Voici le communiqué du prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, relaxé par la Cour d’Appel de Riom dans une affaire d’espionnage économique.
Voici le communiqué du prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, relaxé par la Cour d’Appel de Riom dans une affaire d’espionnage économique.
jul
19 mars 2011 @ 06:36
Voilà une nouvelle réjouissante.
Je me permets un modeste conseil au prince.
Le choix de cette bordure de gueules crée de la confusion entre branches. On croirait qu’il est le frère du Prince des Asturies ou un autre BOurbon des Ducs de Séville ou de Santa Elena. C’est très mal avisé…
Louis XVIII, quand il était encore Comte de Provence avait été fait Duc d’Anjou par son royal grand-père Louis XV. Celui-ci avait eu l’intelligence de ne pas donner la bordure de gueules lisse, mais avec des pointes pour éviter toute méprise avec la descendance de Philippe V, Duc d’Anjou et Roi d’ESpagne.
Je suggère de charger le beau lambel du prince avec un ou plusieurs croissants rouges par exemple. Cela serait plus traditionnel. Sinon, de colorier la moitié de son lambel en rouge qui deviendra alors rouge-blanc comme la bordure des anciens Comtes d’Evreux. (je viens d’inventer cela lol)
de Noblet d'Anglure
29 juin 2011 @ 14:27
Les armes réelles des Orléans sont : d’azur à 3 fleurs de lis d’or (qui sont de France) et au lambel a 3 pendants d’or (brisure des Orléans).
Cf : sur le net : article « Louis-philippe d’Orléans »
Wikipédia
Les Orléans sont bien de la Maison de France, mais ne sont pas la Maison de france (comte de Chambord)
Jean Pierre
19 mars 2011 @ 07:39
Je n’ai jamais trop bien compris cette affaire. J’en avais retenu que Charles-Philippe d’O prêtait son nom et son carnet d’adresses à une société d’intelligence économique.
Le voilà relaxé et donc soulagé.
Que devient-il ?
Please ! Pas de digressions sur « duc d’Anjou » !
Clémentine 1
19 mars 2011 @ 07:59
J’aime.
Pourceaugnac
19 mars 2011 @ 08:05
Définitivement, c’est aller un peu vite, après la Cour d’appel, il y a la Cour de Cassation.
François
19 mars 2011 @ 08:41
Le tribunal correctionnel a reconnu M. d’Orléans coupable de faux et usage de faux, le condamnant à deux mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende, le 8 septembre 2010.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/08/902741-Le-prince-Charles-Philippe-d-Orleans-condamne-a-2-mois-de-prison-avec-sursis.html
neoclassique
19 mars 2011 @ 08:47
Je note en tout cas avec satisfaction que le prince Charles-Philippe, même s’il porte un titre usurpé par la branche cadette (qui, il faut dire, s’y connaît en la matière !) porte bien, dans le cadre de sa communication officielle comme sur sa carte d’identité, son patronyme « d’Orléans » et non celui de « de France » dont l’affublent de manière ridicule la plupart du temps ses aficionados orléanistes.
mascaro
24 juillet 2018 @ 17:01
il est vrai que don luis fait mieux en la matière d’usurpation!!!
padraig
19 mars 2011 @ 09:32
Pourceaugnac 4
Un rappel concernant la Cour de Cassation :
« La Cour ne tranche que des questions de droit ou d’application du droit, elle ne juge pas les faits. Elle assure ainsi par sa jurisprudence une application harmonieuse des lois. »
Pour les faits, c’est maintenant jugé; depuis le 16 mars 2011 par la Cour d’Appel.
JAusten
19 mars 2011 @ 10:15
« son nom et sa réputation sont maintenant rétablis dans leur honneur » c’est vite écrit toutefois. Les prochaines entreprises du prince (charmant au demeurant) seront entâchées du poison du doute qui s’est finement instillé dans les esprits au bout de 5 ans
Emporio
19 mars 2011 @ 10:28
neoclassique(5)
Ne peuvent prétende étre de France que les enfants de Comte de Paris, vous n’étes pas coutumier des coutumes de la maison royale de France, c’est peut être la raison pour laquelle vous ête Alfonsiste.
de Noblet d'Anglure
29 juin 2011 @ 15:33
« coutumier des coutumes » est un pléonasme !
Rien à voir avec les Alfonsiste ( mais Alphonsistes, car Monseigneur le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou et de Cadix est de nationalité française, qu’il ne vous en déplaise).
selon vos propos, vous semblez ignorer le droit monarchique français, ni l’indisponibilté de la couronne, le trône n’est pas héréditaire, mais déféré par la seule force de la coutume.
Et : le Prince Alphonse, fils aîné du Duc de Ségovie, reçu en Espagne, le 22 novembre 1972, le titre héréditaire de Duc de Cadix (avec la qualité-en Espagne-d’Altesse Royale, qualité inférieure à son rang pour la France puiqu’il y est roi de droit, donc majesté en puissance, ce qu’exprime le prédicat de « Monseigneur » seul.
D’autre part, son fils aîné, le Prince Louis-Alphonse, a été titré « Duc de Touraine » par son père le 19 septembre 1981.
Jure et facto.
Sint ut sunt, aut non sint.
C.Q.F.D. (Quod erat demonstratum).
mascaro
24 juillet 2018 @ 17:04
aucune légitimité! le comte de Chambord a reconnu les Orléans comme successeur.lisez le communiqué de mr walter vogt a ce propos!!!!
Anne-Cécile
19 mars 2011 @ 10:32
J’adore « Secrétariat de Son Altesse Royale le Prince Charles-Philippe d’Orléans duc d’Anjou » « Service de presse »!
A la vache! il est encore plus entouré d’un sénateur! Et c’est juste un cousin!
Lorsque le Prince Jean d’Orléans deviendra roi, svp prévenez bien en avance! Le temps que je place mes revenus en Suisse!
Michael
19 mars 2011 @ 10:59
Néoclassique,
Persone n’a dit que Charles-Philippe d’Orléans se faisait appeler de France ni qu’il y avait droit!
Francky
19 mars 2011 @ 11:04
Je ne voudrais pas rallumer de querelle, mais quelqu’un peut-il me dire ce que l’on reprochait à ce prince qui me paraît sympathique ?
Je n’étais pas au courant de cette histoire, et suis étonné que Charles ne nous en ait pas parlé…. Le petit cachotier !
aubert
19 mars 2011 @ 11:19
cette affaire du titre de « duc d’Anjou » est à la fois étonnante,incompréhensible et ridicule. En effet Louis XIV l’a donné en 1710 au futur Louis XV et ce dernier l’aurait donné au futur Louis XVIII. Même si la sagesse aurait voulu que les Orléans ne relancent pas la controverse on peut penser que les Bourbons d’Espagne fassent de même ce qui éviterait l’ironie de ceux qui ne mettent pas leur espoir d’une vie meilleure dans les princes capétiens.
corentine
19 mars 2011 @ 11:25
je suis contente pour le prince
j’espère qu’il sera plus prudent à l’avenir et ne pas vouloir gagner de l’argent à n’importe quel prix
palatine
19 mars 2011 @ 11:30
Moi si j’étais lui, je me retirerais des affaires et me contenterais de vendre des tickets d’entrée pour visiter le chateau de ma femme. C’est moins dangereux.
Vite,vite aux abris sous créneaux et machicoulis, les projetctiles vont arriver.
Palatine de Toscane
Charles
19 mars 2011 @ 11:30
Heureuse nouvelle .
Le prince Charles-Philippe d’Orleans est mis hors de cause et son honneur est sauf.
palatine
19 mars 2011 @ 12:24
Pardon, les « projectiles »
Colette C.
19 mars 2011 @ 13:02
Excellente nouvelle, j’aime beaucoup ce couple très sympathique.
thierry lyon
19 mars 2011 @ 13:41
Cest une heureuse nouvelle et une décision bienvenue pour Mgr le Duc d’Anjou
Cher Néoclassique, Charles Philippe n’a, de droit, aucune raison de porter le nom « de France ». Il est Orléans. Et il n’usurpe en rien son titre de Duc d’Anjou.
de Noblet d'Anglure
29 juin 2011 @ 16:30
cf ma réponse à Emporio, quant au titre d’Anjou, que les Orléans n’ont jamais porté.Même pas l’usurpateur Louis-Philippe d’Orléans roi des français et non comme il ne l’a pas souhaité Roi de France (gangréné par le franc-maçon La Fayette)(lui même élu en 1771 grand maître de la franc-maçonnerie réorganisée en Grand Orient de France en 1779, sise actuellement rue Cadet) , fils du régicide Louis-Philippe d’Orléans dit Philippe Egalité, condamné à mort et guillotiné le 6 novembre 1793.
Son vote et sans appel de la mort du Roi Louis XVI, dégoûta jusqu’à Robespierre qui, selon une rumeur, aurait dit de lui : « il était le seul membre [de l’Assemblée] qui pût se récuser ».
Justice est faite !!
mascaro
24 juillet 2018 @ 17:06
il est vrai qu’il est mieux d’avoir comme arrière grand père un dictateur et plus…
parella
19 mars 2011 @ 15:41
Je remarque surtout que, contrairement à ce que nous dit jul, le prince Charles-Philippe d’Orléans persiste à ôter le lambel d’Orléans du champ d’azur à 3 fleurs de lis d’or (et encore n’ajouterai-je rien concernant sa bordure de gueules usurpée). Bref, plus ça va et moins ça change…
Caroline
19 mars 2011 @ 19:33
Simplement,ouffff!pour lui!En effet,cette affaire n’etait pas tres claire!Bizzare!
Actarus
19 mars 2011 @ 22:21
S.A.R.L. continuera-t-elle à faire du business ? ;-)
neoclassique
19 mars 2011 @ 22:23
Orléans, il est , Orléans il reste comme l’est à l’état civil toute la descendance du comte de Paris.
Seule une maison royale qui serait régnante en France « de facto » serait qualifiée à porter le patronyme « de France ». Mais encore faut il connaître les usages. Il est vrai que la nouvelle dynastie née dans les convulsions de juillet et l’usurpation de 1830 n’en a guère, ou plûtot, elle a les siens qui ne sont pas les nôtres, Deo gratias!
Les Orléans sont et demeure des Orléans et même pas des Bourbon-Orléans, Dieu soit loué!
mascaro
24 juillet 2018 @ 17:11
il est vrai qu’il porte le nom d’Orléans, via le titre de leur ancêtre donne par son frère le roi de France. mais si je suis votre logique… louis xviii etait comte de Provence!! donc ce n’etait pas un bourbon??!! Charles x idem!! le comte Chambord est né henry d’Artois, donc vous voyez votre thèse ne tiens pas!!!
neoclassique
19 mars 2011 @ 22:55
Emporio 9
je ne suis pas, en effet, au courant des pratiques de la maison cadette d’Orléans et c’est tant mieux
puisque de toute manière, par définition, elle bafoue, viole et usurpe à foison tous les usages de l’ancienne monarchie
Marie louise
20 mars 2011 @ 07:47
Cette histoire marquera quand même un peu son honneur!Anne-Cécile vous m avez bien fait rire,en ce beau dimanche matin…où j ai le bonheur de me réveiller à Paris!Merci!
Marie Christine
20 mars 2011 @ 10:01
Honneur sauf? vite dit.. car c’est très dur de se racheter une réputation.
Il y en a même qui n’y sont jamais arrivés et encore pour bien moins que ça!
Et quand on a un « nom » c’est encore plus difficile..
Faudrait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
néoclassique
20 mars 2011 @ 10:16
de toute façon, faux duc et fausse duchesse, les deux font la paire tant il est vrai que qui se ressemble s’assemble
Michèle
20 mars 2011 @ 10:18
Dame Palentine,
du haut de vos tours en Toscane merci de nous avertir du danger.
je suis en Provence dans le château du Roi René fils dé Charles 1er d´Anjou, protégée par de hauts murs et des tours à créneaux et à mâchicoulis.
Michèle de Provence
Germain
20 mars 2011 @ 10:28
Néoclassique, pourqoui dites vous qu’ils ne sont même pas « Bourbon-Orléans » ? Ils descendent d’ H. IV non ?
naucratis
20 mars 2011 @ 11:02
Je ne comprends pas de quoi on accusait le duc d’Anjou.
Il doit certainement être avec son épouse en train de s’occuper de ses charmants enfants, les ducs de Bourgogne et de Berry et Madame royale.
palatine
20 mars 2011 @ 11:23
Actarus, la suggestion de mon post 21 répond à votre question.
Audouin
20 mars 2011 @ 13:46
Messages 4 et 7
Une décision de condamnation ou de relaxe rendue par une chambre correctionnelle de Cour d’appel ne devient définitive qu’à l’expiration d’un délai de cinq jours laissé au prévenu et au Parquet général pour se pourvoir en cassation.
La Cour suprême ne juge pas au fond. Si elle relève un vice de forme, si minime soit-il, dans la procédure ou dans la rédaction d’un arrêt, elle peut le casser. C’est un biais qu’elle utilise fréquemment quand elle estime que les faits ont été mal appréciés ou que la décision est excessive ou insuffisante. Elle renvoie alors à une autre Cour qui devra réexaminer l’affaire au fond.
Audouin
Audouin
20 mars 2011 @ 13:52
Manifestement, Emporio (9), vous n’y connaissez rien…C’est bien pourquoi vous êtes orléaniste!
;-)
Audouin
Michèle
20 mars 2011 @ 16:57
Impardonnable ! …. Pardonnez-moi noble dame palatine pour cette faute impardonnable.
néoclassique
20 mars 2011 @ 17:07
Germain 29
Les Orléans descendent effectivement bien d’Henri IV. mais ils n’ont historiquement aucun droit de se faire appeelr Bourbon-Orléans. Le comte de Paris a d’ailleurs été débouté quand il en a fait la demande.
Les Orléans sont des Orléans, un point c’est tout et c’est tant mieux comme ça, ainsi il n’y a aucune confusion entre les Bourbon et les Orléans.
Chacun chez soit
mascaro
24 juillet 2018 @ 17:12
vous avez raison, chacun chez soit!!! qu’il reste en Espagne don luis
Actarus
20 mars 2011 @ 18:09
Personne n’a fait attention que l’adresse qui figure tout en bas est une adresse au Portugal.
S.A.R.L. étant partie fonder une dynastie ducale en Lusitanie sans esprit de retour en France, selon la logique orléaniste il est de facto exclu de la succession au trône de France à laquelle ses éventuels descendants ne pourront prétendre.
Espérance et dissidence ! ;-)
glafouti
20 mars 2011 @ 18:22
Certainement plus de naïveté que de la malhonnêteté dans cette (histoire sans grand intérêt), avec mon regard neutre je voie surtout que toutes les personnes impliquer dans tout cela était mû par l’appât du gain ;la moral que j’en retire s’est que l’argent est nauséabond quant elle ne sert que l’ambition personnelle!
cosmo
20 mars 2011 @ 18:46
Palatine,
C’est une excellent idée que de vendre des tickets d’entrée mais encore faut-il que le château lui appartienne ou appartienne à sa femme pour que le bénéfice soit intéressant.
Guide ne serait pas mal non plus. Son cousin Vendôme fait dans la conférence, lui ferait dans la visite. Pourquoi pas? Après tout, ils ont des histoires à raconter et certains de ces lieux firent partie du patrimoine de leurs ancêtres.
Et c’est mieux que de vendre de la porcelaine ou des cristaux. Il faut laisser cela aux spécilaistes que sont les grandes maisons de Limoges ou de Lorraine. N’est pas VRP qui veut.
Quand les princes se mettent à « prêter » leur nom, rien ne va plus, les jeux sont faits.
Marie du Béarn
21 mars 2011 @ 09:13
Le prince Jean d’Orléans donnera une conférence le 29 mars prochain à l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau sur le même thème que celle qu’il avait donnée à Paris, à savoir le management capétien.
Si Régine le permet un lien vers un article de la République des Pyrénées.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/03/21/les-conferences-de-l-esc-rencontrent-un-succes-fou,185765.php
3000 à 5000 euros la journée en fin d’article.
