Dans le cadre de l’exposition Alep, un voyage au cœur de 5.000 ans d’histoire, Yves Ubelmann dévoile les coulisses de ce projet inédit lors d’un entretien mené par la journaliste Soraya Amrani.
Conçue par les équipes d’Iconem, cette exposition immersive et exclusivement numérique consacrée à Alep révèle plusieurs monuments majeurs de la ville.
Yves Ubelmann reviendra sur l’histoire de la cité millénaire et l’état de la ville aujourd’hui, avec les vestiges martyrs de l’architecture syrienne.
Illustrée de nombreuses images faites sur le terrain, la conférence révèlera les prémisses de la création des films qui sont projetés dans l’exposition et exposera les outils dont nous disposons aujourd’hui pour la conservation de sites en péril.
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Charlotte (de Brie)
12 janvier 2021 @ 07:24
En quatre ans la folie des hommes a quasiment détruit 5 000 ans d’histoire.
Alep l’une des plus vieilles cités du monde des Hittites aux Ottomans en passant par les Assyriens, les Arabes, les Mongols et autres Mamelouks, avait résisté à toutes ces occupations, en tirant même des richesses tant architecturales que culturelles.
Classés au patrimoine de l’Unesco la Citadelle, la Grande Mosquée et le Souk ne sont que ruines.
Toutes les initiatives pour faire revivre ce joyau du patrimoine mondial sont à saluer et encourager. Peut être aussi participer à la survie des artisans savonniers d’Alep certains ont continué leur production durant le conflit, d’autres ont fui la Syrie emportant avec eux les secrets de fabrication perpétuant ainsi une tradition trois fois millénaire.
Caroline
12 janvier 2021 @ 22:57
Charlotte ( de Brie),
Merci pour vos explications !
Jean Pierre
12 janvier 2021 @ 14:03
L’Alep que j’ai connue chez mes amis arméniens n’existe plus, il y a 2 Alep maintenant.
Si cela peut maintenir la paix, ce n’est pas grave.
Philibert
13 janvier 2021 @ 00:25
L’Arménie turque n’existe plus non plus, mais c’est une autre histoire…
Leonor
12 janvier 2021 @ 14:04
A l’occasion de cet article, on se pose la question de la restitution aux pays d’origine des oeuvres qui se trouvent à l’heure actuelle dans les musées des pays occidentaux.
A considérer successivement puis concomittament les questions d’éthique, de géopolitique, de probabilités de troubles, guerres, actions terroristes, activisme religieux, et de garanties de bonnes conditions de conservation, on est bien en peine d’opter plutôt pour telle décision que pour telle autre .
Caroline
12 janvier 2021 @ 22:56
Les gens originaires de Alep sont plus clairs, souvent roux ou blonds, différents de leurs concitoyens en Syrie.
D’ où viennent- ils ?