La reine y assistait avec respect, même si sa ferveur religieuse n’était pas aussi ostensible que celle de certains prédécesseurs.
Le jour de Pâques, comme le voulait la coutume, la reine recevait la communion en public. Ce geste, très observé par la cour, visait à souligner la piété et le rôle moral de la souveraine. Marie-Antoinette, même si elle n’était pas très démonstrative, respectait ce rituel comme un devoir de représentation.
Pâques était aussi un moment de tendresse pour ses enfants, surtout à Trianon. La reine faisait préparer de jolis paniers contenant des friandises, des œufs colorés ou dorés, et parfois de petits jouets. Elle aimait organiser de petites surprises dans les jardins, mêlant jeux, musique et douceurs.
La Cour respectait le carême et les interdits alimentaires de la Semaine Sainte, du moins en apparence. Des plats sans viande étaient servis, et Marie-Antoinette, bien que réputée gourmande, adaptait son menu pour se conformer aux convenances religieuses.
Lorsque cela était possible, Marie-Antoinette préférait célébrer Pâques loin des contraintes de Versailles. Au Petit Trianon, elle pouvait assister aux offices dans une atmosphère plus intime, entourée de quelques amis choisis. Elle aimait y créer une ambiance champêtre, presque bucolique, bien éloignée de l’étiquette rigide de la cour.
Pas de robes à panier démesurées pour Pâques : Marie-Antoinette optait souvent pour des tenues plus sobres, dans des tons clairs ou pastels, en harmonie avec la saison. Elle aimait apparaître en reine-mère tendre et discrète, loin des excès qu’on lui reprochait parfois. (Merci à Bertrand Meyer)
17 avril 2025 @ 07:30
Dans ses mémoires, la marquise de La Tour du Pin dévoile que la société de cour n’allait à l’église que par mondanité (mariage, baptême, enterrement).
A noter qu’à part la croix de la chapelle royale, il n’y a aucun signe chrétien au domaine de Versailles.
17 avril 2025 @ 10:05
L’article me semble relever plutôt de l’oeuvre d’imagination… Les mémoires du temps rappellent qu’à la cour toutes les distractions étaient prohibées durant la semaine sainte. On ne recevait pas non plus. Les seules sorties étaient pour assister aux exercices et célébrations du triduum pascal qui étaient publiques. La famille royale assistait à toutes. Et certainement pas au Petit Trianon où il n’y a pas trace de chapelle.
17 avril 2025 @ 12:21
Il y a une chapelle au Petit Trianon .
17 avril 2025 @ 11:38
Les tenues de la Reine Marie Antoinette me laisse « rêveuse » … quand on connait la fin de L’Histoire : encore plus.
17 avril 2025 @ 12:23
Justement, tout cela a contribué entre autre, à la chute de la Maison Bourbon….!!!
19 avril 2025 @ 08:43
C est Louis XIV qui a bien vide les caisses,par ses nombreuses guerres,sur son lit de mort il le regrettait,memoires de Saint-Simon.
Il avait laisse la France au bord de la ruine,le regent avait compris,son apres moi le deluge etait premonitoire.
19 avril 2025 @ 11:53
Quand on voit ce que Louis XIV a laissé à la France – en vidant les caisses- on apprécie les mémoires de St Simon ! Que dirait il alors aujourd’hui des gouvernements qui mettent leur pays en faillite et « crament la caisse- en laissant à peine une ligne de leur passage à la postérité….
20 avril 2025 @ 12:47
Bien d accord avec vous sur nos gouvernements respectifs,pas de quoi pavoiser,ces politiques m ont coupe l envie de voter,rien de bien bon a esperer .
On est passe en 15 ans de la cinquieme puissance mondiale a la 7 eme,attendons la fin du quinquennat de Macron,on sera a la 8 eme place.
17 avril 2025 @ 11:46
Très intéressant !
Merci à Bertrand Meyer !
17 avril 2025 @ 12:13
Les yeux de la reine étaient vraiment plus larges que sa bouche ?
17 avril 2025 @ 12:22
Et ???????????????
19 avril 2025 @ 08:41
La reine avait ce qu on appelait les yeux a fleur de tete,actuellement on dirait proeminents,
17 avril 2025 @ 13:58
Ce portrait n’est pas ressemblant. Mais les peintres-courtisans, ça a toujours existé.
17 avril 2025 @ 15:32
Encore un article intéressant ; merci Bertrand Meyer.
20 avril 2025 @ 17:49
N’en déplaise à tousles révisionistes républicains… perte des repaires moraux, inflation, chômage, précarité, insécurité, lois liberticides et fiscalité confiscatoire : EN CE DEBUT DE XXI° SIECLE, CE N’EST PLUS LA FAUTE A MARIE-ANTOINETTE !