En faisant une ou deux conférences bien rémunérées par mois, le duc de Vendôme arrive à faire bouillir la marmite capétienne…
Bonne semaine à tous!
neoclassique
21 mars 2011 @ 09:20
Actarus
bravo pour vos billets!
il sont plein de bon sens et pétris d’humour
je me régale à vous lire
cosmo
21 mars 2011 @ 13:08
Qui peut avoir envie d’aller écouter les fadaises du Prince Jean, si l’on en juge par l’énoncé de la conférence?
Faut-il avoir un prétexte culturel pour rencontrer les princes? Il serait plus simple et plus chaleureux de donner un cocktail. Il pourrait au moins circuler et se faire présenter les uns et les autres, tailler une petite bavette par ci par là et repartir.Tout le monde serait content. Cela éviterait au moins aux présents de se tortiller sur une chaise inconfortable. Et un verre de champagne est toujours plus agréable à boire que du sirop, fût-il princier!
A moins que les 3000 à 5000€ dont parle Marie du Béarn ne doivent être, moralement, justifiés?
Germain
21 mars 2011 @ 17:20
C’est drole, voici que le duc d’Anjou « Bis » est maintenant…portugais ! Décidement, dans la maison d’Orléans on n’est pas à un incohérence prete. C’est sur, qu’étant donné ce qu’est devenu le patrimoine de la famille, cela devient difficile de trouver un palais.
Viva lo Duque Carlo-Filipe de Portugal !
pierre-yves
21 mars 2011 @ 19:14
néoclassique (40)
feriez-vous preuve du même goût pour l’humour si la même verve moqueuse de type actarusien s’exerçait aux dépens des bourbonophiles ?
Aramis
21 mars 2011 @ 19:15
neoclassique : merci de nous expliquer en quoi l’epouse de ce prince de la maison d’Orléans, dont le beau nom se suffit à lui-même en
effet, serait une fausse duchesse ? son chateau est vrai au moins et elle l’habite bien ?
cosmo
21 mars 2011 @ 19:57
Il est quand même malheureux que depuis des années certains princes de la Maison d’Orléans soient abonnés aux chroniques judiciaires de la presse.
Qu’ils soient dynastes ou non en France, ils n’en sont pas moins princes du Sang de France et petits-fils de Saint-Louis.
Ne pourraient-ils pas se calmer un peu?
Michael
21 mars 2011 @ 23:12
Néoclassique est toujours aussi critique à l’égard de ses Princes. En plus de les insulter pendant ses « conférences » ou « expositions », il se permet de balancer ouvertement sur les forums. Quoique ce Monsieur en dise, le Prince Charles-Philippe est bien un Bourbon-Orléans et porte le titre de Duc d’Anjou, concédé par le chef de la Maison royale de France.
neoclassique
22 mars 2011 @ 09:16
je suis heureux dans l’orléanolâtrie ambiante qui semblait parfois un peu trop prévaloir sur ce site d’ajouter une note quelque peu discordante.
Car il y a tant de choses à dire sur les Orléans, tant de manoeuvres, de coups bas, d’histoires glauques qui sont cachées, je pense notamment à la mort du prince Thibaut d’orléans , dont on célèbre demain le 28e anniversaire, qui est entourée d’un mystère épais….
quand aux Orléans, ils sont Orléans, ils ne sont pas Bourbon, un point c’est tout. La justice leur a refusé le nom de Bourbon. ILs sont tous Orléans tout court sur leurs papiers d’identité, un point c’est tout.Libre aux gens qui servent ces princes de les appeler de france, de navarre ou d’ailleurs si cela leur chantent mais Bourbon, c’est NIET! Désolé messieurs…
neoclassique
22 mars 2011 @ 10:34
Pierre Yves
bien qûr que oui!
mais je cherche en vain chez les orléanolâtres, ceux qui ont de l’esprit. Je n’y vois que des courtisans flagorneurs, des petits étudiants laborieux qui nous inondent de citations rabachées ou des intervenants cinglants et blessants.
Mais l’humour non.
Michael
22 mars 2011 @ 12:38
Les d’Orléans sont autant Bourbons que pouvaient être les Artois.
Sur son acte de naissance, le comte de Chambord porte le nom d’Artois, cela ne l’a pas empêché de se faire appeler Bourbon. C’est la même chose pour les d’Orléans, nom qui est à l’origine un apanage. Si le comte de Chambord avait eu une descendance, il est quasi certain que la famille de France aurait porté le nom d’Artois. Le problème qui s’est posé aux d’Orléans est que le nom d’apanage est devenu pour la République leur nom d’Etat civil et cela sur plusieurs générations. Monseigneur le comte de Paris a été débouté dans sa demande car il y avait trop de générations avant lui qui portaient régulièrement le nom d’Orléans. Mais il n’est pas possible légalement de relever un nom si lointain.
Toutefois rien n’empêche Henri VII, chef de la Maison de France, comte de Paris, d’accorder à l’un des siens le titre de courtoisie de Duc de Bourbon. Et pourquoi pas au Prince François d’Orléans, frère de Monseigneur le Duc d’Anjou? N’en déplaise à Néoclassique.
Germain
22 mars 2011 @ 13:47
Bien qu’étant légitimiste convaincu par la Loi et par le coeur, je donne raison (une fois n’est pas coutume) à Michael. Pour moi les d’Orleans sont aussi des Bourbons, comme tous ceux qui ont en ascendant direct par les mâles Henri IV (y compris le Gd Duc de Luxembourg). L’appelation « Orléans » montre simplement que c’est une branche cadette, comme l’on toujours été les différentes branches d’Orléans dans la généalogie capetienne. Et c’est tout simplement cela qui gène le dit « comte de Paris ».
Gilles
22 mars 2011 @ 17:39
N’en deplaise à certains , les Orleans sont peut etre responsables de tous les maux de la Royauté de Clovis à nos jours, mais ils sont bien Bourbon meme si comme l’explique tres bien Michael, le titre est devenu patronyme au fil du temps , utilisé alors pour noter leur appartenance à la branche cadette. N’empeche que depuis la mort du Comte de Chambord…et avec sa reconnaissance , cette « epouvantable » branche cadette est devenu la seule pretendante à la couronne et seule ; bien qu’Orleans ….à pouvoir s’appeller DE FRANCE…
jul
22 mars 2011 @ 20:53
Ah ah Tonton Henri, roi des cadeaux empoisonnés :D en effet ce serait marrant Michael lol
Actarus
22 mars 2011 @ 20:59
Michael (49),
Si Henri d’ORLÉANS le Jeune était assez stupide pour suivre votre suggestion inepte – ce qui n’est pas à exclure puisqu’il a déjà commis l’idiotie d’affubler le pauvre Charles-Philippe du titre de « duc d’Anjou » – sachez que le berger n’est jamais loin pour répondre à la bergère.
Quant à moi je suggère à Mgr le Duc d’Anjou, le vrai, Louis XX, vrai chef de la Maison de France, s’il avait un troisième fils, de le titrer « duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier, prince de Joinville et sénéchal héréditaire de Champagne, dauphin d’Auvergne, etc. », tous titres légalement éteints depuis 1785 et ayant fait retour à la Couronne dont il est le légitime dépositaire. ;-)
Et toc ! :)
Nemausus
22 mars 2011 @ 23:25
Les henrikistes affirment maintenant haut et fort qu’ils se fichent ouvertement de la justice de notre pays et que les Orléans feront ce que bon leur plairat !
Enfin ils montrent le vrai visage de l’absolutisme qu’ils défendent !
Michael comme d’habitude essaie de travestir la réalité : les Orléans n’ont pas droit au nom de bourbon comme l’a reconnu la justice et la loi et les juges ont certainement plus de poid que les affabulations de ce monsieur!
Et le duc d’Anjou pourrait lui aussi attribuer le titre de duc de vendome dont les derniers titulaires étaient des bâtards a un fils illégitime d’Alphonse I de France ou XIII d’Espagne !
Mais il est vrai qu’en matière d’usurpation les Orléans sont les maitres en la matière depuis 1830 ! Soit depuis bientôt 200 ans!!!
jul
23 mars 2011 @ 08:12
Ah ah vous avez raison Nemausus et Actarus ! :D
Je vais également faire quelques modestes propositions :
Pour Cynthia Rossi, soeur du Duc d’Anjou :
« Duchesse de Vendôme » :D
ou « Mlle de Vendôme »
ça sonnerait très bien.
Pour Madame Eugénie : « Duchesse de Bourbon »
Pour le Duc de Séville : « Prince de Condé »
et son fils : « Duc d’Enghien »
Pour le frère du Duc de Séville : « Comte de Charolais » ou « Prince de Conty »
et le fils de celui-ci « Comte de Dammartin » ou « Comte de La Marche »
logique !
neoclassique
23 mars 2011 @ 09:01
Gilles 51
1. les Orléans n’ont pas le droit juridiquement de s’appeler Bourbon. Ainsi en ont décidé les tribunaux.Ne vous en déplaise
2. depuis la mort du comte de Chambord, il y a au contraire 2 prétendants: le légitime et l’orléaniste. il suffit de lire les colonnes de ce site pour voir au contraire à quel point votre poulain vendômois est contesté de toutes parts. Je m’emploierai, comme je l’ai fait dans mon article sur le château de Frohsdorf, à faire savoir qui furent les rois légitimistes, de Jean 1er à Louis XX. Ne vous en déplaise.
Alexis R
23 mars 2011 @ 09:29
Actarus (52),
Vous savez aussi bien que nous tous que don Luis-Alfonso ne ferait JAMAIS une chose pareille voyons. Ne prenez pas vos rêves pour des réalités… don Luis-Alfonso a plus de bon sens que la plupart de ses partisans.
Alexis R
Alexis R
23 mars 2011 @ 10:12
Michaël (49),
Merci pour votre explication claire et imparable. Tout est dit!
Bien à vous,
Alexis R
Audouin
23 mars 2011 @ 12:43
Pour répondre au chapelet d’inepties développé par Michaël (n°49), il faut rappeler une fois de plus que:
*1. Louis XIV a décidé, par le Traité de Montmartre en 1662, que la Maison de France porterait désormais le nom de Bourbon.
*2.Le prince qui accède au trône abandonne le nom qui lui venait d’un apanage.
*3. Louis XVIII, ci-devant Comte de Provence a été appelé au trône par le Sénat en 1814 en sa qualité de chef de la Maison de Bourbon, et non d’une improbable « Maison de Provence ».
*4.Idem pour Charles X. Son fils aîné, Louis-Antoine d’Artois, petit-fils de France devient Mgr le Dauphin, fils de France et cesse de s’appeler d’Artois en 1824. En 1836, il devient chef de la Maison de Bourbon (et non de la Maison d’Artois!) et prend le titre d’attente de Comte de Marnes.
*5.De même, Henri d’Artois, duc de Bordeaux, cesse d’être d’Artois à la mort de son oncle en 1844 puisqu’il devient chef de la Maison de Bourbon (et non d’Artois!) et prend le titre d’attente de Comte de Chambord. Il se mariera en 1846 sous son nom de Bourbon.
Il est donc particulièrement stupide d’oser dire qu' »il est quasi certain que la Maison de France aurait porté le nom de d’Artois » si le Comte de Chambord avait eu une descendance!
*6.A partir du Régent Philippe d’Orléans, ses descendants n’ont jamais porté d’autre patronyme que celui de d’Orléans. Patronyme que l’on retrouve dans tous les actes de naissance, de décès, les contrats de mariage et les successions. A aucun moment, les d’Orléans n’ont porté le nom de Bourbon, ni même celui de Bourbon-Orléans. Il est donc particulièrement stupide de prétendre que c’est la République qui les aurait, en quelque sorte, obligés à s’appeler d’Orléans.
Audouin
Michael
23 mars 2011 @ 12:45
Néoclassique,
Je vous cite. « Je m’emploierai, comme je l’ai fait dans mon article sur le château de Frohsdorf, à faire savoir qui furent les rois légitimistes, de Jean 1er à Louis XX. Ne vous en déplaise. ».
Grâce à vous les alfonsistes vont pouvoir découvrir les « rois légitimistes » qui ne l’ont jamais été dans la réalité. En effet, vous nous présenterez les prétendants carlistes qui ont répondu ou pas à l’appel d’une poignée de dissidents royalistes français. Il vous sera difficile alors de trouver des professions de foi bien affirmée, envers la France, de ces Bourbons d’Espagne. Dans tous les cas, en historien objectif, vous n’oublierez pas de préciser que ces Bourbons se sont dévoués totalement à leur pays, l’Espagne bien-sûre, pays pour lequel ils se sont battus oubliant ou ignorant leurs « droits » dynastiques français. Mais si vous oubliez, sachez que je serai là pour le rappeler.
marie-françois
23 mars 2011 @ 13:14
audoin
je suis d’accord avec vous sur le patronyme d’Orléans et sur son utilisation, sous l’ancien régime comme aprés.
Mais pourquoi les Condé et Conti étaient appelés Bourbon Condé et Bourbon Conti et non pas Condé ou Conti ? parce qu’ils n’étaient pas apanages ?
neoclassique
23 mars 2011 @ 13:31
Bravo Audouin, une nouvelle fois, pour votre explication claire, pertinente et fondée scientifiquement qui vient à nouveau balayer d’un revers de main toutes les élucubration, erreurs et autre multiples inepties que le dénommé Michaël est le seul à pouvoir accumuler et auquel, pour ce qui me concerne, je ne prends même plus le temps de répondre tant son argumentation est indigente
Actarus
23 mars 2011 @ 13:49
Alexis R. (57),
bien sûr que Louis XX ne fera jamais une chose pareille, comme vous le rappelez il a du bons sens… qualité qui n’est hélas pas partagée par son lointain cousin cadet Henri d’Orléans. ;-)
« Henri VII » pourrait d’ailleurs faire acte de suprématie sur la Maison de Bourbon et de mansuétude envers son chef en titrant Louis-Alphonse « comte de Madrid et duc d’Espagne ».
Cela dit, je ne pense pas que cela serait du goût de son cousin Juanito avec lequel il est déjà fâché… ;-)
J’espère que Votreseigneur nous donnera encore moult occasions de rire de lui en se couvrant de la sorte du ridicule le plus grotesque, et vous souhaitant une bonne fin de journée, cher frère séparé, je vous redis que je suis,
Votre affectionné,
Actarus de France
:D
Gilles
23 mars 2011 @ 13:55
Neoclassique ,
Je n’ai jamais dit que les princes devaient s’appeller « Bourbon Orleans »…mais qu’ils n’en etaient pas moins des Bourbons ! Que la justice ait refusé au Comte de Paris de relever le nom , nous ne le contestons pas.
Quand aux pretendants , il y en a un bon paquet…meme une Madame de « Bourbon Caudie » ci devant descendante de Louis XVII , vivant pres de Limoges !!
Je m’en tiens aux faits…les seuls reconnus comme Prince de France , par les autres monarchies et gouvernements…sont les Orleans.
Aucune Famille royale ne conteste le titre de chef de la Maison de Bourbon a Don Alfonso…mais depuis la mort du Comte de Chambord , Bourbon et France sont deux choses differentes.
Vous pouvez nous sortir toutes vos theses historiques, politiques,…et autres lois fondamentales…c’est ainsi.
Michael
23 mars 2011 @ 15:46
Audoin (59)
Il faudrait retourner aux textes.
En 1662, traité de Montmartre, Louis XIV ne considérait pas qu’un de ses petits fils fonderait une dynastie espagnole.
Si la Maison de France devient Maison de Bourbon en 1662, ca veut dire que les d’Orléans sont considérés comme des Bourbons car faisant partie de la Maison de France.
Si les différents rois ont pris d’après vous le titre de chef de la Maison de Bourbon alors qu’ils avaient le nom d’un apanage, cela justifie d’autant plus la volonté du Comte de Paris de récupérer légalement aujourd’hui son nom d’origine Bourbon et de se faire reconnaitre aussi comme chef de la Maison de Bourbon de France (Don Luis-Alfonso est le chef de la Maison de Bourbon d’Espagne).
Mais ces recours devant la justice ne sont que des reconnaissances légales devant un tribunal républicain.
Aujourd’hui, Monseigneur le comte de Paris est de droit, chef de la Maison de Bourbon-Orléans (de France) et donc chef de la Maison royale de France.
De son côté, Don Luis-Alfonso de Borbon est le chef de la Maison de Bourbon (d’Espagne), non dynaste ni en Espagne, ni en France.
