waterloo, il fut commandant de la garde nationale à Paris.
Gérard
5 juin 2015 @ 16:27
En prélude à la reconstitution de la bataille, le gouvernement fédéral belge organise une cérémonie protocolaire de commémoration, en présence des souverains belges, de membres de familles royales, de chefs d’État et de gouvernement et des représentants de l’Union Européenne. Au total 150 invités internationaux et belges seront présents.
Cette cérémonie se déroulera au pied de la Butte du Lion, monument érigé entre 1824 et 1826 qui marque l’endroit où le prince d’Orange a été blessé durant la bataille.
– 10 heures 30 : accueil des hauts représentants par le couple royal,
– 11 heures, cérémonie : discours, dépôt de gerbes, une minute de silence, poignée de mains symbolique entre les descendants des belligérants : le duc de Wellington, Jean-Christophe, prince Napoléon, le prince Blücher et le roi Willem Alexander des Pays-Bas – Hymne européen (en commun) des musiques militaires des armées allemande, belge, britannique, française et néerlandaise – Brabançonne. Puis visite du mémorial.
LPJ
6 juin 2015 @ 10:33
On peut noter que le Prince Napoléon a la particularité d’être le chef de la famille impériale (et donc l’actuel successeur dynastique de Napoléon 1er dont il ne descend pas), d’être l’arrière-arrière-arrière petit fils de Jérôme Bonaparte présent sur le champ de bataille mais également d’être apparenté à la plupart des souverains des nations belligérantes.
Zeugma
3 juin 2015 @ 23:18
La célébration de Waterloo sera donc un grand moment, un moment de joie.
Que serait devenu l’Europe si le sinistre dictateur avait gagné cette bataille ?
LPJ
4 juin 2015 @ 07:09
Sinistre dictateur !!!
Votre haine vis à vis de Napoléon ne désarme pas, Zeugma.
C’est votre droit mais soyez un peu pragmatique : ne vous êtes vous jamais demandé ce qu’il serait advenu de la France et de l’Europe sans Napoléon.
Et parmi les souverains vainqueurs à Waterloo, bien peu avait le bien être de leur peuple comme motivation !!!!
Francine du Canada
5 juin 2015 @ 17:45
Attention LPJ, Zeugma est vieille (elle nous l’a rappelé très souvent) et peut-être (je dis bien peut-être) que ses parents, grands-parents ou arrières grands-parents ont souffert sous Napoléon? Nous n’en savons rien mais… nous ne pouvons nier cette possibilité. Soyons magnanimes! FdC
dradomir
4 juin 2015 @ 11:39
Euh…. MDR
Il en a gagné bien d’autres…
Finalement je vais célébrer Austerlitz en décembre prochain… Pis le soleil sera au rendez-vous…. MDR
Yannick
5 juin 2015 @ 02:35
L’Union Européenne, avec 200 ans d’avance.
framboiz07
4 juin 2015 @ 01:33
Honte sur nous ,le 18/6 je penserai à l’appel du 18 juin !
Claude-Patricia
4 juin 2015 @ 07:50
Bonjour framboiz07,
Oui, moi aussi j’aurai encore une pensée pour le général de Gaulle.
Marie de Bourgogne
7 juin 2015 @ 10:47
Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D’un côté c’est l’Europe, et de l’autre la France !
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! je pleure, et je m’arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d’airain !
Le soir tombait; la lutte était ardente et noire.
Il avait l’offensive et presque la victoire;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l’horizon, sombre comme la mer.
L’Empereur Soudain, joyeux, il dit: Grouchy ! – C’était Blücher !
L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme.
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu’on égorge,
Q’un gouffre flamboyant rouge comme une forge;
Gouffre où les régiments, comme des pans de murs,
Tombaient, ou se couchaient comme des épis mûrs,
Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,
Où l’on entrevoyait des blessures difformes!
Carnage affreux ! moment fatal ! L’homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon, la garde était massée,
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
-Allons, faites donner la garde, cria-t-il ! –
Et lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
L’Empereur Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu’ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur Dieu debout dans la tempête,
Leur bouche, d’un seul cri, dit : « Vive l’Empereur ! »
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penchée,
Regardait et, sitôt qu’ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l’un après l’autre, dans cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d’acier,
Comme fond une cire au souffle d’un brasier.
Ils allaient, l’arme au bras, fronts hauts, graves, stoïques
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
L’EmpereurLe reste de l’armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. – C’est alors
Qu’élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute géante à la face effarée,
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
A de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissant au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s’émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut!
Sauve qui peut ! affront ! horreur ! toutes les bouches
Criaient à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux,
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil!
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient. – En un clin d’œil
Comme s’envole au vent une paille enflammée,
S’évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
L’Empereur Et cette plaine, hélas! où l’on rêve aujourd’hui,
Vit fuir ceux devant qui l’univers avait fui!
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encor d’avoir vu la fuite des géants!
Napoléon les vit s’écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux; – et dans l’épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit : – Mes soldats mort,
Moi vaincu! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ?
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : non!
Victor HUGO (1802-1885: Châtiments)
Gérard
13 juin 2015 @ 13:12
Du site : http://www.monarchie.lu/fr/agenda/index.html17-06-2015 :
Inauguration de la Ferme de Hougoumont
LL.AA.RR. le Grand-Duc Héritier et la Grande-Duchesse Héritière assisteront à l’inauguration de la Ferme de Hougoumont* en présence notamment de Leurs Altesses Royales la Princesse Astrid de Belgique, le Prince de Galles et la Duchesse de Cornouailles et Son Altesse le Prince Pieter-Christiaan d’Orange-Nassau.
*Hougoumont est le nom d’un lieu-dit situé sur le territoire de la commune de Braine-l’Alleud, dans la province du Brabant wallon en Belgique (Arrondissement de Nivelles). C’est sur ce lieu-dit qu’est établi un château-ferme, en grande partie ruiné aujourd’hui, qui joua un rôle capital lors de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.
Hougoumont a joué un rôle central dans la bataille de Waterloo dans laquelle les forces alliées des armées commandées par le duc de Wellington (composée de Britanniques, d’Allemands) et celle des Prussiens, commandée par le maréchal Blücher, étaient opposées à l’armée française dite Armée du Nord emmenée par l’empereur Napoléon Ier. (source: http://www.waterloocommittee.be/hougoumont.html).
18-06-2015
Bicentenaire de la Bataille de Waterloo
Leurs Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse assisteront à la cérémonie protocolaire fédérale de commémoration à l’occasion du Bicentenaire de la Bataille de Waterloo* en présence notamment de Leurs Majestés le Roi et la Reine des Belges, Leurs Majestés le Roi et la Reine des Pays-Bas, le Prince Edward, Duc de Kent, de nombreuses personnalités européennes, les descendants des chefs d’armées et représentants des autorités belges.
*La Bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815 sur le territoire des communes de Lasne, Waterloo, Braine-l’Alleud et Genappe. La cérémonie se tiendra au pied du Lion de Waterloo. (source : monarchie.be).
La ferme d’Hougoumont est donc maintenant restaurée et c’est elle qui va être inaugurée.