Mimich le Belge
23 mars 2011 @ 16:49
A part cela, à quand la « relaxe » de ses spermatos ?
Les commentateurs attendent … LOL ;)
Aramis
23 mars 2011 @ 19:35
J’aurais toujours grand plaisir à lire Néoclassique sur les sujets qu’il choisit à dessein et qui évoquent une part d’histoire que j’avoue connaître mal, tout comme les hommes qui l’incarnent… tant ils sont demeurés éloignés de l’histoire de France quand tous les droits dont ils se prévalaient auraient du les conduire à s’en rapprocher…
… étant précisé que chacun sait, ce qu’il affiche lui-même clairement, que Néoclassique agit pour illustrer et défendre les droits de la famille qu’il tient pour dynaste en France et pour disposer de droits qui priment de loin ceux des Orléans…
Mais je serai évidemment attentif aux interventions que Michaël nous prépare en réponse…
Ce qui m’apparaît vraiment étrange dans le mouvement légitimiste, c’est la contradiction massive entre la force insurpassable des droits théoriques attribués aux Bourbons d’Espagne et cet éloignement concret de la chose française manifesté par lesdits Bourbons. Mais peut être Néoclassique nous produira-t-il dans les portraits de ces « prétendants » (je sais, je sais, ils « sont » et ne prétendent à rien, mais bon l’usage du mot évite bien des circonlocutions compliquées et est explicite) de quoi éclairer nos esprits, à défaut, peut être, de nous convaincre… j’attends donc avec impatience les portraits de ces grands inconnus, rois lointains d’une terre et d’un peuple qu’ils semblent ignorer autant qu’ils les ignorent…
Nemausus
23 mars 2011 @ 20:14
Le message 57 a raison de relever que le duc d’Anjou n’a pas le ridicule d’Henri d’Orléans de donner un titre déjà porte a un autre prince. Le prince est aussi respectueux des décisions de justice contrairement aux Orléans qui violent ouvertement la justice française en continuant de porter les pleines armes … Déjà leurs partisans parlent des bourbon-Orléans pour justifier la prochaine usurpation de ces cadets… D’ailleurs l’un de leurs partisans a déjà eu le ridicule qu’ils étaient les aines… Plus rien ne peut m’étonner des henrikistes et de leurs princes Lefranc ou chiappini !
Nemausus
23 mars 2011 @ 20:20
A travers tous les derniers messages henrikistes on peut voir le désespoir de voir les légitimistes occuper aussi le terrain… Du coup ce ne sont plus qu’imprecations mesquines dont la bassesse montre la vrai nature de ces gens la!
Mais les légitimistes doivent continuer a envoyer leurs arguments juridiques et laisser les propos de caniveaux a ceux qui s’en délectent!
aubert
23 mars 2011 @ 20:23
une remarque sur ce site. Dès qu’il s’agit de vêtements on relève une quasi-totalité de correspondants féminins.
dès qu’il s’agit de l’éternelle querelle Bourbon/Orléans les correspondants sont masculins!!!
Quant à cette querelle stérile, que j’ai connue pendant mes quarante années d’abonné Intermédiaire des chercheurs et curieux, qu’en dire: que les royalistes se cherchent un roi et en trouvent trop… comme aux cartes.
Nemausus
23 mars 2011 @ 21:24
Il faut lire : le ridicule de dire qu’ils étaient les aines !
neoclassique
23 mars 2011 @ 22:36
Aramis 67
moi aussi j’ai toujours plaisirs à lire vos billets.
vous êtes et de loin l’orléaniste avec lequel j’ai le plus de plaisir à converser car avec vous l’échange est ouvert et fructueux.il faut dire que le concurrence n’est pas rude…
Mais ne comptez pas sur moi pour vous dresser le portraits des rois légitimistes car, d’une part, je connais très mal leur histoire et ce que j’en sais ne me passionne pas.
Pour être légitimiste, je ne suis pas en pamoison pour autant devant les rois de jure qu’ont été les chefs de la masion de Bourbon depuis la mort du comte de Chambord.Je sais,Dieu merci, garder un regard critique et distancié.
j’ai d’ailleurs souvent écrit que je jugeais le rôle de l’actuel duc d’Anjou très insuffisant au ragard du rôle que lui impose son statut de chef de maison.
Seul le personnage de Chambord m’intéresse à la fois dans son mystère mais aussi dans le panache du personnage et parce qu’il est le dernier de la branche aînée des Bourbons ayant régné de facto en France.
J’ai envoyé a Régine un article complet sur un joli lieu de Paris mal connu, très lié, bien sûr, à la légitimité. Et bientôt, vous devriez me retouver dans les colonnes de N&R
bien à vous, cher Aramis
neoclassique
23 mars 2011 @ 22:44
Gilles 64
dans la tradition française, c’est le chef de la maison de Bourbon qui se trouve être le chef de la maison de France.
L’on ne parle de maison de France que lorsqu’une famille est effectivment régnante en France. ce n’est pas le cas. Il n’y a donc que Louis de Bourbon, duc d’Anjou et jean d’Orléans, duc de Vendôme.
D’ailleurs il suffit de regarderle sujet qui suit: un livre sur Philippe d’ORLEANS, comte de Paris. Jamais il n’aurait eu la bêtise de sa faire appeler de France. Il aura fallu toute la vanité et toute la fatuité de feu le comte de Pais pour en arriver et ça et à la ruine morale et politique dans laquelle est aujourd’hui la maison d’orléans
jul
24 mars 2011 @ 06:23
Exactement Nemausus
Quand leurs arguments ont été explosés, les henrikistes n’ont plus que des attaques mesquines pour eux.
Michael
24 mars 2011 @ 08:45
Philippe d’Orléans, comte de Paris ne se faisait pas appelé « de France » tout simplement (en 1861), il n’était pas le fils du chef de la Maison de France (comte de Chambord), mais son lointain héritier. En 1883, il devient à son tour, chef de la Maison de France et signe de son prénom Philippe, usage des Rois de France. Ses enfants deviennent alors Prince de France. Le journal, le soleil du Dimanche, financé en partie par la famille royale, en témoigne: Les filles du comte de Paris portent toutes le titre de Princesse de France, décliné du titre de fille de France comme il était d’usage.
Michael
24 mars 2011 @ 11:09
Rappelons aussi que les d’Orléans sont attachés concrètement à leur nom de Bourbon à travers le chateau de Bourbon l’Archambault, propriété de la Fondation Saint-Louis.
Audouin
24 mars 2011 @ 11:23
marie-françois (61)
Aux Bourbons-Condé et aux Bourbons-Conti, vous auriez pu ajouter les Bourbons-La Marche, les Bourbons-Montpensier, les Bourbons-Vendôme etc…
Toutes ces branches appartenaient à la Maison de Bourbon issue de Robert de France, 6ème fils de Saint-Louis. Quand elles recevaient un apanage, elles n’étaient pas, comme les rois de France, tenues d’abandonner leur nom de famille.
En 1589, l’aîné de cette Maison, Henri de Navarre monte sur le Trône de France et quitte son nom de Bourbon. Comme le précise « L’Etat de la France » en 1749, « …lorsqu’un prince du Sang royal parvient à la Couronne, il quitte le nom de sa branche et ne porte plus que son nom de baptême et celui de sa Couronne. Ses enfants sont surnommés « de France » et les descendants des puînés prennent le surnom de leur apanage. »
Ni Henri IV, ni Louis XIII, ni Louis XIV ne portèrent le nom de Bourbon qui n’était plus sous ces trois règnes que le nom de branches cadettes ou illégitimes.
Le second fils de Louis XIII, Philippe de France, apanagé d’Orléans fut la tige d’une nouvelle Maison d’Orléans. Selon la coutume, ses descendants portèrent ce patronyme.
Tout change en 1662 quand Louis XIV instaure officiellement l’appellation « Maison de Bourbon » pour désigner dorénavant la Maison de France. Cet acte se situe douze avant la naissance de son neveu Philippe d’Orléans. On peut effectivement se demander pourquoi sa branche n’a pas pris le nom de Bourbon-Orléans, encore que de nombreux historiens utilisent ce nom composé, qui n’a jamais été officiel, ceci uniquement pour faciliter la compréhension de la généalogie des Capétiens.
Mais le fait est là: les d’Orléans n’ont jamais porté le nom de Bourbon abandonné par Henri IV avant d’être repris par Louis XIV.
A l’époque, les appeler Bourbon-Orléans, c’eût été les assimiler aux branches cadettes des Condé et des Conti, non issus de Henri IV, voire aux branches bâtardes des Bourbon-Vendôme, Bourbons-Busset, et Bourbons-Penthièvre ?
Il n’empêche que le nom seul de Bourbon s’est imposé à partir de la fin du XVIIème comme celui de la Maison de France. Il fut, en exil, celui du futur Louis XVIII et du Comte de Chambord qui n’eurent pas l’outrecuidance, eux, de se faire appeler « de France » alors qu’ils ne régnaient pas.
Du reste, les deux premiers pactes de famille portent le nom de « Maison de Bourbon », ce qui prouve assez que malgré les renonciations illégales arrachées au duc d’Anjou à Utrecht par les ennemis de la France, les signataires, tous descendants de Louis XIV, avaient bien conscience d’appartenir au Sang de France, à une seule et même dynastie…
Audouin
Gilles
24 mars 2011 @ 11:46
Neoclassique ,
Je suis bien d’accord avec vous. Dans la tradition francaise , du moins depuis Henri IV ! c’est le chef de la Maison de Bourbon qui regnait sur la France. Ceci dit , il faudrait bien admettre que la France n’a pas disparu avec le Comte de Chambord !!! Avant les Bourbons , il y avait les Valois Angouleme et apres les Orleans…
Quand à feu Mgr le Comte de Paris , c’est depuis la reconnaissance des Orleans comme heritiers legitimes par le Comte de Chambord , que les enfants du pretendants sont nommée Prince ou Princesse de France.
Feu le Comte de Paris n’a pas mis la mode au pays et se faisait appellé d’ailleurs toujours « Henri , Comte de Paris ». Il n’a ,à ma connaissance jamais utilisé pour lui meme l’appellation « de France ».La presse et les autres maisons royales le nomaient parfois ainsi avant la mort de son pere le Duc de Guise.
Quand aux princes actuels , ils se font tous appeller par leur nom…a s’avoir d’Orleans. Ce ne sont que les autres personnes , par courtoisie , qui les appellent parfois par leur titre de prince, princesse , fils , fille …de France.
Gilles
24 mars 2011 @ 13:21
Mon Dieu !!! je viens de lire l’article sur la « republique des Pyrenees » et que vois je…oh blaspheme !…ils appellent le prince Jean « de France »!
neoclassique
24 mars 2011 @ 14:13
je mets en garde tous ceux qui parlent de la fondation St Louis.
Car étant donné, ce qui se prépare et les ventes qui s’annoncent, la fondation St Louis, pourtant voulue par le comte de PAris, pour préserver, ce qu »il n’avait pas venud, risque, ironie de l’histoire, de n’être bientôt plus qu’une coquille vide….
Audouin
24 mars 2011 @ 14:17
Gilles (76)
Les contre-vérités historiques ont décidément la vie dure…Combien de fois faudra-t-il répéter qu’il n’y a JAMAIS eu « reconnaissance des d’Orléans comme héritiers légitimes par le Comte de Chambord »?
Audouin
Audouin
24 mars 2011 @ 14:27
Gilles (78)
Jean d’Orléans, le « dauphin » de Charles, se fait complaisamment appeler « de France » et il signe de même!
Ce qui fait pouffer beaucoup de monde…On ne peut s’empêcher de penser à Miss France.
Audouin
Michael
24 mars 2011 @ 18:48
Jean d’Orléans, est fils de France, en tant que fils du chef de la maison royale de France, de jure Henri VII, Roi de France. Il ne fait que reprendre les usages de la Maison royale de France. rappelons que les Orléans font partie de l’Auguste maison de Bourbon en tant qu’ascendant de Saint-Louis.
marie-françois
24 mars 2011 @ 19:26
Audoin 77
Sous les Bourbons, les branches cadettes ayant fait souche sont peu nombreuses puisque l’on ne compte que les Orléans et les Artois. Le comte de Chambord est né Henri d’Artois et non Henri de Berry, reprenant le patronyme de son grand pere, apanagé.
Sous les Valois, c’était aussi la regle puisqu’il y a eu des Orléans , des Berry et des Bourgogne.
Louis XII était un Orléans avant d’acceder au trone.
François I était il avant de monter sur le trone un Orléans, un Angouleme ou un Valois Angouleme.Son pere n’était pas apanagé puisque que cadet de cadet.
Pourquoi les Bourbons cadets,sans parler des légitimes, ont ils eprouver le besoin de decliner leurs noms ? Etait ce un usage de généalogistes ou une regle ?
marie-françois
24 mars 2011 @ 19:29
Neoclassique
Voulez vous dire que la fondation St Louis va vendre un certain nombre de biens et d’objets ?
marie-françois
24 mars 2011 @ 19:33
Aubert 70
Votre remarque sur le sexe des intervenants ne sont pas inexactes.
jul
24 mars 2011 @ 20:07
Ah ah les gens doivent lui demander s’il est le frère de Cécile de France :D
Elle est plus connue que les Capétiens dans la jeune génération lol
Aramis
24 mars 2011 @ 22:45
Néoclassique, vous indiquez : « Mais ne comptez pas sur moi pour vous dresser le portraits des rois légitimistes car, d’une part, je connais très mal leur histoire et ce que j’en sais ne me passionne pas.
Pour être légitimiste, je ne suis pas en pamoison pour autant devant les rois de jure qu’ont été les chefs de la masion de Bourbon depuis la mort du comte de Chambord.Je sais,Dieu merci, garder un regard critique et distancié. »
J’avais cru que vous aviez dit vouloir dresser ces portraits ou que quelqu’un disait que vous l’aviez dit… bref, excusez ce quiproquo, qui aura eu toutefois le mérite de vous permettre d’exposer votre point de vue sur ce sujet…!
Aramis
24 mars 2011 @ 22:48
La fondation Saint-Louis : quelles nouvelles inquiétantes laisse transparaître le message de néoclassique ! j’en ai froid dans le dos… devrons nous racheter avec nos maigres sous ce que la fondation ne voudrait plus conserver ?
neoclassique
25 mars 2011 @ 09:20
les relations entre les Orléans et la fondation St Louis sont plus que délicates d’autant que le chef de maison, le comte de Paris, n’y a qu’un rôle purement honorifique, conformément à ce qu’avait voulu feu le comte de paris qui connaissait son fils. Une longue procédure est actuellement en cours entre eux et devrait aboutir à une nouvelle aliénation de nombre des autres biens patrimoniaux restants.
Cele ne date pas d’aujourd’hui,il y avait déjà eu beaucoup de tirage lors de la dernière vente Orléans de 2008, bon nombre d’objets destinés à la fondation ayant déjà été aliénés par les héritiers et rachetés ensuite par certains d’entre eux à la même vente. Comprenne qui pourra mais l’entente au sein de la fratrie Orléans est si désastreuse, contrairement à ceux qui voudraient nous la décrire comme le pays des Bisounours,qu’ils ne savent s’entendre que sur une chose: vendre pour faire de l’argent.
neoclassique
25 mars 2011 @ 09:33
Aramis,
vouss voyez en tout cas, que je ne suis pas un légitimiste béat tout comme vous qui n’êtes pas un orléaniste béat.
voilà qui tranche avantageusement, ô combien, avec ces maîtres es-flagonerie qui, sur ce site, tels les ridicules petits abbés de cour du XVIIIe, ne cessaient de tresser de grotesques couronnes de laurier à leurs maîtres…
Audouin
25 mars 2011 @ 09:40
Michaël (83)
Ah bon?..Les d’Orléans sont les ascendants de Saint Louis? Il me semble que vous ayez quelque difficulté d’orientation dans le temps et l’espace…Attention, marcher sur la tête peut provoquer des troubles certains.
;-)
Audouin
Audouin
25 mars 2011 @ 10:43
marie-françois (84)
1. Le Comte de Chambord n’a pas « repris » le nom d’Artois. Il est né d’Artois comme son père, Charles-Ferdinand, petit-fils de France, duc de Berry, est né d’Artois en tant que fils d’un Comte d’Artois.
2.C’est à tort qu’on appelle « Valois-Angoulême » la branche dont est issu François 1er (1494-1547). François 1er est né d’Orléans. Il appartient en effet à la deuxième Maison d’Orléans issue de Louis de France, duc d’Orléans (1372-1407), second fils du Roi Charles V.
Le 3ème fils de Louis, Jean d’Orléans, petit-fils de France (1400-1467)reçut le comté d’Angoulême en apanage qu’il transmit à son fils Charles, prince du Sang, (1459-1496), lequel fut le père de François d’Orléans, comte d’Angoulême, puis duc de Valois, sacré roi de France le 25 janvier 1515 dans la Cathédrale de Reims
3.Je ne saisis pas bien le sens de votre dernière question à laquelle je pensais avoir répondu.
Mais les précisions que je viens de donner quant au patronyme exact de François 1er avant qu’il n’accède
au Trône, vous aura sans doute éclairé…
Audouin
Michael
25 mars 2011 @ 12:14
oui les descendants de saint Louis. Merci d’avoir corrigé.
Audouin
25 mars 2011 @ 12:58
erratum (93)
Les précisions(…)vous AURONT sans doute éclairé
Avec mes excuses.
Audouin
marie-françois
25 mars 2011 @ 14:45
Audoin
Merci pour votre réponse.
Nemausus
25 mars 2011 @ 23:06
apparemment Michael ne supporte pas les erreurs de frappe ou de grammaire des légitimistes mais trouve normal d’écrire lui même des erreurs non de frappe mais de logique en écrivant que ces princes d’Orléans sont les ascendants de l’un de leur ancêtre (83)!
Allez chercher l’erreur ! ;) ;) ;) ;)
Michael
26 mars 2011 @ 11:07
Nemausus, je n’ai pas prétendu ne faire jamais d’erreurs. Mes remarques étaient juste là pour titiller votre rigorisme et dédramatiser les querelles des enjeux dynastiques.
Gilles
26 mars 2011 @ 11:52
Audoin ,
Je veux bien vous croire et bien admettre que la reconnaissance par le Comte de Chambord des Orleans comme ses heritiers legitimes soit une legende ;
mais alors , expliquez moi pourquoi 99% des biographies ( et de toutes appartenances )d’Henri V , en parlent comme d’un fait historiquement reconnu (courrier…) ,
pourquoi la totaliré des etats et surtout des monarchies europeennes ( à part quelques Bourbon Parme…forcement! )reconnaissent le Comte de Paris comme pretendant legitime et chef de la Maison de France ? (J’ai bien dit France et non Bourbon!!!).
Pourquoi des membres de Maisons telle que L’imperatrice Zita par exemple , ( pourtant néé Bourbon Parme et tres proches du microcosme legitimiste ),et ses descendants ,le reconnaissent aussi ?
Gilles
26 mars 2011 @ 12:23
Neoclassique ,
J’ai remarqué votre insistance à souligner la soit disant mauvaise foi des Orleanistes,ainsi que leur sens developpé de la manipulation , contre vérité et j’en passe…mais etes vous pour autant obligé d’etre aussi piquant des qu’un article parait sur les Orleans? je reconnais que nous sommes loin d’etre des enfants de coeur (les Orleanistes)mais lisez un peu les articles de la rubrique « Bourbon » et sincerement , on a passé l’age de compter les points mais vous battez des records ! En tant que « legitimiste » en quoi le patrimoine d’une Famille que vous detestez et ses relations avec la Fondation St Louis vous touchent elles ? Qu’en est il de la fortune de Don Afonso ? Je n’en sais rien…et ça ne m’interresse pas.
Je suis le premier à reconnaitre que les Orleans en ont souvent trop fait. Je ne vis pas dans le monde des « bisounours » et ne pense pas que ce soit le cas pour la majorité de leurs partisants. A moi aussi parfois , l’attitude de feu Mgr ou de ses enfants m’a retourné. Seule la dignité de Madame faisait avaler la pillule. Moi aussi j’avais envie de vomir à chacune des ventes aux encheres. Je suis loin d’etre en admiration devant « Henri VII » et quand je vois l’actuelle Comtesse de Paris , je me demande si je dois rire ou pleurer !
Relisez certains commentaires et vous verrez que je suis loin d’etre le seul a penser cela, seulement nous sommes aujourd’hui , tout simplement heureux et enthousiasmés devant les initiatives du Prince Jean, qui semble vouloir reparer un peu les desastres passés , secondé par une epouse charmante.
neoclassique
26 mars 2011 @ 12:34
Gilles 99
votre post comporte de graves inexactitudes que je veux aussitôt rectifier :
1.les historiens disent et écrivent ce qu’ils veulent , mais aucun, absolument aucun document historique ne vient attester d’une quelconque reconnaissance explicite ni écrite, ni orale, ni de près, ni de loin du comte de Paris par Henri V comme étant son héritier. Tout ce qui est dit est là du strict domaine des suppuations, suppositions, déductions ou interprétations.
2.les Orléans ne sont reconnus et donc invités que par les monarchies liées aux Orléans, essentiellement la Belgique, Espagne et quelques principautés allemandes. C’est tout
3. l’impératrice Zita n’a jamais, ô grand jamais reconnu les Orléans, c’est bien mal connaître les Bourbon-Parme que d’affirmer pareille chose. Elle conservait même toujours chez elle un portrait de la duchesse de Berry parce que précisément elle avait courageusement osé tenir tête à l’usurpateur qu’était Louis-Philippe. Idem pour les Habsbourg descendant de l’impératrice
Marie Christine
26 mars 2011 @ 13:34
Je me demande ce que cela donnerait si on vous mettais tous dans une même pièce? ;-)
Michael
26 mars 2011 @ 14:04
Le 29 novembre 1894, Alfred de Grammont écrit dans son journal édité par Eric Mension-Rigau: « Monseigneur (Philippe VIII, duc d’Orléans) est allé avec moi déjeuner chez le Duc de Parme à Wiener Neudst. Le duc de Parme attendait le duc d’Orléans au bas de l’escalier, et les deux Princes montent ensemble… le duc et la duchesse de Parme ont été de tout ce qu’il y a d plus aimable… » etc.
Les Orléans sont reçu aussi par la famille de Roumanie, la famille de Monaco, la famille du Dannemark (duc d’Orléans), la famille d’Angleterre (duchesse d’Orléans et Princesse de Kent à Anet), famille de Bourbon-Siciles, de Portugal, Autriche-Modène, Savoie etc
Pour l’impératrice Zita et les Bourbons-Parme, il nous faudrait des citations écrites ou des témoignages fiables. il faudrait que je retrouve l’ouvrage qui témoignait des peurs de la vieille impératrice quand elle a su que sa petite-fille allait se fiancer au duc de Cadix, elle savait qu’il n’était pas très équilibré.
neoclassique
26 mars 2011 @ 14:12
Excusez-moi si je vous ai heurté mais je voulais vous dire quatre choses :
1 j’aime le débat d’idée et la contradiction, je le répète à nouveau, dès lors qu’ils sont fondés sur des faits et des argument juridiques et prouvés. Mais je m’insurge contre les arguments rabâchés, l’inexactitude, les commérages et la manipulation tout autant que je brocarde la niaiserie ou la flagornerie courtisane des commentaires qui sont toujours l’œuvre du même.
2. je comprends que vous êtes outré par le comportement du comte de Paris qui a bradé l’essentiel de l’énorme patrimoine dont il avait hérité. Je le suis comme vous car je suis viscéralement attaché au patrimoine royal et princier français qu’il soit légitimiste ou orléaniste. Voila pourquoi ce qui risque d’arriver à la Fondation St Louis me consterne. D’autant que je n’oublie pas que les enfants de Louis-Philippe étaient les propres cousins de la duchesse de Berry ( et je ne le dis pas ici pour souligner l’infamie de Philippe à l’égard de sa nièce).
3. pour ce qui concerne le duc d’Anjou, il est fils du duc d’Anjou et de Cadix qui n’avait aucune fortune après avoir été écarté de la succession espagnole en raison de son mariage non-conforme aux lois de la Pragmatique Sanction.
4. enfin j’ai tjrs dit que j’avais de l’admiration pour la classe physique et morale de la comtesse de Paris malgré toutes les épreuves qu’elle a traversées et encaissées avec élégance. Voilà pourquoi j’ai été scandalisé qu’après son rappel à Dieu, ses enfants aillent vendre ses derniers effets, ce qu’elle-même ne souhaitait pas. Il faut savoir être digne du nom que l’on porte, même si on est Orléans.
jul
26 mars 2011 @ 14:13
Gilles, votre commentaire sincère est très touchant. Quelle horreur que ces ventes aux enchères. Comment ont-ils pu? c’est effarant. Je vous crois quand vous dites que nombreux sont les Orléaniste à le déplorer.
Isabelle d’Orléans et Bragance était une grande dame qui mérite le respect et l’affection de ses partisans.
Vous avez parfaitement raison Néoclassique.
L’impératrice Zita a conservé pieusement les enseignements de son père le Duc de Parme, qui les tenait lui-même de son oncle et tuteur le Comte de Chambord : « Nous sommes des Princes Français, résidant en Italie ».
Je me rappelle avec délice de la photo lors de la remise du coeur de Louis XVII à St-Denis,
de l’Archiduc Charles et du Duc d’Anjou.
De toute façon, ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité :)
Gilles
26 mars 2011 @ 14:20
Neoclassique ,
Comment osez vous ecrire que les historiens ecrivent eux meme ce qu’ils veulent ! C’est bien mal connaitre leur travail , a moins que vous ne suggeriez un gigantesque complot historico orleaniste !
De plus , les Orleans ne sont reçus en effet que par la parentelle proche mais ils n’en restent pas moins reconnus par les autres.
Pour finr , ces derniers sont cousins avec les Habsbourg et ces derniers sont representés lors d’obseques ou grandes fetes comme ce fut le cas pour feu le Comte de Paris , de meme pour la celebration a Amboise de ses 90 ans. Que l’Imperatrice accroche au mur un tableau de la Duchesse de Berry n’avance à rien.
Feu Mgr a lui meme mis a dispo ses archives pour des biographies lui etant concacrées !…et alors !
J’ai bien l’impression que les Orleanistes , les historiens de France et d’ailleurs , les familles royales d’Europe…ne sont pas les seuls a refaire l’Histoire à la sauce qui leur convient !
neoclassique
26 mars 2011 @ 14:32
mon précédent message s’adresse à Gilles en réponse à son post 100
Régine
26 mars 2011 @ 14:34
Actarus,
Je vous ai envoyé un mail
Gilles
26 mars 2011 @ 14:34
Neoclassique…suite
De plus , vous ne repondez pas à mes questions concernant votre manie de cracher votre venin des qu’un article parait sur les Orleans. En quoi donc vous interressez vous a la Fondation St louis ?
Ou est votre indulgence et votre objectivité , alors que vous n’hesitez pas à confondre Charles à la premiere occasion ?
Vous semblez bien faire l’impasse sur ce qui vous arrange !
J’espere que beaucoup vous lirons…et jugerons…
Gilles
26 mars 2011 @ 14:39
Neoclassique…Desolé , je vois que mon message 109 n’a plus court.Il fut ecrit avant de lire le votre.
Heureux de voir que nous ne rejoignons sur certaines choses. Conservons cette ouverture d’esprit !
cosmo
26 mars 2011 @ 15:22
Michael (103),
IL serait effectivement intéressant que vous retrouviez l’ouvrage dans lequel il est écrit que l’Impératrice Zita aurait eu peur à l’idée du mariage de sa petite-fille l’Archiduchesse Constanza avec le duc de Cadix, car elle l’aurait su désiquilibré.
Permettez-moi de douter que l’Impératrice Zita, si tant est qu’elle l’ait pensé, ait exprimé un telle opinion!
L’Impératrice Zita n’avait pas l’habitude de se répandre en commentaires et si elle a fait celui-ci, ce n’a pu être qu’auprès des membres proches de sa famille. Et il n’est pas du genre des Habsbourg de répéter ce qui leur est confié.
En tout état de cause, il ne me semble pas opportun de rapporter de tels propos, apparemment de seconde voire troisième main, qui, outre le fait d’être injustifiés, ternissent la mémoire d’un homme qui n’a laissé que des souvenirs élogieux.
marie-françois
26 mars 2011 @ 17:47
Gilles
Savoir si le comte de Chambord a transmis ses droits dynastiques au comte de Paris a finalement peu d’importance.
Les Orléans ont toujours été les premiers successibles, apres la branche ainée, avant comme apres le départ pour l’Espagne du duc d’Anjou.
Ils ont d’ailleurs toujours été tres pres du trone. A la mort de Louis XIV, seul un enfant de 5 ans séparait Philippe d’Orleans de ce dernier trone.A la génération suivante,celle du dauphin, fils de Louis XV,le duc d’Orléans était en seconde position. A nouveau, sous la restauration apres la mort du duc de Berry,le duc d’Orléans,est en troisieme position successorale, apres un vieil homme et son fils ainé sans descendance.
On ne parle pas à l’époque, sous la monarchie, et ce pendant plus d’un siecle ni des Bourbons d’Espagne, ni de la caducité du traité d’Utrecht ni meme des lois fondamentales concernant l’indisponbilité de la couronne.
aubert
26 mars 2011 @ 18:10
Je souhaite avoir une réponse précise, objective et courtoise à cette question: qui était le prétendant légitime à la couronne de France du décès du comte de Chambord à la prétention du duc de Ségovie ou de Cadix ou d’Anjou ?
neoclassique
26 mars 2011 @ 18:52
Gilles 106
je suis heureux de voir que la lecture de mon post 104 ait calmé votre courroux car le ton de vos précédents messages n’était guère aimable.
S’agissant de l’impératrice Zita et de ce qu’elle pensait des Orléans depuis Louis-Philippe,comme d’ailleurs la plupart des Parme, je persiste et signe. Ce n’est pas une invention.Je connais assez bien les Parme pour savoir qu’ils ne reconnaitront jamais les prétentions du comte de Paris au trône de France, non parce qu’issus d’une surpation mais simplement parce que cadets.
Quant aux historiens , là aussi, je persiste. Le comte de Chambord n’a jamais adoubé le comte de Paris comme son successeur , comme pourtant il en aurait rêvé pour se faire accepter par les légitimistes. Et il ne l’a pas fait tout simplement parce que sa succession ne lui appartenait pas. Elle est depuis que le monarchie française existe ,régie par la loi salique qui désigné pour seul héritier légitime, l’aîné de la branche aînée de la maison de Bourbon. Voilà ce qu’est la réalité.
Quand a feu le comte de Paris, j’espère que vous ne nourrissez pas trop d’estime à son sujet car quand on contemple le champs de ruine familiale et patrimoniale qu’il a laissé après sa mort dans un sordide pavillon de la banlieu de Dreux, aux côtés d’une maîtresse aux allures de Jackie Sardou, on est saisi d’effroi….
marie-françois
26 mars 2011 @ 19:50
neoclassique
Je ne vous comprend pas.
Pourquoi etre aussi hargneux et vindicatif vis à vis du defunt Comte de Paris, s’il ne représentait rien ?
marie-françois
26 mars 2011 @ 20:15
Aubert 113
Quelle bonne question !!
Nemausus
26 mars 2011 @ 23:27
Aubert,
il vous suffit de trouver une généalogie de la maison de Bourbon (dans de nombreux ouvrages ou sites internets, comme celui de Paul Theroff) et vous trouverez les chefs de la maison royale de France dite de Bourbon de 1589 à nos jours, cette qualité étant automatiquement associée à l’aînesse et donc à la dignité royale de fait ou de droit.
Alexis R
26 mars 2011 @ 23:36
Aubert (113),
Votre question est excellente, et je vous en remercie.
Néoclassique nous avait promis de nous éclairer sur ces différents prétendants, avant de se raviser quelques jours après.
Peut-être quelques anciens numéros de Bourbons Magazine viendront-ils à bout de ce revirement, si vous me permettez l’humour qui est le maître mot de nos échanges ici.
Alexis R
Audouin
27 mars 2011 @ 00:00
Gilles (99)
Pour votre édification, trois courts extraits des biographies les plus récentes du Comte de Chambord écrites par des auteurs qui étaient loin de lui être favorables mais qui respectent la vérité historique:
1. »(il) préférait ne pas se prononcer, laissant le choix au peuple français, lui-même guidé par la Providence. Mais il ne reconnaîtra jamais le Comte de Paris comme son héritier royal ». Georges Poisson, « Le Comte de Chambord, Henri V », page 288
2. « Le Comte de Chambord n’a pas laissé de testament politique. Nulle part ailleurs, il ne désigne non plus officiellement le Comte de Paris comme son successeur ».
Jean-Paul Bled, Les lys en exil.La seconde mort de l’Ancien Régime », page 313.
3. « Henri V ne pouvait désigner son successeur; c’eût été déroger aux lois fondamentales du Royaume » écrit Jean-François Chiappe, historien connu pour son orléanisme militant,dans le « Le comte de Chambord », page 346.
Pour mémoire, il faut encore citer la remarquable biographie de Daniel de Montplaisir. Elle fait magistralement justice des allégations des partisans des d’Orléans qui ont répandu cette légende selon laquelle le Comte de Chambord aurait « reconnu » Louis-Philippe-Albert d’Orléans.
Je n’ai cité que les livres les plus récents. Mais il y en a bien d’autres comme celui d’Henri de Pène et d’Alain Jossinet sans compter les témoignages des membres de l’entourage proche du Prince: tous démontrent que la soi-disant « reconnaissance », bien loin d’être un fait historique que vous semblez tenir pour acquis, a été fabriquée par les orléanistes pour asseoir la prétendue légitimité de leur prince…
Audouin
neoclassique
27 mars 2011 @ 09:00
Marie-François 104
J’ai déjà répondu à votre question dans mon post 104.
Mais, puisque vous m’y invitez à nouveau, je tiens à repréciser ma position sur feu le comte de Paris.
Je juge avec la plus extrême sévérité tout ceux qui, dépositaires d’un nom et d’un patrimoine historique, ne l’ont pas transmis mais l’ont dilapidé pour satisfaire leur seule ambition personnelle, plaisir, égoïsme ou vanité.
Cela vaut pour les Bourbon comme pour les Orléans qui, tous, font partie de notre histoire. Je ne tiendrais pas d’autre discours si le chef de la maison de Bourbon avait agi de la sorte.
Mais la conduite du comte de Paris face à l’immense patrimoine qui était le sien et à la responsabilité historique qui était la sienne, est pour moi, proprement scandaleuse. Ce n’est pas moi qui le dit. Il suffit de lire les propos qu’ont tenus dans la presse ses propres enfants, il suffit de lire les pamphlets au vitriol qu’ont écrit certains de ses fils pour s’en convaincre.
Pour satisfaire un orgueil personnel démesuré, en multipliant pendant près de 40 ans les compromissions politiques, même les plus douteuses, pour tenter d’arriver au pouvoir, le comte de Paris a littéralement dilapidé un des plus importants patrimoines existant alors en France. Il a vendu châteaux, fermes, terres, forêts, meubles, tableaux, souvenirs historiques, livres, objets d’art et joyaux. Tout y est passé jusqu’au patrimoine propre de son épouse, l’admirable comtesse de Paris. Ses ambitions politiques personnelles déçues, après avoir liquidé l’essentiel de sa fortune, il a alors abandonné femme et enfants pour aller vivre égoïstement et mourir seul, aux côtés d’une vulgaire maîtresse aux allures de Jackie Sardou dans un sordide pavillon de la banlieue de Dreux, laissant une famille ruinée mais aussi rongée par les rancœurs et corrodée par les divisions. Est-ce cela que l’on attend du chef de la maison d’Orléans qui, en plus, prétendait au trône de France ?
Je suis profondément attaché, je l’ai dit et écrit maintes fois, à l’histoire et au patrimoine de la France. Celui des Orléans en faisait partie, il était énorme, il a été littéralement bradé, il n’en reste aujourd’hui que des miettes. Et tout cela pour satisfaire l’ambition personnelle et démesurée d’un seul homme. J’en ai tout simplement honte.
neoclassique
27 mars 2011 @ 10:42
Alexis R 118
vous faites erreur, je n’ai jamais rien promis de tel.
Je me suis juste contenté d’évoquer les différents chefs successifs de la maison de Bourbon, rois de droit pour les légitimistes, dans mon long article sur Frohsdorf.
Mais il n’a jamais été question pour moi d’en dresser un portrait complet pour la bonne et simple raison que je les connais mal et que tous ne m’intéressent pas.
Comme je l’ai dit maintes fois, contrairement à d’autres, je ne suis pas un légitimiste béat.
Je constate simplement qu’ils ont été les différents chefs de la maison de Bourbon et je tenais à le faire savoir aux lecteurs du site pour qu’ils comprennent qu’elle est la filiation des rois de France de jure de Henri V jusqu’à Louis XX.
jean-marie
27 mars 2011 @ 10:47
neoclassique.104
Si le prince Alphonso de Borbon duc de Cadix n’avait pas de fortune,la raison en est toute simple.
Son père don Jaime de Borbon duc de Ségovie a lui aussi dilapidé le patrimoine qu’il avait hérité de son père le roi Alphonso XIII,voir l’action entreprise auprès du tribunal de la Seine par ses deux fils Alphonso et Gonzalve.
Une demande de mise sous-tutelle de Jaime de Borbon duc de Ségovie,introduite par ses fils devant le tribunal de la Seine,aboutit,le 24 janvier 1962,à la nomination d’un conseil judiciaire pour l’administration de son patrimoine.
Alexis R
27 mars 2011 @ 11:12
Néoclassique (121),
Permettez-moi de vous citer: dans les commentaires ci-dessus, vous écriviez ceci:
« Je m’emploierai, comme je l’ai fait dans mon article sur le château de Frohsdorf, à faire savoir qui furent les rois légitimistes, de Jean 1er à Louis XX. Ne vous en déplaise. » (56)
« Mais ne comptez pas sur moi pour vous dresser le portraits des rois légitimistes car, d’une part, je connais très mal leur histoire et ce que j’en sais ne me passionne pas. » (72)
Vous comprenez mon étonnement, car j’avais personnellement compris votre message 56 comme annonçant des articles futurs sur les prétendants légitimistes, espoir déçu par votre commentaire 72.
Je vous avais donc mal compris, comme vous venez de me le confirmer.
Alexis R
Alexis R
27 mars 2011 @ 11:17
Actarus (63),
Le sommet du ridicule a été pourtant été par l’auto-proclamé secrétaire en France de don Lui-Alfonso, lors du communiqué de naissance des jumeaux l’an dernier.
Transformer en communiqué de naissance en acte revendicatif en s’emmêlant magistralement les pinceaux dans la généalogie, il fallait oser le faire, non?
Qu’en ont pensé don Luis-Alfonso et son épouse, à votre avis? :-)
Alexis R
Alexis R
27 mars 2011 @ 11:20
Le sommet de ridicule a pourtant été ATTEINT par l’auto-proclamé secrétaire en France de don LuiS-Alfonso, lors….
Vous aurez rectifié vous-même les coquilles, bien entendu.
Alexis R
neoclassique
27 mars 2011 @ 12:02
Alexis 123
Vous avez parfaitement raison.
Mes post étaient de nature à créer la confusion. J’avoue très mal connaître les aînés de la branche dite carliste et je ne me sens pas de taille à en évoquer l’histoire même si cela serait sans doute éclairant. Mais peut être un autre lecteur pourrait il s’en charger.
neoclassique
27 mars 2011 @ 12:10
Jean Marie 122
Si le duc d’Anjou et de Ségovie a été effectivement mis sous tutelle par ses deux fils, c’est à la fois en raison du lourd handicap mental dont il souffrait mais surtout en raison de l’attitude de sa 2e épouse, Charlotte Tiedemann qui, profitant de cette situation, avait commis différentes indélicatesses sur les affaires privées du prince.
Mais je confirme bien que jamais le duc d’Anjou ne reçut de son père, une importante fortune. Donc il n’y eut jamais de dilapidation de sa part.
aubert
27 mars 2011 @ 13:49
Nemausus 117. Comme vous me le conseillez j’ai cherché à une source que vous ne contesterez pas: L’Etat présent de la maison de Bourbon 2° édition 1983 pages 81,86,87.
– 1883,Jean, comte de Montizon, petit-fils de Charles IV roi d’Espagne, JEAN III roi de France de jure à la mort du comte de Chambord
– 1887, Charles, duc de Madrid,son fils, CHARLES XI roi de France de jure à la mort du précédent
– 1909,Jacques, duc de Madrid, son fils,JACQUES I° roi de France de jure à la mort du précédent. Prend le titre de duc d’Anjou
– 1931, Charles, duc de San Jaime,oncle du précédent, CHARLES XII roi de France de jure à la mort du précédent
– 1936, Alphonse XIII, roi d’Espagne, petit-cousin du précédent. ALPHONSE I° roi de France de jure.(?????)
– 1941, Jacques-Henri, duc de Ségovie, fils du précédent, incapable à la couronne d’Espagne,prend le titre de duc d’Anjou.
– 1975, Alphonse, duc de Cadix, son fils,prend le titre de duc d’Anjou
– 1989, Luis-Alphonse de Bourbon, Altesse royale, son fils, prend le titre de duc d’Anjou
En guise de commentaire je souhaite raconter une simple anecdote. Deux ducs français, proches par leur aieule de la Maion d’Espagne ont beaucoup oeuvré pour cette cause,en compagnie d’un baron français. L’un des ducs, questionné sur une alliance de la main gauche de la Maison de Bourbon, m’avait fait part de son ignorance sur cette union. Le baron questionné à son tour, m’écrivait alors: « le duc que vous citez est ignorant et sait à peine écrire. Alors ».
Audouin
27 mars 2011 @ 15:30
marie-françois (112)
Comment pouvez-vous dire sérieusement « qu’on ne parle pas à l’époque, sous la monarchie et ce, pendant plus d’un siècle, ni des Bourbons d’Espagne, ni de la caducité du Traité d’Utrecht, ni même des lois fondamentales concernant l’indisponibilité de la Couronne « .
Mais, cher Monsieur, la France ne parlait que de cela!
Dès le premier jour, les plus hauts magistrats du pays ont averti solennellement Louis XIV déclaré que les renonciations imposées au Roi et à son petit-fils, le duc d’Anjou, par la force des canons de la Reine d’Angleterre, étaient nulles de plein droit. Un prince du Sang, Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé éleva une protestation écrite devant notaire contre la violation du droit que constituaient ces renonciations forcées. Même Saint-Simon, grand ami du Régent, n’a pas hésité à proclamer qu’il se rallierait à Philipe V si par malheur Louis XV devait mourir sans descendance mâle…Durant la minorité du Roi, la France entière s’attendait à la mort prématurée de ce dernier et au retour de Philippe V.
On ne cessera jamais de parler de la nullité de ces renonciations. On l’évoquera encore à l’aube de la Révolution quand l’Assemblée constituante en 1791, malgré les manoeuvres du parti orléaniste, décida de préserver les droits de la branche espagnole de la Maison de Bourbon.
On en parla encore en 1846 quand le roi des Français qui nourrissait ouvertement l’espoir de faire un roi d’Espagne de son dernier fils le duc de Montpensier, fit rédiger par Charles Giraud un mémoire démontrant la nullité des renonciations d’Utrecht, lesquelles empêchaient à un d’Orléans de monter sur le trône des Rois Catholiques.
On continua d’en parler en 1883 quand le comte de Paris, si peu sûr de sa « légitimité », dépêcha à Frohsdorf son conseiller, M.de Bellomayre auprès de Don Juan de Bourbon, successeur salique du Comte de Chambord pour tenter de lui extorquer une renonciation à ses droits au Trône de France!
Et je tiens à votre disposition la liste interminable des légistes, historiens et juristes qui, à l’exception du Père Poisson, ont TOUS, de 1713 à nos jours, considéré que les renonciations d’Utrecht étaient non seulement contraires au Droit interne mais encore constituaient une humiliation infligée à la France par son ennemie héréditaire, l’Angleterre…
Audouin
cristiano
27 mars 2011 @ 15:42
A propos des échangezs entre Alexis R , Néoclassique et quelques autres sur les prétendants espagnols(post-légitimistes) depuis 1883 ,il faut faire une distinction très nette entre les titulaires de la branche carliste ,éteinte en 1936 et les ainés des descendants du roi Alfonso XIII à partir de cette date.
Si les premliers étaient bien les « ainés des Bourbons » sans que cet état de fait entraine de conséquence dynastique en droit français,ils étaient surtout les « rois carlistes » d’Espagne et leur histoire se confond avec cette romantique,sangalnate souvent et étonnante épopée qui a quand même coûté trois guerres civiles à l’Espagne du XIXè siècle.On voit seulement à de très rares moments ces rois carlistes(« Juan III « , »Carlos VII »(le plus romantique de tous -modèle du « pour don Carlos » de Pierre Benoit-, »Jaime I » et « Alfonso-Carlos I » affirmer des prétentions françaises après 1883 en contestation de la renonciation d’Utrecht , poutant intégrée aux Lois fondamentales du royaume d’Espagne depuis Felipe V (l’ex duc d’Anjou).Cette hstoire paradoxale(cf un mien post antérieur) du calisme est passionnante mais peu d’ouvrages ont été écrit en français ou traduits de l’espagnol.En tous cas les « roiscarlistes » méritent un réel intérêt.
L’histoire des prétendants alphonsistes
cristiano
27 mars 2011 @ 16:02
A propos des échanges entre Alexis R , Néoclassique et quelques autres sur les prétendants espagnols(post-légitimistes) depuis 1883 ,il faut faire une distinction très nette entre les titulaires de la branche carliste ,éteinte en 1936 et les ainés des descendants du roi Alfonso XIII à partir de cette date.
Si les premiers étaient bien les « ainés des Bourbons » sans que cet état de fait entraine de conséquence dynastique en droit français,ils étaient surtout les « rois carlistes » d’Espagne et leur histoire se confond avec cette romantique,sanglante souvent et étonnante épopée qui a quand même coûté trois guerres civiles à l’Espagne du XIXè siècle.On voit seulement à de très rares moments ces rois carlistes(« Juan III « , »Carlos VII »(le plus romantique de tous -modèle du « pour don Carlos » de Pierre Benoit-, »Jaime I » et « Alfonso-Carlos I » ) affirmer des prétentions françaises après 1883 en contestation de la renonciation d’Utrecht , poutant intégrée aux Lois fondamentales du royaume d’Espagne depuis Felipe V (l’ex duc d’Anjou).Cette histoire paradoxale(cf un mien post antérieur) du carlisme est passionnante mais peu d’ouvrages ont été écrit en français ou traduits de l’espagnol.En tous cas les « rois carlistes » méritent un réel intérêt.
L’histoire des prétendants alphonsistes après 1936 ,ainés des descendants d’Isabel II,est plus navrante. Elle nait de la disponibilité momentanée d’Alfonso XIII en exil en France après son abdication de 1931 et un règne assez catastrophique et de son désir de rallier les troupes carlistes en reprenant toutes leurs prétentions,française incluse.
Elle s’est continuée après la disponibilité elle aussi imprévue de don Jaime,mis à l’écart de la succession espagnole,non en raison d’une lourde incapacité mentale contrairement à ce qu’écrit Néoclassique(ne pas confondre avec les ainés Parme du XXè siècle) mais bien de ses troubles de langage de naissance (sourd-muet,il sera partiellement guéri par sa seconde femme,chanteuse d’opéra qui s’y entendait en soin de la voix).Le mariage pseudo-morganatique(qui se discute ) n’est venu qu’après pour « renforcer » sa première renonciation pour motifs « physiques ».A noter que don Jaime passait pour un excellent homme,non dénué de bon sens et d’humour par rapport à certains de ses « courtisans » flagorneurs,français ou espagnols.
Il semble d’après les mémoires de son fils, avoir été mal traité sur le plan successoral et sa fortune,qu’il a en effet un peu dilapidée,n’était pas importante.
Pour en revenir à la succession carliste que la branche alphonsiste prétendait reprendre,il est curieux de voir qu’cette dernière n’ a guère eu de succès auprès des carlistes eux – mêmes qui ont , en nette majorité ,suivi celui qui n’en était que le régent,Xavier de Parme.Avec lui les carlistes ont en quelque sorte élu un roi parmi la descendance indéniable de Felipe V par les mâles ,un peu en fonction de leur attachement à la « Cause » , celle -ci étant entendue de façon opposée à la génération suivante.
Enfin,en continuation du post précédent,précisons que l’actuel duc de Beauffremont est par sa grand-mère paternelle,arrière petit-neveu de don Francesco de Asis ,l’infant époux d’IsabelII et père officiel d’Alfonso XII.Je ne sais si ceci explique certaines choses mais je nel’excluerais pas.
cosmo
27 mars 2011 @ 17:03
Néoclassique (120),
Au delà de toute querelle dynastique, je suis parfaitement d’accord avec vous sur l’irresponsabilité du comte de Paris quant à la gestion de sa fortune. Sa vie privée fut loin d’être exemplaires et ses enfants, hélas, ont répété ses erreurs.
En ce qui concerne la dilapidation du patrimoine, il en fut de même avec les Bourbons de Parme. Le duc Robert, père des princes Sixte et Xavier et de l’Impératrice Zita, à sa mort laissa la fortune la plus importante d’Europe ( Chambord et sa forêt représentant environs 8% de son patrimoine). Il n’en reste pratiquement rien à ce jour à la suite de querelles familiales qui ont eu pour effet de réduire considérablement leur patrimoine.
Quant aux Bourbons des Deux-Siciles, ils ont été chassés de leur trône sans aucun patrimoine et les Bourbons d’Espagne ont également très peu de fortune personnelle.
Palatine
27 mars 2011 @ 17:12
Aubert j’ai compris votre post 128 mais j’avoue que le dernier paragraphe m’est tout à fait incompréhensible.
Je suis sans doute une personne dénuée de subtilité car je n ai pas compris dans ce § de 7 lignes les détails suivants :
– « deux ducs français » : lesquels ?
– « proches par leur aïeule » : laquelle ? et proches comment ?
– « un baron français » : lequel ?
– « alliance de la main gauche » : de qui avec qui ?
Il semble toutefois qu’un duc quasiment analphabète ait songé à convoler.
Il y a des gens qu’on accuse de faire du « name dropping » mais vous, on ne pourra jamais vous reprocher ce travers.
En général je reste au-dehors des querelles dynastiques, tout le monde le sait, mais ici il y a un jeu de devinettes qui m’intrigue et en général j’aime avoir les points sur les « i »
aubert
27 mars 2011 @ 21:56
Palatine 133. Je ne me permettrai pas de prétendre que vous êtes dénuée de subtilité ce qui ne serait pas convenable sur un site où la courtoisie est élevée en institution !!. Non informée peut-être, si votre post est au 1° degré.
neoclassique
27 mars 2011 @ 22:35
Cristiano
je suis assez d’accord avec votre analyse à la fois sur la branche carliste et sur la branche alphonsine.
C’est exact que le handicap du duc de Ségovie était plus physique que mental mais que sa seconde épouse a eu un comportement peu délicat sur bien des points d’où la mise sous tutelle demandée par ses 2 fils.
Enfin, si les carlistes se sont davantage reporté sur le prince Xavier, régent, et non pas sur la branche alphonsine, c’est en raison de la paternité contestée de l’infant François d’Assise dans la descandance effective d’Isabelle II.
neoclassique
27 mars 2011 @ 22:45
Cosmo 132
concernant la fortune effectivement considérable du duc Robert de Parme, considéré à l’époque comme un des princes les plus riches d’Europe, n’oubliez pas 2 choses:
– le prince a eu 24 enfants
– le prince avait constitué un majorat en faveur de son fils aîné Elie, duc de Parme qui hérita à lui seul de 50% de la fortune de son père dont Chambord et Schwartzau. Je ne sais ce qu’il en est de l’état actuel de cette fortune qui fut ensuite partagé entre les 4 enfants vivants qu’il lui restait à sa mort en 1959. Mais à ma connaissance, il n’y eut ni querelle entre eux, ni dilapidation outrancière. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’une vente de près de 300 souvenirs historiques des ducs de Parme doit, hélas, avoir lieu prochainement suite au rappel à Dieu en 2009 de la princesse Marie-Christine, fille d’Elie, vente ordonnée par Carlos, duc de Calabre , héritier de sa tante.
cosmo
28 mars 2011 @ 08:53
néoclassique (136),
Merci pour votre réponse. Il y eut après la première guerre mondiale constestation en France des dispositions du duc de Parme par les princes Sixte et Xavier qui, selon la loi française, se pensaient désavantagés.
Parmi les 24 enfants du duc de Parme, beaucoup furent incapables, deux furent souveraines ( Marie-Louise reine de Bulgarie et Zita Impératrice d’Autriche) trois religieuses à Solesmes, trois mariés dans des familles souveraines et quelques célibataires. A mon avis aucun d’eux ne prétendit à la succession, une fois dotés.
Elie n’était pas l’aîné, mais peut-être le premier capable juridiquement, Henri ayant été duc de Parme jusqu’en 1939.
Je ne pense pas qu’il y eut dilapidation outrancière, peut-être une mauvaise gestion d’une fortune répartie sur au moins quatre pays.
Aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose. Lignières, dernier fleuron en mains du prince Sixte-Henri, leur venait de Madeleine de Bourbon-Busset. Quant au duc Charles-Hugues, il n’était pas connu pour sa fortune.
Audouin
28 mars 2011 @ 09:30
neoclassique (136)
Marié à une archiduchesse d’Autriche, nièce de la reine et régente d’Espagne Maria-Cristina et, de ce fait, cousin germain par alliance du roi Alphonse XIII le prince Elie de Bourbon-Parme s’était installé en Autriche…Il se brouilla définitivement avec sa belle-mère, la duchesse Maria Antonia avec laquelle il ne s’était d’ailleurs jamais entendu, lorsqu’il décida, contre l’avis de cette dernière, de regrouper en Autriche les capitaux que son père le duc Robert avait eu la sagesse et la prudence de répartir dans plusieurs banques européennes.
A la chute de la monarchie austro-hongroise en 1918, cette immense fortune qui comprenait les avoirs de l’oncle Chambord avait fondu de moitié.
Audouin
Audouin
28 mars 2011 @ 09:39
aubert (134)
Palatine vous a prié poliment de préciser votre pensée plutôt elliptique…Nous attendons autre chose que des sous-entendus.
Audouin
Aramis
28 mars 2011 @ 10:08
Bonjour Néoclassique, savez vous où doit avoir lieu la vente que vous annoncez en 136 ?
neoclassique
28 mars 2011 @ 11:42
Aramis,
bien sûr, j’en ai même le catalogue, ayant aidé un des experts à écrire la notice de certaines oeuvres.
La vente a lieu chez Sotheby’s à Londres.
elle comporte 243 lots venant des Bourbon Parme et concernant, outre les Parme, les Habsbourg, Hohenlohe, Teschen et autres. Le catalogue est en ligne
neoclassique
28 mars 2011 @ 12:10
Cosmo 137
vous avez parfaitement raison.
Elie était le 3 fils, ses deux aînés étant frappés d’incapacité. Mais, selon le souhait de son père, il ne devint duc de Parme qu’après leur mort.
Elie fut fort bien pourvu.
Mais les enfants du second lit semblent curieusement n’avoir eu que très peu de choses du duc Robert, exception faite de Pucheim. Pas plus le prince Sixte que ses frères Xavier,René, Félix ou René.
Ce qu’est devenu la moitié de l’énorme fortune du duc Robert reste toujours très mystérieux.
Michael
28 mars 2011 @ 12:10
Néclassique,
Sans polémiques, je fais juste appel à vos connaissances sur les Bourbons-Parme. quand vous dites:
« Enfin, si les carlistes se sont davantage reporté sur le prince Xavier, régent, et non pas sur la branche alphonsine, c’est en raison de la paternité contestée de l’infant François d’Assise dans la descandance effective d’Isabelle II. »
ne serait ce pas une des raisons de reconnaitre des prétentions au trône de France chez les Bourbons-Parme? Je dis cela car j’avais croisé une personne (que j’ai perdu de vue) qui avait fait son mémoire d’Histoire sur les querelles dynastiques et qui démontrait cela.
Avez-vous des renseignements. (c’est une question vraiment détaché de nos petites guéguerres).
neoclassique
28 mars 2011 @ 12:14
Cosmo 137
Hormis Pucheim en Autriche, les biens du prince Xavier lui venaient avant tout de son épouse.
Lignières a été « acheté » par Sixte à sa mère afin de la soustraire à Charles-Hugues à qui il était pourtant promis en tant que fils aîné et marié.
Charles-Hugues n’avait que ce qu’il avait pu acheter par ses fonctions de professeur en macroéconomie à Harvard
Aramis
28 mars 2011 @ 12:28
Auber (134) je me joins à Audouin et Palatine pour en savoir plus… s’il n’est pas possible d’en dire plus, pas la peine d’éveiller notre curiosité… Si vous pensez avoir été assez clair sur qq chose que vous pouviez dire, alors en ce qui me concerne, je vous indique que je n’y comprends rien, mais je ne doute pas que ce soit à cause de mon manque d’esprit et de mon inculture.
Aramis
28 mars 2011 @ 12:29
Merci néoclassique, je vais voir de ce pas le catalogue en ligne…. mais a priori sans avoir espoir de pouvoir acquérir quoi que ce soit !
Aramis
28 mars 2011 @ 12:34
Néoclassique, auriez vous l’amabilité de préciser le nom de la vente ou l’adresse internet du site en ligne, car sur Sotheb’ys et Bourbon, Bourbon Parme etc., je ne trouve rien… Grand merci par avance !
Palatine
28 mars 2011 @ 13:32
Merci Audoin , Cosmo et Neoclassique sur vos explications « patrimoniales ». La chute de l’Empire austro-hongrois a dû éroder pas mal de fortunes. A mon avis l’évaporation de celle des Bourbon-Parme a pu avoir différentes causes.
Et je remarque une autre chose : dès lors qu’il y a enfants de deux lits différents, il y a des dissensions. Pas besoin d’aller dans un sérail pour constater ce fait. La seconde épouse trouve toujours que ses enfants sont défavorisés par rapports aux aînés du second lit. Des rancoeurs longtemps dissimulées et recuites se déclarent au grand jour à la mort du père et mari. Maria-Antonia de Bragance, seconde épouse, avait plusieurs fils.
J’aimerais savoir qui est le proprietaire des objets mis en vente chez Sotheby’s. Mais c’est peut-être confidentiel.
Audouin
28 mars 2011 @ 13:45
neoclassique (135)
Votre affirmation selon laquelle les carlistes se sont davantage reportés sur le prince Xavier, régent,et non pas sur la branche alphonsine, c’est en raison de la paternité contestée de l’infant François d’Assise de la descendance d’Isabelle II, relève de votre seule interprétation.
La rupture entre le prince Alfonso Carlos, duc de San Jayme a pour cause des querelles de préséance d’abord et un différend d’ordre idéologique ensuite. il suffit de reprendre les écrits des deux parties pour être fixé sur la nature profonde des motivations qui ont conduit le chef de la Maison de bourbon à investir Xavier de la régence.
Tout avait bien commencé entre les deux princes. Dans un manifeste en date du 6 janvier 1932, Alfonso Carlos lançait aux carlistes un appel solennel en faveur de l’ex-roi Alfonso XIII « en qui, disait-il, à ma mort et par une rigoureuse application de la loi s’incarneront mes droits. » On ne pouvait être plus clair…
Le 23 janvier suivant, l’ex-roi répondait qu’il « applaudissait, souscrivait et acceptait l’appel » de son oncle.
Mais très vite,le duc de San Jayme, déjà très âgé, se rendit compte qu’il était considéré comme quantité négligeable par Alphonse XIII et son entourage. il comprit que celui qui devait lui succéder n’avait accepté son manifeste que du bout des lèvres et ne le traitait pas en « chef de famille » mais comme un prétendant. Il ne fut pas consulté pur les actes de la dynastie: renonciations des infants Alfonso et Jaime, le mariage de Juan. Pire, l’ex-roi interdit au chef de sa maison de dispenser grâces et honneurs.
S’estimant trompé, le prince Alfonso-Carlos se tourna vers le neveu de sa femme, le prince Xavier de Bourbon-Parme chargé de maintenir: » les principes intangibles de la légitimité qui sont la religion catholique, la constitution naturelle er organiquedes corps de l
Audouin
28 mars 2011 @ 13:59
suite de mon texte interrompu:
…la constitution naturelle et organique des corps de la société, la fédération historique des différentes provinces espagnoles et leurs fueros, la monarchie traditionnelle , légitime tant d’origine que d’exercice, et finalement les principes, l’esprit et le même état de droit qu’antérieurement au « mal nommé droit nouveau »
Voilà les textes. Nulle part le prince Alfonso Carlos ne fait allusion à François d’Assise.
Audouin
Gilles
28 mars 2011 @ 14:33
Neoclassique , Audoin….
J’apprecie et vous remercie pour les informations donées sur le Comte de Chambord , puisque que certains livres que je ne connais pas , m’apporteront un point de vue different. Je n’en reste pas moins attaché aux Orleans pour autant. Ces echanges sont bien plus inteligents que de se tirer dessus dés la parution d’un article sur nos pretendants respectifs.
Pour ma part , et depuis que je suis en age de comprendre certaines choses , je garde un grand respect pour Don Luis Alfonso de Bourbon. Il assume la charge de chef de la Maison de Bourbon depuis un age plutot jeune et la vie ne l’a pas epargné. Cepandant ,je ne vois pas grand monde le rendant responsable des actes de ses ancetres dont le nGeneral Franco !
Je pense qu’il serait plaisant et courtoie d’en faire autant avec les Prince Jean en cessant de l’ffubler de surnons ridicules comme « Egalité » , « regicide » , »usurpateur »…et j’en passe . Il n’est pas plus responsable de cela que chacun d’entre nous ne le sommes de nos ancetres.
Il ne peut pas plaire à tous , et ça n’enleve rien à votre droit de fidelité à votre pretedant.
Un PEU DE BONNE FOI serait la bienvenue. Legitime ou pas , selon les uns ou les autres , le Prince Jean est lui aussi l’heritier d’une charge qu’il tente de faire de son mieux…et il s’en sort plutot bien comparé au pere ! et a en croire le regain d’interet , memerelatif , qu’il apporte à sa personne et aux Orleans en general.
Quand à feu le Comte de Paris, je suis un peu moins virulent que vous. Je peux affirmer combien s’etait un homme bon…pour les gens qui n’etaient pas de sa Famille ! et je lui voue un profond et tres grand respect , malgré tout. Il fut un grand pretendant , reconnu comme tel par tous et aurait certainement fait un grand Roi.
Je partagerais sa responsabilité sur l’image de sa Famille avec l’attitude de ses enfants ,et en particulier le Comte de Paris actuel , qui ruina toute cohesion familiale en abandonnant femme et enfants.Il oublia un peu vite les devoirs de sa charge…pour une femme dont on connait l’effet !
Ecoeuré , il prefera , a tort j’en conviens ,de « detruire » tout ce dont il pouvait transmettre.
Il est vrai qu’à de rares exceptions , ses enfants sont plus interessés par l’argent que par le devoir de leur Nom…ce qui n’est pas le cas du Duc de Vendome.C’est pourquoi il inspire tant aux monarchistes francais.
Quand à la forune des Orleans , ou ce qu’il en reste , le Prince Jean , au decés de ses parents , peut bien nous reserver des surprises…
aubert
28 mars 2011 @ 16:48
Palatine et Audoin.
Il parait cocasse que dissimulé derrière des pseudonymes on exige la « transparence ». Rien n’oblige le rapporteur d’ une anecdote à citer les patronymes des personnes concernées. J’ai simplement fait remarquer, par cette anecdote, que chez les supporters des deux camps tout n’était pas parfait. La référence de la généalogie donnée: » l’Etat présent de la maison de Bourbon » est suffisamment éloquent et je ne peux que regretter le ton péremptoire utilisé par mes interpellants.
aubert
28 mars 2011 @ 18:46
re Palatine: n’omettez pas mon commentaire sur votre message quant au bureau de Marie-Antoinette….
marie-françois
28 mars 2011 @ 19:14
Neoclassique et Aramis
Belle et grosse vente en effet que celle annonçée par Neoclassique.
On identifie,en effet,assez facilement les objets nommement Bourbon Parme et ceux concernant la duchesse de Berry.
Si je vous ai bien lu, Neoclassique, tous ces objets proviennent de la succession de Marie Christine de Bourbon Parme, soeur de l’infante Alice et fille d’Elie.Cette derniere, comme ses soeurs et frere, n’a t elle pas toujours vécue en Autriche ?
L’infante Alice ayant étée la seule des enfants d’Elie ayant eu une postérité,on est en droit de penser que ses propres enfants ont hérité de la majeure part de la fortune du duc Elie, meme si celle ci a été amoindrie comme signalée plus haut par Audoin.
marie-françois
28 mars 2011 @ 19:36
la fortune du duc Robert de Parme était sans doute conséquente.
Mais il a eu 24 enfants. A la seconde génération, ses descendants étaient déja 45, 120 à la génération suivante et 249 à la 4 ieme. Difficile de maintenir une fortune avec une telle descendance.
Si Elie a été favorisé en tant qu’ainé capable, ses freres,Sixte et Xavier,issus du deuxieme mariage de son pere n’ont du une certaine aisance patrimoniale que du fait de leur mariage, tous comme les autres d’ailleurs, Félix,René, Louis et Gaétan.
Nemausus
28 mars 2011 @ 20:09
Aubert, ou voulez vous en venir avec cette histoire abracadabrantesque de ducs et de baron, d’alliance de la main gauche et de duc analphabète ? Qu’est que cela vient faire dans la liste des chefs de la maison de bourbon ?
cosmo
28 mars 2011 @ 21:16
Néoclassique (142-144)
La disparition d’une telle fortune, il y a moins d’un siècle, est étonnante. Outre Chambord, il y avait Schwarzau, Wartegg, Le Pianore en Toscane etc…toutes propriétés entourées de milliers d’hectares, plus les collections, les actions, comptes en banque. Le nombre d’enfants, dont la plupart n’ont rien eu, ne peut expliquer cela. Il serait intéressant de suivre l’évolution régressive de cette fortune.
Palatine,
La disparition de l’Empire Austro-Hongrois n’a pas touché les familles princières. C’est le régime communiste installé en 1945 qui a spolié ces familles, dont beaucoup ont récupéré leurs biens en Bohême essentiellement, la Hongrie ne restituant pas les domaines confisqués. Les Liechtenstein ont plus de terre en République Tchèque que la superficie de la principauté, les Lobkowicz et d’autres se sont vu rendre leurs biens. Les Hohenberg dont les biens ont été confisqués après le Première Guerre Mondiale, hélas pour eux, ne peuvent prétendre à rien en Bohême.
cosmo
28 mars 2011 @ 21:27
Aubert,
je trouve vos réflexions à Palatine fort déplacées. Chacun sur le site connaît sa culture, la qualité de ses interventions et son sens de l’humour. Sa question n’est donc pas sans intérêt. Bien au contraire!
Quand on ne veut pas ou ne peut pas citer ses sources, on ne parle pas. C’est cela la courtoisie.
Quant à la transparence, les pseudos ne sont pas là pour masquer une identité, facile à découvrir en cas de problème vrai, mais sont là par jeu traditionnel des forums internets.
Aucun intervenant ne se cache donc derrière un pseudonyme, il ne fait que respecter un règle admise il y a de cela fort longtemps. Nos opinions, si elles divergent, ne sont en aucun cas subversives ou ostracisantes, juste antagonistes, et peuvent toutes s’exprimer à visage découvert.
neoclassique
28 mars 2011 @ 21:31
Audouin 150
c’est entendu, vous avez votre point de vue sur cette question et j’ai le mien. Je ne cherche pas à vous convaincre mais ne cherchez pas à me convaincre non plus.
chacun a son point de vue, un point c’est tout.
neoclassique
28 mars 2011 @ 21:37
Cosmo 157
Effectivment je m’interroge comme vous sur la disparition de cet énorme patrimoine.
Je sais que Pianore a été hérité par un des frères du prince Xavier, que le prince Xavier a hérité de Pucheim.
Je suis actuellement en recherche du testament écrit en français du prince Robert et cela permettrait d’éclairer grandement le débat.
Mais pour ce qui est des souvenirs historiques, il est clair que tout est allé à Elie qui a, pour partie, transféré quelques oeuvres importantes à Chambord, oeuvre dont j’ai la liste.
Le sujet m’intéresse vivement et je continue mes recherches. je vous tiendrai au courant.
neoclassique
28 mars 2011 @ 21:39
MArie-François
ce que vous dites est exact.
mais le majorat d’Elie ne comportait « que » 50% de la fortune du duc Robert.
Les 50 autres % sont bien mystérieux. Mais j’enquête sur le sujet.
neoclassique
28 mars 2011 @ 21:46
Marie François 154
effectivement tout vient de la succession de Marie-Christine de Bourbon qui habitait à Vienne dans l’ancien hôtel particulier de son père et où étaient conservés de très importants souvenirs historiques.
Fot heureusement, ses héritiers ( qui sont, selon toute vraisemblance, les 3 enfants de sa soeur Alice) n’ont pas tout mis en vente et ont gardé notamment d’importants joyaux familiaux historiques de toute beauté qui proviendraient de la duchesse de Berry
neoclassique
28 mars 2011 @ 21:53
Gilles
j’ai toujours dit que j’admirais le jeune duc de Vendôme d’essayer de sauver ce qu’il pouvait de cet immense naufrage familial et patrimonial.
Mais je demeure très sévère avec raison contre feu le comte de Paris. Quand on est chef de maison, on n’a pas le droit de se comporter ainsi. On a pour devoir de TRANSMETTRE avant tout ce que l’on a reçu.
D’autant qu’hélas le climat de haine ou de fétestation familiale ne vient pas que du côté d’Henri mais aussi de Jacques qui a été d' »une incroyable virulence contre son père.
Michael
29 mars 2011 @ 08:34
Pour ma part, je pense que le Comte de Paris s’est remarquablement bien débrouillé. Il a permis d’éviter la dispersion ou la vente de son patrimoine. Il est aujourd’hui très difficile de garder de tels monuments en France, surtout quand on a 11 héritiers qui ne s’entendent pas très bien. Je pense qu’il a trouvé un réel compromis.
Audouin
29 mars 2011 @ 09:31
néoclassique (159)
C’est vrai, vous n’avez exprimé qu’un point de vue sur ce que vous croyez être les motivations du ralliement d’ une partie des carlistes à la régence de Xavier de Bourbon-Parme. Une opinion très personnelle, qui souffre néanmoins de ne pas être étayée, je suis navré de vous le faire remarquer.
Quant à moi, je n’ai pas opposé à votre « point de vue » un autre point de vue, mais un strict rappel des faits, appuyé sur des documents irréfutables.
Un point c’est tout.
Cordialement.
Audouin
cosmo
29 mars 2011 @ 10:45
neoclassique,
Merci pour votre réponse. Je serais ravi d’avoir des informations sur le sujet.
Je suis d’accord avec vous sur la situation familiale terrible des Orléans. Ils se sont comportés comme des petits bourgeois balzaciens se disputant les douze couverts en argent qui restaient du patrimoine, au lieu de faire front commun et renoncer à leurs parts au profit du chef de famille avec des conditions précises, lui permettant d’assumer ses devoirs. Le comte de Paris s’est lui comporté comme le Chronos de la mythologie qui mangeait ses enfants. S’il ne fut pas cannibale , il n’en fut pas moins mortifère pour sa descendance. Il y avait un patrimoine historique et culturel à transmettre, il ne reste rien. Ses responsabilités allaient au-delà de sa famille, elles concernaient aussi la France.
C’est à croire que le duc et la duchesse d’Orléans se sont bien trouvés. Regardez ce qui s’est passé à Ansouis…
Quand on pense aux Rockfeller et autres riches américains qui ont rendu des chefs d’oeuvre, valant des millions d’euros, à Versailles et que les descendants des rois de France n’ont pas été capables de faire un geste et ont vendu à l’encan leur patrimoine.
neoclassique
29 mars 2011 @ 11:40
Cosmo
tout à fait d’accord avec vous. La plupart des Orléans ne sont intéressés, hélas, que par l’argent. Et les ventes devraient hélas continuer.
La vente des souvenirs de la comtesse de Paris a été édifiante à ce sujet, elle qui pensait que tout serait conservé après elle…
Pour moi , le capital moral et patrimonial de la maison d’orléans n’appartient plus qu’au passé.
neoclassique
29 mars 2011 @ 11:47
Audouin 165
Vous êtes très érudit et vous le savez. J’ai d’ailleurs souvent salué vos interventions.
Mais vous avez parfois une manière de faire valoir votre point de vue que je trouve parfois, excusez-moi de vous le dire, doctorale et cassante.
Quant au point de vue personnel que j’exprime sur les Parme, il vient des conversations nombreuses que j’ai eues avec les enfants du prince Xavier dont vous savez sans doute que je suis très proche. Ce point de vue familial, vécu de l’intérieur, me semble intéressant à connaître.
Bien à vous
aubert
29 mars 2011 @ 12:41
Que ceux qui ont bien voulu me gratifier de leurs leçons dans tous les domaines me fassent l’amabilité de lire mon commentaire 20 dans la rubrique » Versailles rachète le bureau de Marie-Antoinette ».
aubert
29 mars 2011 @ 13:25
je rajoute tout de même pour le plaisir qu’il est amusant de voir tous « nos » blancs d’Espagne brandir leur
épée…de plume pour défendre une personne qui prend pour pseudonyme le nom de l’ancêtre des Orléans.
Alexis R
29 mars 2011 @ 16:05
Michaël (164),
Vous avez entièrement raison. Le feu comte de Paris n’avait en effet guère de latitude pour régler sa succession, face au nombre d’héritiers.
Prétendre que Monseigneur a tenu braderie de souvenirs historiques est un peu rapide…
Lorsque l’on compulse les catalogues des ventes des années 90 et de 2008, l’on se rend compte aisément que ce n’est qu’une partie de l’immense patrimoine des Orléans qui a été dispersé.
Alexis R
marie-françois
29 mars 2011 @ 18:17
Cosmo
Il ne faut pas exagérer non plus et hurler avec les loups.C’est un peu facile.
Le Comte de Paris a légué un certain nombre de biens immobiliers et mobiliers à la fondation St Louis dont le chateau d’Amboise.
neoclassique
29 mars 2011 @ 19:32
Alexis R
Ah bon, et où est donc cachée l’autre partie de « l’immense patrimoine » dont vous parlez???
Quand on sait que tout ce qui figurait dans l’appartement de la rue de Miromesnil et qui pouvait être vendu a été vendu jusqu’à des meubles cassés qui se trouvaient dans les caves…
Et que certains objets ont même du être retirés par les organisateurs qui jugeaient indécent qu’ils figurent dans la vente….
Gilles
30 mars 2011 @ 10:17
Neoclassique , je vous rejoint…
On a beaucoup ecrit , que le Comte de Paris avait brader toute sa fortune. Ce n’est pas tout à fait juste.
Il a mis à l’abbit de l’indivision via la fondation St Louis des tresors innestimables , et s’il est vrai qu’il a vendu des pieces dont on aurait préféré qu’elles restent en famille (diademe saphirs et diamants…); il restait à sa mort et à celle de Madame , encore un patrimoine non negligeable. Ses enfants , par soucis de remplir le porte monnaie ( Claude , Chantal et Jacques en tete )on tout vendu ou presque et s’ils avaient pu le faire pour les culottes de leur mere, ils l’auraient fait !
Le Duc de Vendome en etait tres attristé et tenta , en vain quelquefois , de sauver quelques objets.
Lorsque son pere sera decedé , pour eviter une enieme dilapitation ! , devraient « reapparaitre » deux ou trois choses , mises « de coté » pour Jean par son grand pere. Il devrait egalement recevoir de belles pieces du coté Wurtemberg…mais de la à parler d’une fortune encore immense….meme si le Prince Jean n’est vraiment pas à plaindre , elle est plutot bien cachée !
Audouin
30 mars 2011 @ 10:17
néoclassique (168)
Le point de vue des Parme est intéressant à connaître, dite-vous? Quel point de vue? Peut-être pourriez-vous nous le donner…Je n’ai jamais lu sous la plume de Xavier ou de Carlos Hugo, ni entendu dans leur bouche à Montejurra ou ailleurs quelque chose qui ressemblât à une mise en question de la paternité de François d’Assise…
Audouin
Palatine
30 mars 2011 @ 12:07
Aubert 169
je commence à vous apprécier parce que vous me faites rire. Et je vous ai répondu gentiment sur la rubrique Marie-Antoineette, en 22 je crois. Chiffre très… policé.
Je suppose que vous songez à moi en parlant de l’ancêtre non seulement des Orléans, mais aussi de Marie-Antoinette et des Habsbourg en passant par la Lorraine. Bref, la Palatine.
Vous n’êtes apparu que récemment sur ce site, et vous ignorez donc, qu’en tant qu’étrangère je n’ai jamais pris parti ni pour les blancs d’Espagne comme vous dites peu gentiment ni pour les Orléans. Je trouverais cela de mauvais goût. Je respecte sincèrement les partisans de chaque bord. Et je les admire aussi pour leur loyauté à leur prétendant respectif. Je l’ai dit à différentes reprises. Pour moi, légitimistes ou orléanistes sont tous des gens respectables. Je crois que des personnes comme Nemausus, Audoin, Jul d’une part et Aramis et Charles d’autre part qui sont , disons, de sensibilités différentes me respectent aussi. Je suis quelqu’un de bonne foi. Souvent facétieuse mais c’est ma nature et on ne se refait pas. Et puis le rire est international et dépasse les clivages d’opinion.
Je vois que vous êtes taraudé par le problème des pseudonymes. Vous autres les Français, vous avez toujours très mal traité vos princesses étrangères . Marie-Antoinette était l’Autrichienne, Cath. de Medicis l’Italienne ou la Banquière, et la Palatine, l’Allemande.
Il était normal qu’en tant qu’étrangère je choisisse une étrangère, . J’aime la Palatine pour son honnêteté intellectuelle. Je ne partage ses goûts et n’aime pas la choucroute et la soupe à la bière, mais c’est une femme que j’estime et je n’ai pas l’admiration facile. Elle était aimée de ses enfants, ce qui n’était pas le cas de la Montespan. Et la crudité de ses écrits ne me gêne pas. Je continuerai donc à utiliser ce pseudo.
Et pour moi, vous pouvez utiliser tous les pseudos que vous désirez : Torquemada, Savonarole, Casanova, Latude, , Rigoletto , le Valet de Coeur, je n’irai pas faire des rapprochements douteux entre ces gens et vous. Aramis et d’Artagnan sont déjà pris mais il reste Porthos. Et aussi Planchet.
En attendant, cher Aubert, comme on dit dans mon pays « amici come prima »
Palatine
neoclassique
30 mars 2011 @ 12:18
Audouin
il y a ce que l’on dit en public et il y a ce que l’on dit en privé car tout n’est pas bon à dire en public surtout dans le cadre d’un blog polémique où bien des peopos sont récupérés et exploités.
Et qui sont d’ailleurs des propos qui ne sont pas démentis par certains proches du duc de Ségovie.
Mails libre à vous de ne pas porter crédit à mes propos
neoclassique
30 mars 2011 @ 12:26
Gilles 174
Bien que, vous le savez, légitimiste, j’ai eu l’occasion lors d’un déjeuner il y a quelques mois avec le prince jean d’Orléans de discuter avec lui cette regrettable dispersion des importantes collections familiales qui sont dispersées depuis plus de 20 ans. Le pauvre en est mortifié et comme je le comprends. Je sais qu’il tient de sa grand mère quelques pièces dont un intéressant portrait qu’il m’a montré.
Son père n’a rien et d’ailleurs s’en moque.Seul l’argent semble l’intéresser.
Quant à la fondation St Louis, son sort demeure très incertain et nombre des oeuvres qu’elle comporte pourraient ou devraient être hélas bientôt mises en vente.
Sans compter ce qui était encore rue de Miromesnil chez la comtesse de Paris et qui n’a pu être vendu en raison d’une procédure en cours…
Alexis R
30 mars 2011 @ 16:01
Néoclassique (173),
Je faisais part d’une simple constatation. Si effectivement le feu comte de Paris a été victime de quelques indélicatesses, si effectivement certains bien ont été aliénés, il n’en demeure pas moins qu’il était à la tête d’un patrimoine tant immobilier que mobilier considérable. Nous nous trouvons dans un cas de figure qui rappelle l’héritage du duc Robert de Parme que vous évoquiez plus haut.
Vous évoquez la vente de 2008, et justement le catalogue de cette dernière, niveau meubles, est plutôt pauvre, ne trouvez-vous pas?
Alexis R
neoclassique
30 mars 2011 @ 17:32
Alexis 179
eh oui le catalogue de 2008, quoi qu’habilement mis en scène par Christiane Mazery, est assez pauvre.
Il faut dire qu’il ne restait à l’époque plus grand chose dans l’appartement de la rue de Miromesnil.
J’ai eu l’occasion d’y aller avec le comte de Paris en avril 2008 et c’est vrai que l’appartement faisait triste et sale surtout quant on se souvient des belles photos de la comtesse de Paris rayonnante dans son salon.
Toutefois il y avait encore notamment d’importantes miniatures et gouaches qui n’ont pas figué dans la vente mais dont il y a tout lieu de penser qu’elles devraient figurer dans une dernière et importante vente qu’on annoncerait prochainement chez Chritie’s…
neoclassique
30 mars 2011 @ 17:51
Alexis 179
s’agissant du duc de Parme,le devenir de ce patrimoine reste pour moi partiellement un mystère.
s’il est avéré qu’Elie, du fait de son majorat, a hérité de l’essentiel, il n’a aliéné en immobilier que Schwarzau-am-Steinfelde puisque Chambord a été nationalisé moyennant une indemnité conséquente.
Et il n’a eu à ma connaissance aucune vente de mobiliers et souvenirs historiques. Celle du 14 avril prochain est la première et c’est bien regrettable mais elle a lieu parce qu’hélas, les neveux Bourbon-Siciles ne semblent pas intéressés. En revanche, ils semblent avoir conservé les bijoux et joyaux.
Mais l’amoindrissement de ces grands patrimoines mobiliers royaux et princiers est pour moins bien triste d’où qu’il vienne.
Nemausus
30 mars 2011 @ 18:23
Le livre « la fortune engloutie des Orléans » de Laurent Chabrun et Franck Heriot chez Plon devrait apporter pas mal d’éclairage sur l’attitude de feu Henri d’Orléans …
cosmo
30 mars 2011 @ 18:33
Marie-François (172),
Je ne pense pas hurler avec les loups. Les démêlés Orléans sont sur la place publique, les catalogues des ventes aussi. Aucun de ses enfants ne le défend, les plus pudiques se taisant. Ils seraient donc les premiers de la meute.
Quant à la Fondation Saint-Louis, permettez-moi d’avoir des doutes sur son caractère de conservation patrimoniale!
Si le comte de Paris avait vraiment voulu conserver son patrimoine pour le transmettre à son héritier, il aurait constitué une fondation avec l’ensemble de ses biens meubles, immeubles, collections, argenterie, bijoux, avoir en banques dont les revenus auraient été affectés au chef de la famille d’Orléans, sur le mode des Trusts anglais. En ce qui concerne Amboise, une donation à l’Etat eût été plus convenable.
Il semble que sa devise ait été ces mots terribles, et selon moi apocryphes, prêtés à son grand-oncle « Après-moi, le déluge! »
marie-françois
30 mars 2011 @ 18:41
Alexis R et Neoclassique
Je crois qu’il ne faut surestimer ni la fortune du Comte de Paris ni celle de Robert de Parme.
Un siecle sépare ces deux personnalités et leur patrimoine ne peut donc etre comparé. Néanmoins elles se ressemblaient d’une certaine manieree car principalementinvesties en immeubles, en terres agricoles et forets, ce qui n’était pas d’un tres grand rendement.
Pour ce qui concerne celle du Comte de Paris, il est oublié le plus souvent que ce dernier a du partager avec ses trois soeurs le patrimoine des ducs de Guise, patrimoine hérité du duc d’Orléans et que ce dernier avait passablement écorné. Parler donc d’une des premieres fortunes françaises, pour ce qui le concerne, est un abus de langage, pour le moins, ou le fait de personnes peu aux faits des réalites économiques.
Un tres bon livre est sorti sur le sujet,il a 3 ans: la fortune disparue de Louis Philippe de Jacques Bernot
Audouin
30 mars 2011 @ 18:41
néoclassique (177)
Je ne doute pas un instant qu’au cours de vos « dîners en ville », vous n’ayez recueilli des tonnes de ragots qui sont, par définition, invérifiables. Mais l’historien digne de ce nom ne peut se contenter de chuchotis et autres clabauderies susurrés entre deux portes.
Ainsi, vous convenez honnêtement que votre « point de vue » s’est forgé à partir de ces bruits de (bip) comme on dit dans les états-majors. J’en prends acte.
Cela dit, permettez-moi d’ajouter que, Dieu merci, l’Histoire du Carlisme et la création par le duc de San Jayme d’une Communion traditionaliste dont il confia la Régence au prince Xavier, méritent mieux que ces petits potins. Les manifestes et écrits d’Alfonso-Carlos de Bourbon se situent à un autre étage. Ils sont les seuls qui comptent. Ils expliquent sans ambiguïté sa décision. Je vous invite à vous y reporter.
Cordialement.
Audouin
marie-françois
30 mars 2011 @ 18:45
Aubert
L’humour comme le tact de Palatine sont redoutables ..
neoclassique
31 mars 2011 @ 08:06
Audouin 185
Je disais dans un des mes précédents post que je trouvais votre ton doctoral et cassant.
Je le confirme.
Mais vous y ajoutez maintenant l’ironie et la prétention.
C’est ce qui m’amène à ne plus souhaiter continuer ce dialogue avec vous.
Alors qu’a contrario, j’ai aujourd’hui plaisir à le poursuivre avec des orléanistes.
neoclassique
31 mars 2011 @ 08:27
Marie-François 184
Le duc Robert de Parme était considéré au début du XXe siècle comme un des princes les plus riches d’Europe. Mais les guerres et la succession de ses 24 enfants, même si certains étaient handicapés mentaux, l’ont considérablement amenuisé.
Le comte de Paris aussi était considéré comme tel. Mais il est vrai que son train de vie princier au Cœur-Volant de prétendant qui se voyait déjà aux portes du trône, l’a considérablement ponctionné.
Quoi qu’il en soit , je le répète, les Parme, même s’ils ont vendus des biens tels que Schwarzau ou Pucheim n’ont jamais procédé à des ventes de mobiliers et souvenirs historiques. Cela me constituer un patrimoine inaliénable. Et le comte de Paris a procédé à des ventes majeures de ce côté-là. C’est ce que, comme d’ailleurs nombre de ses enfants, on peut lui reprocher avec vigueur. Sans parler de la scandaleuse affaire de saisie en douane de la parure de saphirs dite de Marie-Antoinette que le prince tentait de faire passer sous le manteau…
Certes il a bien affecté certains différents biens mobiliers la fondation St Louis mais cela reste mince au regard de tout ce qu’il possédait. Et leur devenir demeure bien incertain compte-tenu de l’appât du gain de nombre de ses enfants.
jean-marie
31 mars 2011 @ 10:21
Bonjour à tous.
Signalons que S.A.R le prince Charles-Philippe d’Orléans duc d’Anjou et son épouse Diana ont reçu à Evora le prince Charles d’Angleterre prince de Galles et son épouse Camilla lors du séjour de ceux ci au Portugal.
Alexis R
31 mars 2011 @ 16:28
Néoclassique,
Votre message 178 m’interpelle à plus d’un titre.
Tout d’abord, j’imagine fort mal le duc de Vendôme critiquant la mémoire de son grand-père. Le prince a toujours été très proche du feu comte de Paris, et se réclame d’ailleurs de lui dans son action. En plus, je le vois difficilement discuter de la succession de ses grands-parents, la discrétion dont il est coutumier l’en aurait empêché.
En ce qui concerne l’actuel comte de Paris, je crois que vous êtes mal renseigné. Je peux vous confirmer qu’il possède un certain nombre de souvenirs de ses parents et de l’histoire de sa Maison.
Marie-François (184),
Votre commentaire est intéressant. En effet, on oublie de mentionner que le feu comte de Paris avait trois soeurs, et qu’effectivement aucun majorat n’avait été établi par le duc de Guise en faveur de son fils.
Je note votre référence, et m’y intéresserai prochainement.
Bien à vous,
Alexis R
Audouin
31 mars 2011 @ 20:12
néoclassique(187)
Vous auriez été beau joueur si vous aviez admis sportivement que vous vous étiez montré, disons un peu léger dans vos affirmations. Mais je n’insisterai pas car je m’en voudrais de froisser davantage votre ego qui me semble visiblement surdimensionné.
Cela dit, cher ami, je vous souhaite bien du plaisir dans vos futurs « tête-à-tête » avec l’inénarrable Charles et ses épigones Michaël, Jean-Marie, AlexisR et tutti quanti. Je m’en réjouis par avance…
Audouin
marie-françois
31 mars 2011 @ 20:25
neoclassique 188
Je suis d’accord avec vous. Robert de Parme disposait vraisemblablement d’une « beautiful family fortune ».
Mais comme beaucoup de princes et d’aristocrates,dans tous les pays d’Europe qui avaient plusieurs résidences et passer chaque saison danns un chateau different ( notamment pour ce qui concerne les britanniques).
Mais la plupart des héritiers de ces familles bénéficiaient de l’institution du majorat, hormis en France.
Pour ce qui concerne les Parme, si Elie a été favorisé comme vous le dites avec un devolution de 50 % du patrimoine familial, il ne reste pas moins que le reste a pu ou du etre partagé entre 11 autres enfants, sans compter les enfants handicapés, ce qui fait beaucoup d’ayant droits.
neoclassique
1 avril 2011 @ 07:53
Alexis 190
Quand je parlais de mon déjeuner avec le duc de Vendôme, je faisais référence au comte de Paris, son père et non pas son grand père.
Car l’actuel comte de Paris n’a aucun état d’âme par rapport à l’autre vente qui s’annonce. Tout est bon à vendre dès lors que l’on peut en tirer de l’argent. Ce qui à conduit les organisateurs de le vente de 2008 à retirer certains objets très intimes, car ils estimaient indécent de les faire figurer dans le catalogue.Alors que cela ne choquait aucunement l’actuel comte de Paris!
D’ailleurs, je me souviens, une autre fois l’avoir interrogé sur un portrait de la maison d’Orléans. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir qu’il ne savait même pas de qui il s’agissait….
aubert
1 avril 2011 @ 13:36
Palatine 176. Si vous m’envoyez les flics, je vais devoir me tenir tranquille !! en tous cas vous semblez faire l’unanimité sur le site par votre culture et votre humour…et si vous étiez un excellent candidat de compromis pour tous nos collègues qui se cherchent un prétendant ?
Quant au pseudo, j’avoue être un peu fainéant pour m’en créer un et puis, écrire sous sa véritable identité oblige à un peu mieux surveiller ses propos. C’est un avis tout personnel que je semble être le seul à partager!!
Alexis R
1 avril 2011 @ 15:47
Néoclassique (193),
Votre référence à des ventes datant d’il y a 20 ans m’a induit en erreur quant à l’identité du comte de Paris en effet.
La dispersion d’un patrimoine est causée par l’article 815 du Code civil: « Nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision et le partage peut toujours être provoqué, à moins qu’il n’y ait été sursis par jugement ou convention. » Dans le cas des Orléans, le nombre élevé des héritiers explique aisément la vente.
De plus, la mode des ventes où la provenance triple ou quadruple la valeur des objets proposés ne fait rien pour arranger les choses: souvenons-nous des ventes de la famille de Bade en 1994 ou 1995, de la vente du duc et de la duchesse de Windsor de 1998, de la vente du contenu de Groussay en 1999, etc.
Je suis étonné de vos propos sur l’actuel comte de Paris. Il m’a toujours paru, au détour des conversations, beaucoup plus au fait de l’histoire de sa Maison que ce que vous dites.
Alexis R
cosmo
1 avril 2011 @ 21:15
Aubert 194,
Que savons-nous de votre véritable identité? Aubert, un nom de famille, un prénom? Un pseudo pseudo….
Effectivement Palatine fait l’unanimité sur le site car elle y respecte les règles de courtoisie en ne s’attaquant jamais personnellement aux intervenants et commente toujours avec mesure.
Quant à avoir un compromis avec elle, je ne crois pas que ce soit demain la veille….Et sa nationalité ne lui permet pas de prétendre à quelque trône de France que ce soit!
Gardons-la donc comme elle est avec un pseudo non dissimulateur mais révélateur.
aubert
2 avril 2011 @ 13:22
cosmo 196 : c’st bien de Palatine dont dont tout le monde sur ce site s’accorde à reconnaître l’humour et la courtoisie !!!
Nemausus
2 avril 2011 @ 15:13
Concernant la liquidation de la fortune des Orléans il suffit de lire le livre de Laurent Chabrun et Franck Heriot pour comprendre la volonté acharnée de feu Henri d’Orléans de ne rien laisser a sa famille avec la complicité passive voire conciliante de son épouse notamment ds son testament ou elle confirme la spoliation de ses enfants (p 180)…
Alors oui il me parait très surprenant que les henrikistes puissent défendre encore leur prince qui a tout fait pour jeter ds l’anonymat financier les Orléans qui en sont désormais réduit a vivre de conférences payantes et de vernissages…
« la fortune engloutie des Orléans » chez Plon 2005
neoclassique
2 avril 2011 @ 19:25
Je reviens sur 3 points de vos propos.
1. s’agissant de l’indivision Orléans, on peut comprendre que votre argument vaille pour des biens immobiliers mais pas pour des biens mobiliers sur lesquels un partage, même en 10 héritiers, était bien évidemment possible surtout quand on sait que les 3 ventes ont totalisé plus de 1000 lots ! Non, cette première vente organisée par le comte de Paris traduisait chez lui le souhait de se défaire d’un héritage dont il estimait que ses enfants étaient les indignes héritiers et les suivantes traduisaient chez ses enfants à la fois leur incapacité à s’entendre entre eux tant sont vifs entre eux les rancoeurs et les ressentiments.
2. votre remarque sur le fait qu’une vente chez un auctioner tel que Christie’s est assez surprenante. Cela en dit long sur l’appât du lucre des Orléans… Pour moi, un patrimoine de souvenirs historiques n’a d’autre valeur que familiale et est en tout cas inaliénable. mais sans doute mes valeurs ne sont elles pas celles des Orléans et c’est tant mieux.
3. j’ai eu l’occasion de rencontrer le comte de Paris pour préparer une exposition historique au cours de laquelle il m’a prêté des œuvres insignes de la maison d’Orléans. L’homme est agréable mais il ne connaissait l’histoire d’aucune d’elle…
Julien
10 avril 2011 @ 10:58
La haine, la méchanceté et l’irrespect récurrents se lisent parfaitement bien dans tous les commentaires des alfonsistes sans âme.
C’est à croire que ces gens-là n’ont aucunes limites ni aucun amour propre!
Bien à eux.
padraig
11 avril 2011 @ 10:07
Julien 200
Vous qui êtes je crois, nouveau sur ce site, la description que vous faites des alfonsistes est, en effet ce qui caractérise la plupart de ceux qui écrivent sur ce site !
Ce qui est amusant, vous pourrez le constater, c’est qu’ils se plaignent de ne pas avoir de réponses à leurs vaines questions répétitives… mais pour beaucoup de participants à ce site, dont je suis, ils ne les lisent même plus et zappent aussitôt que certains noms de raseurs alfonsistes (toujours les mêmes, sauf que certains s’embrouillent parfois dans leur pseudo ;-) )apparaissent.
Ils ne risquent donc pas d’avoir de réponses aux questions qui, comme vous l’écrivez justement, sont empruntes de « haine, méchanceté et irrespect récurrents » ! Un conseil, si vous le permettez, faites de même.